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 L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli.

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Jools Eliacin

Jools Eliacin


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L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli. Empty
MessageSujet: L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli.   L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli. EmptyLun 27 Juil - 23:47

L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli. 090727110940379657 L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli. 1112
DUNCAN & JOOLS.
Privé, passe ton chemin étranger.


« La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir. »


    Ah l’amour! Il n’existe pas pire sentiment au monde. Nul autre mot n’est aussi compliqué que l’amour. Je déteste ce mot depuis bien longtemps, ou du moins j’ai l’impression qu’il s’est écoulée une éternité depuis que je n’ai plus accordée à personne l’entrée qui mène à mon cœur. A la place, je me suis construite une muraille autour de cet organe que je déteste tant pour toutes les souffrances qu’il m’a causé. Depuis ce terrible soir, je me suis jurée que plus personne ne parviendrait à me piéger. Ce soir là j’ai condamné les portes de mon cœur, pour toujours? Disons pour une durée indéterminée plutôt.
    Si seulement Duncan n’avait pas eu la lâcheté de partir sans me donner une explication digne de ce nom. Enfin soit, cela fait déjà un an que j’ai tourné la page, ou du moins je lutte contre cette pulsion qui s’empare de moi à chaque fois que le beau brun s’approche trop de ma petite personne, mais c’est un sujet sur lequel je reviendrais en tant voulu. Pour l’instant, faisons un saut en arrière, quand tout était encore bonheur et passion.

    FLASH BACK

    ( l’année passée, dans le parc par un temps ensoleillé )


    Couchée dans l’herbe, vêtue d’une robe couleur émeraude qui dévoilait élégamment mes genoux ainsi que mes bras, je regardai Duncan More. Les brins d’herbes me chatouillait agréablement les mollets, le soleil caressait doucement mon visage tandis que je contemplais encore et toujours le beau brun ténébreux couché à côté de moi. Comment vous expliquez ce sentiment si étrange qui bouillait au fond de moi, me laissant une brûlure douloureuse mais agréable dans le creux du ventre? Si les autres me voyaient, ma réputation volerait en éclat mais, bizarrement je n’avais que faire à cet instant précis des autres. Il monopolisait toute mon attention, ses yeux couleur azur qui fixait le ciel, le contour de sa bouche finement dessiné qui ne me donnait qu’une envie, en faire ma possession. Je sais, il fait partis des Serdaigles et moi appartient à la maison Serpentard, mais on ne choisis pas vers qui nos sentiments vont aller n’est-ce pas? Je n’avais pas choisis de ressentir cette incontrôlable attirance pour ce coureur de jupons. Je stoppai ma contemplation et commençai à observer le ciel à mon tour. Une douce chaleur régnait dans le parc, elle avait bien fait d’enfiler une robe qui laissait passer un discret courant d’air assez plaisant.Un curieux sentiment de bonheur m’emplissait des pieds à la tête, n’épargnant aucun membre de mon corps mince. Profondément encrée dans mes pensées, une douce mais ferme main venait de m’encercler la taille et m’attirait vers Duncan. Je ne fis aucune tentative de fuite, cependant ma tête pivota vers l’écossais qui m’encerclait d’un bras, je posai mes yeux sur lui et, approchant lentement ma tête de la sienne, je pris enfin la parole.

    « Jools : - Es-tu fou? Que fais-tu des autres élèves qui pourraient nous voir ?
    Duncan : - Et alors ? Tu ne serais qu’une autre de mes nombreuses proies. »

    Ma voix avait cet accent britannique qui m’accompagnait depuis ma naissance, je m’étais exprimée d’une voix douce et calme, mes mots avaient résonné à peine plus haut qu’un murmure. En écoutant ses paroles, une pointe de jalousie me piqua le cœur. Je me dégageai fermement de son étreinte et me leva d’un bond, vexée. Une de ses nombreuses proies, moi, Jools Eliacin. Évitant de le regarder pour ne pas détruire mes défenses, ma voix exprimait une froideur qui n’était pas présente deux secondes plus tôt.

    « Jools: - C’est tout ? Je ne suis qu’une proie de plus à ajouter à ton tableau de chasse ?
    -Duncan: - Pourquoi ? Tu voudrais être plus que ça ?
    Jools: - Mais cesse donc de répondre à mes questions par une autre question ! More, tu es exaspérant ! »

    Je me retournai et voulu prendre la fuite lorsqu’une nouvelle fois, deux bras m’encerclèrent la taille. Duncan m’attira vers lui avec tendresse mais fermement pour que je ne puisse pas partir. A présent, je pouvais sentir son souffle chaud dans le creux de mon cou. C’était toujours ainsi entre nous, il trouvait les mots pour me faire réagir et comme une imbécile je tombai dans le panneau à chaque fois.Je frissonnai au contact de ses lèvres sur ma nuque et je ne tentai même plus de m’échapper. Je ne voulais pas partir. Je me sentais bien, ses bras autour de ma taille, ma tête reposant sur son épaule tandis que de discrets mais tendres baisers provoquaient des frissons dans tout mon épiderme. Lentement, je me retournai et passa mes deux minces bras autour de son cou, une main se glissant dans ses cheveux. Mon regard plongea dans le bleus envoûtant de l’homme qui venait de s’emparer de mon cœur.

    FIN DU FLASH BACK


    Assise sur la cuvette d’une des toilettes qui composait les toilettes abandonnées, je fixai durement mes mains tremblantes. Ce retour en arrière avait provoqué une décharge de sentiments tous plus confus les uns que les autres. Personne ne devait me voir dans cet état, officiellement, j’avais tournée la page. Duncan More ne représentait plus rien à mes yeux, je le haïssais profondément pour tout ce qu’il m’avait fait. Je me frottai le visage lentement, essayant de reprendre mes esprits et de chasser les images douloureuses du passé quand soudain, des pas résonnèrent de l’autre côté de la porte. Prenant garde à ne faire aucun bruit, je soulevai mes jambes et les appuyait contre une des parois de la cabine. Tout ce que je voulais, c’était que la personne dégage vite fait et qu’on me laisse tranquille. Je n’étais pas du tout d’humeur à supporter une quelconque remarque. Attendant tranquillement que la personne daigne partir, j’entrepris de jouer avec une longue mèche de cheveux, me forçant à tout prix de ne plus repenser au passé. Je tentai de calmer mon souffle bruyant d’avoir été submergée par tant d’images d’un coup. Je maudissais Duncan More de toute mon âme.



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Duncan J. More

Duncan J. More


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Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !

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MessageSujet: Re: L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli.   L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli. EmptyMar 28 Juil - 17:15


« Some people laugh, some people cry
Some people live, some people die
Some people run, right into the fire
Some people hide their every desire
But we are the lovers

If you don't believe me
Then just look into my eyes
'cause the heart never lies »




Qu’est ce que l’amour ? Il peut nous conduire à faire des sacrifices pour preserver ceux qu’on aime, il peut nous mener au mensonge, dans le même but énoncé précédemment. En amour, on se met à nu, on se dévoile. On doit être égaux, afin que l’autre sache qui il est réellement. C’est cette partie qui est difficile, cette part, inévitable de soumission. Une fois le mystère levé, le couple est sauvé. Il n’y a plus de mensonges, plus aucuns non dits, rien que la vérité tangible. Et si, s’il était trop tard ? Si cette vérité faisait trop mal, était insupportable au point de briser des années d’amour…

Je ne comprenais pas pourquoi mon père m’avait caché cette partie là de ma vie, qui remontait tout en cause. Cela faisait un choc d’apprendre, à dix huit ans, que vous n’êtes pas celui que vous pensez être, qu’on vous a dupé toute votre vie. Ca laisse un arrière goût amer sur la langue. Vous désirez le faire passer en goûtant d’autres mets, en passant à autre chose, en faisant tout pour tenter de l’oublier, mais il est tenace, insidieux et il tient bon. C’est donc à bout de patience que je décachetai la lettre de mon père. Mes doigts en tremblaient et étaient fébriles. La vérité s’étalait sur une page de parchemin jauni. L’origine de ma naissance, le pourquoi de mon existence. Je fermai les yeux un bref instant, reprenant contenance. « Ca y est » J’inspirai, expirai. « La vérité est au bout de mes doigts. Vas-y Duncan » Ouvrit subitement les yeux, je les posais sur la première ligne… et retint mon souffle pendant la lecture, m’arrêtant ici et là, quand l’émotion me touchait. Tant de mensonges, tant de propos détournés…


Citation :
« Duncan, mon fils aimé,
Je me suis résolu à écrire ces mots. Tu vas avoir dix neuf ans, et tu es droit de savoir la vérité. J’ai été très peiné de constater que ton entêtement n’ait pas démordu depuis notre dernière entrevue. J’espère que tu vas bien et que tu ne me veux pas trop. A vrai dire, je savais que tu le prendrais mal, comment en aurait-il pu en être autrement ? Je te connais par cœur, mon fils. Tu es déçu, je l’ai vu et je le savais, avant même de te parler, que tu le serais. Ta colère est légitime. Je ne cherche aucunes excuses parce que je n’en mérite pas. Tu étais en droit de le savoir. Et, c’est ce que j’ai essayé de faire. Je n’aurais pas dû te le cacher pendant toutes ces années mais, tu dois savoir que, j’étais jeune. Jeune et insouciant. Je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez et je n’avais pas encore beaucoup de notions quant aux répercussions de nos actes. Je dois te dire que je suis fier de toi. De ce point de vue là, tu es plus réfléchi que moi. Un peu plus patient aussi. J’imagine que, c’est pour cette raison que tu as été envoyé à Serdaigle, plutôt que d’avoir suivi la tradition familiale en allant à Serpentard. Quoi qu’il en soit, voici toute l’histoire. Telle qu’elle aurait dû t’être racontée il y a de cela des années.

C’était deux ans avant ta naissance, j’avais alors à peine vingt deux ans. Mon père m’avait envoyé à Londres, pour affaires. Tu sais, ton grand père me faisait énormément voyager pour la distillerie parce qu’il trouvait que j’étais un peu trop volage, pas assez sérieux et il voulait que je sois plus responsable, moins à courir après les distractions. Mon séjour dans la capitale ne m’avait guère enchanté, à l’époque, j’étais encore un fervent écossais et l’idée de fréquenter des anglais ne me plaisait guère. Ils étaient si arrogants, si prétentieux… sans parler qu’ils nous avaient toujours dominé, d’une manière ou d’une autre. Je sais, c’est un discours un peu trop direct, des vieux préjugés qui n’ont pas lieu d’être mais, je pensais comme cela. Et puis, un beau jour, alors que j’étais en retard pour un rendez vous, je suis tombé sur une charmante jeune femme. Elle m’a tout de suite tapé dans l’œil et je me suis empressé de l’inviter à dîner. Elle a été très surprise, je dois dire, mais je ne lui ai pas laissé le temps de répliquer. Le soir même, je la rencontrais dans un prestigieux restaurant. Elle était anglaise –une ironie pour moi qui m’étais juré de ne jamais tomber amoureux d’une femme pareille- et pourtant, je crois que j’en suis réellement tombé amoureux. Je ne sais pas si tu as déjà connu ça, Donnchadh, après tout, nous n’avons jamais vraiment abordé ce sujet là, pas vrai ? Je me souviens d’avoir souvent dit en rigolant de ne jamais tomber amoureux d’une anglaise, parce qu’elle te dévorerait tout cru et que ton cœur n’y résisterait pas. Si un jour tu rencontres une personne digne de toi et qui, de plus, te fait vibre, avec laquelle tu te sens toi-même et qui te rend protecteur, au point de ne vouloir que le meilleur pour elle, ne lui tourne pas le dos. J’ai connu ça avec Elisabeth. Oui, c’est ainsi qu’elle s’appelait. Et elle était d’une beauté rare, classique, mais sublime. Des cheveux châtains, comme les tiens et les mêmes yeux. Quand je te vois, je la vois à travers toi et, c’est pour ça que tu m’as plus d’une fois vu triste ou énervé, sans que je ne puisse t’expliquer la véritable raison, parce qu’Eleanor ne voulait pas te perturber. Elle ne voulait pas que tu souffres. Je ne sais pas encore aujourd’hui, si c’était réellement la vraie solution mais, saches que, quoi qu’il arrive, elle t’a toujours aimé comme son propre fils. Tu te demandes surement pourquoi ce n’est pas Elisabeth que j’ai épousé, puisque je l’aimais autant, pas vrai ? Sur ce coup là, je me suis fait royalement avoir. Ta mère n’était pas une sorcière et, même si elle m’aimait presque tout autant, lorsqu’elle a découvert qui j’étais réellement, un aristocrate écossais et, par surcroît, un sorcier, elle m’a fui. Sa réaction était prévisible, je n’aurais pas dû lui mentir, pas dû m’enfoncer dans de pareilles mensonges, mais qu’aurais-je pu faire, alors que mon seul véritable amour me tournait le dos ? Pourtant, j’ai aimé Eleanor, n’en doutes pas une seconde, seulement, c’était un amour plus raisonnable, plus… sincère. On se connaissait depuis l’enfance et, quand je suis revenu, le cœur en miettes, elle était là. Et j’ai trouvé du réconfort dans ses bras. Je pensais que l’histoire allait s’arrêter là, mais, quelques mois plus tard, en me levant, j’appris par l’une de nos domestiques que ta mère t’avait amené le matin même. Je me suis donc occupé de toi et Eleanor t’a accueillit les bras ouvert. Peu de temps après, nous nous sommes mariés et, ma foi, la suite, tu la connais très bien. Voilà, tout est dit. Je me sens libéré de cet énorme fardeau. J’aurais tant aimé te le dire en face à face, mais tu as fait la sourde oreille et je ne pouvais rien te dire tant tu étais énervé et en colère suite à la mort d’Eleanor. Moi aussi ça m’a fait souffrir, j’en souffre encore. Tu n’es pas le seul Duncan. Je n’essaie pas d’imaginer dans quel état tu te trouves, mais une fois que tu seras calmé et que tu auras digéré tout ça, si tu veux me parler, n’hésite pas. Ma porte te sera toujours ouverte.

Tha ghoal aga mort*


Charles Jefferson More

* Je t'aime


Si je m’étais attendu à ça… Je sentais mes mains trembler malgré moi et mes yeux s’humidifier. Il fallait que je bouge, à n’importe quel moment, quelqu’un pouvait débarquer et j’avais besoin d’être seul un moment. Mes pas s’accélérèrent et je j’ouvris la première porte que ma main rencontra. Une fois à l’intérieur, je la refermerais et restais un moment dos contre celle-ci, tentant de me calmer. J’avais espéré apprendre la vérité et, maintenant que je la connaissais, j’aurai voulu ne l’avoir jamais lue. Pourtant, même si ça me faisait mal, je savais que je ne pouvais pas y échapper, sinon, on se tasse et on n’avance pas. Je frotta mes yeux, des larmes accrochées à mes cils tombèrent sur mes doigts. Marchant à grands pas, je rejoignis très vite un lavabo. Sans m’en rendre compte, j’avais atterris dans les toilettes désaffectées du deuxième étage. Une chance, au moins, personne ne me verrait. Je déposai la lettre sur le rebord du lavabo et plaça mes coudes dessus, me penchant en avant, je calais un moment ma tête entre mes paumes. J’avais l’impression que tout m’échappais ces derniers temps, que rien ne fonctionnait. Soupirant, je ne pus m’empêcher de lâcher :

« Pourquoi tu m’as fais ça, Athair ? POURQUOI, répliquais-je plus fort en tapant mon poing contre le miroir qui ne se brisa pas –grâce à la magie- mais qui me blessa légèrement la main.

Si j’avais su que quelqu’un m’épiait, je ne me serais peut être pas emporté ainsi, ma colère n’aurait pas non plus été visible, car je l’aurai dissimulé. J’étais un parfait comédien quand je m’y mettais, c’était assez déroutant pour l’interlocuteur et j’aimais cet effet de surprise. Seulement, je n’ai pas fait attention à la porte entrouverte d’une cabine sur ma gauche, j’étais trop perturbé par mes propres pensées.

Sortant ma baguette de ma poche, je la pointai sur l’évier : Aguamenti. Aussitôt, une fontaine miniature se déversa de ma baguette et remplit le récipient. Je n’avais même pas tenté d’ouvrir le robinet, vu leur couleur, cela m’étonnait que l’eau soit encore claire. Je me penchai vers l’avant et m’aspergea le visage d’eau. Bon sang, que cela faisait du bien. A coup sûr, ça rafraichissait les idées.
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Jools Eliacin

Jools Eliacin


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MessageSujet: Re: L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli.   L'absence de l'être aimé laisse derrière soi un lent poison qui s'appelle l'oubli. EmptyMar 28 Juil - 21:04

    Il est plus difficile de dissimuler les sentiments que l'on a que de feindre ceux que l'on n'a pas.


    Excédée de constater que l'inconnu de l'autre côté de la porte ne voulait apparemment pas partir, je m'apprêtais à sortir chasser celui qui perturbait mon envie de solitude lorsqu'un bruit étrange me stoppa. De l'autre côté, quelqu'un venait d'ouvrir une lettre, ou du moins c'était ce à quoi je pensais après avoir entendu ce son. Silencieusement, j'entrouvris la porte des toilettes et ce qui apparut devant mes yeux me paralysa. J'aurais reconnu cette silhouette dans une foule, Duncan More se tenait à quelques mètres de la toilette où j'avais trouvé refuge. Mais que faisait-il ici bon sang?! Mon humeur n'était pas des meilleures ces derniers jours, et c'était la dernière personne que je souhaitais voir en ce moment. Nos disputes avaient été particulièrement violentes la semaine dernière, j'avais donc tout fait pour l'éviter.

    Le Serdaigle ne devait pas s'être rendu compte qu'il n'était pas seul dans ces toilettes abandonnée car lorsque j'ouvris un peu plus la porte pour mieux voir, il ne bougea pas d'un millimètre. Je profitai de cet instant pour mieux le détaller, bien qu'il me tournait le dos. En l'observant de la sorte, une soudaine vague de curiosité s'empara de ma personne. Que faisait-il ici, penché sur un de ces ignobles lavabo? De plus, ce que je devinai être un sentiment de colère faisait trembler discrètement son dos. Un court instant, je fus tentée de sortir de ma cachette improvisée afin de lui demander ce qui n'allait pas. Duncan avait sûrement un problème, il ne serait pas venu ici et encore moins dans cet état là. Je m'appuyai sur la porte de la toilette, réfléchissant à sortir ou simplement attendre qu'il parte mais, et s'il avait décidé de passer la soirée ici?
    Après tout, elle n'avait cas sortir et faire comme si elle n'avait pas vu qu'il n'allait pas bien, ce serait facile. Une voix remplie de colère s'éleva dans la pièce, me faisant sursauter, mon corps encore appuyé sur la porte, l'entrouvrit encore un peu plus. Je retins ma respiration, priant pour qu'il ne remarque rien sinon je devrais fournir une excuse et rien ne me venait à ce moment précis. Heureusement, l'écossais ne remarqua rien ou du moins il ne le laissa pas paraître. Doucement, je me penchais de façon à pouvoir apercevoir Duncan qui s'aspergeait à présent de l'eau sur son beau visage. En un clignement des yeux, plusieurs images s'imposèrent à moi. Je me força à les chasser de mon esprit, ce n'était pas le moment de devenir nostalgique. D'ailleurs, pourquoi est-ce que je n'osais pas sortir de ces toilettes ? C'était ridicule, je n'avais pas de raisons de me cacher. Inspirant profondément deux fois, j'ouvris entièrement la porte et sortit, posant mon regard vers le lavabo où le jeune homme était penché.

    Silencieusement, je m'approchai de quelques pas. Mon corps s'appuya de tout son poids sur ma jambe droite tandis que mes bras se croisaient fermement sur ma poitrine. Mon visage n'exprimait aucun sentiment, mes yeux étaient froid et je pinçais légèrement les lèvres.

    - Tiens donc, je vais commencer à croire que tu me poursuis à force de toujours te voir partout où je vais. Tu ne peux donc pas te passer de moi?

    Le ton de voix qu'avait pris ma voix était sec et froid avec un soupçon de moquerie. Cette fois-ci, j'étais celle qui lançait les premières remarques provocantes. Un sourire étirait mes fines lèvres tandis que mon regard restait froid et sévère. En apparence, j'avais tout de la douce jeune femme mais en réalité j'était tout sauf cela.Des yeux je parcourus les alentours quand mon attention fut retenue par une enveloppe posée sur le bord de l'évier où se trouvait Duncan. Ma curiosité me poussait à vouloir savoir ce que renfermait ce parchemin mais je résistai à cette envie. Je trouverai bien un moyen de savoir qui avait écrit cette lettre et ce qu'elle contenait. Mon attention se reporta sur l'écossais qui s'était à présent retourné, visiblement surpris de me voir. Je fronçai les sourcils, déconcertée par son expression. Il ne s'était visiblement pas attendu à ce que quelqu'un se trouve déjà dans les toilettes, et encore moins moi. Tout d'un coup, je me rappelai des paroles hargneuses qu'il avait lancés quelques instant plus tôt. Je regardai autour de moi, supposant qu'il devait y avoir quelqu'un d'autre mais nous étions seuls dans cet endroit. Mimi Gegnarde devait sans doute être partie jouer dans la salle de bain des préfets. Lançant un regard interrogateur à Duncan, je ne pus m'empêcher de demander, d'une voix pleine de scepticisme mélangée de curiosité.

    - A qui parlais-tu ? Je t'ai entendu crier sur quelqu'un il y a quelques minutes mais je ne vois personne. Deviendrais-tu fou Duncan? Ou alors tu te parles à toi même, dans ce cas tu devrais aller à l'infirmerie, je suis sûre qu'on trouvera un remède à ta démence.

    Je me mordis instantanément le creux des joues; habituellement je l'appelais par son nom de famille, signe qu'il ne comptait pas plus à mes yeux que n'importe qui d'autre, pourtant là, je venais de prononcer son prénom. Soit! Il n'en tiendra sûrement pas compte. Je me déplaçai légèrement, m'appuyant à présent contre un mur près des cabines. Les bras toujours croisés sur ma poitrine, de sorte à contrôler les pulsions de mon coeur, je dévisageais Duncan, mon visage n'exprimait quand à lui rien, excepté mes yeux où l'on pouvait apercevoir un profond sentiment de curiosité.




    ( c'est médiocre, l'inspiration n'était pas suffisante, je me rattrape la prochaine fois! (L) )
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