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 Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-)

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2 participants
AuteurMessage
Anaïs De Maubourg

Anaïs De Maubourg


Messages : 5
Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !

Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-) Empty
MessageSujet: Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-)   Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-) EmptyLun 29 Juin - 15:02

    le moldu que tu es
      pseudo ou prénom : Clémence-Andréa
      âge : 156 ans (et toutes ses dents)
      avatar utilisé : Léa Seydoux
      code du règlement : [code 1 : la poudre d'escampette]
      autre ? : C’est toi l’autre!




* Mademoiselle Liberté


La liberté. Une utopie dûe à la jeunesse. A moins que la jeunesse soit l'allégorie même de la liberté. La liberté, Anaïs de Maubourg mieux que de la désirer, la vivait au plus profond de son être chaque jour durant. La citation préférée d'Anaïs était une citation de la Fëte à Henriette, un film moldu. Nous n'avons qu'une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... Et chaque jour de son existence était une lutte pour la liberté.
Née en Angleterre et y ayant vécu les trois premières années de sa vie, Anaïs vit à Portland, dans l'état de l'Oregon aux Etats-Unis. Cette ville était pour elle le symbole même de la liberté. Là-bas les gens n'y étaient pas riches, et les deux principales préoccupations étaient l'écologie et le surf. Mais la population de Portland était animée de la même soif, cette soif de liberté, ce rejet des idées reçus et des moules imposés par la société. On pourrait croire qu'hormis Anaïs il n'y avait pas de sorciers à Portland, tant les Etats-Unis en général sont "molduisés", mais en réalité il y a là-bas une petite communauté de sorciers vivant en marge. Se mêlant aux vieux hippies et autres marginaux. C'est dans une communauté prônant l'amour et la paix qu'Anaïs grandit. Ses parents s'étaient rencontrés à un festival de musique psychédéliques et de médecines douces quelques années avant sa naissance. Et sans même se poser la question de savoir si ils s'aimaient ou non, ils ne s'étaient plus quittés. Pourquoi se quitter quand on est bien? Julien de Maubourg, son père était un sorcier, mais il avait toujours haï Poudlard. Selon lui cette école ne créait que des Sorciers sur mesure, pour les harmoniser à un monde sans grande originalité, et faisant des êtres humains des machines à travailler et produire. Sa mère, Janie, quand à elle n'avait aucun pouvoir, mais était titulaire d'un doctorat en médecines douces et guérissait en quelques sortes les gens.
L'expression de la liberté de Julien passa par deux choses: ses nombreuses fugues de Poudlard, et le fait qu'il épousa une Moldue alors qu'il était un Sang-Pur. Anaïs admirait son père, il avait refusé l'idéologie du Mal pronée par sa famille, et accepté par amour d'être rayé de l'arbre généalogique des De Maubourg. Cependant une autre personne de sa famille voulut exprimer sa liberté: son frère aîné, Adrian.

* Nos jours heureux


Ca y'est, c'était l'heure. Avec les nouvelles lois des Sorciers qui maintenaient l'école obligatoire jusqu'à l'âge de 21 ans, Anaïs de Maubourg, alors âgée de dix-sept ans allait devoir rejoindre son frère à Poudlard. Trois ans qu'elle n'avait pas vu son frère, déjà trois ans. Trois ans qu'ils ne s'adressaient plus un mot. C'était injuste. Ce n'était pas elle le problème. Non le problème c'était entre lui et leurs parents.
Anaïs se regarda dans le grand miroir de sa chambre. Pas très grande, un peu trop maigre, elle possédait un visage qui n'était ni beau, ni laid. Les lèvres charnues, les yeux et la peau pâle, elle avait une chevelure châtain avec un frange. Pas bien originale, et pourtant son air mélancolique qui montrait le bout de son nez, ses cernes sous les yeux, alors qu'Anaïs était une de ces filles pleines d'entrain, lui donnait un charme fou. Ou un air de folle, il fallait dire qu'à sept heures du matin elle ne savait plus trop. Couchée à quatre heures comme d'habitude, il lui était pénible se réveiller sa nuit à peine commencer. Anaïs se pointa devant son armoire, que mettre? Puis se tapa sur la tête. Fille stupide. C'était sa rentrée à Poudlard aujourd'hui, il lui fallait s'habituer à l'uniforme. Il la fixait, posé avec précautions sur une chaise. Il la regardait avec ses yeux fourbes. Et oui, ma belle, maintenant tu seras mêlée à la foule, tu cotoyeras les idées toutes faites... Anaïs tira la langue à l'uniforme. Et finalement pris un de ses nombreux jean déchiré, et un t-shirt blanc sur lequel il était marqué "white t-shirt" d'une écriture noire. Elle ébourriffa ses cheveux. La jeune fille n'aimait pas rester coiffée. Puis elle descendit dans la cuisine.
La pièce était colorée, les murs peints en bleu électrique, les meubles étaient kitsh à souhaits. A vrai dire le mobilier de la maison semblait tout droit sorti des 70's, fauteuils boules en guise de chaise, une pendule en forme de vinyl... Tout çà lui manquerait. Elle soupira. Son père assis dans l'un des fauteuils était en train de fumer une Craven-A devant un café fumant. Les poumons de son père devait-être aussi noirs que le café devant lui. Anaïs alla ouvrir le frigo. Jus de pomme bio, yaourt bio, jus de goyave bio, chocolat bio, fruits et légumes bio bien sur, tofu surgelé bio. Elle sourit. Ca aussi çà allait lui manquer. Elle prit un jus de tomate bio, et alla s'asseoir devant son père. Elle ouvrit sa petite bouteille rouge, et en bu une gorgée.

< Tu sais Papa, je ne pense pas qu'il y aura du jus de tomate bio à Poudlard. Les gens normaux préfèrent le café, le thé ou le chocolat chaud. Parfois même le jus d'orange. Moi tous les matins je bois du jus de tomate. Mais moi je ne préfère rien. >

Il n'était pas rare qu'Anaïs monologue sur des choses sans importance, des détails futiles de son existence. Son père se contenta de poser une main appaisante sur la sienne. Il savait très bien qu'elle l'aurait envoyé paître si par malheur il s'était levé, l'avait prise dans ses bras, et séché la petite larme qui commençait à couler au coin de son oeil droit. De toute manière, l'expression de la tristesse chez Anaïs avait toujours été monolacrimale. Il lui sourit, et Anaïs se saisit du paquet de cigarettes devant lui, et s'en alluma une. Elle tira une longue bouffée, et commença à faire des ronds de fumée. Son père, comme par magie, fit des flèches perçant ses ronds.

< En tant que père je suppose que je devrais te dire que fumer c'est mal... >

Anaïs eût un rire léger qui s'envola par la fenêtre ouverte. Alors Jane, sa mère, rentra dans la pièce. Un petite kimono de soie bleutée (biologique évidemment!), il fallait avouer qu'elle était encore sacrément bien roulée pour son âge. Elle arriva et embrassa chaleureusement sa fille et son mari. Elle s'assit avec eux. La famille se regarda profitant simplement du moment présent. Tout allait changer, même si trois ans auparavant tout avait déjà changé. Jane et Anaïs ne purent s'empêcher de regarder le fauteuil vide. Adrian leur manquait, mais Julien avait décidé que l'affaire était close depuis bien longtemps. Et toute famille moderne qu'ils étaient, elle ne pouvait se résoudre qu'à se soumettre à la décision du patriarche. Et ce silence, face à cette décision, mais aussi face à ses deux départs, étaient la plus belle preuve d'amour jamais énoncée.

< Tu sais Anaïs, ton cas est différent. Mais, n'oublie jamais d'où tu viens, et les valeurs que tu possèdes. >

Anaïs se contenta de hocher la tête. Puis elle laissa tomber son mégot se cigarette dans son fond de jus de tomate. Pchiiiit. Une brûlure de plus dans une plaie ensanglantée. Elle jeta le tout dans la poubelle orange, puis se tourna les talons. Elle remonta l'escalier, prit sa valise, son balai et sa baguette. Elle irait seule à la gare, les adieux auraient été insupportables. Anaïs se sentait presque comme une Amish qui allait rencontrer le monde moderne. Mais celà ne la ravissait guère. Elle se sentait trop différente pour pouvoir s'intégrer. Elle jeta un dernier regard à sa chambre. Des matelas, des habits, des vieux vinyls un peu partout, des dessins aussi, des photographies. Quitter tout çà. C'était un crève-coeur. Les Anglais étaient des enfoirés de lui imposer çà. Anaïs avait l'impression d'étouffer, une boule dans sa gorge. Elle se sentait comme un poisson hors de son bocal, un oisillon qui tombait de son nid. Et avec pour dernier souvenir sa chambre, elle se saisit d'un carnet rouge posé négligement sur sa table de chevet. Un Portoloin.

Quelques secondes plus tard, elle se trouvait Quai 9 3/4. Quelques secondes plus tard il lui semblait avoir assassiné une partie d'elle-même. Et pourtant, il lui semblait aussi assister à une forme de renaissance. Tout être humain a le droit d'être en contradiction avec lui-même.



Dernière édition par Anaïs De Maubourg le Mar 30 Juin - 12:37, édité 1 fois
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Midnight D. Constance

Midnight D. Constance


Messages : 238
Localisation : Très certainement dans ses appartements.
Camp : Un côté, l'autre. Je suis tenté par l'un puis par l'autre.

Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-) Empty
MessageSujet: Re: Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-)   Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-) EmptyMar 30 Juin - 12:31

Changement de lieux de naissance donc.
Validée à Poufsouffle x)
Bon jeu à toi.
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Anaïs de Maubourg -- Fini... Je crois. :-)
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