Nigel C. McKloud
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| Sujet: Nigel s'aime. et ouais. uc Lun 1 Juin - 23:11 | |
| Moi je suis Nigel. Nigel Calvin Mc Cloud. Pas de parents, donc pas d'attaches. Pas de sentiments, donc pas de vie sentimentale. A vrai dire, et j'en ris encore, ma dernière conquête m'a sorti " Nigel, tu es tel une pierre. Froid et blessant. " Je ne vous raconte pas comme je me suis poêlé. Tout ceci n'a pas de grand intérêt. Je ne sers pas une grande cause et je n'aime pas le social. Je n'aime pas les autres. Je n'aime que moi. Même si c'est étrange de penser cela, c'est la vérité. Nigel McCloud n'aime que sa pauvre petite personne. Et ce me fait bien rire de voir vos faces confrontés à cette réalité-là. Alors je le répète. Je-n'aime-que-NIGEL.
Dernière édition par Nigel C. McCloud le Mar 2 Juin - 12:47, édité 1 fois | |
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Nigel C. McKloud
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| Sujet: Re: Nigel s'aime. et ouais. uc Lun 1 Juin - 23:23 | |
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Le fond sonore. Il me prend le crâne, vraiment. La musique entrainante résonne à mes oreilles de plus en plus fortement. J'ai l'impression qu'elle traverse ma tête. cette même tête vide. les lumières changent de couleur de manière saccadée. cela me colle le tournis. serait-ce l'étrange smiley que j'ai avalé auparavant ? je n'en doute pas une seule seconde. moi, mccloud, suis adossé au bar, observant le sol, puis tour à tour les quelques filles habillées comme des filles de joie se trouvant dans cette boite insalubre et enfin le sol. elles n'ont aucune personnalité, elles ne sont que ce que les autres veulent. ce qui me fait rire. un rien m'amuse, et je me mets à rire a haute voix. on me dévisage, on me regarde. qui-est-ce ? je suis nigel. j'ai actuellement dix-neuf ans et je vis en plein cœur de Londres l'été.
Je l'aperçois enfin, l'objet de mes désirs. cette rousse flamboyante. celle que je vais me taper ce soir. je me retourne vers le barman. " un whisky. et sois généreux je te prie ". ses longs cheveux ondulent le long de son dos lorsqu'elle arrive au milieu de la piste de danse. et je ne vois plus qu'elle. les autres sont éclipsées. cette fille a une classe folle. et je ne baise qu'avec celles qui ont de la classe.
" il fait froid. " j'aurais préféré qu'elle ne parle pas. mais bon. " vraiment ? " répondis-je, faussement enjoué. je passe mon bras autour de ses frêles épaules et elle me lance un sourire ravageur en retour. notre discussion s'arrête ici. elle sait ce que j'attends d'elle. et je sais ce qu'elle désire.
" ramasse tes vêtements." elle me regarde, et me sourit. pour cette fois, cette jeune femme ne crie pas au scandale. comme un contrat tacite entre elle et moi, un non-dit. je me relève du pieu. mon appartement fait peur. il y a des vêtements partout, de la vaisselle sale disséminée partout dans l'appartement sans compter les milliers de cendriers et de cadavres de bouteilles. une douche. je pense à ma douche et m'y dirige. en ressortant, la buée a envie tout l'espace de la salle de bain. j'allume une clope machinalement et me reluque dans la glace. c'est très étrange à dire, mais je le plais. et ce n'est pas du narcissisme, ne confondez pas tout. je ne me verrais juste pas avec une autre face et une autre manière de penser. je suis parfait comme je suis et ma vie me convient tellement.
" que va-t-on faire de nous Nigel ? " - Que voulez vous que je réponde ? - C'est un drame si tragique. Si dure pour vous mon cher Nigel. vous ne réalisez pas encore votre peine. - C'est ça, sifflais-je. Je restais sur ma chaise, bras ballants, observant mes pieds. je ne savais que faire. ma famille adoptive venait de décéder dans un accident impliquant un bus et un poteau électrique. très classe n'est-ce pas. Je n'ai pas de parents à la base, ou du moins je n'en ai aucun souvenir. et d'ailleurs je n'en ai strictement rien a foutre de types dans leur genre capable d'abandonner leur gosse sans pitié. je ne veux plus de pitié. je ne supporte plus les "oh mon pauvre petit." non je ne suis pas pauvre. non je ne suis pas qu'un pauvre mioche. - Très bien, je vais appeler des membres de votre famille pour savoir s'ils veulent ou non assumer votre éducation.... Oui bonjour! je me présente, je suis Gloria Drowne, assistante sociale. Je m'occupe du cas de Nigel McKloud. Oui, celui qui est l'héritier légal suite au testament des McKloud à propos de leur fils adoptif Nigel Calvin McKloud. Pardon ? Bien, très bien, adieu. Gloria me fixait de ses yeux clairs. et moi je jubilais dans mon coin. elle ne savait pas quoi faire de moi apparemment. mais j'allais à l'école, à Poudlard. la grande classe n'est ce pas. donc il restait à combler mes deux pauvres mois d'été jusqu'à l'age de ma majorité magique, c'est à dire 17 ans. - Ecoute moi bien Nigel. - Je ne fais que ça. Je suis tout ouïe. - Tu vas à l'école, en internat, donc il ne te reste que les mois d'été. Je te propose, puisque maintenant tu as 13 ans et que tu deviens autonome, de te placer pendant les mois d'été jusqu'à ta majorité dans un établissement à la campagne qui recueille des jeunes gens de ton age l'été pour diverses raisons. - J'accepte. Ce que je ne savais pas, c'est que c'était des jeunes "en difficulté". On les nomme ainsi pour les exclure de la société, on leur colle une étiquette pour pouvoir les repérer n'importe où, et on les parque dans des lieux dit "spécialisés" pour "les aider". Tout ceci n'est bien sur que foutaises et mensonges. c'est là-bas qu'ils m'ont appris à me battre et que j'ai commencé à fumer. en fait, cela ressemblait plus à une communauté. nous étions quelques parts tous très liés. Lorsque mes dix-sept en approchèrent, je me sentis soulagé, j'allais commencer à vivre sans Gloria sur la dos. car je ne sais si mes parents étaient sorciers ou non, et je n'en ai que faire. je suis Nigel. je sais ce que je suis a présent. Depuis mes 17 ans, je vis sur le pactole que m'ont légué les McKloud. et je leur en suis reconnaissant. Mais n'allez pas croire qu'ils me manquent, je les appréciais certes mais j'ai toujours été seul à la base
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