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 Adieu......

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Casey S. Donahue
James Slayers Kent
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James Slayers Kent

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MessageSujet: Adieu......   Adieu...... EmptyJeu 11 Juin - 20:09

A St Mangouste Chambre 412
Priorité a Blake, Susi, Casey et Katherine mais libre a tous


    James ouvrit les yeux. Il n’avait aucune idée de se qui s’était passé et d’où il se trouvait. Pour lui seulement quelque seconde semblait s’être écouler entre son réveil et le moment où il se trouvait dans la salle commune en train de discuter avec Casey. Pourtant il y avait déjà quelque heure de cela... Complètement perdue et surpris il regarda devant lui , observant les murs blanc d’une chambre qui lui était inconnu et qui rappeler vivement celles des Hôpitaux. Que faisait-il là ? C’était-il évanouie ? Il se souvenait a peine avoir vu quelque chose lui être tomber dessus mais sans comprendre vraiment de quoi il s’agissait. Il se sentait étrange, quelque chose de bizarre se passait en lui sans qu’il ne le comprenne vraiment quoi. Il se retourna alors fût tout de suite choquer parce ce qu’il vit. C’était lui. Il se trouvait presque comme assis sur lui-même. James était en train d’observer son propre corps, relier par des tuyaux a de nombreuse machine. Il semblait en mauvaise états et le prompteurs indiquer bien que les battement de son cœur était faible. Le jeune Kent était en états de chocs . Est-ce que c’était vraiment lui ? Comment cela était-il possible ? Il chercha alors a se relever, pris de panique et se rendit compte que quelque chose d’autre clocher. Tout d’abord il aurait dût sentir son cœur battre la chamade dans sa poitrine tellement il était angoisser et pourtant il ne ressentait rien comme si… comme si il avait était vide et inconsistant. Ensuite il ne s’était pas seulement relever afin d’être debout, non il avait traversé le lit comme si de rien n’était. Est-ce qu’il était un fantôme ? Est-ce qu’il était devenu une âme ? Est-ce que… est-ce qu’il était mort ?

    C’est étrange comme la vie ne tiens qu’a un fils. Quand vous êtes jeunes elle vous semble éternelle et vous avait l’impression d’avoir tout le temps d’avant vous pour accomplir vos plus grand désirs. Devenir le maitre du monde, trouvait la femme qui vous est destiné où même le métier idéale. Où même les choses simple de la vie comme faire ses devoirs, avouer ses sentiments a quelqu’un qu’on aime ou encore faire son lit. Se genre qu’on remet quotidiennement au lendemain en se disant qu’il fera encore jour demain et qu’on sera toujours là. Mais qu’est-ce qui le prouve a vrai dire ? C’est fou comme l’être humain peut-être insouciant et désinvolte pensant que les ennuis n’arrive qu’aux autres. Mais c’est totalement faux. Des accidents arrivent tout les jours, des tas de gens meurent, certain plus jeune que d’autre. Seulement on pense toujours que ça ne va jamais nous arrivait a nous, comme si on se croyait invincible. C’est fou ce que les gens se faciliterait la vie s’ils se rendaient compte a quel point elle est éphémère . Ainsi ils se soucieraient sûrement moins des détails sans importance de leurs quotidien comme un voisin agaçant, une sale note ou ce genre de chose comprenant enfin a quel point ils ont la chance de pouvoir encore respirer . James aurait aimer ce rendre compte que la vie est quelque chose d’instable qui peut vous être enlever a tout moment avant que sa vie ne soit compromise. On ne pouvait pas vraiment dire que le jeune homme se soit priver mais il aurait peut-être agit différemment s’il avait sût qu’il décéderai a l’âge de seulement dix sept ans… Il y avait des tas de choses qu’il voulait encore accomplir. Et s’il allait en enfers au lieu du paradis ? A cet instant il regrettait certain de ses actes. Il regrettait de ne pas avoir écouter Tom qui voulait sortir de la salle commune. Il regrettait de ne pas avoir dit a Katherine a quel point il adorait la retrouver chaque été. Il regrettait de ne pas avoir dit a sa grand-mère que sa tarte aux pommes était bien meilleure qu’elle le pensait et qu’au fond il l’aimait tant et qu’il était fier d’être de son sang. Il regrettait de ne pas avoir dit je t’aime a Susi. Il regrettait de ne pas avoir passer plus de temps avec ses amis dont notamment Blake ou Adam et d’être des fois égoïste. Il regrettait d’avoir était aussi insupportable en cour et de n’avoir jamais écouter. Il regrettait de s’être comportant parfois en véritable salaud avec les filles. Il regrettait même d’avoir détester Dwayn, Nathaniel ou encore Astaroth ou Raziel. Mais c’était trop tard car il ne pouvait que se contentait de regarder son corps égratigner, totalement impuissant, persuadé qu’il vivait ses derniers instant. Un rideau le séparé de l’autre patient se trouvant dans la même chambre que lui mais pour l’instant il ne pouvait détaché son regard de son enveloppe corporel, essayant de faire le deuil de son ancienne vie avant que la faucheuse ne vienne le chercher mais il n’était pas sûr d’en être capable en si peu de temps. Il lui restait tellement de chose a accomplir…

    Spoiler:
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Casey S. Donahue
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Casey S. Donahue


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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyJeu 11 Juin - 22:20


      Casey avait ouvert ses grands yeux bleus, incertaine qu'ils étaient encore bleus. Blanc, une grande lumière blanche qui venait enfin la chercher. Après avoir prié tellement pour que la mort l'emporte voilà qu'elle avait exaucer sa prière. Mais au lieu de sentir la plénitude en elle, Casey ressentait un vide immense. Le vide de laisser toute cette humanité derrière elle. De laisser cette mère qui l'aurait peut-être un jour acceptée. De laisser son père qui l'aurait peut-être aimé si il l'avait un jour rencontrée. De laisser cet ami qui avait tout fait pour elle et qui pleurait sans doutes abondamment son départ. De laisser cet homme qui l'avait tellement aimé, mais uniquement pendant une nuit, mais à qui elle aurait pourtant donner sa vie. Sa vie qui ne valait maintenant plus rien parce que tout le monde s'était lâchement sauvé.

      Mais non, alors que le regard de Casey se baissait doucement, il y avait du bleu dans son paradis. Des rideaux bleus et alors qu'elle passait une main sur ses yeux, il y avait des fils branchés dans tous son corps et elle était vêtue de vêtements qui n'étaient pas les siens. Elle était à Ste Mangouste, en vie malheureusement. On entendait les battements étrangement inharmonieux de deux cœurs qui poussaient minablement quelques gouttes de sang dans leurs organisme. Casey regardait doucement ses bras, son dos étant affreusement douloureux, de longues plaies qui cicatrisaient rapidement. Blake. Dans un moment de panique, Casey agrippa le rideau qui les séparaient, le tirant de toutes ses faibles forces. Son cœur s'arrêta pendant une seconde alors que les larmes prenaient d'assaut son pauvre cœur déjà faible. James, son James, son meilleur ami, son homme, sa vie. Elle n'arrivait plus à respirer, elle ne voulait plus respirer. Elle saisissait la main du jeune homme, le secouait faiblement, il ne bougeait pas, son cœur à elle ne battait toujours pas, elle n'arrivait pas à respirer. Crise de panique, les médicomages arrivèrent en panique. Casey se débattait du mieux que ses membres faibles lui permettaient. Lui faisant une injection d'une potion violette, Casey perdit doucement la carte. Ses yeux se perdant dans le vide avant que ses paupières ne se closent. Son cœur reprenait peu à peu un rythme normal alors qu'elle sombrait dans un sommeil forcé qui la calmerait le temps de trouver un responsable qui mènerait la garde dans sa chambre pour lui expliquer tout et la calmée au moment où elle se réveillerait de nouveau. Ils recouvrèrent doucement ses bras de la couverture blanche de son lit, déposant ses mains jointes contre sa poitrine. Non Casey n'était pas morte. Uniquement très faible et paniquée et triste d'être encore voué à vivre. Triste de vivre, non mais quelle tristesse.


Dernière édition par Casey S. Donahue le Sam 13 Juin - 20:28, édité 1 fois
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyVen 12 Juin - 11:55

    Encore ces couloirs suintant l'amoxyline et autres substances médicamenteuses : Blake les connaissait par coeur, tant il les avait parcourues maintes et maintes fois étant enfant. Il n'avait jamais aimé y poser les pieds ; dû en grande partie à la folie de sa propre mère internée dans les locaux qui ne reconnaissait plus son propre fils, mais aussi à l'égocentrisme paternel qui voulait voir son fils unique médicomage, mettant à profit son intelligence au service de la médecine. Aujourd'hui néanmoins, la visite était toute autre ; plus auguste, il aurait autant préféré rendre visite à sa mère alliénée que de devoir faire face à la réalité. Quelques jours auparavant, un attentat à Poudlard avait provoqué morts et désolation au château. L'infirmerie était bondée de blessés, aussi l'on avait transféré les cas les plus graves ici, à Ste Mangouste. Blake dans son malheur, avait eu beaucoup de chance : un bras et une jambe cassée réparés magiquement, avec néanmoins des cicatrices qui persistaient ; en outre celle apparue sur sa joue droite et qui ne disparaitrait pas, la coupure trop entaillée dans la chair. Pour autant, même les miraculés gardaient en tête cette nuit affreuse : les morts, les cadavres démembrés, les cris, les pleurs, la douleur... Ce soir là, la souffrance de Milton avait été si forte qu'il avait demandé avec insolence à ce qu'on l'achève. Lui qui pourtant demeurait véritablement téméraire malgré son blason vert-et-argent, n'avait pas supporté la douleur cuisante au point d'en faire explicitement cette stupide demande. Aujourd'hui, la douleur physique était passée, mais la souffrance morale demeurait. Et tous au château, avaient perdu leur sourire. Le visage sombre mais inexpressif, Blake s'était penché sur un comptoir lustré de l'hopital, couchant sur papier quelques mots confiés à sa tendre cousine qui ne s'était pas remise du choc, avant de tendre la missive à un hibou express qui s'envola aussitôt. Redressant son regard noisette sur une infirmière qu'il connaissait depuis son enfance, il ne répondit pas au sourire triste qu'elle lui octroya.

    INFIRMIERE - « Tu cherches ton père Blake ? » fit-elle d'une voix douce.
    BLAKE - « Pas vraiment. »
    INFIRMIERE - « Oh... »

    Blake dévia son regard, pensif et ailleurs. Depuis le terrible attentat, le Serpentard semblait plus calme qu'à l'accoutumée, terriblement moins arrogant et aussi plus humble. Non, il n'avait pas changé, seulement il ressentait encore cette terrible douleur mentale dévastatrice qui durerait encore des jours et des jours. Comme beaucoup, il avait perdu des amis dans la terrible explosion. L'infirmière ne savait plus où se mettre, elle avait toujours su que Blake et son père n'avaient jamais été très proches ; en l'occurence Mr Milton, médicomage reconnu de Ste-Mangouste, aimait sans doute son fils mais ne lui octroyait que peu de temps ; en somme il n'avait jamais joué son rôle de père et aujourd'hui Blake le faisait payer. Puis il arriva ; grand, le visage grave mais la prestance assurée : le genre de médecin sur lequel fantasmaient toutes les infirmières ou autres patientes, par ailleurs le père de Blake attira tous les regards, et ce encore plus lorsqu'il se posta auprès de son fils dans un sourire qui se voulait réconfortant, tant la ressemblance avec Milton junior était frappante. Le médicomage arqua les sourcils comme il posa la main sur la joue de son fils, l'obligeant à tourner la tête comme il dardait la cicatrice se dessinant sur la peau de ce dernier.

    CHARLES - « D'abord des tatouages, maintenant des cicatrices. Mon fils est un junkie ? » fit-il dans un sourire alors qu'il tentait maladroitement de détendre l'atmosphère.
    BLAKE - « Tu crois que j'en ai voulu de cette cicatrice ? »

    Le Serpentard fronça les sourcils tout en esquissant un mouvement brusque de la tête, se détachant des mains de son père au regard trop froid. Le médicomage poussa un soupir glacial avant de poser son regard sur le calpin qu'il avait en mains.

    CHARLES - « Ta jambe... ça va ? »
    BLAKE - « Elle se porte très bien. Et toi comment tu vas ? »
    CHARLES - « Ce n'est pas le moment de faire du cynisme, Hunter. »
    BLAKE - « Pas vraiment, non. »

    La voix du père comme celui du fils était froide et sèche, quoique Mr Milton avait pour lui cette touche de douceur qui montrait que, malgré tout, il était heureux de voir son fils, quand bien même Blake était distant. Ce dernier dévia son regard, pensif de nouveau. N'ayant pas perdu son cynisme pour autant, il s'était enquérit de l'état de santé de son paternel alors même qu'il y avait dans les locaux de nombreux élèves grièvement blessés. Son retour cynique et cassant n'était que réponse au sujet sur sa cicatrice que Blake avait trouvé déplacé. Ne toisant plus son père qui lui avait redressé son regard sombre sur son fils, Blake avait une attitude pour le moins insolente voire trop détachée malgré son visage inexpressif.

    CHARLES - « Tu en profiteras pour passer voir ta mère... ? »
    BLAKE - « Je ne suis pas là pour elle. J'en ai rien à faire. Je suis là pour mes amis. »
    CHARLES - « Ah oui... le jeune James. » fit-il après un léger silence de plomb quant à la tirade froide de son fils, tournant alors les feuilles de son calpin. « Le pauvre n'a pas été épargné.... Enfoncement de la cage thoracique ce qui entraine fatalement... »
    BLAKE - « Une rupture trachéo-bronchique, une contusion pulmonaire et une défaillance cardio-respiratoire... Entre autres. Epargne-moi ton jargon médicinal. »

    Le médicomage eut un sourire amusé et presque fier quant à l'intelligence de son fils unique. En un sens il regrettait amèrement que Blake ne s'investisse pas plus dans les études avec tout son potentiel, au lieu de cela, Milton junior préférait faire la fête et s'adonner aux joies de la marijuana, une provocation de plus envers son père sans doute. De toutes évidences, la communication avait été rompue depuis longtemps entre les deux hommes. Agacé par le sourire amusé de son père Blake rétorqua froidement :

    BLAKE - « Quoi ? »
    CHARLES - « Rien... je me dis toujours que tu ferais un très bon médecin. »
    BLAKE - « Est-ce que James va s'en sortir ? » rétorqua le Serpentard tout en ignorant la tirade de son paternel.
    CHARLES - « Il était entre la vie et la mort, pour ne pas te mentir. Son état est encore relativement critique mais rien d'inquiétant vraiment. En bref, il va s'en sortir oui. Il est dans la chambre 412... avec une autre blessée. »
    BLAKE - « Casey ? » fit alors le jeune garçon comme il jeta un oeil sur la paperasse de son père afin de lire le nom de ladite patiente.
    CHARLES - « Tu la connais ? »
    BLAKE - « Vaguement. » murmura le Serpentard dans un demi-mensonge. « ... elle va bien ? »
    CHARLES - « Tu fais dans l'altruisme maintenant ? Je croyais que tu ne la connaissais pas... » étonné de voir que Blake semblait s'intéresser de près à d'autres personnes, il arqua les sourcils tout en lui lançant sa tirade taquine. Mais au vu du regard sombre de son fils, le médicomage n'insista pas, tout en gardant son sourire amusé et presque attendri. « Elle a perdu beaucoup de sang... d'où son état de fatigue avancé. On a failli la perdre. J'ai bien essayé de joindre ses parents mais rien à faire... Elle va bien maintenant, elle a juste besoin de beaucoup, beaucoup de repos. Et manger un peu lui fera du bien, je me demande si la petite ne tombe pas dans l'anorexie, il va falloir qu'on lui fasse un bilan de santé pour vérifer tout cela... »

    Blake hocha la tête, et finalement après un court silence où les deux hommes n'avaient plus rien à se dire, alors que le Serpentard avait le regard fuyant contrairement à son père qui le dévisageait comme s'il ne l'avait plus revu depuis des années, le médicomage lui fit signe de le suivre et le mena jusqu'à la chambre 412. Des infirmières venaient à peine d'en sortir, alors que les deux Milton pénétraient les lieux. Le père de Blake s'avança d'un pas assuré et d'un sourire chaleureux, adressant un bonjour aux deux élèves. Néanmoins le regard que Blake lui lança signifiait promptement qu'il désirait qu'il les laisse seuls, aussi le médicomage ne resta que quelques secondes furtives avant de repartir. Le jeune Serpentard posa d'abord son regard sur Casey, ses prunelles inexpressives ne trahissant aucunement tous les sentiments se mêlant en lui, ignorant s'il devait se montrer indifférent envers elle ou non. Néanmoins, les paroles de son père lui revinrent en écho ; " J'ai bien essayé de joindre ses parents mais rien à faire... "

    BLAKE - « James, mon vieux. J'espère que tu n'as pas déjà fait ton testament, parce que j'ai une triste nouvelle pour tous ceux qui n'ont jamais pu te supporter. Tu vas t'en sortir. Bientôt tu pourras t'en prendre à toutes les jolies filles du château de nouveau. »

    Un sourire réconfortant et chaleureux se dessina sur ses lèvres, alors que le Serpentard s'avança afin de se poster entre les deux lits. Malgré ses mots réconfortants, malgré son regard amical brillant pour son ami, il sentait son coeur s'étreindre sous le poids d'une tristesse et d'une peine insoutenables. Pourtant, il gardait son assurance et sa prestance, il n'avait pas le droit de flancher devant eux, il devait leur assurer que tout irait bien. Et malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de penser que, dans cette pièce, l'un d'entre eux aurait pu y laisser la vie. Son regard noisette glissa sur Casey, la dévisageant sans savoir quoi dire, laissant le silence s'installer un peu trop longuement. Puis finalement, sous l'élan d'une impulsion qu'il ne connaissait pas, le Serpentard prit place sur la chaise vide posée à côté du lit de la Gryffondor. Et là où la table de chevet de James était pourvue de bouquets envoyés sans doute par sa famille, celle de la douce Casey demeurait désespérement vide. Aussi, contre toute attente, le jeune homme sombre posa doucement sa main sur celle de la jeune fille avant de rétorquer sans un sourire, mais loin de demeurer froid néanmoins.

    BLAKE - « Si j'avais su, je t'aurai apporté quelques fleurs. Tes parents ne sont pas passés ? » murmura-t-il d'une voix suave qui, loin d'être de la pure curiosité, voulait simplement comprendre un peu plus le cas de la Gryffondor.
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Casey S. Donahue
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Casey S. Donahue


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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptySam 13 Juin - 20:27


      Cloc, cloc, cloc. Des pas en échos martelant le sol. Casey fronça doucement ses sourcils tout en plissant doucement ses yeux. Une voix d'un médecin sans trop d'importance pour Casey résonna dans la pièce. Mais alors que cette odeur bien trop familière et délicieuse envahissait la pièce, Casey ne pu faire qu'ouvrir les yeux. Puis une voix résonna, en écho, très très loin dans les brumes des rêves et de calmant de Casey, mais néanmoins. Un visage apparu alors dans son esprit et alors qu'elle ouvrait les yeux, il était là. À ses côtés, la dévisageant sans rien dire. Pour une fois, elle ne s'affolait pas. Blake vient alors déposé sa main sur la sienne, sans un mot. Il ne fut pas étonnant de voir le moniteur cardiaque de Casey s'emballer un peu. Un peu quoi que beaucoup pour un cœur qui n'avait presque plus de sang à pomper. Son sang étant O négatif, elle ne pouvait recevoir que du O négatif ce qui était relativement difficile à trouver car il devait également être du sang sorcier.

      « Si j'avais su, je t'aurai apporté quelques fleurs. Tes parents ne sont pas passés ? » Le cœur de Casey se serrait dans sa poitrine alors qu'elle entendait sa réplique. Bien entendu, pour une fois, lui faire du mal n'était pas intentionnel. Blake n'avait aucuns idée de qui pouvait être la famille de Casey, car il ne s'était jamais vraiment intéressé à elle. Du moins jamais auparavant. La jeune gryffondor pinça doucement ses lèvres entre elles.

      « Non... »

      Avait-elle répondu simplement, regardant son autre main posée sur son ventre. Elle évitait le regard de Blake, ce qui n'était pas des plus surprenant. Il lui avait brisé le cœur et la laissant pour morte et maintenant qu'elle avait faillit y passer, il revenait ? Casey n'avait plus la force de ce faire brisée encore, plus la force de faire la poupée, plus envie non plus. Tout ça c'était terminé, définitivement terminé. Casey ne comptait pas retourner à l'école, pas du tout. Elle avait perdu sa route et ne voyait plus d'intérêt en quoi que ce soit. Elle avait perdu l'appétit, perdu son sommeil paisible, sa famille, son espoir. Il ne lui restait donc rien, absolument rien. Elle comptait seulement les minutes avant qu'on la laisse enfin sortir d'ici. Et dès qu'elle aurait foulé le sol, elle partirait. Où, comment et pourquoi, elle n'en avait aucunes idées, mais elle savait que jamais plus elle ne voudrait remettre les pieds à Poudlard. Son petit regard piteux et son visage dépourvu d'expression ce posèrent sur Blake.

      « T'es venu m'achever ? »

      Demanda-elle, très sérieuse, sans jamais quitter le vert et argent du regard. Ce n'était pas ce qu'elle voulait dire, pas ce qu'elle aurait eu envie de lui dire. Mais ce qu'elle aurait pu dire pour le faire changer d'avis, elle l'avait déjà dit et cela avait été en vain.
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Susi Diamentino

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyDim 14 Juin - 17:24



    Quelques jours à peine avaient passé depuis la catastrophe qui avait eut lieu à Poudlard. Des morts, un nombre incalculable de blessés mais aussi de rares rescapés. Susi ne se rappelait rien de cette nuit. Elle s'était réveillée à l'infirmerie le lendemain et malgré toutes les explications qu'on lui avait donné, la brune n'arrivait pas à se souvenir de quoi que ce soit. Le dernier souvenir complet qu'elle gardait en mémoire était celui des vacances chez les McGregor en Écosse, juste avant le début de sa sixième année. Tout le reste était flou, il y avait des mots, des gestes qui lui revenaient en flash backs incompréhensibles sans qu'elle puisse mettre un ordre parmi eux. Un bout de verre lui avait traversé le crâne et touché son cerveau, lui faisant perdre deux ans de sa vie. L'infirmière lui avait certifié que ce ne serait pas éternel, elle mettrait du temps en s'en rappeler certes, mais ce n'était pas perdu. Certaines choses lui reviendraient comme une évidence, notamment les cours avait certifié l'infirmière. Pas vraiment le plus important pour la brune mais elle n'allait pas s'en plaindre. Bien sûr elle aurait pu mourir ou perdre un bras, quelque chose dans le genre. Elle devait s'estimer heureuse d'avoir oublier deux ans de sa vie et s'en tirer sans rien de bien grave. Naturellement il y avait quelques coupures ci et là mais rien d'incurable. Quelques cicatrices demeureraient et alors? Pour le moment elle devait juste garder cet espèce de bandeau blanc autour de la tête au cas où sa blessure ne serait pas totalement guérie, simple précaution d'après l'infirmière. Au final, rien de bien grave pour la jeune Diamentino. Juste cette perte de mémoire, deux ans oubliés. L'occasion de repartir de zéro, d'effacer l'ardoise pour mieux y récrire l'histoire. Mais à quel prix? Oublier ce qui était arrivé avec James, les disputes avec Raziel, les rencontres, les bons moments... Oui les plus importants, ses amis, ses proches elle s'en souvenait très bien vu que certains dataient du début de Poudlard. Mais pour situer les choses, dans sa tête, elle venait de rencontrer Raziel, devenait tout juste amie avec Nathaniel, détestait déjà Casey, aimait toujours autant Katheryne, Adam et James qu'elle considérait juste comme un ami. Sa naïveté lui disait qu'on l'aiderait à assimiler la plupart des choses mais certains profiteraient de la situation, chose qu'elle ne soupçonnait même pas. La belle avait tendance à ne voir que le bon côté des gens et l'idée qu'on puisse profiter de cette perte de mémoire ne lui traversait même pas l'esprit. Pour elle c'était juste l'occasion de s'amuser encore plus, de se faire raconter des moments passés en sa compagnie comme de jolies histoires qu'on raconte au coin feu. Des moments dont elle était susceptible de se souvenir par flashs lui avait expliqué l'infirmière. Tu ne comprendras rien au début mais je suis sûre que tes amis t'aideront. Voilà ce qu'elle lui avait dit ensuite, rassurant la brune.

    Mais si elle allait bien désormais ce n'était pas le cas de tout le monde. Elle ne pleurait pas en repensant à cette nuit vu qu'elle n'en avait aucun souvenir, elle n'angoissait même pas que ça se reproduise. Pour Susi la vie continuait normalement à quelques détails prêts. Certains de ses amis ne s'étaient toujours pas remis de cette nuit, dont James. C'est pour cette raison qu'elle avait décidé d'aller le voir à Sainte Mangouste, ne se doutant pas de l'état dans lequel elle le trouverait. On lui avait appris qu'il était dans la même chambre Casey ce qui voulait dire qu'elle ne devait pas être au top de sa forme. Loin d'être horrible, la rouge et or se décida à faire un pas. C'était l'occasion d'essayer d'enterrer la hache de guerre et en signe de bonne volonté elle avait prit soin d'acheter des fleurs pour la blessée. Elle en avait déjà envoyé un paquet à James dès qu'elle avait appris où il était, ça avait été plus fort qu'elle. Breffons, la jeune Diamentino n'avait jamais mit les pieds à Sainte Mangouste, personne n'avait jamais eut besoin d'y venir dans son entourage. Elle fut donc surprise par l'énormité des lieux et faillit se perdre en cherchant la chambre de James et Casey mais heureusement, les infirmières lui indiquèrent vite l'endroit en question. Arrivée devant la porte, elle entendit des voix à l'intérieur, c'était plutôt bon signe. La brune poussa alors doucement la porte et arriva en pleine conversation. Blake se trouvait assit en face de Casey. Son côté était désespérément vide et elle se félicita d'avoir prit des fleurs. Quelque chose l'interpella cependant. La rouge et or n'avait l'air contente de voir Blake d'ailleurs elle lui demanda même s'il était venu pour l'achever. L'occasion parfaite pour Susi de montrer qu'ils n'étaient plus seuls! Elle s'avança donc doucement et fit face aux deux étudiants.


    Non, c'est moi qui suis venue le faire ça!

    L'humour n'est pas toujours le bienvenu dans ce genre de situation mais elle avait essayé de tenter le coup. La brune fit un petit sourire à Casey et déposa ses fleurs sur la table qui se trouvait à son chevet. Elle se dirigea ensuite vers Blake, déposant un petit bisou sur sa joue, espérant qu'ils n'étaient pas en mauvais termes depuis ces deux ans, sait-on jamais. Elle se rapprocha ensuite de la blessée, posant son regard noisette sur elle, souriant timidement. Susi espérait que sa présence ne dérangeait pas trop la jeune Donahue. Après tout elle n'était pas là pour la couler un peu plus mais pour essayer de lui remonter un minimum le moral. Susi essayait de retarder un maximum le moment où elle devrait poser les yeux sur James, appréhendant son état.


    T'inquiète pas, les fleurs sont pas dangereuses, je me suis juste dit que ça pourrait te faire plaisir... 'fin, je vais vous laisser discuter, je... je vais aller vers James.

    Légèrement paniquée la brune respira un bon coup et contourna le lit pour aller vers celui de son ami. Elle fut vite ramenée à la réalité en le voyant. Il était dans un piteux état, respirait à peine, sans oublier qu'il était couvert de bandages. La belle était incapable de bouger. Elle n'avait jamais été confrontée à un tel spectacle. Voir ses proches comme ça, c'était vraiment une chose qui l'effrayait au plus point. Être impuissante face à leurs blessures, à leur souffrance. Les larmes emplirent doucement ses yeux noisettes tandis que sa main se posa sur sa bouche pour étouffer un sanglot. Elle s'approcha du jeune Kent, caressant son visage d'une de ses mains pendant que l'autre essuyait les larmes qui semblaient impossible à arrêter. Susi avait peur qu'il ne se réveille jamais, de ne plus entendre sa voix, de voir son sourire, ses clins d'oeils lorsqu'elle le croisait avec une fille, d'entendre son rire au fond de la classe. Elle voulait plus que jamais se souvenir de leurs derniers moments ensemble, de ce qu'ils avaient bien pu se dire ou faire. Mais c'était impossible, elle se souvenait juste de le voir franchir une porte et de la douleur qu'elle en avait ressenti, sans comprendre ce que ça pouvait bien signifier. Sans comprendre qu'elle lui avait alors dit à quel point elle l'aimait, sans se souvenir en fait, que c'était le cas.
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Juliet E. Halley

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyDim 14 Juin - 21:24

    Chaos, apocalypse, tristesse, douleur .. Tous ces mots qui pouvaient décrire ce qu’il s’était passé quelques jours plus tôt à peine. Des gens étaient morts, certains se battaient pour leur survie, d’autres n’avaient que quelques blessures sans conséquences graves. Juliet elle se trouvait dans la dernière catégorie. Bien sûr le choc qu’elle avait eu à la tête aurait pu être grave, mais cela n’avait pas été le cas. Un simple traumatisme qui ne lui avait fait que perdre connaissance. La Serdaigle s’était éveillée le lendemain de la tragédie, au milieu d’autres élèves qui, comme elle, ne nécessitaient pas de soins urgents et qui pouvaient donc rester à Poudlard. Elle s’était éveillée comme au milieu d’un cauchemar. L’infirmière, aidée par des personnes venues de Mangouste, courait à gauche et à droite afin de donner les meilleurs soins à chacun. Le cœur de la bleu et bronze s’était serré à la vue de toutes ces horreurs. Des élèves étaient venus pleurer au chevet de leurs amis, d’autres cherchaient encore ceux qui avaient disparu sous les gravas. Comment en étaient-ils arrivés là ? Poudlard n’était-il pas synonyme de paix et de sérénité ? Poudlard ne devait-il pas être comme une deuxième maison pour eux ? Ne devait-il pas y avoir quelque chose qui empêchait que pareil évènement ne se produise à Poudlard ? Il semblerait que non. Mais cette attaque ne semblait être que le début de quelque chose, quelque chose de plus fort, de plus puissant. Elle en était sûre. Cela lui faisait peur. Elle craignait la suite. Elle craignait que Poudlard ne soit fermé, elle craignait ce sentiment qui lui assurait qu’elle devrait retourner dans ce sordide orphelinat. Elle était majeure dans le monde sorcier, mais pas dans le monde moldu. L’infirmière vit qu’elle avait les yeux ouverts et s’approcha d’elle, un sourire bien veillant dessiné sur le visage. Comment pouvait-elle lui sourire de la sorte ? Juliet répondit à ses questions. Elle n’avait pas perdu la mémoire et se sentait en parfaite santé. Elle put sortir quelques heures plus tard. La bleue et bronze était sûre que si on lui avait permis de sortir c’était par manque de lit pour les blessés qui affluaient encore à l’infirmerie. Que devaient-ils faire ? Où étaient-ils censés aller ? Une odeur de sang et de poussière régnait dans l’air, le château avait beau être grand, cette odeur imprégnait les murs et les gens qui se déplaçaient. Où étaient les rires ? Où étaient la joie et la bonne humeur, l’effervescence qu’aurait causé la soirée d’Halloween qui approchait à grands pas si tout cela ne s’était pas produit ? Juliet ne trouvait plus ses repères, ce n’était plus le Poudlard qu’elle connaissait. La demoiselle se laissa glisser contre le mur le plus proche, elle se fondait dans la masse d’élèves qui allaient et venaient dans les couloirs. Tous et toutes étaient perdu, personne ne comprenait. Son cœur se serra dans sa poitrine. Elle chercha des visages connus, mais n’en trouva aucun. La demoiselle se releva, elle ravala les larmes qui perlaient au bord de ses yeux. Où étaient-ils tous ? Angel ? Caldwyn ? Midnight ? James ? Elle crut défaillir en pensant à eux. A quoi servait-il de mourir si c’était pour finir sous les gravas d’une salle commune ? Elle aurait aimé voir James, lui aurait su l’aider, il aurait pu lui tenir compagnie. Un lourd sentiment de solitude pesa sur son âme et sur son cœur. Mais où était-il ? Elle reconnaissait quelques visages, mais aucuns de ces visages ne faisaient parti de ceux qu’elle désirait réellement voir.

    Elle avança dans Poudlard, telle une ombre qui a perdu son chemin. Enfin, elle en apprit un peu plus. L’horreur prit place dans son cœur. James. Il était dans un état plus que critique et avait été transporté à Sainte Mangouste. Le jeune homme qu’elle considérait comme son frère, celui qui avait réussi à lui rendre le sourire dans les pires situations. Non .. Il ne pouvait pas mourir. Impossible. Comment sourirait-elle encore si il n’était pas là pour l’aider ? Comment arriverait-il à se relever si il ne se réveillait pas ? Encore une fois, elle aurait échoué. Elle n’aurait pas su protéger quelqu’un à qui elle tenait. Stupide dites vous de penser que c’était de sa faute ? Peut-être oui. Mais si Juliet a toujours mis un point d’honneur à adopter un comportement maternel envers le Gryffondor, c’était justement parce qu’elle s’était convaincue qu’elle devait l’aider, qu’elle devait le sauver. A nouveau, elle le vit sourire, ces derniers moments qu’elle avait passés en sa compagnie dans le parc, à sécher les cours de la matinée parce qu’elle n’avait pas le moral. Elle se mit à avancer dans château. Quelques minutes plus tard, la bleue et bronze déambulait dans les couloirs de l’hôpital pour sorcier. On lui indiqua la chambre numéro 412 et elle prit la direction de la pièce. Elle se doutait bien qu’il y aurait du monde. Un triste sourire vint se dessiner à l’image de James allongé sur son lit entouré de ses conquêtes et de ses admiratrices, sourire qui disparu aussi tôt qu’elle entra dans la pièce. Elle reçut comme un coup de couteau dans la poitrine, elle reconnaissait à peine son ami au milieu des machines et des bandages. Elle jeta un coup d’œil aux autres. Elle reconnut la Gryffondor qui se trouvait à ses côtés, Susi, et bien sûr son regard s’attarda sur le Serpentard qu’elle ne cessait d’observer à la dérobée dès qu’elle en avait l’occasion. Blake .. Elle aurait aimé avoir le courage de l’aborder, sans comprendre pourquoi, il la fascinait. Elle voulait absolument lui parler un jour. Elle leur adressa un simple signe de la tête et s’approcha de son ami en lui adressant un sourire des plus tristes.

    Juliet : « T’as intérêt à te réveiller, et vite. Parce qu’aussi non, c’est moi qui te tuerai, compris ? »

    Elle aurait aimé lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, elle regrettait de ne pas avoir eu la chance de lui dire à quel point elle tenait à lui et à quel point elle avait besoin de lit. Une simple et unique larme vint rouler le long de sa joue. Elle prit la main de son ami et ne dit plus un mot. Elle attendrait des jours entiers à ses côtés si il le fallait, elle ne bougerait pas tant qu’il n’aurait pas ouvert les yeux ..
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James Slayers Kent

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyLun 15 Juin - 1:24

    James se retourna en entendant le rideau qui séparait son corps de l’autre patient se tirer. Casey… Sa petite Casey, douce et fragile. Il posa un regard des plus triste sur elle, pensant qu’il allait abandonner la rouge et or. La pauvre avait déjà tant souffert ses dernier temps. La vie ne l’avait pas épargné et James s’était efforcé d’être là pour elle a chaque instant après ce qu’avait fait Blake, faisant preuve d’affection en public bien que ça ne lui ressemblait pas. En sa présence il avait toujours garder le sourire et un air léger pour lui changer les idée, étant une oreille attentive mais ne semblant pas la prendre d’avantage en pitié bien que son cœur se déchirait de culpabilité a chaque fois qu’il posait ses yeux sur la demoiselle. Il ne voulait pas qu’elle sache a quel point il se faisait du soucis pour elle, ayant même séduit une rouge et or qui dormait dans la même chambre a Poudlard pour la convaincre de veiller sur Casey la nuit quand il ne pouvait pas le faire. Tout ça sans qu’elle le sache bien sûr. Il ne pouvait pas craquer devant elle et lui dire a quel point il s’en voulait de ne pas être arrivé a temps cette fois-ci. Mais a présent il regrettait surtout de ne pas lui avoir dit qu’il la considérait comme sa petite sœur. Elle semblait plus fragile que jamais, une véritable petite poupée brisé qui avait besoin de tout a part d’être abandonner par son protecteur. Ce qu’il s’apprêtait a faire malgré lui, attendant que la mort ne vienne le prendre. Casey s’était mise soudainement a sangloter, sa respiration était haletante tandis qu’elle se dirigeait vers le lit pour lui prendre la main et le secouer légèrement. Il se trouvait juste derrière et la regarder impuissant, incapable de manifesté sa présence.

    James – « Je suis là Casey…. Je suis là…. Juste derrière toi je suis là ».


    A son tour les larmes coulèrent sur ses joues et ne tenta même pas de les retenir car il était bien conscient de ne déjà plus appartenir a ce monde, et que personne ne pouvait le voir.


    James – « CASSEEEEEEEEEEY »


    Le jeune Kent poussa se crie quand il la vue s’étouffer, manquant de respiré, paniquant avec force et sombrait dans un états de choc, complètement perturbé par le fait de le voir ainsi. James continuait de pleuré en silence, incapable de s’arrêter tellement il détesté la voir dans cet états. Il voulait la rassuré. Il voulait qu’elle lui pardonne de l’abandonner. Il voulait tant qu’il soit heureuse. Il voulait tant de chose mais il ne pouvait que se contenter de regarder les infirmiers la mettre sous calmants, suivant le moindre de leurs faits et geste avec une émotivité qu’on ne lui connaissait pas.

    James – « Non j’vous en prie ne lui faite pas de mal. Laisse là. Ne la toucher pas. Allez vous-en. »


    Autant parler a un mur. Son ton était implorant et le regard de James résolument triste. Casey fut recoucher et il ferma les yeux afin de contrôlé ses larmes, déglutissant avec difficulté . Quand elle fût calme et endormie il se rapprocha et tandis la main pour lui caressait le visage avec tendresse mais ses doigt ne firent que rentrait dans sa peau sans la toucher. Il était inconsistant. Il se contenta alors de la couvé du regard.

    James – « Pardonne moi… Pardonne moi de ne pas pouvoir être plus longtemps a tes côté. Pardonne moi de ne pas faire ce qu’il faut. De ne pas pouvoir faire plus…. »


    Il aurait tellement aimer la revoir sourire avant de mourir mais bien que le cœur de Casey battait, toute vie semblait s’être échapper de son corps frêle. Entendant la porte s’ouvrir de nouveau, James tourna la tête vers celle-ci et aperçut Blake entrait. S’il y avait bien quelqu’un que Kent aurait voulut voir loin de Casey c’était bien lui. Ce bourreau sans cœur qui l’avait détruit et qui n’avait laisser que des morceau de poupée désabusé qu’il s’était efforcé en vain de réparé. La seule raison qu’il l’avait empêcher de ne pas casser la gueule a Blake ou même de le tuer c’était parce que Casey lui avait demander de ne rien faire. Mais une chose était certaine, sa colère et sa haine envers le vert et argent demeurait. Pourtant… il était toucher qu’il soit là. Comment ne pas l’être ? Milton-White n’était pas réputé pour avoir de nombreux amis et encore moins des élans de sympathie gratuite. Rien ne le forçait à venir le voir, surtout étant donné la personne avec qui il partageait la chambre. Et pourtant son ami était là. Il ne l’avait pas oublier et il était venu a son chevet. Lui aussi semblait avoir était blesser et James commençait a se demander se qui avait bien pût se passer. Casey était avec lui lorsqu’il avait perdu connaissance alors ça ne l’étonner pas plus que ça qu’elle aussi soit blesser. Mais Blake ? Etrange tout ça… Etrange… James se tenait à côté du jeune homme et observait le regard qu’il portait sur lui, essayant de deviner ses penser et bien conscient que son états le déranger sans qu’il n’ai besoin de le dire. Sa n’excuser en rien les actes de Milton-White mais le jeune Kent apprécier grandement sa venue. Puis comment continuer de lui en vouloir alors qu’il allait mourir ? Impossible.

    BLAKE - « James, mon vieux. J'espère que tu n'as pas déjà fait ton testament, parce que j'ai une triste nouvelle pour tous ceux qui n'ont jamais pu te supporter. Tu vas t'en sortir. Bientôt tu pourras t'en prendre à toutes les jolies filles du château de nouveau. »

    Un large sourire de soulagement apparut sur les lèvres de James.

    James – « Sérieux ? Ton père te l’a dit ? Tu dit pas ça pour que je cesse de me battre et que la faucheuse vienne te débarrassé plus vite de moi n’est-ce pas ? Hein t’es sérieux ? » fit-il avec espoir .

    Puis il poussa un soupir, levant les yeux aux ciel, se souvenant qu’il ne pouvait pas l’entendre. Qu’est-ce que c’était agaçant ! Alors comme ça il mourrait pas ? Super ! ça va peut-être vous surprendre mais ça lui faisait plaisir. Grandement ! Quoiqu’il en soit il n’en était pas moins réveillé pour autant et las d’observer son corps sans vie il préféra reporter son regard sur les agissement de Blake, s’inquiétant du fait qu’il soit si près de Casey. Mais a son plus étonnement il tira une chaise et s’assit devant elle. Il posa même sa main sur celle de Casey et James lui lança un regard noir.

    BLAKE - « Si j'avais su, je t'aurai apporté quelques fleurs. Tes parents ne sont pas passés ? »


    James restait perplexe suite a ces mots. Blake n’avait pas pour attitude de s’intéresser aux autres et un peu perdue il regarda alors Milton-White puis Casey avant de revenir au vert et argent afin de comprendre et c’est ce qu’il fit. Blake était amoureux ! Il n’aurait pût expliquer comment il le savait mais c’était comme une évidence. Là où il était, entre deux monde, il voyait les choses différemment et semblait décelait des choses qu’il n’avait encore jamais remarqué comme l’amitié profonde qui les lier lui et Blake malgré certain différent, ou encore l’amour que ce dernier portait a la rouge et or. Il l’aimait. Le Serpentard était amoureux. James le voyait clairement. Tout comme il voyait que Casey l’aimait aussi malgré son manque de réaction tout à fait normal après ce qu’il avait fait. Le jeune Kent n’avait aucune idée de se qu’il pensait de eux et de leurs relation tant il ne sentait pas lui-même a cet instant et il avait hâte de retrouver son corps. La scène était trop étrange a son goût mais elle s’aggrava d’avantage…

    Casey - « T'es venu m'achever ? »
    Susi - « Non, c'est moi qui suis venue le faire ça! »

    Qui avait oser dire ça ? James tourna la tête vers la nouvelle venue. Susi. Elle était venue ? Elle aussi était là ? La dernière personne a qui il aurait penser manquer après tout ce qui s’était passer entre eux ces derniers jours. A moins qu’elle soit venu pour Cas… Non elle la détester, bien que sa phrase semblait avoir était dite avec humour. Elle était venu pour lui ! Rien que pour lui. Malgré tout se qu’il avait fait, la femme de sa vie était là. Parce que c’était elle, il le voyait aussi clairement que l’amour que Blake portait à Casey. Elle était là ! La seule qu’il l’abandonnerait jamais. La seule qui croyait vraiment en lui . La seule qui avait toujours était là pour lui, le faisant rire et le comprenant comme personne. Et il voulait rester a ses côtés pour l’éternité. James ferma les yeux, des larmes coulant de nouveau sur ses joues. Il inspira et expira afin d’essayer de se calmer, sachant l’idée insupportable qu’il avait faillit la perdre en mourant. Elle aussi semblait d’ailleurs être blesser . Ayant arrêter de pleuré, James rouvrit les yeux et il continua d’observer la scène sans pouvoir rien faire. Putain d’états fantomatique ! Les trois élèves semblaient des plus sympathique entre eux malgré un passé qui aurait dût les séparé et James commença sérieusement a se dire que quelque chose de très grave avait dût se produire. Mais pour l’instant le plus urgent était qu’il se réveille. Ça devenait pressant. Tel une ombre il suivit Susi a son propre chevet. Il l’a vit alors pleuré et il pleura avec elle… C’était la première fois qu’il la voyait pleuré depuis qu’il la connaissait et il se promit de tout faire pour ne plus jamais revoir ça s’il se réveillait, tellement c’était horrible. Pire que la mort elle-même. Se calmant, fermant de nouveau les yeux quelque seconde comme les fois précédente avant de les rouvrir, il s’approcha alors de son oreille, espérant de toute ses forces qu’elle l’entende bien qu’il avait peu d’espoir, pour lui murmurait des mots rassurant.


    James – « Chuuut …. Chuuut ma belle… chuuut… arrête de pleurer. Ça va aller . Je suis là.


    Peut-être devinerai-t-elle une présence… Quoiqu’il en soit elle se rapprocha de lui et lui caressa la joue. Il posa alors sa propre main sur son visage à l’endroit où elle l’avait fait sur son corps inanimé. Il était certain d’avoir ressentir la caresse de Susi comme si c’était lui qu’elle avait toucher et non son enveloppe charnelle. C’était bien trop émouvant au gout de James et il avait du mal a retenir ses larmes mais il n’était au bout de ses surprise car bientôt Juliet fit irruption dans la pièce. Sa Juliet. Celle qui avait veillé sur lui comme une mère ou une grande sœur. Celle a qui il n’avait jamais dit je t’aime bien qu’il aurait dût. Une tristesse intense ce dégager d’elle et s’il avait respiré a cet instant il en aurait certainement eut le souffle couper tellement s’était oppressant pour lui qui avait tant l’habitude de garder ses émotions au fin fond de lui même.

    Juliet - « T’as intérêt à te réveiller, et vite. Parce que si non, c’est moi qui te tuerai, compris ? »


    S’il avait sentit son cœur a cet instant il aurait sûrement mal dans sa poitrine tellement la réaction de Juliette le toucher. Peu importe ce qu’il était a cet instant, âme fantôme ou autre, il ressentait sa détresse et partageait sa peine. Des larmes silencieuse que personne n’aurait put entendre de toutes façon coulèrent encore sur ses joues. Elle semblait préoccuper par son sort qu’il ne pouvait qu’en être émue. Bien sûr il avait toujours penser que Juliet tenait a lui mais les mots qu’elle venait de prononcer le lui prouver d’avantage et il culpabiliser malgré lui de ne pas pouvoir la prendre dans ses bras pour la rassuré. Presque toute les personnes auquel il tenait était dans cette pièce et James réalisait a quel point le garçon indépendant qu’il croyait être avait besoin d’eux. Ils étaient sa famille. Tous autant qu’ils étaient . Avec leurs qualité et leurs défauts. Il était tellement secouer d’émotion qu’il se demandait quand cette immense souffrance s’arrêterait. Il avait cesser d’essayer d’arrêter ses larmes et les laisser cette fois couler pour de bon, Juliet l’émouvant au plus profond de lui-même avec sa larme unique, ses ordres et son regard insistant.

    James – « Compris »


    A peine avait-il prononçait se mots qu’elle ne pouvait pas entendre, que James ouvrit d’un seul coup les yeux, serrant la main de Juliet avec une forte pression. Il avait l’impression de se réveiller d’un étrange rêve dont il ne souvenait pas tout et dont les détail s’effacer déjà. Il avait super mal à la poitrine et aucune idée d’où il se trouvait mais ce qui l’interpella en premier fût la présence de Juliet et Susi dont la brillance des yeux trahissez de la tristesse et des larmes..

    James – « Pourquoi vous avez l’air si triste ? »
    fit-il en les regardant surpris. « Oh non me dite pas que les canons de Chudley ont encore perdue ? Je savait bien qu’il aurait dût changer d’attrapeur ! »

    Un léger soupir faussement agaçait suivit d’un sourire qui se voulait espiègle, malicieux et un brin rassurant malgré son manque de force évidente . Il se sentait faible et sa gorge était sèche. James n’avait aucune idée de se qui se passait mais il détestait voir ses amis triste et pour remonter le moral il ne savait rien faire de mieux que raconter des connerie et dire la première chose qu’il lui venait à l’esprit, histoire de détendre l’atmosphère….

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyLun 15 Juin - 7:56

    hj : han mais bien sûr que j'ai beaucoup d'amis snif *tente de s'auto convaincre*

    Pas de réaction concrète de la part de la jeune fille, quoi de plus normal après tout ; Blake n'en attendait pas moins. Loin d'être habitué aux trop grands élans d'affection venant des personnes n'étant pas de son groupe d'amis proches, plus encore s'il s'agissait d'une ancienne victime, il ne savait pas même pourquoi il s'était évertué à tenter de demeurer sympathique. Le choc encore présent de l'attentat sans doute, les brumes cauchemardesques de cette vision d'horreur encore présente, le fait de prendre conscience que la vie pouvait s'arrêter en un claquement de doigts. Et pourtant cette nuit là, le Serpentard comme tant d'autres avait vu sa vie défiler sous ses yeux, comme un mauvais générique de fin au goût amer. Pour autant, loin de faire comme tout le monde, alors que la douleur lui assaillait les entrailles et que sa respiration s'était faire moindre, laissant dessiner l'idée qu'il allait y passer, le ténébreux Milton ne regrettait rien. Ni d'avoir été bourreau, ni d'avoir été un briseur de coeur invétéré, ni même d'avoir volontairement tiré certain de ses camarades vers les bas-fonds de la dépendance à la drogue... En somme, c'était se rendre à l'évidence qu'en réalité, Blake n'avait pas vraiment de bonne conscience, et pourtant en tant qu'ami, il demeurait loyal, protecteur et chaleureux. Un véritable paradoxe qui s'était concrétisé cette nuit là. Le regard de Casey le fuyait alors qu'il posait ses prunelles sombres sur cette dernière ; rien d'étonnant ni même de particulier, ç'en était même malheureusement d'une normalité affligeante, et le contraire aurait été néanmoins des plus surprenants. Pourtant la bonne volonté du Serpentard était là, effort inconsidéré pour tenter de ne pas paraître indifférent à la rouge et or dont l'état de santé n'était pas au beau fixe ; il se rendait humain en passant outre sa propre condition de bourreau, quitte à étonner tout le monde et à poser sa mauvaise foi de côté. Néanmoins il était sans dire que l'effort du ténébreux jeune homme avait ses limites, parfois un peu trop froid dans sa manière d'être, la peur de s'attacher mais aussi et surtout le fait qu'il s'agissait de Casey, son ancienne poupée qu'il n'avait vu trop longtemps que comme un objet, jouait sur le fait que Blake ne pouvait décemment s'évertuer à jouer les bons samaritains, quand bien même la volonté était là. Le fait qu'il ne lui pose ne serait-ce qu'une question sur elle relevait déjà de l'exploit. A croire que c'était dans la tragédie que tous se trouvaient liés ; bourreaux comme victimes, Serpentards comme Gryffondors, jeunes cons débauchés populaires comme jeunes manipulés désabusés. La jeune fille murmura alors un "non" quant à sa question, mais fidèle à lui-même le Serpentard ne l'écouta qu'à moitié ; le réconfort n'était pas son domaine, pas plus que de s'étendre en sentiments miévreux pour réconforter une personne.

    "Tu es venu m'achever ? " Ironie du sort, quand tu nous tiens. Si la situation n'avait pas été aussi critique, le vert-et-argent aurait sans doute eu pour lui un sourire amusé mais diablement sombre, ce genre de rictus qu'il profilait lorsqu'il était étrangement satisfait. Mais aucun sourire ne vint se dessiner sur son visage à présent marqué d'une cicatrice qui lui remémorerait ce passage à vide de leur vie à tous dès qu'il croiserait son reflet dans le miroir. Que répondre, comment réagir ; demeurer indifférent, tenter le cynisme, se montrer mauvais et mordant afin d'ériger sa défense, la rassurer, lui dire le contraire ou bien même affirmer ses dires... Déboussolé, autant par le contexte morbide qu'ils avaient vécu, que l'étrange histoire que le Serpentard et la Gryffondor vivaient, Blake ne répondit pas. Et quand bien même il aurait entrouvert les lèvres, il savait que les seuls mots qui s'en échapperaient n'auraient été que venin. C'était ainsi ; parce qu'il avait pris les paroles de Casey comme une attaque, son sens inné de l'auto-défense érigé en cynisme et en mots cruels était attisé. Fort heureusement, une voix familière s'interposa alors même que le Serpentard ne puisse réponde. Que le Dieu des moldus bénisse Susi d'avoir toujours été un peu trop bavarde.

    Non, c'est moi qui suis venue le faire ça!

    Un sourire se dessina sur les lèvres de Blake alors qu'il posa ses obsidiennes sur la douce silhouette de Susi venue lui déposer un baiser amical, ce même sourire que tous avaient. Celui qui sonnait faux, celui qui voulait faire croire à son voisin que tout allait bien, quand bien même tout n'était plus que cauchemars. Tous avaient perdu au moins un proche, un camarade de longue date, voire un frère ou un être aimé. Blake lui-même savait qu'il n'aurait pas survécu à la douleur s'il avait perdu sa cousine. Plus encore, c'était cette vision de cadavres démembrés qui le prenait parfois la nuit, l'empêchant de trouver le sommeil, et il était fort à parier qu'il n'était pas le seul dans ce cas. Et pourtant, le Serpentard avait des nerfs d'acier, malheureusement quelque chose lui disait qu'un autre malheur était inexorablement proche. Sans savoir pourquoi ni comment, il sentait que le poids terrible de la fatalité n'était pas encore levé.

    T'inquiète pas, les fleurs sont pas dangereuses, je me suis juste dit que ça pourrait te faire plaisir... 'fin, je vais vous laisser discuter, je... je vais aller vers James.
    BLAKE - « Ca ira. Je pense qu'on n'a plus rien d'autre à nous dire. »

    Finalement, Blake était peut-être parvenu à l'acehver sans véritablement le faire exprès. Autant dire que Milton ne connaissait pas la diplomatie, et qu'en un sens il faisait presque payer la tirade de Casey. Ôtant froidement sa main de la sienne, puisqu'ayant mal pris ses dires, il avisa brièvement Susi déposer lesdites fleurs avant de la suivre distraitement du regard. Blake se leva à son tour, toujours posté entre les deux lits, il ne parvenait décemment pas à finalement se tourner amplement vers James. Non pas qu'il avait des reproches à se faire envers son ami, mais cela aurait été sans doute d'autant plus fatal envers Casey ; le sentiment déjà présent qu'ils étaient sans doute venus que pour James et non pour elle devait l'assaillir. Alors le Serpentard demeura dans sa neutralité inconsciente, debout entre les deux lits, la posture fière, la lueur arrogante quoique plus humble dans le regard, ses prunelles glissant sur James en tentant de chasser cette atroce question de son esprit : et si son père avait eu tord, et si James ne s'en sortait pas ? De nouveau il n'eut pas le temps de s'étendre sur ces questions morbides ; comme un ange envoyé du ciel afin de faire taire ses préoccupations trop sombres, une jeune fille qu'il connaissait de vue entra alors à son tour. Et alors qu'il la darda avec naturel, cette dernière semblait fuir son regard ; une demoiselle à qui il avait brisé le coeur ? Certainement pas, la ruse et la perfidie de Blake faisaient qu'il se souvenait en détail et ce depuis des années, de chacune de ses victimes ainsi que des blessures cruelles qu'il leur avait insufflées. Et maintenant qu'il y pensait, Milton se rappela alors que la jeune Serdaigle était en réalité cette jeune fille qu'il avait déjà remarqué maintes fois, puisque la surprenant à son insu à l'observer du regard à la dérobée. Soit, pour le moment ce n'était guère la préoccupation du moment, et après avoir rendu brièvement le salut de la jeune fille, Blake posa de nouveau son regard vers James, muré dans son mutisme trop froid légendaire. Et alors que la jeune fille en question serra la main de James, ce dernier fut parcouru d'un soubresaut qui accéléra à tous leur palpitant sous l'effet de l'agréable surprise. Blake arqua brièvement les sourcils, ses obsidiennes se redressant sur Juliet alors qu'il en tira effectivement cette conclusion ; l'ange avait non seulement interrompu les pensées trop sombres de Milton mais lui avait aussi apporté les réponses en remédiant au problème : son simple toucher était parvenu à réveiller le Gryffondor. Le Serpentard esquissa un sourire en coin, loin d'être des plus expressifs néanmoins, l'on pouvait sentir que ce jour était particulier. Tous si différents, et pourtant si... soudés ? Cela aurait pu être effectivement le cas si Blake n'avait pas été aussi expéditif avec Casey, mais dans tous les cas ils étaient tous réunis dans le même espoir et la même douleur, le Serpentard lui-même ne daignant pas finalement s'éloigner de la Gryffondor.

    James – « Pourquoi vous avez l’air si triste ? Oh non me dite pas que les canons de Chudley ont encore perdue ? Je savait bien qu’il aurait dût changer d’attrapeur ! »

    BLAKE - « J'ai toujours dit que Famken n'était qu'un incompétent. » Une tirade quant au Quidditch également, sur la même longueur d'ondes que Kent pour une fois, Blake approuvait les dires de James dans un sourire en s'acharnant sur l'attrapeur. Ni Kent, ni Milton, n'aimaient ces scènes mélo-dramatiques, aussi les deux jeunes hommes ne pouvaient faire autrement que dédramatiser un tant soit peu la situation. « Bon retour parmi nous. »
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Katheryne McGregor

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyLun 15 Juin - 11:27

    […]


Après avoir veillé toutes les nuits durant son frère ou son cousin, Katheryne avait fini par s’endormir sur le fauteuil où elle avait élu domicile, dans la chambre d’hôpital de James et Casey. Réveillée par sa grand-tante Karly qui venait, elle-aussi, voir ses petits-fils, tous les jours, Katheryne fut expédiée en dehors de la chambre pour aller prendre l’air. Karly s’inquiétait autant pour l’état de santé de son petit-fils qui était entre la vie et la mort que pour l’état mental de sa nièce qui se cloitré nuit et jour dans une chambre d’hôpital sinistre à espérer. Le seul point positif était que Katheryne s’était remise à croire en l’espoir, chose qui n’était plus arrivé depuis le départ de sa mère. Accompagnant la jeune fille pour être certaine que cette dernière n’aille pas plutôt voir son frère, quelques chambres plus loin, Karly prit quelques nouvelles de la petite Casey pour savoir si elle avait besoin qu’on lui apporte quelque chose. Après tout, elle était une camarade et ami de son petit-fils et la vieille femme était plutôt quelqu’un d’avenant.

Une fois le petit tour fait, les deux McGregor constatèrent que plusieurs personnes étaient arrivées afin de prendre des nouvelles des blessés. Ne connaissant que Susi, Karly fut la première à entrer afin d’aller embrasser la jeune fille et prendre de ses nouvelles. Le choc qu’elle avait reçu et son état faisait de la peine à Karly qui voyait en elle, une autre petite nièce. En même temps, quand vous avez toute la bande tous les étés…
Cependant, Katheryne ne suivit pas le mouvement de sa tante… Restant en arrière, sur le pas de porte.
    Juliet : « T’as intérêt à te réveiller, et vite. Parce qu’aussi non, c’est moi qui te tuerai, compris ? »
    Katheryne – « J’espère pour toi que l’humour le sortira de là… »
    Karly – « Katheryne… Excuse-la. Le choc de la catastrophe.»

Sinon, on ne donne pas cher de ta peau… Ironique et froide. Mais où était donc passée notre Katheryne de tous les jours ? Partie. Évaporée. Tant que les siens étaient en danger, la petite avait la fâcheuse manie de sortir les griffes pour n’importe quelle occasion, telle une lionne défendant ses petits. James était son petit. L’union du sang. Non, dans ce cas de figure, Kath’ ne supportait pas que l’on puisse menacer encore plus la vie de son cousin, même par humour. Protectrice ? Ce n’est pas vous qui avait du prévenir et aider à sortir les morts et les blessés de là-haut. Le pire fut que plusieurs de ses amis étaient dans des états graves.
Katheryne n’avait rien contre Juliet. En réalité, elle ne la connaissait que de nom et de visage. Cependant, le cœur de l’écossaise n’était pas aux rires mais plutôt à l’amertume. Elle, elle y avait réchappé. Elle avait gardé quelques brûlures et pansements mais rien de grave. Tout était pratiquement cicatrisé. Non, elle, elle en avait gardé le choc des événements. Être la seule en assez bon état pour aller chercher de l’aide. Être la seule miraculée de la salle commune des Rouges & Or. Être la seule qui ne flanché pas entre la vie et la mort. Les yeux déjà rougis par les pleurs et le manque de sommeil, Kath’ ne pouvait s’empêcher d’avoir plusieurs tremblements, comme si elle avait été victime d’un tremblement de terre trop puissant qui la ferait vibrer en continu. Elle se haïssait d’avoir pu en réchapper alors que certains y étaient restés. Pourquoi n’avait-elle pas été blessée ? Pourquoi n’avait-elle pas pu prendre la souffrance des autres ? Si on équilibrait les choses, une personne aurait pu survivre si ses blessures avaient été partagées. Mais non. Ca ne marchait pas comme çà.
Sans mot dire, elle avança d’un pas dans la salle déjà bien rempli pour finir par s’emparer de la boite de mouchoir et la tendre vers la Serdaigle, en gâche de bonne foi avant d'embrasser le front blessé de sa meilleure amie. Elle était alors incapable d’avoir quelques mots d’excuse sans avoir à se mettre à pleurer. Hors, il y avait beaucoup trop de monde dans la pièce pour que cela ne heurte pas plus sa fierté. Elle pleurait tellement ses derniers temps.

Et cela n’était pas près de se terminer. On pouvait dire : Merci James. Ce dernier décida de se réveiller à cet instant. Partagée entre la joie incommensurable et l’anxiété des dernières semaines – sans compter les nuits blanches et les crises d’angoisse -, Katheryne fut envahie par un sentiment de rage. Il l’avait laissé toute seule. Il avait voulu partir loin d’ici. Loin d’eux. Loin de sa famille. Loin d’elle. Saloprie de Slayers. Elle ne l’aimait plus. Voilà, c’était dit : Kath n’aimait plus son cousin. Elle le reniait. … Tout ceci pour expliquer les trainées d’eau salé qui roulaient sur les joues de la jeune fille alors qu’elle entendait son cousin blaguer à l’autre bout de la salle. Oui, il avait pris une poutre sur la tête. Oui, il avait été entre la vie et la mort. Mais, depuis leur enfance, n’avaient-ils pas affronté tous les dangers ensemble ? Le fantôme de la maison McGregor. Le lac du Loch Ness et son monstre Nessy. La vieille distillerie des McGregor. L’entrée à Poudlard. Les énervements de Granny Karly qui se retenait de pleurer à ses côtés, souriant doucement à son petit-fils. Les vengeances des cousins Glengher. Même le chat enragé de la vieille tante. Tout. Et lui, partait tanguer entre la vie et la mort en la laissant derrière. Où était donc passée leur promesse d’enfants ‘Jamais l’un sans l’autre’ ? … Elle devait être bien loin. Mais malgré tout ceci, la joie laissait place à la délivrance… Il était revenu.
    James – « Pourquoi vous avez l’air si triste ? Oh non me dite pas que les canons de Chudley ont encore perdue ? Je savais bien qu’il aurait dût changer d’attrapeur ! »
    BLAKE - « J'ai toujours dit que Famken n'était qu'un incompétent. Bon retour parmi nous. »

Mise à part ses joyeuses réjouissances qui étaient à l’ordre du jour, une personne semblait dénudée d’humour. Chose des plus étranges qui soit en une telle occasion. Dans une autre occasion et si cela avait été une autre personne qui s’était retrouvée dans le coma, Kath aurait plaisanté également sur le Quidditch, poursuivant l’avis de Milton… Mais pas quand il s’agit d’un membre de sa famille proche. Pas celui qui l’appelait tous les étés bien qu’ils se menaient souvent la vie dure.
S’avançant dangereusement vers son cousin pendant que tout le monde s’extasiait, on aurait pu croire que Katheryne était sur le point de l’assassiner sur place. Oui, oui, tout y laissait croire : son regard absent bien rougi et humide, ses légers tremblements qui l’habitaient continuellement, son teint cadavérique, ses doigts qui s’ouvraient et se refermaient. Cependant, rien ne se produisit. La jeune fille regarda son cousin avant de se retourner pour faire demi-tour. Elle était incapable d’ouvrir la bouche. Incapable d’ouvrir la bouche pour prononcer quelques mots sans avoir à verser les chutes du Niagara et retomber dans une crise de nerf. Mais, les McGregor sont souvent de grands indécis… et de grands enfants. Se retournant, Kath fit chemin inverse afin de se pencher devant Susi et attraper le pichet d’eau qui trônait sur la table basse. Renversant le pichet sur la tête de James, Katheryne se fichait complètement des personnes qui l’entouraient et encore plus du soupir d’exaspération de sa vieille tante qui maugréait tout bas, bien qu’elle comprenne la réaction. Une réaction typiquement McGregorienne.
    Katheryne – « Pour être certaine que tu ne vas pas te rendormir tout de suite. »

Sans attendre de réponse, elle se sauva de la chambre de James et Casey en trombe en direction de la salle d’attente, étrangement vide. Dos contre le mur et main devant sa bouche, elle s’empêcha elle-même d’hurler de douleur, l’angoisse refaisant surface de manière inconsidérable une fois la joie libérée. James n’était plus entre la vie et la mort. Il était vivant. Vivant. La joie qui explosa en elle avait libéré l’espoir qu’elle gardait pour son cousin. Cependant, une fois le bouchon retiré, le mal se répandait une fois de plus dans ses veines en la faisant parcourir de tremblements, grandissant en intensité.

Pendant ce temps, Karly était restée dans la chambre du jeune homme afin de baiser le front de son petit-fils avec un grand sourire, les larmes perlant dans ses yeux, les faisant scintiller de milles feux.
    Karly – « Elle t’a veillé durant toutes ses nuits, alternant avec Matthias. Tu la connais… ne t’inquiète pas. » Rassurant son petit-fils sur l’action de sa nièce, Karly savait que James était le mieux placé pour comprendre sa réaction. Un McGregor ne montre jamais ses faiblesses, encore moins en public. Quitte à être traiter de bizarre. « Je vais chercher le docteur… Avant que toute la tribu ne débarque… »
Sur ses derniers mots, la vieille femme parut toute dépitée, pensant par avance au souk que la famille McGregor et Slayers allaient affliger dans la petite chambre. Tout compte fait… ils passeront un par un, en file indienne. Il était hors de question que quelque chose d’autre ne puisse arriver à son petit-fils adoré. Oui, Karly Slayers avait un chouchou, mais chut : ne le dites pas aux autres.



edit Blake : arrête de râler snif snif (I love U )
edit Mina : Mais moi, j'aime râler snif snif ... surtout après un partiel. ( Calinnouu )
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Casey S. Donahue
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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyMar 16 Juin - 0:40


      Ce fut Susi qui arriva et qui empêcha Blake et Casey de ne s'enfonçer encore plus creux qu'ils ne pouvaient déjà l'être. Entrant avec un « Non, c'est moi qui suis venue le faire ça ». Casey leva à peine les yeux vers elle une demie seconde, trop boulversée pour porter son attention sur autre chose que sur le serpentard qui se tennait tout près d'elle. Susi ne se rapellait donc pas toutes les méchancetés iméritées qu'elle lui avait infligées. Elle déposa les fleurs, les seuls qu'elle recevrait, sur son bureau. Puis elle s'approcha de Blake et déposa un baiser sur sa joue. Oui, un baiser. Prise d'une crise de jalousie, mais étant trop faible pour la piquer, Casey baissa les yeux alors que son coeur hurlait de rage dans sa poitrine. Comme si ce n'était pas assez de souffrance, aux quelques paroles de Susi, Blake répondit : « Ca ira. Je pense qu'on n'a plus rien d'autre à nous dire. » Puis il enleva sa main de sur la sienne dans une froideur déroutante. Casey aurait voulu crever. Juste mourrir sans trop souffrir d'avantage. Elle ne voyait sérieusement plus aucuns intérêts dans le fait de vivre dans une telle tristesse, dans un tel mal. Sa gorge se noua dans un goût amer et dégoutant. Son regard vitreux de par ses pleurs s'était posé sur ses mains qu'elle avait lentement jointes contre sa poitrine. Doucement, alors que personne ne s'en rendait compte,, Casey sombrait dans sa tristesse. Pas un mot, pas un regard. Comme si une bulle minuscule se formait autour de son frêle corps. Casey ne voyait plus rien sauf Blake du coin de l'oeil qui restait posé entre leurs deux lits. Elle était complètement déconnectée de leur monde. Elle savait que plusieurs personnes étaient dans la pièce, mais elle n'était pas si cruche. Ils étaient tous venus pour James. James que tout le monde aimait, contrairement à elle. Même si Susi lui avait apporter des fleurs, elle était venu pour James. Juliet était venue pour James, Katheryne et Karly aussi. La présence de ses deux dernière n'avait fait qu'emplifier sa douleur muette. James avait un nombre étonnant d'amis, mais également, il avait une famille. Casey avait un oncle, qui n'avait pu que lui envoyer une lettre à défaut de venir la voir. Il était au Pérou et ne pouvait pas rentrer avant plusieurs mois, ce qui mettait cours au espoir de la demoiselle quant au fait d'avoir un peu de réconfort de l'unique personne qui semblait l'aimer un tant sois peu.

      La seule et unique chose qui pu la sortir de sa peine fut d'entendre cette voix résonner. Cette voix et ce rire qu'elle n'avait crut ne jamais entendre. Ce rire qu'elle se répétait tant de fois dans sa tête pour ne jamais l'oublier. James, son coeur c'était remis à battre plus rapidement et il avait ouvert les yeux. Malheureusement Casey n'avait pas pu assister à se spectacle du fond de son lit car les personnes entourant le jeune homme étaient trop nombreuses. Mais le visage de la demoiselle s'illumina d'un sourire vrai et formel, d'un sourire qu'on n'aurait jamais crut revoir.

      « Pourquoi vous avez l’air si triste ? Oh non me dite pas que les canons de Chudley ont encore perdue ? Je savais bien qu’il aurait dût changer d’attrapeur ! » Ça c'était tout James. Monsieur anti-mélo et anti affection en public. Pour éviter les larmes de joie, il avat tenter l'humour. Blake étant encore pire que le gryffondor sur ce point.« J'ai toujours dit que Famken n'était qu'un incompétent. Bon retour parmi nous. » Dans cette élan de joie soudain, Casey était sur le point d'interpeler son meilleur ami qu'elle envie que d'embrasser telllement elle était heureuse. Mais c'est alors qu'un gros ''sploush'' vient casser l'ambiance. C'est une Katheryne mélancolique qui quitta la pièce. L'ambiance s'en retrouait drôlement gachée. Mamie tentait en vain de la remettre en place. Elle s'éclipsa finalement avec comme excuse qu'elle allait surveiller la tribut. Casey ce déçida enfin à parler, laissant sa tristesse de côté.

      « James je crois que t'aurais peut-être besoin d'une serviette mon grand. »

      Une petite phrase toute simple. Sans grand importance crucial. Juste pour qu'on se tasse un peu de devant elle pour qu'elle puisse voir son meilleur ami. Il semblait néanmoins dans un meilleur état qu'elle. Casey dépérissait à vue d'oeil. Elle avait affreusement maigrit, les hopitaux la rendait malade. Son teint était plus clair que le blanc de mur et son moral était dans les négatifs plutôt que d'être à zéro. Mais elle souriait quand même. Elle sourait même si l'homme qu'elle aimait de tout son petit coeur qu'il avait lui même amoché ne se tennait qu'à quelques pas. Même si la vie lui semblait sans intérêt et même si aucuns de ses parents n'étaient passés la voir et ne passerait sans doutes pas.


HJ: Désolé pour la mocheté, je voulais répondre et je n'avais que peu de temps pour le faire. Donc, bon. >>
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Juliet E. Halley

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyMar 16 Juin - 18:32

    Il y avait comme cette douleur qu’elle avait essayé d’oublier qui revenait comme un couteau qu’on lui enfonçait dans la poitrine. Elle regarda son ami, d’autres larmes vinrent rouler sur sa joue. Juliet serra un peu plus fort la main de James dans la sienne, ce seul contact qui lui restait avec le rouge et or, contact auquel elle n’avait eu droit que quelques secondes durant quand son père était mort. La demoiselle revoyait clairement la scène dans sa mémoire. Son père était allongé dans un cercueil en bois de pin, il était aussi livide qu’un corps sans vie pouvait l’être, ses yeux étaient fermés, il avait l’air paisible. Juliet avait eu la possibilité de toucher la main de son père, quelques secondes seulement, ensuite on l’avait poussé vers les sièges de la petite église où se produisait son enterrement. Voilà pourquoi elle serrait si fort la main du jeune homme dans la sienne, elle avait peur de perdre ce contact, peur de le voir partir. Elle aurait aimé lui dire tellement plus que c’est quelques mots qui pouvaient sembler inapproprié. Elle aurait aimé lui dire qu’elle l’aimait, réellement, qu’il était sa famille à présent. Elle aurait aimé lui dire ce qu’elle n’avait eu le temps de dire à son père, lui faire savoir qu’elle l’aimait et qu’elle ne voulait pas le voir partir. Mais la demoiselle se garda bien de dire toutes ces choses. Un jour, peut-être, y arriverait-elle, un jour peut-être parviendrait-elle à dire ce qu’elle avait sur le cœur. Une autre rouge et or que Juliet connaissait de vue entra alors qu’elle prononçait ces quelques mots. « J’espère pour toi que l’humour le sortira de là ». Juliet ne pouvait que comprendre. Ou peut-être que non. Elle eut cette pensée noir qui vint la déchirer de l’intérieur : elle n’avait plus de famille à pleurer. Tous s’étaient volés, un des membres de sa famille avait même préféré mettre fin à ses jours plutôt que de vivre avec sa fille. Juliet ne répondit rien, elle adressa un sourire plein de tristesse à la dame qui accompagnait Katheryne. Oui. Elle l’excusait. Elle savait que la rouge et or était différente d’habitude .. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle reporta son attention sur le jeune homme, essaya de contenir les nouvelles larmes qui lui piquaient les yeux. Soudain, le monde s’emballa. James fut secoué d’un soubresaut qui coupa le souffle de l’assemblée, tous et toutes avaient les yeux rivés sur le Gryffondor. Enfin, il ouvrit les yeux et les observa, ahuri.

    James : « Pourquoi vous avez l’air si triste ? Oh non me dite pas que les canons de Chudley ont encore perdue ? Je savait bien qu’il aurait dût changer d’attrapeur ! »
    Blake : « J'ai toujours dit que Famken n'était qu'un incompétent. » Silence, Juliet avait le souffle coupé, aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche pour l’instant. Blake continua, lui : « Bon retour parmi nous. »

    Le temps n’était pas à la plaisanterie, le regard de Juliet s’emplit de reproche, devint noir, si noir que ses iris se foncèrent elles aussi.

    Juliet : « Tu n’es qu’un idiot Kent ! Ne me refais jamais un coup pareil ! »

    Elle ne lâcha cependant pas la main du jeune homme, bien trop heureuse qu’il soit à nouveau parmi eux. Le cœur de la demoiselle fit un bond dans sa poitrine. Il était de retour. Il ne l’abandonnerait pas. Dans d’autres circonstances, elle l’aurait sûrement frappé, gentiment bien sûr, mais quand même, afin qu’il comprenne bien la peur qu’elle avait ressenti. Sous le regard ébahi des autres adolescents, Katheryne fit quelque chose auquel Juliet ne s’était pas attendue. A dire vrai, elle aurait pu avoir ce genre de réaction aussi, elle comprenait, vraiment.

    Katheryne : « Pour être sûre que tu ne vas pas te rendormir tout de suite. »

    Juliet suivit la demoiselle des yeux alors qu’elle sortait de la pièce. Elle aurait sûrement éclaté de rire si James n’était pas sur un lit d’hôpital et qu’il venait de se réveiller après un coma. La dame qui avait accompagné la rouge et or donna une rapide explication. Le cœur de Juliet se serra dans sa poitrine. Si elle avait été à la place de James, si c’était elle qui s’était trouvée là, qui serait venu ? Elle n’avait personne, ou du moins elle était persuadée que personne ne viendrait dans ce genre de situation. James avait nombre d’amis, une famille qui tenait à lui, tous ces gens susceptibles de venir le voir. Et elle ? Dans le fond, Juliet avait réussi à faire ce qu’elle s’efforçait de faire depuis toujours, rester à l’écart. La famille du rouge et or allait débarquer ? Le regard de la bleue et bronze s’affola. Elle n’aimait pas voir les familles aimantes, un couteau de plus qui s’enfonçait dans sa poitrine et qui lui rappelait qu’elle n’avait pas de famille aimante. Juliet rêvait souvent du jour où elle se marierait, belle robe, beau mariage, jeune homme qu’elle aimait, mais personne pour la conduire jusqu’à l’autel. La Serdaigle lâcha la main de son ami et disparut dans la petite salle de bain de la chambre avant de revenir avec une serviette qu’elle lui tendit. Elle devait partir, quitter cet endroit, quitter ces gens. Elle ne pouvait pas voir tous ces visages tournés sur son ami, elle ne pouvait pas voir toute sa famille débarquer.

    Juliet : « Je .. je crois que je vais y aller. Je repasserai plus tard. »

    Un sourire triste vint se dessiner sur les lèvres de la demoiselle. A peine eut-elle tourné le dos que déjà les larmes roulaient librement sur ses joues. Elle sortit de la pièce et longea le couloir. Elle aurait du rentrer à Poudlard, mais elle ne le fit pas, pas tout de suite. Elle ne voulait pas voir tous ces gens aux visages et aux corps meurtris par l’explosion, ici, elle serait au calme, elle trouverait bien un endroit où elle pourrait se vider l’esprit, ou peut-être finirait-elle par retourner aux côtés de James quand il y aurait moins de monde, le doute s’immisçait dans son esprit. Elle dut s’asseoir, se laissa glisser contre le mur. On l’avait prévenue qu’elle ne devait pas trop s’activer et se reposer à cause du coup qu’elle avait reçu, mais elle se moquait bien de savoir cela, ses pensées étaient tournées vers la petite chambre et elles ne la quitteraient pas ..



hj : désolée c'est minable ><'
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Susi Diamentino

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyMar 16 Juin - 19:39



    La situation était assez tendue. Casey silencieuse dans un coin, Blake entre les deux lits, une Susi en larme et de nouveaux arrivants. Ce fut d'abord Juliet, une serdaigle, amie de James, une fille que Susi ne connaissait que de vue. Elle aurait bien aimé lui sourire mais ce n'était pas vraiment une chose dont elle était capable pour le moment. Cette dernière prit la main de James dans la sienne sous les yeux noyés de larmes de la brune qui observait ce spectacle sans parvenir à réagir. Elle continuait de caresser le visage de James comme un automatisme, ne parvenant pas à détacher sa main de son visage. Si seulement cette caresse aurait pu être celle d'un doux réveil, loin de tous ces malheurs. Mais il n'en était rien. La catastrophe les avait rapprochés démontrant ainsi qu'ils étaient tous pareils, Serpentards comme Gryffondors, Serdaigles et Pousouffles. Un rappel à l'ordre douloureux bien que la rivalité soit moins présente que les années précédentes. Une des nouvelles arrivantes pouvait en témoigner. Katheryne et Karly rejoignirent le petit groupe autour de James. C'était l'une des premières fois que la jeune Diamentino voyait la vieille femme en dehors de sa maison en Écosse. Leur arrivée apaisa quelque peu Susi qui serra fort Karly contre elle, pour se calmer et aussi parce qu'elle lui avait manqué. En effet, s'il y'avait bien une personne qui pouvait prendre le rôle de mère c'était elle. Contrairement à d'autres, la jeune Diamentino n'avait pas perdu la sienne et ne le souhaitait pas, naturellement. Mais à quoi bon avoir une mère qui ne vous accorde pratiquement aucun amour? Parfois un souvenir ou une illusion est beaucoup plus réconfortant qu'une vérité qu'on a du mal à accepter.

    Katheryne restait en retrait, sur le pas de la porte, observant la scène, froide et distante. Susi lui accorda un regard inquiet, l'ayant rarement vue ainsi. Mais elle fut encore plus surprise lorsque Juliet prit la parole, détendant l'atmosphère... Kathy réagit au quart de tour, jetant un froid. Heureusement Karly rattrapa le coup et tout le monde continua comme si de rien était, observant le corps inanimé de James. Un James aimé de tous, dont on s'inquiétait, qui manquait à bon nombre de personnes. Ils étaient tous là pour lui, démontrant plus que jamais à quel point ils tenaient à lui. Son sourire et son humour, ils en avaient tous plus besoin que jamais. Savoir que ça irait, qu'il allait bien, voilà ce qu'ils étaient tous venus chercher ici. Et puis comme par magie, il se réveilla, ouvrant grand ses yeux. La main de la Gryffondor se retira du visage de James avec une vitesse fulgurante. S'il y'avait bien une chose à laquelle elle ne s'attendait pas c'était un réveil aussi brutal! Les larmes de tristesse et de peur firent place à la joie, sentiment qui devait être partagé de tous en ce même moment. Mais c'était mal connaître James que de croire qu'il s'arrêterait là! Se réveiller d'un comas ce n'est rien, il faut enchaîner les blagues! C'était lui tout cracher, obligé de détendre l'atmosphère, de faire naître les sourires et disparaître les larmes. Blake l'appuya même, continuant le même petit jeu ce qui eut pour effet de faire rire la brune. Un rire sincère, soulagé qui redonnait de l'espoir. Ils n'allaient certainement pas pleurer éternellement! La vie continuait et par respect pour tous ceux qui ne pouvait plus en profiter ils devaient la vivre à fond! Profiter de la chance qu'ils avaient d'être tous réunis, ici, ensemble, en vie.

    C'est alors que la jeune McGregor décida de faire encore des siennes. Elle s'avança comme si elle allait tuer Kent et se détourna au dernier moment. La brune s'approcha de sa meilleure amie pour saisir le pichet qui se trouvait juste devant elle, le déversant ensuite sur la tête de James. Le tour fut suivit des soupirs de Karly qui maugréait dans sa barbe sous le sourire de Susi qui était plus que jamais amusée de la situation. Elle n'avait plus aucune raison d'être triste alors c'était certainement pas elle qui allait se mettre à gronder Katheryne. Celle-ci avait quitté la chambre en trombe sous le regard préoccupé de Susi qui n'écouta que d'une oreille les paroles de la doyenne de la salle. Elle aurait aimé suivre sa meilleure amie et tenter de la réconforter mais elle savait plus que jamais que celle-ci viendrait quand elle se sentirait prête. Kathy n'aimait pas montrer ses faiblesses en public et c'était une chose que la belle respectait et admirait. Susi eut juste le temps de faire un dernier sourire à Karly avant que celle-ci ne parte à la recherche d'un médecin, laissant les jeunes entre eux. Les plaisanteries continuèrent bon train avec le conseil de Casey qui n'en fut vite plus un lorsque Juliet ramena une serviette au beau brun. Ce fut la dernière chose qu'elle fit avant de dire qu'elle devait s'en aller, quittant ensuite la pièce dans un dernier sourire. Susi en profita alors pour aller rejoindre James sur son lit, s'asseyant près de lui, souriant malicieusement. C'était à son tour de dire des bêtises et d'ouvrir la bouche après tous ces adieux si tristes.


    Je t'aurais bien proposé de jouer au docteur mais avec Blake et Casey à côté c'est pas très poli! A moins qu'ils participent mais je pense que le coeur de Karly pourrait pas supporter une telle vision si elle entre tu vois...

    Elle éclata d'un petit rire avant de faire un petit clin d'oeil à son ami, s'amusant elle-même de toutes les bêtises qu'elle pouvait dire. Elle se surprit même en train d'imaginer une telle scène ce qui lui arracha un petit sourire, reposant ses yeux sur James.
    S'il n'avait pas été aussi amoché elle lui aurait sûrement donné quelques coups pour le punir de faire de l'humour à son réveil. Au lieu de ça, Susi se contenta de lui faire une pichenette sur le bout du nez, limitant les dégâts.




    Pouah... C'est nulos!! Mais bon, si je me motivais pas j'aurais mit 10 ans à répondre =/ ♥️
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James Slayers Kent

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyMer 17 Juin - 22:41

    BLAKE - « J'ai toujours dit que Famken n'était qu'un incompétent. Bon retour parmi nous. »
    James – « Merci vieux » .

    James eut un sourire. Il était à fait conscient que Blake avait comprit la raison de sa tirade humoristique mais si peu approprié dans une situation pareille. Comme un besoin vital de ne pas montré ses faiblesse et de se servir de l’humour pour garder la face alors qu’il était plus qu’émut par la présence des siens. Le jeune Milton ne faisait pas non plus dans les démonstration affective . C’était pour ça qu’ils étaient amis, si identique et différents a la fois, n’aimant pas trop se dévoiler. Ça n’étonna donc en rien James de le voir soutenir sa blague. Au contraire il apprécia car ainsi ça lui prouver que son ami allait bien sans qu’il n’ai besoin de lui demander. Le jeune homme détestait s’informer sur la santé des autres, et ainsi trahir son inquiétude et sa réputation d’égoïste né. Réputation qui devait déjà depuis longtemps être anéantie dans le cœur de ses véritables amies, tous autant qu’il était présent autour de lui, tant ils le connaissaient. Ils devaient d’ailleurs tous avoir compris a quel point il se sentait faible émotionnellement et qu’il était devenu vitale pour lui de faire de l’humour s’il ne voulait pas se mettre a éclater en sanglots. Il était en vie. Il avait envie de crier sa joie tellement elle était immense. Il était en vie ! Belle et bien en vie ! Mais le mieux tant tous ça c’est que des gens s’était inquiétait pour lui. Il n’avait toujours aucune idée de se qui s’était passer ou même combien de temps il avait dormi, mais il n’osait pas poser la question. Ils étaient là et c’est tout ce qui l’importait. C’était peut-être idiot mais… James avait toujours douter de l’affection qu’on lui portait. Pas qu’ils n’avaient pas confiance en eux, il leurs aurait confier a chacun d’autre eux – oui oui même a Black – sa vie sans hésiter mais c’est en lui qu’il douter. Malgré ses air arrogant et fier et son égo surdimensionné au fond il avait toujours tendance a se demander : pourquoi ? Pourquoi on m’aimerai ? C’est vrai ça, il passait le plus clair de son temps a essayer d’emmerder les autres pour se distraire et il semblait ne s’intéresser qu’a lui et lui seul. Il était certes plutôt beau gosse mais il n’avait rien de mieux que son corps a offrir. Alors pourquoi y avait-il autant de gens dans sa chambre d’hôpital ? Pourquoi il avait des amis et pas seulement des conquêtes ? Pourquoi ils l’aimaient tous ? James n’arrivait pas le comprendre et même si on lui avait expliquer il n’aurait probablement pas compris. Mais a cet instant il ressentait l’amour de tout ses proche de façon tellement intense que ça avait était plus fort que lui. Il avait dût faire de l’humour….

    Tout ce qu’il voulait c’était seulement qu’ils arrêtent de s’inquiéter pour lui car lorsqu’ils souffraient, il souffrait aussi. Limite James se ferait foutue royalement de mourir si cela n’aurait pas engendré de la peine de la part de ses proches. Il pensait avant tout à leurs redonner le sourire avant de s’inquiéter pour son états de santé. C’était juste de l’humour…. Cependant certain semblait le prendre mieux que d’autre …. Juliet par exemple le regardé d’un œil noir, près a l’étripé sur place.

    Juliet : « Tu n’es qu’un idiot Kent ! Ne me refais jamais un coup pareil ! »
    James – « Promis ».

    Il planta son regard dans celui de la Serdaigle, cherchant a la rassuré et a lui faire comprendre rien qu’avec les yeux que ce n’était pas une promesse en l’air et que contrairement a son père il ne comptait pas l’abandonner. Elle lui tenait toujours la main et James ne semblait pas gêner par son geste d’affection bien qu’il n’avait pas l’habitude de se genre de démonstration. Ça lui semblait naturelle et si ce contact pouvait la tranquilliser il préféré ne pas le briser. Il savait qu’au fond elle n’était pas réellement fâcher. Au contraire peut-être de Katherine qui s’avançait vers lui, main vers l’avant comme si elle s’apprêtait à l’étrangler. Son cœur se serra tandis que son regard s’attarder sur ses traits déformer par la tristesse. en voyant sa mine. Il ne l’avait jamais vu dans un pareil états. Il déglutit avec difficulté, lui adressant un petit sourire forcé qui se voulait rassurant alors qu’il mourrait d’envie de la prendre dans ses bras et de se mettre a pleuré comme un gosse…. Puis elle lui fit dos et il poussa un soupir, se disant qu’elle devait sûrement désirait lui cacher ses larme mais elle se retourna alors et… il se reçut le pot à eau sur la tête ! James profita du fait d’avoir de l’eau qui dégouliner sur son visage pour verser deux trois larme qui passèrent inaperçu mais qui soulagèrent un minimum son cœur.

    Katheryne – « Pour être certaine que tu ne vas pas te rendormir tout de suite. »


    Il regarda sa cousine sortir de la chambre sans rien dire. Il ne lui en voulait pas. Il n’avait même pas crier contre elle pour ce geste bien qu’il l’aurait fait si la situation aurait était différente. Il avait seulement était surpris et avait encore réaliser a quel point elle l’aimait. Il comprenait exactement sa réaction et ne lui en voulait pas. Pour lui son comportement n’avait rien d’étrange ou complètement tordus. Au contraire il la trouvait des plus normal pour une McGregor et c’est seulement si elle s’était mise a pleuré qu’il se serait inquiétait , se disant que cette fois plus rien ne les lier. Que cette fois elle se fichait royalement de son sort… Mais une réaction aussi démesurai ne faisait qu’augmenter l’amour et l’affection que James avait pour sa cousine en même temps que sa culpabilité déjà pourtant bien grande. « Jamais l’un sans l’autre ». Ils se l’étaient promis et il avait rompus leurs serment l’espace de plusieurs heure, même voir plusieurs jours. Il ne savait pas exactement. Katherine avait vécu l’abandon d’une mère et lui d’une sœur et de deux parents , se retrouvant orphelin avant qu’il m’apprenne l’existence de Karly. Ils avaient les mêmes blessures et la même peur de se retrouver seul et pourtant il avait rouvert la plaie de sa cousine sans le vouloir. Alors non il ne lui en voulait pas. Loin de là. Sa grand-mère se rapprocha alors de lui, déposant un baiser sur son front avec une tendresse qu’il avait toujours soupçonner malgré ses airs de veille mégère a ses yeux mais dont il n’était pas habitué.

    James – « Elle s’est vraiment beaucoup inquiétait pour moi n’est-ce pas ? » demanda-t-il sur un ton plein d’excuse, comme s’il en doutait encore un peu bien que cela semblait évident.

    Karly - « Elle t’a veillé durant toutes ses nuits, alternant avec Matthias. Tu la connais… ne t’inquiète pas. »

    James – « Je ne m’inquiète pas ».

    C’était faux et Karly le savait sans doute. C’était d’ailleurs sûrement pour ça qu’elle lui avait tout de suite demander de ne pas s’inquiéter. Devinant qu’il devait déjà culpabiliser, connaissant plus son petit fils qu’il ne devait le soupçonner. Tous réagit de manière différente a la façon peu commune qu’avait James de rassuré les siens et de s’assurer qu’ils allaient bien. S’ils avaient encore la force de lui criait dessus et d’agir comme d’ordinaire c’était qu’il n’avait pas de raison de s’inquiéter. Logique de Kent ou encore de McGregor, ou tout simplement Slayers en qui avait déjà fait ses preuves. James reporta alors son regard sur Casey qui se trouvait dans un lit à peine plus loin du sien. Instinctivement il s’inquiéta pour elle mais ses yeux s’attardèrent alors sur sa bouche, se surprenant a y trouver un sourire sur le visage de l’innocente poupée, sourire qu’il n’avait pas vu depuis bien trop longtemps a son goût. Pourtant elle souriait et il était touchait de se rendre compte que c’était grâce a lui

    Casey - « James je crois que t'aurais peut-être besoin d'une serviette mon grand. »

    James – « Tu crois ? Non pas du tout. » fit-il avec ironie. « J’ai vu pire c’est pas trois goutte qui vont me faire peur ».

    Un air léger et toujours de l’humour et pourtant il était véritablement trempé et il commençait même a faire la chair de poule. Juliet lui rapporta alors une serviette sans qu’il n’ai besoin de la demander, reprenant le rôle de mère poule qu’elle n’avait jamais délaissé avec lui. Il semblait des plus fatigué et sentait sa gorge plus sèche que jamais. Pourtant il s’obstinait a répondre a ceux qui lui adressait la parole et a ne pas se plaindre bien qu’il était déjà épuisé. Il venait quand même de se réveillé d’un coma. Il avait beau plaisanté et faire comme si de rien n’était, ce n’était pas rien.

    Juliet : « Je .. je crois que je vais y aller. Je repasserai plus tard. »

    James – « T’a intérêt. Tu sais a quel point j’peut faire des conneries quand t’es pas là pour jeter un œil sur moi. »

    Du James tout cracher. Bien sûr il n’avait pas pût lui dire tout simplement que ça lui ferait plaisir de la revoir et qu’il appréciait sa compagnie ? Non bien sûr. Il était déjà tellement trop émotif a cet instant a son goût. Juliet quitta la pièce et Susi s’assit sur le lit, se qui le rendit anxieux. Certes il avait manquer mourir mais il ne savait pas trop sur quel pied danser avec elle, se souvenant encore des blessures qu’il lui avait infliger.

    Susi – « Je t'aurais bien proposé de jouer au docteur mais avec Blake et Casey à côté c'est pas très poli! A moins qu'ils participent mais je pense que le coeur de Karly pourrait pas supporter une telle vision si elle entre tu vois... »

    Il la regarda avec des yeux pétillant tandis qu’elle se mettait a rire. La voyant aussi détendu alors qu’elle avait pleuré pour lui, gardant décidément le sourire en toute circonstance, il la trouva plus belle que jamais. Quel courage ! Quel force elle avait ! C’était tout simplement… Waw ! Il réalisa alors qu’il l’aimait. Qu’il l’aimait comme elle lui avait dit l’aimait. Il écouta alors un élan de son cœur, et mis a exécution une pulsion, ne sachant absolument pas qu’elle avait oublier les évènements de la salle sur demande. Ne décrochant pas son regard du sien il répondit alors avec espièglerie, malice et surtout avec une certaine fascination.

    James – Infirmière ? Intéressant… J’aimerai bien voir ça. Commençons par le bouche a bouche. Tant pis pour Karly.

    Sur ce il se pencha vers elle et l’embrassa, enfin de lui faire comprendre a quel point il aurait détesté mourir pour ne plus pouvoir retouché ses lèvres. Les deux élèves s’embrassaient souvent depuis quelque année comme ça pour s'amuser mais pour James s’était différent car il se souvenait des derniers évènement passer entre eux. Ce qui n’était pas le cas pour Susi….
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyJeu 18 Juin - 14:04

    Visiblement dans l'assemblée, il n'y avait que Blake et James pour vouloir détendre l'atmosphère, tout simplement parce que le mélo-dramatique et ces histoires de sentiments les mettaient l'un comme l'autre mal à l'aise. Sur ce point, les deux jeunes hommes étaient pareils, par ailleurs tous ne semblaient pas apprécier la pointe d'humour déplacée de l'instant. En un sens, Blake ne se sentait pas le désir de demander à son camarade Gryffondor s'il allait bien, question stupide et absurde, par ailleurs que vouliez-vous que James lui réponde ? "Je viens de sortir d'un coma qui a failli me coûter la vie, mais tout va bien, on va boire un verre ?" Idiotie donc que de s'enquérir de son état de santé quand il avait James sous les yeux, soulagé néanmoins de voir qu'il allait bien. Le Serpentard esquissa un sourire pour son camarade, rien de sombre, ni froid ni mesquin, mais amplement sympathique et chalereux. Là était tout le paradoxe de Milton qui en devenait déroutant ; aussi salaud qu'amical, il demeurait vériablement serviable et loyal envers ses amis, aussi étrange que cela pouvait paraître. Et le pauvre Gryffondor à peine réveillé, devait en plus de se coltiner la foule de visiteurs venus assaillir sa chambre, recevait en échange quelques paroles lourdes d'inquiétude mais quelque peu stupides aux yeux du Serpentard... " Tu n’es qu’un idiot Kent ! Ne me refais jamais un coup pareil ! ", ou autre arrivée en furie d'une rouge et or répondant au nom de McGregor, le mitraillant de son regard noir qui fit arquer un sourcil à Blake... A les entendre, c'était à se demander si James n'avait pas fait exprès de se jeter sous une poutre pour tomber dans le coma ; les remarques irrascibles, et ce même si elles trahissaient leurs inquiétudes, n'avaient pour le Serpentard pas lieu d'être. James préférerait sans doute cent fois en être sorti miraculé que de se retrouver cloué dans un lit à recevoir remarque sur remarque, et en outre il n'avait jamais demandé à se retrouver dans cet état. Blake réprima donc un rire cynique, ne préférant ne pas s'étendre malgré son manque flagrant de diplomatie, il ne voulait pas créer de malaises ou de disputes au nom de ses pensées marginales, par respect pour James mais aussi Casey, qui avaient besoin de repos. Cependant il ne put pousser un soupir d'exaspération lorsque, au comble de la mièvrerie sentimentale anxieuse, la jeune fille répondant au nom de Katheryne déversa un pichet d'eau sur la tête de James. Oh pour sûr, si Blake avait été à sa place, lui aussi aurait volontairement sauté sous une poutre et des débris de pierre pour qu'on finisse par le traiter d'idiot avant de lui balancer de l'eau à la figure... En un sens, le Serpentard ne comprenait pas ces réactions exagérées, étrange fait lorsqu'on le savait excessif et marginal. La rouge-et-or quitta la pièce, non sans que la voix de Casey ne s'élève, faisant tourner inconsciemment le regard noisette de Blake sur cette dernière. Pensif et à la fois présent, il la dévisageait jusqu'à ce que les bruits de pas de Juliet se déplaçant dans la salle de bain, revenant avec une serviettre à la main, ne le fasse sortir de ses songes troublés. Milton détourna alors ses obsidiennes sur la Serdaigle, tiquant alors au passage sur l'étrange réaction de cette dernière. Visiblement troublée par la venue de la Gryffondor, ou du moins de ce qu'elle venait de dire, le jeune homme comprit bien vite que l'état de la Serdaigle soudain chancelante n'était pas seulement dû au choc de voir James dans cet état. Le Serpentard demeurait taciturne, peu bavard il n'aimait guère parler pour ne rien dire, néanmoins cela ne l'empêchait pas de demeurer très fin observateur et de détailler son entourage comme un aigle darde le monde. C'était peut-être en cela, qu'on le disait dangereux , il piquait au vif ses ennemis en apprenant de leurs faiblesses qu'il s'amusait à observer à leur insu... Juliet quitta alors la salle, sous le regard du Serpentard qui dévia bien vite sur James dans une aura ténébreuse, toujours taciturne. Enfin, Susi alla s'asseoir sur le lit de Kent, et déjà cela sentait les effusions de sentiments à plein nez ; aussi Blake leva les yeux au plafond dans un bref soupir, sans pour autant s'empêcher d'esquisser un léger sourire quant à la réplique de Susi.

    Susi – « Je t'aurais bien proposé de jouer au docteur mais avec Blake et Casey à côté c'est pas très poli! A moins qu'ils participent mais je pense que le coeur de Karly pourrait pas supporter une telle vision si elle entre tu vois... »
    BLAKE – « Je hais jouer au docteur avec les espèces mâles. Si ça doit se faire, ce sera sans toi, James. » fit-il dans un murmure amusé non sans poser son regard sur ce dernier.
    James – Infirmière ? Intéressant… J’aimerai bien voir ça. Commençons par le bouche a bouche. Tant pis pour Karly.

    Blake détourna le regard, dans une moue désabusée alors que les deux Gryffondors s'échangeaient un baiser. Pitié, pas de miévrerie sentimentale, il avait eu sa dose, aujourd'hui. Rassuré de voir que James avait amplement repris ses esprits, le Serpentard ne se gêna guère pour les interrompre alors qu'il s'avançait à son tour vers la porte. N'étant pas spécialement dérangé dans les démonstrations amoureuses des tourtereaux, Milton se voyait mal rester ici alors que toute la famille de James n'allait pas tarder à arriver. Par ailleurs, Blake lui même avait une personne à qui aller rendre visite, dans ce même hopital.

    BLAKE – « J'y vais également, j'ai rendez-vous au service psychiatrique. » Un sourire en coin, diablement amusé, à se demander si Blake ne lançait pas une nouvelle touche d'humour noire, alors même qu'il annonçait une vérité, mais préférant jouer sur l'ambiguité. Son regard se posa sur Casey une dernière fois, avant de dévier sur Susi, se rappelant qu'il avait un présent pour cette dernière... Mais dans l'immédiat, elle semblait occupée. « J'avais quelque chose pour toi, Susi. Une autre fois... »

    Un nouveau sourire, se gardant bien de lui confier le présent qu'il avait pour elle, préférant se laisser désirer quant à leur prochaine rencontre. Le Serpentard finit par les saluer d'un signe de tête, continuant de feindre d'ignorer la tristesse se logeant dans les yeux de Casey, avant de sortir de la chambre d'un pas assuré.
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Casey S. Donahue
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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyJeu 18 Juin - 15:33


      La chambre qui jadis était pleine à craquer et à y rendre l'air presque irrespirable, se vidait. Après la bombe en furie et j'ai nommé la cousine de James ainsi que tatie Karly, ce fut au tour de la serdaigle de prendre la fuite. Casey suivait doucement la blonde du regard. Elle sortit de la pièce en direction de la petite salle de bain, puis aussi rapidement, elle entra une serviette à la main. La tendis à James avant d'annoncer précipitamment son départ. La rouge et or aurait aimer être à sa place et pouvoir sortir de cette chambre à sa guise. La famille de James allait bientôt débarquer et la tristesse de la gryffondor n'en serait que plus grande. Que trop immense. Parce que toutes ses visites qu'ils avaient eux, n'étaient que pour James et elle en était consciente. Elle ne connaissait pas Juliet, encore moins Katheryne, avait déjà brièvement discuter avec Karly et puis il y avait Blake. Pour éviter de se faire de nouveau du mal, elle préférait rester lucide et ce dire que ce n'était que pour James qu'il était venu. Susi lui avait apporter des fleurs, mais c'était sans doutes à défauts d'avoir pu les mettre sur la table de James qui était déjà pleine. Pas besoin de ce faire d'illusion. Si Casey avait été seule dans une chambre, elle n'aurait eu que la visite des médecins et une brève lettre de son oncle Alan. Peut-être que sa mère n'était même pas au courant, sans doutes qu'elle s'en fichait. Maggie avait couper les ponts avec sa fille depuis les onze ans de cette dernière. Pas de père, pas de mère, pas d'amis, pas d'avenir. Avec seul compagnie son oncle un peu cinglé et toujours absent à cause de son travail au ministère. C'était sans doutes le fait de partager la chambre de James qui lui avait sauver la vie. Sans ça elle serait morte par choix.

      La pièce maintenant désengorgée, il ne restait plus que deux couples dans la pièce. Susi et James qui se dévoraient du regard et eux. Blake qui ne la regardait qu'à peine et elle sans forces dans un lit d'hôpital.« Je t'aurais bien proposé de jouer au docteur mais avec Blake et Casey à côté c'est pas très poli! A moins qu'ils participent mais je pense que le cœur de Karly pourrait pas supporter une telle vision si elle entre tu vois... » Ils ne faisaient même pas attention à eux en réalité et au malaise qu'ils ressentaient à cet instant même.« Je hais jouer au docteur avec les espèces mâles. Si ça doit se faire, ce sera sans toi, James. » Avait ajouter Blake en posant son regard sur celui-ci. James ne semblait même pas l'avoir entendu. Il n'y aurait pu y avoir que les deux tourtereaux dans la pièce, ce aurait été du pareille au même. « Infirmière ? Intéressant… J’aimerai bien voir ça. Commençons par le bouche a bouche. Tant pis pour Karly. » Et puis sans crier garde, ils s'embrassèrent. Casey détourna rapidement son regard d'eux, se sentant de trop dans leur scène romantique. Elle évitait également de regarder Blake pour ne pas avoir un autre malaise cardiaque. Pourtant alors qu'il se levait et se dirigeait vers la porte, il y eu un autre déchirement dans sa poitrine. « J'y vais également, j'ai rendez-vous au service psychiatrique. » Un sourire en coin amusé, il la regarda brièvement puis parla à Susi. Lorsqu'elle était triste, que les larmes perlaient à ses yeux, Casey était coupé du reste du monde. Non seulement elle voyait flou, mais elle n'entendait plus rien non plus. Que des sons vagues plutôt que des paroles. Et finalement le jeune homme quitta la pièce.

      Il n'était pas venu pour elle, il n'était pas venu pour elle. Casey devait oublier cette idée stupide de dans la tête. Blake ne l'aimait pas, Blake ne tenait pas à elle. Elle n'était qu'une parmi tant d'autres, une amante de passage qu'il avait croquée puis qu'il avait jeter comme une vulgaire pomme. La jeune femme baissa son regard plein d'eau sur ses mains, serrant doucement ses pouces ensemble tout en retenant ses larmes. Elle n'avait pas envie de poser son regard sur James et Susi. Elle ne voulait pas de leur pitié. De toutes façons ils étaient déjà bien occupés. Casey se laissa doucement tomber sur son oreiller, se tournant pour leur faire dos. Se roulant doucement en boule tandis que les larmes emplissaient son visage silencieusement alors que dans sa tête elle entendait sans cesse cette petite voit qui lui répétait. « Tu vois, il ne t'aime pas. » Cette voix qui l'empêchait de dormir pour ainsi partir vers un monde meilleur.
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Susi Diamentino

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MessageSujet: Re: Adieu......   Adieu...... EmptyJeu 18 Juin - 21:31



    Sa petite réplique ne semblait pas amuser que la jeune femme. Le beau Serpentard esquissa un sourire et prit la parole, expliquant que si quelque chose devait se faire, ce serait sans James. La brune haussa un sourcil, provocatrice, continuant le même petit jeu. C'est à ce moment là que James fit une chose à laquelle elle ne s'attendait pas du tout. Bon, d'accord, elle avait remarqué son petit regard, pensant que lui aussi était amusé. Mais non, il voulait s'essayer au bouche à bouche comme il l'avait si bien dit, entraînant la jeune femme contre lui. Celle-ci se laissa faire sans broncher, bien trop heureuse de voir que son ami était en pleine forme, en apparences du moins. Cependant, ce baiser là était différent de tous ceux qu'elle avait connus ou plutôt ceux dont elle se souvenait. Il était doux, passionné, un échange des plus exquis. Difficile d'y mettre fin, même si cet excès de tendresse laissait la brune pensive. Blake s'en chargea, déjà sur le pas de la porte, s'apprêtant lui aussi à les quitter. La rouge et or mit donc fin à cet échange, accordant son attention au Serpentard. Il s'excusa, expliquant qu'il devait se rendre au service psychiatrique afin d'y voir quelqu'un. Ne sachant pas comme elle devait prendre la chose, Susi se contenta d'esquisser un petit sourire, replaçant une mèche de cheveux à l'occasion. Les dernières paroles de Blake laissèrent la jeune fille sur sa faim, curieuse de savoir ce que ce fameux cadeau pouvait bien être. Surtout qu'elle n'avait pas l'habitude de recevoir quoi que ce soit de la part du vert et argent. Un énorme sourire vint alors prendre place sur le visage de la belle qui se lancerait à la recherche de Blake dès qu'elle serait de retour au château. Un peu trop curieuse la demoiselle? Oui, c'était exactement ça!

    Je me réjouis de voir ce que ça peut bien être... En tout cas merci d'avance, j'espère que je serais pas déçue...

    Un petit clin d'oeil adressé au jeune Milton-White, avant de lui faire un léger signe de main en signe d'adieu. Que pouvait-il bien lui réserver? Bien loin d'appréhender la chose, elle s'en réjouissait! Elle avait toujours aimé les cadeaux, les surprises, comme la plupart des gens en général d'ailleurs. Blake quittant la chambre, il ne restait plus que les trois Gryffondor. Casey s'était tournée, sûrement fatiguée. Du moins, c'était ce que Susi imaginait, n'ayant aucune idée de la douleur que pouvait ressentir la jeune fille à ce moment même. La brune se tourna à nouveau vers son ami, se blottissant un peu plus contre lui, heureuse de le voir en presque pleine forme. Pour le moment elle ne savait pas comment interpréter ce baiser, n'ayant pas de souvenir des derniers qu'ils auraient pu échanger. Elle décida donc de continuer sur l'humour, sa meilleure arme face à ce genre de situations.

    Et bah... On dirait que je t'ai sacrément manqué!

    Elle déposa un petit baiser sur son front, préférant la distance à un rapprochement qu'elle ne saurait pas gérer. L'occasion de lui dire qu'elle avait perdu deux ans de souvenirs se présentait enfin à elle, bien que ne sachant pas vraiment comme introduire la chose. Son regard se fit plus sérieux et, dans un geste qui laissait tressaillir la gène, Susi se mit à se gratter nerveusement la tête. Son sourire, lui, demeurait toujours, quoique moins enjoué. Sa main vint caresser le visage du Gryffondor avec une tendresse insoupçonnée, rassurant la brune par ce contact. Ce qu'elle avait oublié était sûrement la réponse aux questions qu'elle se posait, au dernier souvenir flou qu'elle gardait du jeune homme. Ce départ, l'avait-elle engendré? Qu'avait-elle bien pu dire ou faire pour qu'il dise qu'il n'avait besoin de rien, ni personne? Ce baiser était-ce une sorte de pardon?

    Tu sais, quand je me suis réveillée hier... La dernière chose dont je me rappelle c'est l'été en Écosse, juste avant ma sixième année. Le reste est flou, ou alors y'a pas de reste du tout en fait...

    Elle aurait pu continuer à expliquer les derniers jours mais une infirmière entra dans la petite chambre. Un sourire bienveillant sur le visage, elle demanda poliment à la brune de quitter la salle. Les deux malades avaient besoin de se reposer et désormais, seule la famille avait le droit de visite. Il fallait s'y attendre tôt ou tard... Susi déposa alors un dernier baiser sur le front de James, avant de le quitter dans un petit sourire, ne sachant pas vraiment comment il avait prit cette révélation. Elle aurait tout loisir d'en reparler avec lui lors de sa prochaine visite ou s'il revenait plus tôt que prévu au château. Pour le moment, la rouge et or pensait aller voir Katheryne qui devait se trouver en compagnie de Matthias. Espérons juste que les visites étaient toujours autorisées chez le jeune McGregor... Un dernier regard pour James et elle franchit la porte, la tête pleine de questions sans réponses...
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