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| retrospection ; le temps d'une promesse. (pv) | |
| | Auteur | Message |
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Eve C. Vaughan
Messages : 28 Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !
| Sujet: retrospection ; le temps d'une promesse. (pv) Mer 22 Juil - 19:21 | |
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« Blake,
Le temps passe doucement quand je ne suis pas avec toi. Tu me manques terriblement… Crois-tu qu’il serait possible que nous nous rejoignions ce soir dans le hall d’entrée pour dîner ensemble ? J’aimerai faire un tour dans la salle sur demande par la suite…
Réponds moi vite. Je t’aime. Eve. »
Relisant son mot une fois pour s’assurer qu’il n’y avait pas de fautes, elle se retourna alors, fixant les hiboux de l’école. Elle en pris, alors, un au hasard et attacha le petit bout de parchemin si précieux pour elle, au bout de sa patte. Lui indiquant dans un murmure, le nom du destinataire, elle le regarda pendant un instant, s’envoler en direction du parc de Poudlard, avant de tournoyer sur lui-même. Elle n’avait aucune idée de l’endroit ou se trouvait son prince des serpents, cela faisait plusieurs heures qu’elle ne l’avait pas vu. En effet, il l’avait accompagnée à son cours de métamorphose, lui rendant ses livres de la porte et lui déposant un doux baiser sur ses lèvres sucrées. Rien que le fait d’y repenser, arracha un frisson à la belle Vaughan. Si un jour on lui avait dit qu’elle allait tombée amoureuse, et qu’elle allait aimer autant, jamais elle ne l’aurait cru. Cela faisait maintenant deux mois qu’elle sortait avec Blake et même pour certain cela pouvait paraître être une courte période, c’était un record pour les deux serpentards, et c’était la première fois qu’il goûtait au plaisir de l’amour, de l’amour sincère et réciproque s’entend. Sortant de sa rêverie, elle tourna les talons, et quitta la volière. Les cours venaient de se terminer, et trois heures sonnaient. Elle avait bien du temps à tuer avant de retrouver Blake pour le dîner s’il l’acceptait. Descendant doucement les marches, elle flâna quelques instants, avant d’arriver dans la hall. A peine eut-elle finit de descendre la dernière marche, que deux Serpentard de l’année de Blake, c'est-à-dire d’une année de plus qu’Eve, venait à sa rencontre l’agressant presque. « Eve, où est Blake ? Il n’était pas en cours ce matin ! » « Maria. Stefany. Ecoutez je vais essayer de parler lentement pour ne pas avoir à me répéter. Blake, je suis sa copine, pas sa mère, ni même son agenda. Donc arrêtez de me dire tout ces faits et gestes ou bien ou il se trouve. C’est compris ? » « Ah donc, tu ne veux pas non plus savoir qu’il a flirter avec Sara dans le placard du concierge ? » Levant les yeux au ciel, la belle Vaughan ne prit même pas la peine de répondre à ces deux pestes. Pourtant… Le doute s’installait quand même un peu dans son esprit. Et si elle disait vrai ? Et si il se fichait d’elle en réalité ? Non, elle ne pouvait pas le croire et surtout, elle n’en avait pas envie. Quittant la luminosité du hall d’entrée pour les cachots humides et sombres, elle s’embarqua alors dans le labyrinthe qu’ils étaient, sans même faire attention à quel chemin est ce qu’elle pouvait bien emprunter. Son esprit était ailleurs. Elle n’arrêtait pas de se répéter ce que Maria venait de lui balancer en pleine figure… Elle savait que Blake n’était pas un ange et qu’il collectionnait les filles, mais naïvement elle pensait qu’elle, il l’aimait réellement. Elle erra comme ça pendant encore quelques minutes avant d’arriver dans le tableau qui cachait l’entrée de la salle commune des serpents. D’une voix lasse, elle prononça le mot de passe, puis s’engouffra dans la petite entrée qui s’était présentée à elle. Il l’obsédait. Il n’y avait que lui qui occupait toutes ses pensées. Jetant un regard craintif, mais aussi remplit d’espoirs vers la salle commune lorsqu’elle faisait son entrée, elle fut à la fois rassurée et déçue de son absence. Si lui n’était pas là, d’autres connaissances de la belle verte et argent l’étaient, seulement elle n’avait envie de parler à personne et c’est pour cela qu’elle se dirigea directement vers son dortoir, d’un pas que l’on pouvait même qualifié de pressé. Ouvrant la porte de son dortoir à la volée, elle la fit claquer après son passage. Elle avait besoin de se changer les idées, et décida de prendre une bonne douche pour se calmer les nerfs, en plus ce serait une occasion de quitter son uniforme scolaire débile, pour quelque chose de plus confortable. Entrant dans la salle de bain, elle ferma à double tour derrière elle. Quittant ses vêtements, elle détacha ses longs cheveux blonds qui étaient attachés en un chignon négligé, et fit couler l’eau. Préparant sa serviette pour sa sortie, elle entra dans la douche. L’eau chaude qui entrait en contact avec sa peau froide lui faisait grand bien, et elle sentait peu à peu que ses muscles se détendaient. Fermant ses paupières, c’était encore son visage qu’elle voyait. Ses lèvres qu’elles avaient embrassées tant de fois, avec tant de passion. Ses cheveux dans lesquels ses mains se perdaient sans arrêt. Ses yeux dans lesquels ses prunelles bleues se perdaient. Tout en lui, lui rappelait qu’elle l’aimait comme jamais elle n’avait aimé quelqu’un, et au combien, elle était maintenant dépendante de cette relation et de ce qu’il lui apportait. Laissant l’eau couler sur elle, ses cheveux trempés venant se mélanger devant ses yeux, elle finit par arrêter l’eau. Restant une fraction de seconde immobile, elle attrapa sa serviette, et l’enroula autour de son corps humide. Essuyant la buée qu’il y avait sur le miroir, elle pris sa baguette magique et utilisa quelques sortilèges. Si bien ses cheveux se retrouvèrent secs et lissées, lui tombant dans le creux de ses reins. Elle fut parfaitement maquillée en un mouvement de baguette, et les vêtements qu’elle voulait porter ce soir arrivèrent à elle, tranquillement, flottant dans les airs de sa valise à sa main. Elle avait optée pour un short en jean et un top blanc à l’effigie de son équipe de Quidditch préférée. Eve n’était pas du tout une personne que l’on pouvait qualifier de superficielle. Bien au contraire, elle était celle que l’on ne voyait que très très rarement en jupe ou en robe. Elle se maquillait toujours de façon très légère et d’ailleurs ce n’était pas toujours systématique. Enfilant dans talons noirs à ses pieds, elle noua une veste à sa taille au cas où ils iraient se balader dehors, puis regardant l’heure, elle sortie de la salle de bain. Le repas allait commencer dans quelques minutes. Sortant de la salle commune, elle s’engouffra une nouvelle fois dans les cachots, cette fois-ci dans le sens inverse. Faisant attention à présent, leur traversée ne lui pris que quelques petites minutes à peine. Sortant dans le hall, elle aperçu la silhouette de Blake au loin, un sourire naquit alors sur ses lèvres. Alors qu’elle avançait en sa direction, elle vit Maria, cette stupide Serpentard de tout à l’heure, sauté sur Blake, lui collant ses lèvres baveuses sur sa joue si lisse et parfaite. Fronçant les sourcils, Eve leva les yeux au ciel, et fit demi tour alors qu’elle n’était plus qu’à deux pas de son prince. Prenant les grandes portes, elle sortie dehors, s’allumant une cigarette pour calmer ses nerfs. Inspire. Expire. S’énervant sur sa cigarette comme elle avait envie d’aller réduire cette idiote de Maria en bouillie, elle sentie un frisson parcourir sa colonne vertébrale. Calant sa cigarette entre ses lèvres d’une façon pas très élégante il faut l’avouer, elle dénoua sa veste, et l’enfila en vitesse, essayant alors de se réchauffer. « Mais quelle idée de mettre un short aussi… » Maugréant toute seule, elle se demandait quand est ce qu’elle allait se décider à faire de nouveau son entrée dans le hall. Mais en même temps si c’était pour revoir Blake faire des petites papouilles à l’autre vipère, elle préférait encore avoir une partie de jambe en l’air avec le garde chasse. Alors qu’elle pensait déjà à comment se venger de cette Maria, elle sentie une main se poser sur son épaule, et une autre sur sa hanche. Elle savait qui s’était, bien sûr qu’elle le savait. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle pardonnait si vite de l’avoir vu fricotter avec cette vipère. En plus elle n’était même pas jolie, elle possédait un nez qui pouvait voir trois hiboux se percher dessus, c’est pour vous dire. Finalement, Eve qui était incapable d’en vouloir bien longtemps à Blake se retourna en douceur, le visage tout d’abord renfrogné… Puis quelques secondes passèrent et c’est finalement un sourire qui ornait son visage lorsqu’elle se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser. « Je ne veux pas te perdre, Blake… » Elle avait chuchoté ça, dans un souffle chaud qui était venu se loger au creux de l’oreille du serpentard. Passant une main dans ses cheveux, elle lui adressa un nouveau sourire, puis se défit de son étreinte. Allumant une nouvelle cigarette, elle mit son autre main dans celle de Blake, l’entraînant vers le parc de l’école. La nuit était à eux.
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| | | Blake Milton-White
Depraved prince • sex, drugs && rock'n roll
Messages : 1223 Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !
| Sujet: Re: retrospection ; le temps d'une promesse. (pv) Jeu 23 Juil - 15:28 | |
| Lamb & WolfI'll be there as soon as I can But I'm busy mending broken pieces of the life I had before. May 3th, 2092 Sara - « Blake ? »Une voix familière résonna jusqu'à lui, comme le jeune homme plia la missive qu'il venait de recevoir dans un sourire en coin. Le regard attendri, différent de celui qu'on lui connaissait habituellement, ne brillait que de cette lueur particulière qui s'embrasait seulement lorsqu'il pensait à une autre jeune fille. Eve, à la beauté désespérante tant sa silhouette n'était plus qu'idole dont il se faisait prosélyte, de son front à son nez retroussé, de ses lèvres au galbe de son cou, il n'y avait plus de traits délicats de son visage qu'il ne connaissait plus par coeur. Deux mois déjà que leur idylle tenait malgré les langues des commères, jalouses de voir le sombre prince s'amouracher aussi longuement d'une de leurs rivales. Et si elle y parvenait, et si le ténébreux Milton la sacrait reine de son monde sollicité, et s'il faisait voeu de fidélité à jamais, laissant se languir ses prétendantes ... ? Car personne n'ignorait plus les oeillades qu'il portait à la douce Eve, mué dans une tendresse sans nom, remodelant ses hanches à la caresse suave de ses doigts fins, sentant son palpitant s'affoler rien qu'au son délicat de sa voix, amoureux de son moindre souffle et jusqu'à la flagrance de son parfum... Qu'avait donc fait la belle Serpentarde pour s'approprier ainsi le coeur qui se voulait libertin de Blake, l'avait-elle ensorcelé ? C'étaient là les affabulations les plus rocambolesques de ces jalouses perfides qui ne laisseraient jamais laisser passer tel affront, car à leur grand désarroi, Milton demeurait fidèle à sa princesse. Et ce malgré les avances faites au jeune homme, malgré les demoiselles aguicheuses venant se pavaner devant lui, malgré les accolades se voulant amicales de ces filles trop tactiles ; il n'avait d'yeux que pour elle, aveugle à ces autres silhouettes qui pour lui n'étaient plus que fantômatique. Milton ne peut pas aimer une fille comme Vaughan, elle est trop invivable pour lui , étaient les mots acides de ces personnes à la mauvaise foi évidente, seulement ces affabulateurs ignoraient qu'en vérité, c'était de sa fragilité et de sa véritable personnalité, cachée aux yeux de tous, dont le sombre prince était tombé amoureux. Relisant plusieurs fois la missive de sa douce, ce sourire attendri aux lèvres qui attisa les flammes de l'envie ombrageuse dans les prunelles de Sara, il finit par la plier et la ranger dans sa poche, se disant alors qu'il partirait de ce pas vers la volière afin de lui répondre aussitôt. C'était néanmoins sans compter l'attitude jalouse de Sara, jeune brune aux jambes interminables mais surtout et de surcroît, une des amies de Blake avec qui il se montrait bien trop tactile dans ses élans amicaux, qui dès lors se jeta à son cou, sitôt le Serpentard de son coeur retrouvé trônant au milieu de la salle commune. Sara - « Viendrais-tu sauver une princesse en détresse ? J'ai perdu ma gourmette... Tu sais, celle à laquelle je tiens tellement. » fit-elle dans une moue boudeuse tout en entortillant une mèche de cheveux. BLAKE - « Tu vas bien finir par la retrouver... »Un regard fuyant les prunelles de la belle Sara, c'était à peine s'il la regardait, à peine s'il avait vu que pour lui, la belle avait défait quelques boutons de sa chemise blanche immaculée, à peine s'il existait d'autres demoiselles que sa Eve, si agaçante et désespérante. Sara fronça les sourcils à la vue de son prince se dirigeant alors vers une table de bois, prêt à prendre ses livres pour le cours qui allait commencer dans les minutes à suivre , néanmoins la jalouse n'en démordrait pas. Aussi la brunette se précipita de nouveau vers Blake avec entrain, gloussant d'un rire superficiel et surjoué, comme elle s'accrocha à son bras et posa sa tête brune contre son torse. Sara - « J'ai cherché partout... Aide moi à la retrouver, elle doit être dans les sous-sols je suppose. »BLAKE - « Sara, j'ai cours. » murmura le jeune homme d'une voix suave mais d'un regard passablement agacé, l'air étrangement ailleurs. Sara - « On s'en fiche de l'histoire de la magie, qui se soucie de la guerre des trolls ? » reprit la brunette de son rire de pimbêche. « Lust te donnera ses notes, allez viens. »Et la belle de l'entraîner avec entrain hors de la salle commune, tirant son bras avec douceur mais fermeté... Qu'arrivait-il donc à Blake pour qu'il ne refuse ses avances, lui qui habituellement ne vivait que pour le vice et la perversion, voilà que son esprit vagabond semblait plus se soucier d'un cours malgré son air absent, que d'une belle fille aux jambes dévoilées par sa jupe raccourcie. Blake haussa son regard vers le haut plafond, se laissant entraîner néanmoins, le jeune homme s'imaginait plus Lust affalé sur sa table de cours qu'assis sagement à gratter son papier d'une plume frénétique, mais qu'importait ; dans le fond Milton se fichait bien de cette matière, il évitait seulement les gamineries de Sara dont la superficialité exemplaire semblait en ce jour l'excéder. Les deux Serpentards s'avançèrent donc dans les couloirs humides des sous-sols, l'un des deux faisant sans doute plus d'entrain que l'autre, en somme Blake n'avait pas réellement la tête à venir aider une jolie fille retrouver un bijou de métal dont sans doute elle se moquait bien en vérité... Il ne pensait qu'à elle et l'invitation qu'il lui ferait alors ce soir ; à savoir l'inviter à venir quelques semaines chez lui, dans la banlieue de Londres. Rien de très romantique, St Lawrence n'avait ni la beauté parisienne ni le paysage idyllique d'une Venise sous les eaux, c'était en vérité surtout une bourgade dont les pires fréquentations étaient connues de Blake, mais qu'importait au final, tant qu'ils étaient tous les deux. L'amour porté du Serpentard pour sa princesse se faisait pur et transcendant, rien qui ne ressemblait à une épopée factice brodée pour une seule nuit, car on ne voyait que trop, dans les prunelles froides et ambrées de Milton, ce reflet d'amoureux transi qui se faisait prince pour la belle blonde aux yeux brodés d'étoiles. Pensif, son regard s'attardant droit devant lui, Blake laissait la brunette s'adonner à son monologue ponctué de rires superficiels ainsi que de quelques coups de tête faisant balayer dans un mouvement qui se voulait sensuel la course de ses cheveveux bruns s'arrêtant au creux de reins. Et si pourtant, le Serpentard avait fait l'effort d'écouter le discours de la belle, il en aurait fortement perçu les avances un peu trop explicites, qu'il ne releva que par des silences ponctués de hochements de tête absent. Aussi ce fut surpris que soudain, il sentit son dos cogner doucement à l'encontre d'une porte, guidé par la main soudain déterminée de la brunette qui se colla alors à lui, plantant son regard bleu dans les obsidiennes du Serpentard à l'esprit soudain éveillé. Sara - « Tu ne lui resteras pas fidèle longtemps, Blake, on sait tous que ton dévouement a des limites. »Et la belle de lui voler un langoureux baiser, ses mains baladeuse et aventurière venant glisser sous la chemise du jeune homme qui d'abord surpris, s'empressa de détourner la tête et d'ôter les mains audacieuses de la brunette, son regard froid venant se plonger dans les prunelles aguicheuses de Sara qui visiblement ne s'arrêterait pas là. Car un sourire aux lèvres, prête à venir de nouveau assaillir le sombre prince qui habituellement ne refusait jamais un peu de luxure entre deux portes, elle se hissa de nouveau à ses lèvres, néanmoins stoppée par un geste brusque de Blake dont le sourire s'était fait étrangement carnassier. BLAKE - « Princesse. » commença-t-il d'une voix terriblement suave, un sourire en coin ne présageant alors rien de bon. « Sache que la réserve de patience que j'ai hérité en naissant est comme ta virginité. Tu pensais la garder à jamais jusqu'à cette nuit où effondrée par les affres de ta vie fade et sans saveur, tu pleurais toutes les larmes de ton corps, et que ton pote Alex passait comme par hasard par là pour te réconforter avec sous le bras un exemplaire de "Autant en emporte le vent" et une bouteille de vodka.... et damned, elle s'est envolée pour toujours, comme ma patience aujourd'hui. A quoi tu joues ? »Pas de réponse dans l'immédiat, la brunette resta bouche bée devant les paroles acerbes du Serpentard dont les syllabes lui entaillaient la chair et l'âme ; Blake était réputé pour savoir blesser par les mots, mais jamais il n'avait été aussi cynique envers son amie. Exaspéré et sentant la colère monter en lui, le sombre Milton se détacha de son étreinte et tourna les talons sans un mot, le regard froid, las d'entendre ces jaloux perfides souffler que la fidélité du jeune homme ténébreux n'était que vacillante et éphémère. . . . . . . . . . . Finalement le jeune homme était parvenu à apaiser sa colère ; assis sur son carré d'herbe fraîche, à l'ombre d'un saule et la cigarette au coin des lèvres, sa tranquilité dont il bénéficiait peu souvent avait réussi à le rendre serein, oubliant les commérages leur faisant de l'ombre. Entre temps néanmoins, affublé par cette colère trop farouche, si le sombre prince n'avait pas oublié son rendez-vous avec la délicieuse Eve, il avait omis de lui répondre... Fort heureusement, la douce ne s'embarrassait pas de ce genre de détails pour lui faire une crise, ce qui sans doute la rendait encore plus parfaite aux yeux du Serpentard qui se leva alors, rejoignant la masse difforme des élèves s'agglutinant dans le hall pour l'heure du dîner. Posté non loin de la porte de la Grande Salle, attendant galamment sa princesse au parfum sucré, ce fut néanmoins une silhouette dont il ne s'attendait pas qui lui sauta au cou, lui déposant un baiser sur la joue, faisant alors sourire le jeune homme qui posa ses mains sur les hanches de la demoiselle. Maria rayonnait, se voulant sans doute conquérante de Milton trop tactile avec ses amis qui n'y voyait rien de mal ni même ne se rendait compte des blessures au coeur qu'il pouvait ainsi infliger à Eve. La jeune Maria passa une main dans les cheveux d'ébène de Blake, comme sa voix fluette s'éleva alors. Maria - « Je t'ai cherché tout l'après-midi Blake. »BLAKE - « J'étais passablement occupé. » fit-il dans un murmure suave et un sourire en coin. Maria - « Je n'en doute pas. »Une oeillade perverse et un sourire joueur sur les lèvres de Maria, cette dernière avait entendu les derniers échos de Sara, qui muée dans une colère farouche d'avoir ainsi été repoussée par Blake avait laissé courir la rumeur qu'elle et ce dernier avaient fricoté dans un placard des sous-sols, afin de briser le couple des deux Serpentards. Soudain, une impression étrange assaillit le coeur de Blake qui, reconnaissant son parfum d'entre tous, se retourna avant de voir la silhouette d'Eve passer la porte de sortie. La main de Maria vint alors se poser sur sa joue trop pâle, lui faisant détourner le visage vers elle alors que la jeune fille lui murmurait son prénom d'une oeillade explicite. Pas de réponse de la part du Serpentard qui s'en détacha alors, passant à son tour la porte donnant sur le parc et qui aussitôt au dehors se dirigea d'un pas assuré vers Eve lui tournant le dos. Posant alors une main sur sa hanche délicate et la seconde sur son épaule, il déposa des baisers frissonnants au creux de son cou gracile alors que la belle se retourna avant de s'emparer tendrement de ses lèvres. « Je ne veux pas te perdre, Blake… » Et le jeune homme d'arquer les sourcils, surpris par cette soudaine remarque, il ne trouva aucune réponse car observant le visage angélique de sa princesse qui s'alluma une cigarette avant de l'entraîner vers le parc. Au loin, le soleil se couchait, laissant aux amants les dernières minutes d'un soleil rougeâtre encore présent. Tous deux s'arrêtèrent alors, et plongeant son regard pénétrant dans les prunelles satinées de Eve, le jeune homme attrapa doucement la cigarette de la demoiselle afin de la porter à ses lèvres. Un silence s'installa, léger, durant lequel le Serpentard songeait encore aux dernières paroles de la douce visiblement troublée. BLAKE - « Je vois le doute dans tes yeux. Dis moi ce qui ne va pas. » murmura-t-il d'une voix incandescente mais passablement inquiète.
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| | | Eve C. Vaughan
Messages : 28 Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !
| Sujet: Re: retrospection ; le temps d'une promesse. (pv) Ven 24 Juil - 4:44 | |
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Elle sentie d’abord sa présence, puis ce fût son souffle, cet air chaud qui vint se loger au creux de son cou. Un frisson parcouru alors sa colonne vertébrale. Elle se sentait si bien en sa présence, pourquoi fallait-il que tout soit toujours si compliqué ? Elle savait que ce soir, elle allait finir par avoir une discussion avec lui, et elle ne le souhaitait pas. Pourtant, au fond d’elle-même, elle savait très bien qu’il la connaissait par cœur, et qu’il allait vite comprendre que quelque chose n’allait pas chez la jolie blonde. Confuse et craintive des minutes à venir, elle fut cependant ramener à la réalité lorsqu’elle sentie les lèvres froides et légèrement humides de son prince se poser délicatement sur la peau lisse de cou. Eve avait ce soir là une étrange impression et son estomac était plus que noué, autant dire qu’elle ne pourrait rien avaler. Se retournant, assez vite prise d’une certaine impulsion, elle plaqua ses lèvres contre celles du prince des serpents lui murmurants alors qu’elle ne voulait pas le perdre. Elle se trahissait elle-même, elle le savait, mais elle ne pouvait faire autrement. Ce n’était plus sa raison qui gouvernait ses actes et ses paroles, mais bel et bien son cœur, ses sentiments, et son obsession envers Blake Milton-White. Trois mots. Un prénom. Un visage. Et le cœur de la belle chavirait violement. Personne ne croyait en leur amour, leur idylle. Pour tout le monde, Eve avait du réussir à trafiquer le cerveau et la raison du prince des verts et argents d’une quelconque façon, car jamais encore on avait cru possible de voir Blake tomber amoureux, et ce de façon sincère d’une fille. Et bien qu’elle laissait courir toutes les rumeurs qui se créaient, ne faisait pas attention aux commérages et au fait qu’elle devait être détestée par toute la gente féminine de Poudlard… Il fallait avouer qu’au final tout cela pesait lourd et que le cœur d’Eve finissait par en ressentir le poids, souffrant en silence. Leur baiser ne dura que quelques secondes mais pour la belle, c’est comme si il s’était éternisé sur des heures entières, et elle en avait profité du début à la fin, sentant trop bien que quelque chose n’allait pas entre eux deux, et son pressentiment qui lui tenaillait le ventre un peu plus à chaque seconde qui s’écoulait. Quittant leur étreinte, peut être à contre cœur, elle n’était plus sûre de rien, elle s’alluma une cigarette. Plongeant ses yeux bleus océans dans les sombres de Blake, elle réprima un sourire. Il avait cette capacité de la rendre folle, comme sûrement toutes les filles de Poudlard. Il avait ce sourire si charmeur et charismatiques, ses cheveux ténébreux où elle adorait glisser ses doigts. Son regard… Ce regard qu’il était si difficile à déchiffrer, si bien qu’on ne savait jamais réellement ce qu’il pouvait penser, ce qu’il pouvait ressentir. C’était toutes ces choses en lui qui avait fait qu’il l’avait complètement envoûtée… Jamais Eve n’avait été amoureuse, et aussi longtemps qu’elle vivrait, il est fort probable qu’elle ne pourra jamais plus aimer autant quelqu’un que Blake. Tirant une fois encore sur sa cigarette, elle vit le vert et argent, lui piquer pour la porter à ses propres lèvres. Il avait toujours cette manie de lui piquer ses cigarettes qu’elle ne relevait même plus, laissant un léger soupir s’échapper de sa gorge et en allumant une nouvelle dans la foulée. Portant son regard vers Blake, lorsqu’elle entendit le son de sa voix suave, elle baissa le regard. « Je vois le doute dans tes yeux. Dis moi ce qui ne va pas. » Comment lui dire ? Comment lui avouer qu’elle n’en pouvait plus de toutes ces rumeurs et de toutes ces filles qui venaient la narguer à chaque heure de la journée et ce depuis deux mois maintenant. Elle ne pouvait pas, cela lui ferait trop mal, elle le savait et elle se haïrait de blesser Blake avec ses mots. Après tout, elle n’avait pas de preuves, mais lorsqu’elle l’avait vu avec cette Maria, l’intégralité de ses doutes avait alors refait surface. Prenant sa main et l’entraînant vers le parc de Poudlard, elle se laissa aller un instant à admirer le paysage que la nature leur offrait. Le ciel qui voyait le soleil se coucher était d’un rouge magnifique qui laissait Eve sans voix. La noirceur de la forêt interdite lui donnait envie d’aller s’y enfoncer, par goût du risque mais aussi pour ne pas à avoir affronter Blake. Eve était une personne assez complexe, car si elle pouvait faire preuve d’énormément de courage dès qu’il s’agissait de venir en aide à sa petite sœur Lily, elle était parfois très trouillarde également, comme c’était le cas ce soir, en l’occurrence. S’arrêtant sous l’arbre ou elle avait l’habitude de se poser avec Lily tous les samedi après-midi, elle prit place dans l’herbe invitant Blake à en faire de même. Gardant toujours sa main dans la sienne, elle la serrait très fort, si fort qu’il était possible que ses ongles finissent par s’enfoncer à vie dans la chair du vert et argent. Fermant les yeux un instant, elle respira un bon coup. Cela ne servait à rien de fuir, elle ne voulait pas qu’ils aient une mauvaise relation. Elle voulait leur relation d’avant, sans ses doutes, sans les rumeurs, sans rien qui auraient pu venir troubler leur idylle si merveilleuse aux yeux désillusionnés de la belle Vaughan. Laissant passer encore quelques secondes, ou elle laissait le doute planer, elle finit par prendre la parole, tentant de donner une réponse à la question qu’il lui avait posé un peu plus tôt. « Ecoute, babe… Je ne sais pas comment te le dire, mais, je préfère être honnête… Je n’en peux plus de toutes ces rumeurs, de toutes ces filles. Tu ne sais pas ce que c’est que de se faire accoster à toutes heures de la journée, pour qu’on te balance les pires choses concernant ce que ton copain serait en train de faire. » Baissant la tête, elle laissa une larme coulée le long de sa joue droite. Si elle le cachait depuis un moment, ce soir Blake allait savoir qu’elle souffrait, bien qu’en même temps elle n’ait jamais été plus heureuse que depuis qu’elle sortait avec lui. C’était assez paradoxal, il faut le reconnaître. Essuyant alors cette larme solitaire à l’air du bas de son tee shirt, elle ne fit même pas attention au fait qu’elle découvrit son ventre, après tout elle n’était plus à ça près. Gardant la tête baissée pendant quelques instants, elle tâcha de se calmer, elle ne voulait pas que sa voix tremble lorsqu’elle s’exprimerait à nouveau. Elle prit donc sur elle, pensant à autre chose, dénouant la boule qui s’était formée dans son œsophage, renifla un coup, et fit de nouveau face à l’homme qu’elle aimait. « Mais babe, ça ne veut pas dire que les crois ! Je veux dire que… Je me doute que pour une raison que j’ignore elles doivent éprouver de la rancœur envers moi. C’est vrai qu’il est étrange que tu sois avec une fille comme moi, je suis loin d’être la parfaite petite vipère, comme le sont toutes tes amies pratiquement. Alors surtout, ne t’en veux pas. Je sais que ce n’est pas de ta faute et que tu n’as sûrement rien fait, mais la vérité c’est que… » Suspens pour l’avenir du couple, Eve ne put terminer sa phrase tout de suite. Amenant la main du Serpentard, qu’elle serrait toujours fermement dans la sienne, à ses lèvres, elle y déposa un baiser tendre. Puis soudain, elle se releva, enlevant machinalement l’herbe qu’elle avait sur elle. Les larmes au bords des yeux, elle faisait alors un effort monstre pour ne pas craquer complètement devant lui, même si de temps à autres, une ou deux finissaient pas s’échapper de la barrière invisible qu’elle tentait de maintenir. Le regardant encore une fois, avec son regard si tendre de fille éperdument amoureuse, elle finit tout de même par le baisser à nouveau, finissant sa phrase dans un murmure. « C’est que je ne suis pas sûre de pouvoir le supporter… » Les dés étaient jetés et même si elle ne le savait pas encore à ce moment, elle venait de prononcer les pires paroles de toute sa vie. Face à Blake, elle gardait les yeux rivés sur son visage. Le visage qui hantait si bien ses jours et ses nuits de ceux depuis de longs mois. Car bien que l’on dise que cela n’existait pas, Eve avait réellement eu un coup de foudre pour ce ténébreux torturé à la vie libertine que tout le monde désire. Seulement comment lui avouer que quelques secondes à peines après les avoir prononcer, elle regrettait déjà son acte. Elle ne le pouvait pas, déjà parce qu’elle avait trop de fierté, mais parce qu’en plus en étant avec lui elle était bien trop heureuse. Et être heureuse, goûter à ce bonheur si vaporeux, elle n’en n’avait pas le droit. Des l’âge de huit ans elle s’était donnée une mission, celle de sauver sa petite sœur de leur tyrannique de père et ce coûte que coûte, et peu importe ce qu’il lui infligerait pour qu’elle le contente pour deux. Or en étant si amoureuse de Blake, elle s’éloignait de mariage qu’elle aurait à faire a avec Nathanaël, et plus elle restait avec le prince des serpents, plus la séparation serait dur. Elle savait qu’il l’aimait, du moins elle l’espérait au fond d’elle-même, mais elle savait également que Blake n’était pas du tout du genre à se marier, à avoir une petite vie bien tranquille et posée. Et ce chemin là, c’était celui qu’Archibald Vaughan avait tracé à sa fille. Epouser un homme influent dans le monde de la magie noire, lui donner quelques héritiers et ne jamais faire parler d’elle, si ce n’est parce qu’elle devenait elle-même active dans ce mouvement aux côtés de son époux. Et puis quand bien même son prince par un hasard, un coup de folie, aurait accepté cette vie, elle ne voulait pas la lui infliger. Ce n’était pas lui, ce n’était pas sa nature, il était promis à bien d’autres choses plus grandes et plus belles. Elle se refusait d’être celle qui avait gâcher son avenir, et s’en faisait la promesse à l’instant même. Elle disait à dieu à l’amour de sa vie, préférant l’épargner d’une quelconque décision qu’elle savait qu’il regrettait un jour. Vivre avec des regrets n’était pas une bonne chose, elle-même connaissait plutôt bien le sujet, pour être honnête. Restant encore quelques minutes devant lui, elle attendait sa réaction, et ses larmes étaient de plus en plus à contenir, mais elle savait que si elle ne pleurait pas la séparation serait plus facile, surtout pour elle. Restant forte, comme elle le pouvait, elle afficha un dernier sourire, peu convainquant avant de prendre une nouvelle fois la parole. « Je suis désolée babe, je ne suis pas une personne forte… » Finalement les autres filles avaient eu raison de leur histoire. Celle-ci était vouée à l’échec, mais il était dur pour Eve d’admettre que c’était elle qui la jetait prématurément dans le précipice. Mais avait-elle d’autres choix ? A ce moment là, elle n’en voyait aucun, à son grand désespoir.
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| | | Blake Milton-White
Depraved prince • sex, drugs && rock'n roll
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| Sujet: Re: retrospection ; le temps d'une promesse. (pv) Mar 28 Juil - 16:23 | |
| Le doute, l'incertitude, la peine... il y avait dans le regard de Eve cette même lueur douloureuse qui brillait dans les prunelles des conquêtes d'une nuit de Blake. Toutes se demandaient alors s'il allait partir aussitôt, s'il allait les oublier, s'il allait vite les remplacer mais surtout si leur histoire, ou plutôt leur nuit passée, avait eu de l'importance à ses yeux. Et pourtant cela faisait déjà deux mois que leur idylle tenait, autant de temps à ignorer les rumeurs, les langues de commères, les jaloux perfides et les briseurs de couples. Combien de fois des jeunes filles étaient venues vers lui en lui murmurant d'un air entendu que Eve n'était pas la fille qu'il lui fallait, sans qu'il ne les écoute néanmoins, les envoyant balader dans un sifflement acide et mauvais... Et pourtant ce soir, Blake la sentait plus hésitante, plus fragile également, sans doute touchée par la parole ou l'attitude de trop. Etait-ce de sa faute à lui, qu'avait-il fait pour que la demoiselle hantant son coeur et ses pensées ne soit rendue à ce point à douter ? Certes Blake n'était pas toujours des plus romantiques, les soirées alcoolisées entre amis avaient autant d'importance qu'un tête à tête amoureux avec sa divine blonde, mais il demeurait toujours un garçon qui, pour elle, se faisait tendre et attentif, jamais il ne l'avait laissée de côté, jamais il n'avait cédé aux appels des aguicheuses faisant tout pour l'en éloigner... Certes c'était un jeune homme diablement tactile, peut-être un peu trop aux yeux de la belle Vaughan, mais c'était là un trait qui lui était propre, ancré dans sa chair et sa personnalité ; il avait besoin de se sentir vivant, entouré, désiré, pour se sentir exister. Le sombre Serpentard la fixait alors, avec ce sourire tendre et charismatique ; les deux amants presque consumés autant que la cigarette qu'ils avaient à la main, ignoraient que se jouait ici le dernier chapitre de leur histoire. Du moins, Blake l'ignorait. A son sens ce n'était qu'un détail à mettre au point ; Eve se confierait, il la prendrait dans ses bras en lui murmurant que tout allait bien, et la vie reprendrait son cours ; de nouveau il ne penserait qu'à elle. C'était néanmoins sans compter sur les doutes de la jolie blonde quant à l'attitude trop expansive de son amant, mais aussi de la fierté de ce dernier qui élèverait les derniers clairons de leur histoire. « Ecoute, babe… Je ne sais pas comment te le dire, mais, je préfère être honnête… Je n’en peux plus de toutes ces rumeurs, de toutes ces filles. Tu ne sais pas ce que c’est que de se faire accoster à toutes heures de la journée, pour qu’on te balance les pires choses concernant ce que ton copain serait en train de faire. » Pris au dépourvu, le regard de Blake habituellement si arrogant se teinta d'un voile d'incompréhension ; jamais, il n'avait vu venir de telles paroles de la part de son âme soeur. Elle était son tout et la moitié de lui-même, premier véritable amour dont il ne parvenait pas à se détacher, la première à avoir su occuper son palpitant et ses pensées de manière aussi obsédante. Imaginer la vie sans elle lui était impossible ; c'était en ôter toute sa saveur et se condamner à ne plus jamais pouvoir humer son parfum vanillé. Le myocarde du Serpentard s'accéléra comme il braqua ses obsidiennes sur le visage de poupée de son amante, pris d'une panique étrange, mêlée à de l'incompréhension, de la colère, de la haine, de l'amour... Tant de sentiments contradictoires qui fit alors que le jeune homme ferma les yeux un instant, tentant de reprendre ses esprits comme il feintait de ne pas sentir son estomac se contorsionner. Ainsi il y était ; au sommet de la douleur agonisante d'une idylle qu'il avait pensé parfaite , dans toute histoire se trouvait une apogée et une rechute, et visiblement Blake se trouvait au point de non retour, celui qui faisait le plus mal. Lui qui pensait ne jamais connaître de peine amoureuse, certain d'être à l'abri de ce genre de sentiment néfaste s'était amplement fourvoyé. En ce jour funeste sonnant le glas de la fin de leur aventure, il sentait le chagrin et la tristesse s'immiscer dans ses veines tel du venin acide et violent. Et alors que la jeune fille versa une larme, Blake posa son regard à terre, mâchoire serrée et colère au ventre ; il ne comprenait pas. « Mais babe, ça ne veut pas dire que les crois ! » BLAKE - « Laisse tomber... » murmura-t-il alors de sa voix grave sans vouloir l'écouter d'avantage. « Je veux dire que… Je me doute que pour une raison que j’ignore elles doivent éprouver de la rancœur envers moi. C’est vrai qu’il est étrange que tu sois avec une fille comme moi, je suis loin d’être la parfaite petite vipère, comme le sont toutes tes amies pratiquement. Alors surtout, ne t’en veux pas. Je sais que ce n’est pas de ta faute et que tu n’as sûrement rien fait, mais la vérité c’est que… » Un silence de nouveau, intenable, durant lequel le Serpentard refusait de regarder la belle blonde. Il lui en voulait d'être aussi faible, égocentrique et légèrement intolérant, il ne comprenait pas comment elle pouvait déjà autant vaciller. C'est alors qu'une pensée noire vint embrumer son esprit troublé ; sans doute y mettait-elle un terme aussi facilement parce que, dans le fond, jamais elle ne l'avait aimé autant que lui l'avait fait. Peut-être même qu'elle s'était lassée et qu'elle se cherchait une excuse, peut-être avait-elle trouvé quelqu'un d'autre... Une colère froide amplifiée par une tristesse lancinante s'empara de lui comme il jeta d'un geste brusque la cigarette pas tout à fait consummée, et enfin il redressa son regard sombre sur Eve ; plein de reproche, mais amoureux à la fois, portant en son sein une colère pleine de réprimande quand bien même en vérité Eve n'y était pour rien. « C’est que je ne suis pas sûre de pouvoir le supporter… » Blake hocha alors la tête, dans une attitude peut-être trop agressive et nullement conciliante, visiblement la belle avait fait son choix, et la fierté du Serpentard l'empêcherait de faire demi-tour. Dieu qu'il ne voulait pas la perdre, qu'il aurait aimé arranger la situation en la réconfortant, mais était-ce véritablement un bien... Après tout les rumeurs continueraient, et les doutes de la jolie blonde n'iraient qu'en s'amplifiant. D'autant plus que Blake semblait en vouloir à la pauvre poupée de s'arrêter à cet obstacle, aussi il ne la lâcha pas du regard, murmurant un bref "d'accord" lâché un peu froidement tout en lui faisant sentir qu'il avait compris. Leur histoire s'arrêtait là, et il la laissait filer au profit d'une colère et d'une incompréhension lui contractant l'estomac et ayant raison sur ce sentiment fort et amoureux qu'il lui portait. « Je suis désolée babe, je ne suis pas une personne forte… » BLAKE - « Que veux-tu que je te dise, Eve, que je te pardonne ? » Une pause alors qu'il secoua la tête, posant son regard au loin alors qu'un sourire jaune s'afficha sur son visage. « Tu pars pour des rumeurs que tu ne crois même pas. Ne me prends pas pour un idiot et va au but. Tu vois quelqu'un d'autre ? »La question fut sèche et expéditive, porté par une jalousie perfide et une colère froide, Blake ne put s'empêcher de lui poser la question, ses obsidiennes se braquant de nouveau sur la poupée.
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