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 knocking on heavens door • pv.

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Juliet E. Halley

Juliet E. Halley


Messages : 138
Camp : Neutre. Je m'en contre-fiche.

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MessageSujet: knocking on heavens door • pv.   knocking on heavens door • pv. EmptySam 30 Mai - 17:11


    Juliet : « Bouge toi. »
    Romain : « Mais Juliet tu m’avais promis ! »
    Juliet : « Rien du tout. Casse toi. »

    Elle ne se reconnaissait plus, elle se dégoutait. Bien sur, la demoiselle était humaine et le jeune homme n’était pas le premier qui partageait son lit, mais quand dans « plaisir charnel » le mot plaisir n’apparaissait plus, fallait-il continuer de s’adonner à pareille activité ? Non. C’était du moins ce que la demoiselle pensait, elle devait arrêter, c’était tout ce qu’il y avait à faire. Elle devait mettre sa vie en pause, s’éloigner, réfléchir. Quelque chose la chiffonnait, plusieurs choses en fait et elle devait remettre de l’ordre dans ses idées. La belle se perdait, elle perdait sa douceur, son innocence, elle se perdait en chemin et n’arrivait plus à faire demi-tour, comme si elle avait atteint le point de non-retour. Mais la jeune Halley n’était pas connue pour abandonner dès que l’occasion se présentait, au contraire, elle était connue pour être une battante, pour être une jeune femme qui n’abandonnait jamais. Le garçon qui s’était glissé dans ses draps s’en alla, en rage. Juliet ne pouvait pas, elle ne pouvait plus, elle ne voulait pas que les mains du jeune homme se pose sur elle à nouveau. Elle lui avait certes donné rendez-vous, mais elle avait changé d’avis. Compliquée ? Peut-être, mais pas tant. Elle savait ce qu’elle voulait, mais surtout, elle savait ce qu’elle ne voulait pas et en l’occurrence elle ne voulait pas coucher avec le Serdaigle. Elle le regarda s’éloigner, eut quelques regrets, le lendemain elle irait s’excuser. Enfin, peut-être le ferait-elle. Pour l’heure, la demoiselle se leva. Elle ne voulait pas rester ici et se sentir bloquer dans ses pensées, elle avait besoin d’espace, elle avait besoin de laisser ses pensées et ses sentiments voler haut dans le ciel. L’extérieur serait peut-être trop frais à pareille heure, mais elle connaissait un endroit qui pourrait lui donner tout ce qu’elle voulait. Elle se leva à pas de loups. Juliet était connue pour ses virées nocturne, c’était un oiseau de la nuit, elle était différente pendant la nuit. Elle se sentait différente. Juliet se levait donc souvent, elle répétait souvent les mêmes gestes : mettre une paire de chaussure, quelques vêtements et s’éclipser avec sa baguette à la main. Elle marchait furtivement dans les couloirs du château, ne se préoccupant pas de savoir si oui ou non quelqu’un était là, ne se préoccupant pas de savoir si elle allait se faire prendre. Elle ne se faisait jamais prendre, intelligence ou chance, elle s’en moquait, le résultat était le même. Le noir l’enveloppait, ne la quittait pas, un monde obscur qui s’emblait s’emparer de son âme et de son cœur, elle n’était plus cette poupée fragile un peu candide, elle perdait sa douce innocence, elle perdait tout ce qui faisait d’elle ce qu’elle avait toujours été, et elle ne faisait rien pour arranger les choses. Seule la musique douce qu’elle jouait témoignait que la véritable Juliet était toujours là, qu’elle n’attendait qu’une chose : avoir une raison pour ressortir. Seulement la belle ne semblait pas en trouver, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait à nouveau se montrer douce, innocente. Les gens changent, elle voulait changer. Du moins c’était ce dont elle était persuadée ces derniers temps. La demoiselle entendit des pas derrière elle, elle pressa sa marche sans pour autant faire plus de bruit. Aussi silencieuse que l’était le vent cette nuit là, la Serdaigle se fondait littéralement dans le décor, invisible, inaudible.

    La salle sur demande. Lieu pleins de mystères, lieu que personne ne comprenait, lieu qui avait vu pleurer Juliet, qui l’avait vue rire aussi, mais ces moments là se faisaient de plus en plus rare. Le cœur de la demoiselle ne semblait pas vouloir guérir, il ne semblait pas vouloir cicatriser, juste refermer les blessures du passé et les rouvrir un peu plus à chaque coup dur. Elle ne parvenait pas à se pardonner, elle ne parvenait pas à oublier. Elle souffrait, comme des coups de couteaux qu’on lui plantait dans la poitrine à chaque faux pas qu’elle faisait. Et ils étaient nombreux. Dans la tête de la demoiselle, sa plus grosses erreur avait été de naitre, sans elle le monde aurait été plus beau, elle en était persuadée. L’autre erreur de sa vie avait été de tomber amoureuse du mauvais garçon. Midnight et elle, cela avait duré un an, un an de sentiments incompréhensibles, un an de sentiments si forts. Une erreur ? Pouvait-elle réellement appeler cela comme ça ? Elle n’en était pas sûre, elle était même persuadée du contraire. Ce n’était pas une erreur. Seulement, alors qu’il était son professeur de défense contre les forces du mal cette année, elle était perdue et ne savait que penser de tout cela. Juliet avait évité toute confrontation directe, elle avait évité de le voir hors des cours, elle évitait même de lui parler pendant les cours. La demoiselle ne souriait plus, ou presque, elle ne riait plus, ses yeux étaient éteints. Sa dernière erreur s’était produite récemment. Elle avait couché avec le jeune homme qu’elle considérait comme son meilleur ami. L’alcool les avait fortement influencés, ils avaient bu et bu encore, s’étaient réveillés complètement nus l’un dans les bras de l’autre. Elle avait fui et depuis ne lui parlait plus. Depuis, elle ne cessait de rêver de cette nuit là. Sur le coup, elle était persuadée de ne lus se souvenir de rien, mais au fur et à mesure que les jours passaient, les détails se faisaient plus clair dans son esprit et une chose en ressortait : il était le premier avec qui elle avait réellement senti quelque chose depuis Midnight. Elle avait cherché ce sentiment de plénitude qu’elle avait senti dans les bras du professeur, elle l’avait cherché longuement et aujourd’hui c’était le souffle coupé qu’elle admettait qu’elle l’avait retrouvé dans les bras du dernier garçon sur terre avec qui elle aurait pensé coucher un jour. Etrangement, la demoiselle avait ressenti le besoin de se rendre dans le lieu qui lui rappelait le plus le garçon en question, la salle sur demande était en effet l’endroit qui les avait rapproché, l’endroit qui avait vu naitre et grandir le lien qui les unissait aujourd’hui. La musique aussi les avait réuni, et Juliet avait besoin de jouer du piano, elle avait besoin de laisser ses pensées et ses tourments s’envoler au gré des notes. Une fois qu’elle fut passée trois fois devant le mur vide, une porte apparut et la Serdaigle put pénétrer dans la pièce. Un piano noir trônait au milieu, des livres de musiques que Juliet n’utilisait jamais étaient répandus sur le sol et dans les bibliothèques. La bleue et bronze s’assit sur le tabouret blanc et posa ses fins doigts sur les touches noirs et blanches. Une douce musique s’éleva, elle montait haut, très haut dans le ciel, emportait avec elle les doutes et les incertitudes qui peuplaient l’esprit de la demoiselle. Quand Juliet jouait, elle ne faisait plus attention à ce qu’il se passait autour d’elle, elle oubliait le temps, l’espace, il n’y avait plus qu’elle, le piano et la musique. Elle ne vit pas la porte s’ouvrir, n’entendit pas les pas de la personne qui pénétra dans la pièce, ne fit pas attention à cette même personne, car si elle l’avait fait, la belle aurait sûrement fui ..

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