Midnight D. Constance
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Localisation : Très certainement dans ses appartements.
Camp : Un côté, l'autre. Je suis tenté par l'un puis par l'autre.
 |  Sujet: Let me eat you • {Angel} Dim 19 Juil - 16:22 | |
| Let me eat you, sweet darling...
Hiver 1489 ; Angleterre.
« La silhouette glissa au sol, inerte et sans vie, tel une poupée de chiffon. Avisant le regard vide et effrayé de sa victime, le responsable de la mort prématurée de la none aux cheveux roux se redressa, le regard étincelant et emplit d’une certaine impatience. Devant lui, les portes du couvent de cette contrée perdue étaient ouvertes, n’attendant plus que son entrée. Repoussant finalement le cadavre de la jeune femme d’une vingtaine d’année, le vampire porta une dernière fois le regard à la lune avant de se faire maître des lieux. Il était seul en cette nuit, ayant délaissée Ysaha, sa violente et jalouse maitresse dans leur manoir en Bulgarie. Il l’avait quitté depuis une semaine, prétextant une affaire des plus urgentes à régler. Mais qu’avait il de si important à faire, lui qui était mort depuis près de deux ans ? Rien ne pouvait le rattacher à sa vie d’avant, rien si ce n’était sa princesse, celle qui aurait dut régner à ses côtés… Daphné Wilsburg. Il avait apprit des confidences d’un vieil ami ivre, que la belle était en vie, confinée selon son désir dans un couvent… Et le vampire comprenait alors que la belle ne l’avait fait que parce qu’elle ne pouvait vivre sans celui qui s’était promit à elle… Il n’avait alors plus cessé de songer à elle, durant trois semaines jusqu’à ce que finalement, il ne se décide à partir pour l’Angleterre, bien déterminé à faire sortir la douce enfant de son désir de n’aimer plus que Dieu. Ne méritait-elle donc pas de connaître autre chose la douce muette ? Il ne voulait pas qu’elle ne songe qu’à lui, prince qui aurait dut demeurer dans son tombeau, bel et bien enterré, puisque mort il était… Pourtant, il ne pouvait s’empêcher de se trouver flatté par la fidélité dont elle faisait preuve…
Ainsi en arriva t’il à se promener dans les couloirs sombres et froids du couvent, se faisant des plus discrets pour ne pas être repéré… Après tout, n’était-il pas un homme dans l’une des maisons de Dieu réservée aux femmes ? Qui plus est, il était une créature du Diable, blasphémant de toutes les façons l’endroit sobre et déprimant. Il ne se lassait pas de pousser les portes des cellules pour voir si sa promise ne s’y trouvait pas, mais à chaque fois, il tombait sur la mauvaise femme, trop vieille, trop laide… Une seule attirait son regard à l’en trouver des plus merveilleuses, et il ne parvenait à la trouver en cette heure, n’arrivant pas même à se remémorer son parfum… Jusqu’à ce qu’enfin, la chance lui sourit. Lorsqu’il ouvrit la porte de cette cellule-là, une fragrance familière se fit sentir, d’un parfum de lys et de cerise qui ne la caractérisait que trop bien. Pénétrant alors la petite chambre, il referma délicatement la porte derrière lui, se dirigeant vers la silhouette endormie, délicate et à la beauté d’un ange. Il n’osa pas la réveiller, veillant son sommeil comme un ange gardien, observant ses mimiques apeurées, ses larmes coulant sur ses joues… Il avait gagné son pari, elle ne voyait plus que par lui désormais, ne parvenant pas même à faire le deuil de celui qu’elle aimait. Il avisa la chevalière qu’elle tenait au creux de sa main, comme un trésor dont elle ne saurait se défaire. Glissant alors sa main sur la sienne, il la récupéra, comme pour qu’elle en vienne à l’oublier… »
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La nuit commençait à peine à tomber sur le château, se faisant plus sombre au fur et à mesure que la pluie s’abattait sur les lieux. Ce n’était pas ce soir qu’il sortirait dehors, lui qui avait une sainte horreur des averses, ce qui dans un sens, ne l’arrangeait pas tant que cela, en proie à une certaine faim qui lui tenait l’estomac depuis son réveil. Encore minime durant son cours, son appétit s’était fait plus présent au fur et à mesure que le temps passait… Depuis combien de temps n’avait-il pas bu ? Trois jours certainement, n’ayant pas trouvé le temps de le faire, trop absorbé dans ses recherches et ses surveillances continues, à la demande de la directrice. Depuis les attentats, on n’était que trop prudent, s’attendant à n’importe quel moment qu’un autre incident de ce genre se reproduise. Ainsi, tous les sens du vampire étaient mit au profit de l’école, veillant à repérer la moindre odeur suspecte ou bruit, mais l’acuité de ses sens étaient bien moindres puisque mourant de faim et ne pouvant se contenter du sang d’animaux pour une surveillance optimale. Les élèves avaient désormais l’interdiction formelle de sortir, plus encore que d’antant. Néanmoins, le professeur savait que rares les élèves qui se formaliseraient à cette règle importante, aussi ne lésinait-il pas sur les punitions et les retraits de points, ce faisant plus abject qu’il ne l’était déjà… Son estomac grogna au détour d’un couloir, alors qu’il percevait une odeur qui ne lui était pas inconnue, adulée et faisant grandir sa faim. S’agrippant à son plâtre qu’il fissura légèrement ; et qu’il portait depuis l’incident, faisant ainsi croire qu’il s’était blessé en protégeant une élève ; il attendit que la porteuse du parfum qui le rendait fou n’arrive jusqu’à lui, glissant quelques légers mots dès lors qu’elle passa devant lui, se faisant diable amoureux et sensuel…
MIDNIGHT : « Toujours de sortie nocturne à ce que je vois Miss Levingston… Ne vous a t’on pourtant pas prévenue du danger que vous encouriez à vous promener dans le noir le plus total ? »
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