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| De battre mon coeur s'est arrêté - uc | |
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Invité Invité
| Sujet: De battre mon coeur s'est arrêté - uc Mar 2 Juin - 19:09 | |
| De battre mon coeur s'est arrêté
Donne moi un « Y », je te dirai mon nom. Yseult. Je déteste ce nom. Cela fait trop Tristan et Yseult. Ce jour là, mes parents ont sûrement dû être inspiré pour me pondre un nom pareil. Je déteste Yseult. D'ailleurs ne m'appeler pas ainsi, moi, c'est Aspàsià. Juste Aspà, ou Sià. Je suis fille unique. Mes parents je ne les ai jamais réellement connus, un tagique accident leur a coûté la vie quand j'avais quatre ans. Une fichue expérience du Docteur McDomhnail ( mon père ) et il a fait sauter la vestibule, son bureau, et la cuisine où se trouvait maman. Moi, j'étais dans le jardin trop occupée à contempler le ciel bleu, allongé dans l'herbe verte, je priais en silence pour avoir une petite sœur, ou même un petit frère. Mcdomhnail, famille de sorcier un peu siphonnée du bocal. Enfin, mes parents. Le reste. C'est la bourgeoisie du coin, ou plutôt une sorte de mini aristocratie locale. Cloonshanbally, ville de sorcier perdu dans le nord ouest de l'Irlande. J'ai grandit là bas. A la mort de mes parents, oncle Aren s'est occupé de moi. Je dois avouer une chose, il était gay, son compagne, Harry, c'était ma tante en quelque sorte, je l'ai toujours beaucoup aimé. Petite fille gâtée, petite fille aimée. J'ai aimé mon enfance. Atteinte du syndrome de peter pan j'ai longtemps refuser de grandir, non. Je voulais rester Aspà la petite fille, énergique, turbulente. Je ne voulais pas grandir, le monde des adultes était si hostile. Du haut de mes dix ans je détestais déjà ce monde dans lequel j'avais été jeté, dépourvue de raison, dépourvu d'essence, qui suis-je ? Où vais-je ? J'avais besoin d'aide, sans repère, j'avançais dans l'inconnu. Perdue, perdue. Me jetant dans la vie à corps perdu. Un suicide.
“Vivre vite. Mourir jeune.”
Je tombe. Mes jambes se dérobe. Elles ne me portaient plus. Je m'en vais. Je meurs. Il me retient. Je m'arrache à son étreinte. Laisse moi hurlais-je à son intention. Mon cœur de battre s'est arrêté. Arrêté. On dit que lorsque l'on meurt, non vois sa vie défiler sous ses yeux. Voici ce que j'ai vu. Mon passé, ce passé. Ce pays, cette ville, ma ville que j'ai tant aimée. Je me revois à cinq ans, enfin non, a quatre ans, debout, accroché au manteau noir de mon oncle. Accroché à lui, de l'autre côté le compagnon de mon oncle tient mon autre bras. Abattue par la mort de mes parents, ils me soutenaient tout les deux avec la force nécessaire. Déjà si jeune il fallait me retenir, déjà si jeune j'aurai voulu faire le grand saut. Mourir. Mes yeux bleus faisaient la tombe devant. Ma robe noir flottait au vent, tandis que le froid glaciale de mon Irlande natale gelait mes petites jambes. Grelotante, ce n'était pas le froid, mais bel et bien un sanglot. Des jours que je pleurais. Qu'aurai je pu faire d'autre ? Maman m'avait quitté, & c'était la faute à papa, sa faute à lui. Juste sa faute. Et pour ça, je me suis mise à vouer une haine au sexe masculin, et aux pères en général. Indigne, violent et guider juste par le désir, pour moi, voilà ce que sont les hommes. Ma vie défile. À Huit ans. Je suis une terreur. La fille des McDomhnail est une terreur. Gamine, vantarde et profondément schizophrène, on veut me virer de l'école. Je parlais à Myrta, la fille du miroir, elle est comme moi, vous savez elle me ressemble. Elle aussi a perdu ses parents, elle aussi à cause des erreurs de son père. Elle est ma seule amie. Elle me ressemble, Myrta est ma meilleure amie, mais ça personne ne le comprend non. Personne. Oncle Aren fait des pieds et des mains pour que l'on me garde, je me souviens. Il menacé la directrice. Il m'avait gardé, je regrettais. J'aurai voulu ne jamais aller à l'école, j'aurai voulu passer des heures à jouer avec Myrta, à parler avec elle. Nous n'avions pas besoin de grand chose, juste d'un miroir. Nous jouions à ces jeux de mains et de comptine, comme deux enfants. Je fut punie en rentrant de l'école. Mais grand mère ( le fantôme qui est en réalité une très très vielle dame McDomhnail, mais que j'ai toujours appeler grand mère ) m'a consoler, puis ouvert les yeux sur le monde. Malgré son éducation que je caractériserai de très veille France, elle me dit de grandir, et cesser de faire l'enfant. Elle avait dit que Myrta n'existait pas, comment avait elle osé ? A onze ans, je me révolte. On se débarrasse de moi. Expédié à Poudlard par le premier des trains. Oncle Aren m'abandonne lui aussi. Myrta n'existe plus. J'ai brisé les miroir où je la voyais. Je porte encore la cicatrice au creux de ma main droite, le verre avait entaillé ma main. J'avais aimé cette vue du sang, j'avais aimé la vue du sang. Reprenons. Poudlard. Ma seconde maison. J'avais tant appréhendé mon entré. Le gars du train m'avait raconté des horreurs au sujet de la répartition, il m'avait parler de torture, j'avais eut si peur. Mais, un simple chapeau posé sur le sommet de votre tête, ce n'est pas bien grave ( hormis pour la transmission des poux, beurk, et dire qu'on se sert du même chapeau depuis mille ans, sans l'avoir lavé. ) Poudlard, ma maison, mais à mon goût trop d'homme, que des macho, que des cons. Incroyable, mais pourquoi donc ont ils la fâcheuse manie de se prendre pour le centre du monde ? Maintenant que je suis là, je ne vais certainement pas me laisser faire. A seize ans. Décadence. Je tombe, je meurs. Moralement physiquement. Cesse de tomber Aspà. Retenez moi. Protégez moi. La décadence, on se dit, j'ai le droit de fumer quelque clopes, puisque j'arrête quand je veux. Bien sûre. La volonté, un bien piètre mensonge. Je déteste la volonté. Au début on essaye, à la fin on s'en fou et on se laisse tomber, sans que personne ne nous retienne. Mais la vérité c'est que l'on s'emmerde profondément lorsque l'on a plus rien à désirer. Mais les chose changent. Je meurs. Mon cœur de battre s'est arrêté. Je sens les médecin affluer autour de moi. Mes yeux se voilent. Ma vie cesse brutalement de défiler sous mes yeux. Amis du sort, je sens venir la sombre plénitude, j'ai commencé la mort par de la solitude. Je sens des électrodes sur ma poitrine, un choc. Je me bats. Mon cœur bas. Brisée. Affaibli. Cesse de te jeter dans le monde, cesse de vouloir en finir, Aspà. Arrête, me criais je pour moi même. Bats toi, parfois, il suffit de se dire une chose, il ne tiens qu'à moi, ose devenir qui tu es et ne tiens quitta à bon compte, persuade toi de ta force et de ta jeunesse. Pour une fois, Gide avait bien raison. Je me battais, déterminé, courageuse. J'avais pris conscience d'une chose, il fallait arraché son lambeau du bonheur du bout des dents, avec rage et détermination. De battre mon coeur s'est arrêté. comme si je vivais encore, pleinement. Comprendre... Vous n'avez que ce mot-là dans la bouche, tous, depuis que je suis toute petite. Il fallait comprendre qu'on ne peut pas toucher à l'eau, à la belle et fuyante eau froide parce que cela mouille les dalles, à la terre parce que cela tache les robes. Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre, courir, courir dans le vent jusqu'à ce qu'on tombe par terre et boire quand on a chaud et se baigner quand il est trop tôt ou trop tard, mais pas juste quand on en a envie ! Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre. Je comprendrai quand je serai vieille. (Elle achève doucement .) Si je deviens vieille. Pas maintenant
antigone de jean anouilh
Dernière édition par Y. Aspàsià McDómhnail le Mar 2 Juin - 20:21, édité 9 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De battre mon coeur s'est arrêté - uc Mar 2 Juin - 19:13 | |
| pseudo ou prénom : asheemenu, ou ashmn, genre j'ai enlevé deux voyelles, ben ouai, et j'aime ça, je sais pas pourquoi. A par ça, je suis alexia, personne m'appelle alexia d'ailleur, c'est juste Alexie, sans le "a", ou plus généralement, Lexie, ou lexxie avec deux X, ou Lex, mais pas trop le dernier, j'aime pas çaa fait trop smallville. âge : j'ai.. mystère. mystère. je passe mon bac cette année. je n'ai jamais redoublé et je suis de fin fin fin d'année. j'ai donc ? bah alors, nul en calcul mental ?! j'ai dix sept ans et demi, enfin presque et demi : ) a la fin de l'année j'aurai dix huit ans. avatar utilisé : alexis bledel, forever and ever. code du règlement : et là, tu est entrain de croire que le père noël a licencier ses rênes pour genre partir distribuer les cadeaux en porche cayenne ? ah, ah, ben non, je ne te dirai rien, si t'es pas capable de lire le règlement, il s'agit de ton problème : ) autre ? : non, non, je dis non. rien a signaler monsieur l'agent, absolument rien de chez rien. okay, je sors.
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| | | Romy Lolà Carmichael
jeunesse lève-toi. Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre.
Messages : 880 Age : 32 Camp : Du côté de Truescott. Vive la rébellion !
| Sujet: Re: De battre mon coeur s'est arrêté - uc Mar 2 Juin - 20:26 | |
| Validé (auto) gryffondor : ) | |
| | | J. Dwayn McBright
justice ♦ Somebody help me
vos doubles comptes : Slytherin ; Teacher Messages : 1432 Camp : Du côté de Truescott. Vive la rébellion !
| Sujet: Re: De battre mon coeur s'est arrêté - uc Mar 2 Juin - 21:14 | |
| =O. Quatres perso ? O.O M'enfin. Tfais c'que tu veux =O | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: De battre mon coeur s'est arrêté - uc Mar 2 Juin - 21:26 | |
| Oui, y'a des gens qui ont des personnages sur plusieurs forum, moi je n'ai que CI, je peux bien avoir un perso en plus :) |
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| Sujet: Re: De battre mon coeur s'est arrêté - uc | |
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| | | | De battre mon coeur s'est arrêté - uc | |
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