« my immortal - hazeyneel

Hayzeneel Mandrake Anjeston

personnage entièrement inventé

Spoiler:

Un ultime coup fût porté au visage du jeune garçon. Il avait à présent une grosse marque, une vilaine marque de main sur la côté gauche du visage. Mais après tout, il y était habitué. Il avait vécu comme cela depuis longtemps et une claque de plus ou de moins n’aurait pas changé quelque chose. Le jeune garçon se releva, péniblement mais sûrement et n’osa même pas regarder son père, si on peux appeler cela un père, vu les blessures qu’il infligeait à son enfant.

« C’est ça ! Ne me regarde pas ! Remonte là-haut et ne vient pas ici tant que je ne l’aurait pas dis ! », hurle t-il, d’une voix horrible. Le jeune garçon baisse la tête ^puis tourne le dos à son père. « Marche mieux que ça ! », lui hurle t-il à la figure. Hazeyneel, péniblement, essaye de marcher droit mais avec les coups qu’il a reçu, cela n’est pas chose facile. Il remonte péniblement la colonne vertébrale et essaye de marcher droit. Le garçon garde de lourdes séquelles à chaque fois qu’il se fait battre. Et cela est très fréquent. Il remonte les escaliers de bois, s’accrochant à la rambarde.

Deux minutes plus tard le jeune homme est monté dans sa chambre, là où personne ne vient, trouvant cet endroit trop « Hazeyneel », trop parfait, trop… Le jeune homme s’y ait construit un havre de paix, un endroit où il peux pleurer en silence, attendre le jugement dernier, une absolution, un moment où il serait enfin libéré de l’emprise de son infâme père. Son père. Un immonde homme qui ne mérite pas qu’on le fasse vivre, c’est l’avis d’Hazeyneel. Et Hazeyneel vit désormais seul avec lui. Et c’est loin d’être une partie de plaisir que de rester avec cet infâme monstre. La famille, du moins ce qu’il en reste est déchirée en deux. Et comme les deux seules personnes de la famille sont Hazeyneel et son père, la chose est assez complexe.

Avant cet épisode de la vie de Hazeyneel, le jeune homme vivait avec ses deux parents. Une mère, un père. Comme tout être humain normalement constitué. La vie était assez bonne, assez … réelle. La vie était comme le paradis ; blanche et sans problèmes. Mais que les moldus peuvent être fous dans leurs vies de miséreux. C’est un soir d’octobre que tout a dérapé. Hazeyneel avait alors deux ans, presque trois.

Le père d’Hazeyneel est là. Devant sa femme. Elle est à genoux, le main sur sa plaie, sur sa joue, la main sanglante. Une fois de plus la violence a été de mise. Pour quelconque affaire qu’il soit. C’est toujours comme ça pour cet immonde homme. Bien que la femme soit une sorcière, elle est menue et faible contre un homme d’une carrure impressionnante, alors n’imaginez pas qu’elle sorte son bout de bois pour qu’il lui rit au nez. Cela reviendrait à donner une pomme à un singe, en somme, il vous rigolerais au nez. Elle regarde l’homme d’un air mauvais, meurtrier. Lui a le sourire sadique d’un meurtrier, d’un homme battant sa femme, d’un homme qui ne veux tout que pour lui. Il a un couteau a la main. L’homme vient d’arracher si je puis dire une parcelle de peau de la femme âgée d’une bonne trentaine.

« Tu en veux encore Lésina ? Ou veux-tu que j’arrête là le massacre ? », dit-il d’une voix criarde et horrible. Il regarde celle qui tient place de femme dans sa vie comme on regarde un chien terriblement amoché, avec pitié et dédain. La femme, elle ne regarde plus son mari mais se relève doucement. La loi du mari qui torture sa femme, pour elle du moins, c’est révolu. Après avoir redressé avec peine son dos, la jeune femme regarde son mari puis lui dit d’une voix calme ; « Quoi que tu me fasse Aahron, cela ne sera pas pire que ces treize dernières années passées à tes côtés. » S’en est trop ▬ visiblement ▬ pour Aahron. Il ne laisse pas sa femme reprendre sa phrase et d’un coup de couteau bien placé, il abat sa femme. La mère de famille meurt sur le coup, son corps gisant le sol. Sa tête tombe lourdement. Plus une respiration, plus une seule goute de vie n’apparait dans les yeux de Lésina.

Plus loin de la pièce, mais en con tact direct avec la pièce en réalité, Hazeyneel a observé la scène. Il n’a que deux ans et pourtant il a très bien compris. Il a compris qu’il n’avait plus de mère mais que son père était bien mort dans son cœur et dans sa tête. Il n’était plus qu’un monstre. Un monstre assoiffé de sang, de pouvoir, un immonde lâche. Mais comment expliquer à un garçon de trois ans à peine qu’il ne faut pas aller voir le corps gisant de sa mère mais plutôt partir, s’enfuir, très loin de cette maison. Au lieu de cela, Hazeyneel part de sa planque et vient à la rescousse de sa mère en ouvrant la porte de la cuisine à la volée. Il regarde son père, le regard haineux mais sans pourtant exprimer le fait qu’il le déteste à présent. L’instant d’après il hurle, sur le corps gisant de sa mère « Maman. Nooooon. Maman ! Réveilles-toi ! » Même s’il a compris, il ne veut pas y croire. Il ne veut pas croire que sa mère est décédée, sans vie. Mais tôt ou tard il doit bien affronter la triste vérité. Il se relève, en larmes. Regard assassin vers son immonde père. « Qu’est-ce que t’as fait à maman ? Je te déteste ! ». En un pas, il court à présent dans sa chambre, située à l’étage.

Depuis ce jour, les relations père-fils de la famille avaient été très tendues. Et Hazeyneel ne voudrait sûrement pas que cela s’arrange. Il détestait son père autant qu’il avait détesté sa mère de l’avoir lâchement abandonné. Mais seulement avec des années de plus, il avait compris. Il avait compris que c’était pas de la faute de sa mère, mais de son meurtrier. D’ailleurs, manière de provoquer son père, il lui avait demandé un de ces sois « Ça fait quoi d’avoir une mort sur le dos ? » Et là encore, comme Haz’ s’y attendait, le père l’avait giflé. « Ne parles pas de ton père de cette façon ou tu connaîtras la pire torture de ta vie. »

Alors vous comprenez désormais pourquoi les relations père-fils sont tendues dans la famille. Et cela ne s’arrangerait pas avec le temps, sûrement pas.

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» in the middle of earth, i walk. ─ Hazeyneel