WALDENBERG, andy. (COMPLETE)

Physiquement, j'étais en pleine force. Moralement, j'étais au bord du précipice. Mes jours devenaient des nuits et mes soleils devenaient des nuages. Le train était déjà en route depuis belle lurette. J'avais presque sombré dans un sommeil profond, mais ma voisine de cabine ne cessait pas de gribouiller et le bruit de la plume qui gratte sur le parchemin me rendait complètement folle. J'avais envie de la prendre par les épaules et de la secouer dans tous les sens. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien écrire de toute facon? Son apparence donnais l'impression de rien. Ses cheveux bruns était tellement grichous que craqué une allumette à quinze mètres d'elle, était une menace grave. Quelques flocons blancs tentaient de s'évader de sa chevelure sèche, et c'était pire quand elle osait y passer une main. Les prunelles de ses yeux effectuaient des mouvements horizontaux répétés derrière la monture crochus de ses lunettes. Je n'en pouvais plus de cet épouvante, et je dus tourner la tête vers la fenêtre. Depuis quand j'étais devenu si méchante? Un bruit aussi aigu que la voix d'un lutin résonna dans la cabine. " Pardonne moi Andy mais, aurais-tu l'obligeance de me tendre un mouchoir? " Depuis quand elle connaissait mon nom? Je suis nouvelle. Je pivotai vers elle les yeux grands ouvert, le regard bourré de perplexité. Je lui tendis de la main droite un mouchoir blanc neige. Ma voix est toujours faible, toujours. " Et, comment tu connais mon nom...? " Elle pointa à l'aide de sa plume la valise loger dans le compartiment ouvert au-dessus de ma tête. Un léger rictus de contentement esquissa sur mes lèvres; conclusion, elle n'était pas givrée au point de m'avoir suivi. Quelques minutes à nouveau plongé dans le silence, pourtant elle ne recommença pas à gratter son parchemin. Je sentais son regard plonger dans mon dos. J'étais inconfortable, mais à un point... j'en devenue mauve. " Au fait, je m'appelle Léonie. " C'était donc ça, sont fameux prénom. Avec recul je me questionne fortement sur quoi elle s'était basée pour penser que cela pouvait m'intéresser. À l'époque, j'en avais vraiment rien à faire. Nous nous engageâmes donc dans une conversation plus que pathétique. Elle me repettapendant près de quinze minutes la même histoire; sa passion pour la potion. Je dus, de nouveau me servir de mes meilleurs atouts pour me tenir éveillez. Après son ramassis d'anecdotes complètement puérils j'osai lui emprunter une plume et un bout de parchemin. Avec un sourire radieux, elle m'en tendit deux longues pages. Du bout de ma plume, je griffonnai lentement ses quelques lignes.

THE EPIC TALE OF ANDY WALDENBERG.
Nous sommes en septembre. Je ne me souviens plus trop de l'année. Je suis mélangé, perdue et émotive. Je m'appelle Andy Waldenberg. Je suis née en Irlande il y a 14 ans. J'ai pendant environ une bonne dizaine d'année, été élevé par mes parents biologiques. Mon père était un riche sorcier qui avait fait fortune en écrivant plusieurs chapitres d'un livre à succès. Ma mère était une femme au foyer. Rien d'autre. Le jour de mes 11 ans j'ai fugué. J'ai filé en douce pendant la nuit, un sac sur le dos et la maison de ma tante en tête. Bien qu'un peu surprise, elle m'accueillit sans mot dire, les bras grands ouverts. Je dus par contre lui expliquer en détail la raison de ma fuite. " Je suis parti parce que ma tante, leur carcan je n'en peut plus. J'en peux plus de vivre avec des morts ma tante. Tous les matins c'est la même chose, la même maison, le même déjeuner, les mêmes leçons. Je veux rêver; on m'en empêche. Je veux sourire; on m'en empêche. Je veux vivre; on m'en empêche. J'ai même cru à un certain moment qu'ils s'arrangeraient pour me faire perdre le peu de joie que j'avais. Ils m'enfermaient ma tante, littéralement. Ils sont languissant, mou et lâche. Je suis active, vivante et passionné. Je sais que cela peut paraître saugrenu mais c'est la seule solution que j'ai trouvée pour ne pas m'éteindre a petit feu. De toute façon, ils ne m'ont jamais aimé et moi non plus. " Elle m'expliqua aussi que son père avait agi ainsi et que contrairement à son frère, elle n'avait pas copiée son mode de vie. J'assume donc que c'est une des raisons du pourquoi elle m'accepta chez elle aussi facilement.C'est simple, à force d'habiter avec des morts-vivant on commence progressivement à douter de sa propre existence. Ma tante était d'accord, son frère était plutôt apathique. Elle n'eut aucune admonestation. J'en fus heureuse, même que mes parents ne demandèrent aucune nouvelles de moi. Je soupçonne ma tante d'avoir planqué toute preuve de leur intérêt. Pendant deux ans, ma tante prit soin de m'éduquer toute la sophistication de la magie. Les journées étaient longues et je n'avais que d'autre choix que de me divertir avec la première chose au passage. Les vieux livres de médecine moldus de mon grand-père. De l'appendicite, aux crises d'épilepsies. De l'orteil enflé au rhume des foins. J'appris la quasi totalité de la série de vieux bouquins. En Aout dernier, Maria, ma tante me proposa à contre-coeur d'intégrer les rangs de Poudlard. Oh, certes je connaissais c'était école, enfin de nom et j'avais entendu les contes entourant cet établisement un bon million de fois, mais jamais je n'avais pensé y entrer, jamais. Mes parents avaientpr is en charge mon éducation à l'instant même de ma naissance. Elle présumait être incapable d'assumer les coûts de l'escale chez elle. Cet été fut le plus magnifique et le plus douloureux de toute ma vie. Le jeu du sort fut qu'un lien plus fort qu'à l'habitude ce créa entre moi et ma tante. J'en venue même à l'appeler Maman. Pourtant, je n'avais jamais donné ce plaisir à l'étrangère avec qui j'avais vécu dix ans, jamais. Elle me raconta quelques passages sur sa vie, quelques moments marquants. Plus de merveille que d'horreur. 9H10, King Cross. Ma tante me tien par l'épaule, le train ruminent devant moi... Il est prodigieux. Le sourire aux lèvres, mais le coeur ébréché, j'embrasse pour une dernière fois ma tante. Ses joues sont rouges comme des tomates et elle tente de retenir les quelques perles qui essayent de s'enfuir. J'ai le regard vide, j'essaie de ne pas pleurer. Me voilà... Dans ce train.

Léonie renifla, mon regard se posa sur elle. Sans m'en rendre compte, j'avais passé le plus clair du temps que j'avais avec cette fille à écrire. Le train était arrêté devant une forêt et je compris que nous étions arrivés à destination. Je lui redonnai rapidement ses biens en prenant bien soin de fourrer le parchemin dans mon sac. Bienvenue à Poudlard.



2 ANS PLUS TARD.
" Je connais Andy depuis près de deux ans. Elle est incernable. Je n'ai jamais vraiment pu la décrire d'une façon claire. Elle est douée cette petite, pour deux choses. Personne ne pourrait lui faire de mal, elle est inconsciemment manipulatrice. Son visage parle de lui-même, on peut clairement voir que la blesser pourrait être fatale. Pourtant, Je n'ai jamais été certaine de l'authenticité de cette faiblesse. Andy est intelligente certes, mais est beaucoup plus débrouillarde. Je l'ai vu aussi sympathique à ses heures. Autrement dit, elle semble fraiche comme une fleur du printemps, et à quelques parts, elle l'est. C'est une fille timide, douce, mais elle a un caractère très dur à comprendre. "
- LÉONIE WEBBS.

Forte, brillante, émotive et mystérieuse.

ANDY.