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 Morgan •• you got the same needs as a dog ; done

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Morgan S. McWrath

Morgan S. McWrath


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Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !

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MessageSujet: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyJeu 21 Mai - 17:25

    le moldu que tu es
      Morgan •• you got the same needs as a dog ; done 15327504


      pseudo ou prénom : Muze
      âge : 17 ans, pour quelques semaines encore (a)
      avatar utilisé : Luke Grimes ♥️
      code du règlement : La poudre d'escampette s'en va au loin (j'espère ne pas avoir lu trop vite ;_;)
      autre ? : Mh, j'ai presque été contrainte et forcée de m'inscrire, j'espère que ça j'en serais récompensée (: en tous les cas, j'ai été complètement séduite par le graphisme. Bravo !



Dernière édition par Morgan S. McWrath le Ven 22 Mai - 12:22, édité 1 fois
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Morgan S. McWrath

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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyJeu 21 Mai - 19:16




    « Que nous allume encore ton sourire en saphir »

    Tu l’observes. Tu ne le voulais pas. Tu ne l’avais pas prémédité. Tu passais devant sa porte, et elle était entrouverte. Tu n’avais pas l’intention, même pas l’envie, de t’arrêter. Tu t’étais promis de cesser, de penser à autre chose, à quelqu’un d’autre. Mais depuis toujours, chaque fois qu’elle te voyait, elle hurlait que tu n’étais qu’une tare, un bâtard. Un garçon sans avenir, sans passé, qui ne méritait pas son nom. Elle te haïssait depuis toujours, et tu ne savais pas pourquoi. Ta seule faute, selon elle, avait été de naître. Mais tu n’y pouvais rien, toi, ta naissance ne relevait pas de ton choix. Pour lui plaire pourtant, tu aurais accepté de crever dans les entrailles de ta génitrice. Si tu avais su, oui, l’amour que tu lui porterais. La haine qu’elle te vouerait. Mais tu n’y pouvais rien. Aujourd’hui tu étais là, et debout devant cette porte entrouverte, tu l’épiais. Tu te faisais l’effet d’un voyeur, d’un obsédé. Mais elle était là, superbe dans sa nudité. Ses vêtements reposaient encore sur son lit, et tu ne pouvais t’empêcher de penser qu’ils étaient à leur place. Elle fredonnait une chanson quelconque, dont tu ne connaissais pas le titre, et qui passait à ce moment sur sa chaîne. Tu savais que ta mère ne tarderait pas à crier : le son était toujours trop haut, mais en l’occurrence, cela te convenait parfaitement. Ainsi, tu ne pouvais pas entendre tes pensées, celles qui te poussaient à reculer, à t’enfermer quelque part, à ne plus jamais en sortir. Celles qui te disaient que tu étais coupable. Coupable de trop aimer une sœur, coupable de délaisser les femmes pour elle. Coupable de te faire du bien en pensant à elle. Coupable. Coupable. Coupable. Tes dents rencontrèrent tes lèvres inférieures, et tu mordis. Furieusement. Passionnément. Ton bas-ventre brûlait. Ta peau réclamait les caresses auxquelles elle aspirait tant. Elle bougeait en rythme, impudique. Elle ne l’avait jamais été : combien de fois l’avais-tu croisé à moitié nue dans le couloir ? Tu étais aussi le seul « homme » de la maison. L’autre s’était envolé le jour où il avait appris que sa femme l’avait trompé. Il n’aurait jamais du le savoir, si tu n’étais pas né. Si tu n’avais pas été la preuve de l’infidélité d’une femme jugée infaillible. Tu étais la honte de tous. Tu étais toléré, mais aimé de personne. Si ça te touchait ? Bien entendu. Quel enfant cela ne toucherait pas ? Pourtant, tu as toujours fait semblant. Quel intérêt ? Pourquoi continuer à pleurer seul dans un coin, lorsque tout le monde avait mieux à faire ? Tu as appris à ne croire qu’en toi, aussi peu fiable sois-tu. Tu as cessé de te plaindre. Cessé d’espérer. Et tu t’es laissé vivre, déambuler. Tu t’es laissé allez à aimer la mauvaise personne. Mais elle était si belle, simplement vêtue de sa chevelure et de la haine qu’elle te portait. Il te semble encore sentir la brûlure de sa gifle, qui t’avait embrasé tout le reste du corps, et tu n’avais que 15 ans. Tu savais déjà que ce n’était pas bien, mais tu n’étais qu’un homme face à une femme nue. Et tous les hommes sont faibles. Elle arrête soudain de fredonner. Tu cesses de respirer. Ton cœur bat la chamade, et tu sais qu’elle l’entend. Tes poings sont serrés, tes yeux grands ouverts, ton cœur sur le point d’exploser. Elle se tourne lentement, très lentement, vers l’entrebâillement de la porte, aperçoit la lueur de ton œil lubrique. Elle crie. Tu n’as pas le temps de reculer, de t’enfuir, qu’elle est déjà là, devant toi. Son regard est de braise, conformément à tes entrailles l’instant même. La fureur lui va bien. Sa main se lève, sa paume rencontre ta joue, encore une fois. Elle te hait tant que tu la désires à en pleurer. Tu n’es plus aussi faible qu’avant, alors tu ne t’écroules pas sous ses coups, mais sous son regard. Elle crie encore. Tu n’entends pas ce qu’elle dit. Tu te fiches de ce qu’elle dit. Tu ne fais que la regarder, une femme qui s’agite, inconscient du chaos qu’elle fait régner dans ton cœur comme dans ton âme. A 16 ans, on n’aime pas sa sœur. A 16 ans, on n’aime pas les hommes. Mais il faisait tout de travers, parce qu’il semblait né pour déplaire et décevoir. Il n’était que folie. Beaucoup évitait son regard sombre. Ses airs froids, ses airs de mauvais garçons… tout cela le rendait détestable pour beaucoup. Il ne cherchait pas la haine. Il ne cherchait pas non plus l’amour. Il semblait ne rien chercher du tout. A part peut-être cette sœur. Cette sœur morte.

    Il ouvrit brusquement les yeux, la respiration haletante. Il était en sueur et ses couvertures en désordre. Son poing droit serrait le vide, ses yeux ne fixaient rien, tentaient de retrouver la vision d’une Alice dénudée. Sa sœur était morte des mois plus tôt, mais il la voyait encore dans tous ses rêves, dans tous ses cauchemars. Elle était toujours là. Belle à crever, à le haïr jusqu’au bout. Jusqu’à sa mort. Elle aurait sans doute préféré qu’il parte avant elle. Mais puisqu’il était ici pour déplaire, autant le faire jusqu’au bout… sans doute survivrait-il à toute sa famille. Un sourire en coin vint occuper ses lèvres un moment, et il se laissa retomber mollement sur son matelas. Il était tard. Demain, il rejoindrait Hogwart, pour le plus grand bonheur de ses trois sœurs encore vivantes. Il était le seul sorcier de la famille, mais personne ne semblait le jalouser. Au contraire, ils semblaient soulagés de voir que lui, ce bâtard, n’était pas comme eux. Encore une fois, il faisait tout de travers. Voilà qui était plus que rassurant.

    Alors tu étais allez chercher seul ta baguette. If et crin de licorne. Ce qu’elle signifiait ? Tu t’en contrefichais. La seule fois om tu lui as trouvé de l’intérêt, c’est lorsqu’en est sortie ton premier patronus. Un furet, aussi petit que sournois. Son animal fétiche. Le tien aussi.

    « Notre cœur qui sait plus comment battre tout seul »

    « Ne me regarde pas comme ça. » « Comme quoi ? » « Comme tu le fais, là. » « Je baisse les yeux, si tu veux. » « Non, non ne baisse rien. » « Tu sais pas ce que tu veux. » « Tu te trompes. » « Je te connais bien. » « Tu me connais mal. T’es juste trop orgueilleux pour admettre que je t’échappe. » « Tu te fous de moi. » « Je le fais toujours. » « Alors pourquoi tu reviens toujours ? » « Je sais pas. Peut-être parce que t’es le seul vers qui je peux revenir. » « Je suis un à la rigueur, c’est ça ? T’es lamentable. » « Doublé d’un connard pathétique et sans âme. Je sais. A mon tour de te demander pourquoi tu reviens toujours, alors ? » Tu souris. Comme fier de ta répartie. Lui te regarde, sans répondre. Il a un sourire dans les yeux, qui ne se reflète pas sur ses lèvres. Ce n’est pas ton meilleur ami. C’est juste le plus important. Celui qui revient. Celui qui comprend. Celui qui, surtout, ne juge pas, ce qu’avait bien trop tendance à faire ton entourage et ceux qui se disaient tes proches. Après toutes ces années à Hogwart, tu n’étais toujours pas très sociable. Tes regards en glaçaient encore plus d’un. Tes gestes inspiraient plus le mépris que la compassion, et ton histoire… pathétique histoire… n’inspirait rien puisque tu la taisais. Qui aurait voulu savoir à quel point tu désirais ta propre sœur ? Tu avais déjà bien assez l’air d’un pestiféré, pour aggraver encore ton cas. Tu étais comme fier de cette solitude que les autres étaient persuadés de t’imposer. Tu paraissais de toute façon outrageusement fier de tout. Surtout de toi-même : tes mots le prouvaient, cette faculté que tu avais à être mesquin, à te moquer de ceux qui te regardaient de travers, à toujours trouver le moindre point faible de ce qui n’étaient même pas tes adversaires. Tu semblais attirer l’antipathie. Et tu t’en régalais. Mais au fond… au fond… tu avais peur. Beaucoup te pensais privé de raison lorsqu’on te croisait la nuit, dans un couloir. C’est vrai que tes yeux vides, ton air neutre, et tes lèvres qui s’agitaient seules avaient de quoi impressionner. Mais ce n’étaient que des sanglots qui refusaient de sortir. Que des mots que tu n’avais jamais prononcé et qui réclamaient justice. Tu te souvenais encore de la première fois où ton épouvantard était apparu : la silhouette de ta sœur nue. Tu avais hésité entre la peur et le bonheur. L’excitation et la terreur s’étaient emparées de ton esprit, et c’est là, vraiment, que tu avais commencé à sombrer dans la folie. Et dans le mépris.

    « Oh. McWrath, tu t’égares. » « Je réfléchissais. » « Non, tu te faisais du mal. Comme d’habitude. » « Ne fais comme si tu me connaissais. » « Arrête. J’en suis presque blasé. » « Blasé ? » « De toi. De tes réactions à la con. » « C’est ta façon de me dire que tu m’aimes, non ? » « T’as l’air profondément débile quand tu souris comme ça. » « T’aimes pas mon sourire en coin ? » « J’aime pas ton sourire en coin. » « T’as éludé ma première question. » « C’est toi qui m’en a posé une autre. » « C’est parce que je ne voulais pas de réponses. » « Je sais. Oui ou non, tu m’aurais mis un coup où je pense. Faudrait que tu te fasses à l’idée que tout le monde ne peut pas te détester. » « Tu me détestes pas ? » « Si. T’es abject McWrath. » « Je préfère. » Le plaisir de se savoir le plus fort, de se savoir contenté. Tu n’étais pas seulement cynique et mesquin, tu étais aussi perfectionniste, et c’était pour cela que tu appréciais tant de voir que tes tentatives pour que les autres te rejettent réussissent. Tu étais le plus fort. En tout. Pour tout. Et même quand ce n’était pas le cas, tu préférais fermer les yeux et penser très fort qu’il n’y avait pas meilleur que toi. La seule chose qui devait t’échapper, c’était bien toi, surtout depuis que tu avais quitté ton Ecosse natale, ce pays que tu aimais tant, et qui te le rendais bien. Certes, ta « famille » se fichait éperdument de toi. Mais pas l’endroit où tu étais né, qui étais tout pour toi. Tu te plaisais à être outrageusement fier de tes origines, même si elles ne te devaient rien. « Sérieux, t’as un grain. » « J’ai jamais prétendu le contraire. Fais gaffe, c’est peut-être contagieux. » Il sourit à nouveau. Il n’a pas de nom. Les noms n’ont pas d’importance. Toi, tu n’as besoin que d’une présence. La sienne, en l’occurrence. Il sait que tu ne cherches ni la pitié, ni la compagnie. Que la solitude te va comme un gant, et que tu a plus la fibre misanthrope que sociable. Mais il sait aussi qu’avec lui, ce n’est pas pareil. Que dirais-tu de lui ? Qu’il est sensiblement différent, malgré tous vos points communs. Lui fut aimé, lui est un sang pur, lui ne porte pas autant d’intérêt à la réussite. Lui est courageux, plein d’avenir, généreux. Tu n’es pas tout cela, tu ne le seras jamais, tu ne cherches pas à l’être. Toi tu cherches à faire revivre une sœur morte. Toi tu es déjà paumé dans le présent, qu’on ne te demande pas d’imaginer ton futur, aussi malin sois-tu. Alors tu fermes tes livres, tes cahiers, tes crayons. Il te regarde alors que tu te lèves. Il ne pose pas de questions, il ne te sourit pas non plus. Tu t’éloignes comme tu t’éloignes toujours, sans un mot. Il reviendra, tu reviendras. C’est toujours comme cela. Il ne sait pas où tu vas, pas plus que toi. Et pourtant…


Dernière édition par Morgan S. McWrath le Ven 22 Mai - 13:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyVen 22 Mai - 12:22

    Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer tellement c'est nul T_T Mais je n'ai plus d'idées et il me semble avoir tout mis : caractère, bout de vie, baguette, épouvantard, patronus... So IT'S DONE ♥️
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyVen 22 Mai - 14:50

    Bienvenue sur Cave Muze I love U

    Ta fiche est wahou Chat Potté
    Par contre pour la maison, je le verrais bien à Serdaigle, il est solitaire, misanthrope, donc je pense pour les piafs, même si il a des qualités de serpy ( mais sa change rien, vu que Dadam est chez les piafs mais c'est un chieur inconditionnel, on se demande d'ailleurs pourquoi il est tombé chez les piafs '-' le choixpeau à du picoler ce jour là '-' )
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyVen 22 Mai - 14:55

    Merci Dadomdadidou Calin

    Ma fiche ne peut pas être si bien que cela, mais j'accepte le compliment. Si Serdaigle te semble convenir, ça me va à moi aussi. J'avoue que j'hésitais à lui donner un caractère serpyesque ou serdyen... ton choix me convient donc Smile of Star. Insulte pas le Choixpeau là, t'es peut-être un chieur mais t'étais trop intelligent pour devenir un bête serpent. S'tout (a).
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyVen 22 Mai - 14:58

    Dadomdadidou ? On me l'avais jamais faite XD

    Ben '-' C'est un alcoolique le choixpeau c'tout '-' ( mais tu as raison je suis trop intelligent pour tomber avec les serpy Smile of Star. *sbaaaaaaf* )

    Bienvenue chez Rowena coupain piaf Hamm
    Bon jeu =o
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyVen 22 Mai - 15:00

    C'est joli, hein. Ca m'est venu comme ça Angel.

    Et comment il fait pour boire sans mains, hein ? '-' et toc. Et bien sûr que j'ai raison. C'tout. Merci encore coupain Piaf :3
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyVen 22 Mai - 16:44

    Oh. Un jouli piafou est ici =P.

    Bienvenue p'tit volatile de la pire espèce free hugs free hugs
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done EmptyVen 22 Mai - 16:47

    Merci sale piaf Angel. Calin
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MessageSujet: Re: Morgan •• you got the same needs as a dog ; done   Morgan •• you got the same needs as a dog ; done Empty

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