«La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme.» Voltaire || finis

Megara O'Coneil
«La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme.» Voltaire || finis Megara

Blue
starring : amber heard
17 ans
7ème année
hétérosexuelle
sang-mêlé
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Description physique
Megara est une jeune fille très simple qui passe inaperçue dans toutes les situations. Rien dans son apparence n’attire vraiment l’œil, elle n’est ni magnifique, ni provocatrice, ni même laide. Elle a les cheveux blonds, et très légèrement ondulés. Lorsque l’envie lui prend, elle les laisse tomber sur ses frêles épaules, mais sachez qu’en général, elle les attache en une queue de cheval plutôt négligée pour éviter d’avoir des mèches devant les yeux, avouez que c’est désagréable de ne pas voir où l’on va. Meg a un fin visage pâle, illuminé par deux couleurs : ses yeux bleus et ses lèvres roses. Ce contraste lui donne un meilleur teint et ne la fait pas passer pour un zombi, vampire ou toute sorte de créature à l’allure de cadavre. Pour information, Meg se maquille, comme beaucoup de filles de son âge elle aime passer un peu de gloss sur ses lèvres et du crayon sur ses paupières, mais, qu’on se le dise, sa trousse de maquillage se résume à : un gloss transparent, un crayon noir, un fond de teint. Et oui, la superficialité et Megara ne font pas bon ménage, un mot d’ordre la résume : simplicité et cela ne s’adresse pas qu’à son maquillage, il en va de même pour ses vêtements, mais nous verrons cela plus tard. Pour ce qui est du reste du corps de la jeune fille, tout n’est que proportionnalité : une silhouette fine, quelques formes qu’elle voudrait inexistantes mais qui persistent quand même, de longs doigts fins pour s’accorder à son piano, des pieds trop petits à son goût, une oreille plus décollée que la seconde, enfin, vous voyez, tous ces petits détails que seul vous voyez et qui vous gâchent la vie, Megara n’y échappe pas. Ce petit corps – oui, seulement un mètre soixante centimètres – est malgré tous ces petits défaut harmonieux. Les vêtements sont d’ailleurs en parfaite symbiose avec cette silhouette. Lorsque le temps est frais pour ne pas dire glacial (automne et hiver notamment), notre petite sorcière porte un jean noir ou bleu foncé généralement, un tee-shirt ou une chemise qu’elle recouvre d’un pull. Reste l’éternelle écharpe – elle en fait la collection – qu’elle noue de manière différente autour de son cou. Evidemment, lorsqu’elle va en cours, Megara porte la traditionnelle robe de sorcier qu’elle apprécie surtout pour son tissu qui ne moule pas et ne fait donc pas ressortir le surplus de chocolat avalé à Pâques dernier. Cependant, quand le temps est lus clément et que le thermomètre daigne afficher une température estivale, Meg opte pour une jupe et un simple débardeur de couleur. Pas d’écharpe, mais un collier, différent chaque jour. Megara n’est pas quelqu’un de très matérialiste, et n’est pas du genre à porter quarante mille bracelets sur un seul bras, une bague a chaque doigt. Seule sa gourmette d’argent et un anneau d’or la suivent de partout, ses portes bonheurs comme elle dit.

« Je crains votre silence, non pas vos injures » jean racine

▄ le moldu que tu es

pseudo ou prénom : Blue, Anastasia
âge: 16 ans et demi
avatar utilisé: Amber Heard
code du règlement : la poudre d'escampette s'en va au loin
autre ? : Je suis tombée amoureuse de la musique mise dans le contexte, je l'écoute en boucle depuis une heure (L)

Le ciel était aussi blanc que la neige dégringolant des nuages. La fine poudreuse avait déposé son manteau blanc sur le paysage écossais, ainsi que sur le toit du château enchanté, sa cour et ses jardins merveilleux. Cette couverture de glace n’était pourtant pas sans défaut, on pouvait en effet voir de petites traces de pas, destructeurs de la paix qui régnait entre la neige et le sol autrefois verdoyant. Megara était l’auteur de cette mutilation. Il était tôt, le clocher du village voisin venait tout juste de sonner sept coups mais Megara n’en avait cure et avait quitté le lit douillet pour rejoindre le vent glacial et les flocons, par amour de la nature, du silence et de la paix. Certains disaient d’elle qu’elle n’était qu’une marginale, singulière sorcière amoureuse de toutes sortes de choses, d’autres rêvaient de connaître la si mystérieuse Megara, enfin, les derniers ne daignaient la regarder, son silence effrayait toutes ses pies bavardes ne pouvant s’empêcher de prononcer des mots inutiles. Megara O’Coneil était entourée d’un grand mystère, au collège Poudlard. Peu de gens la connaissaient vraiment, pour ne pas dire qu’une ou deux personnes. A son arrivée au château, beaucoup de rumeurs à son sujet balayèrent les couloirs : on la pensait muette, peut être même sourde, car rares étaient les fois où elle répondait aux questions dérisoires qu’on lui posait. Pourtant, la sorcière chantait à voix basse quand elle était seule, jouait au piano dans la salle commune avec tant d’adresse qu’on ne pu que lui accorder l’oreille musicale. A présent, elle était en 7ème année, et beaucoup de monde savait qui elle était, plus personne ne s’étonnait de l'entendre chantonner ou de faire des choses enfantines comme courir après la pluie, faire une roue dans les jardins ou encore lire des contes pour enfants moldus tels que Peter Pan ou Alice au pays des Merveilles. Elle était ce qu’elle était, on l’acceptait ou la reniait, mais on la laissait tranquille.

Ce matin là, allongée dans ce qui fut, l’été dernier, de l'herbe fraîchement tondue, les bras et les jambes écartés, Megara soupira d’aise et ferma les yeux, laissant les flocons de neige se nicher des ses cheveux d’or. L’oreille aux aguets, elle laissa le silence l’envelopper doucement, abandonnant les bruits des matinaux prenant leur petit déjeuner au château. Meg n’avait pas froid. Prudente, elle avait prit soin de se couvrir, plusieurs pulls et écharpes la recouvraient et la laissait presque indifférente au froid de l’hiver. Les vacances de noël avaient commencé la veille et les élèves pouvaient d'ors et déjà rejoindre le cocon familial pour fêter cette merveilleuse fête qu’est noël, pour offrir et recevoir des cadeaux, pour serrer ses parents dans ses bras et se plaindre d’un professeur ou d’une bande d’élèves. Megara ne serait pas de ceux là. Qui irait-elle voir ? Son père sorcier alcoolique ? Sa mère moldue putain ? Ils n’avaient chacun pas de quoi vivre, sans doute n’auraient ils rien pour acheter un présent à leur fille unique. Ne croyez pas qu’il en fut toujours ainsi. Il fut un temps où Megara se réveillait au petit matin et découvrait sous le sapin illuminé de mille bougies des cadeaux qu’elle n’avait jamais osé imaginer, même en rêve. Mais ce temps était révolu. Son père avait sombré dans la dépression à la perte de son emploi de directeur du département de la Justice au ministère de la magie et sa luxueuse mère n’avait pu résister à l’appel de la chair et de l’argent que lui proposaient les moldus en mal d’amour. C’était pathétique. A partir de ce jour, Meg s’était peu à peu renfermée sur elle-même, n’ouvrant la bouche que pour fredonner des airs de classique ou sortant tout droit de son imagination. Il ne lui restait que la musique et ses livres de conte à présent. N’était-ce mieux pas ainsi ? Bien sûr que non, mais qu’y pouvait-elle ? Que pouvait-elle à la vie de débauche de ceux qui autre fois furent ses parents, ses confidents, ses amis ? Rien.

Meg était toujours étendue dans la neige lorsque des bruits de pas retentirent non loin d’elle. Elle n’ouvrit cependant pas les yeux, s’attendant à ce que ce nouvel arrivant passe son chemin, comme ils le faisaient tous lorsqu’ils la voyaient, comme s’ils avaient peur d’elle, comme si elle allait les attaquer sauvagement, mais il en fut tout autrement. Le nouveau venu vint s’asseoir à côté d’elle, les bras autour de ses genoux, silencieux, attendant que Megara prenne la parole en premier. Cette dernière ouvrit ses yeux bleus, jeta un coup d’œil au jeune garçon assit à sa droite, puis fixa le ciel blanc de nuages. Qui était-il ? Elle ne le savait pas. C’était un garçonnet roux aux yeux vert, il n’était pas bien grand, surtout recroqueviller de la sorte, mais il avait une tête d’ange, attendrissante. Que faisait-il ici ? Il était tôt, trop tôt pour ce genre de petit être. Qu’importait, Megara resta silencieuse, il n’y avait rien à dire, elle n’était pas bavarde avec ses amis, alors avec les inconnus, pensez bien que c’était pire. Le jeune sorcier sembla s’impatienter et chuchota : « Megara… Regarde-moi ». Surprise, l’interpellée fit pivoter sa tête sur le côté pour observer le garçonnet. Il connaissait son nom ? N’avait pas peur de lui adresser la parole ? Qui était-il ? De ses mains potelées d’enfant il vint effleurer la joue de la jeune fille avec tendresse. A ce contact si doux, Meg ferma les yeux, soupirant d’aise. Cette caresse lui disait quelque chose… Cette voix d’ange, ce regard vert, aussi profond que le sien, ses cheveux roux presque blonds… « Qui es-tu ? ». Les lèvres de l’inconnu restèrent scellées un moment, trop grand au goût de Megara. Ce n’était pourtant pas son genre que d’être si impatiente qu’on lui parle. Enfin, au bout de longues minutes qui semblèrent ne pas finir, l’enfant murmura « Tu sais qui je suis, Meg. Pourquoi m’as-tu oublié si vite ? ». L’oublier ? Comment oublier quelqu’un de si singulier ? Elle avait une bonne mémoire normalement… Meg resta muette, songeant à ce que pouvait représenter le garçon pour elle, mais elle ne put mettre le doigt dessus. Le petit quant à lui, jouait avec les cheveux de la sorcière, les faisant glisser entre ses doigts grassouillets. « Je ne te connais pas », finit par déclarer Megara avec assurance. « Si. Bien sûr que tu me connais. Qui d’autre me connais aussi bien que toi ? ». La jeune femme se releva, agacée par tant d’énigme. Le petit garçon du s’en rendre compte car il reprit immédiatement la parole « Comme tu as grandi, je ne grandirais plus jamais moi », soupira-t-il. Intriguée, Megara se calma quelque peu et le laissa continuer à jouer avec ses mèches de blé, enfin, elle murmura « Pourquoi ? ». Le silence s’abattit une nouvelle fois entre les deux protagonistes. Le rouquin semblait peser le pour et le contre, enfin, après avoir fermé ses yeux émeraudes, il les rouvrit pour reprendre la parole « Pourquoi tu ne me reconnais pas Meg ? Je suis… Tu sais que je suis ton… ».

« Megara ! Megara ! Réveille-toi, tu vas attraper froid ! »

Megara ouvrit un œil, puis deux. Au dessus d’elle un garçon au regard inquiet la secoué doucement. C’était son meilleur ami. Pourquoi avait-il fait cela ? Pourquoi l’avait il réveillée ? Elle allait enfin savoir qui était ce petit garçon qu’elle voyait en rêve chaque nuit. Tout était de sa faute ! A cause de lui, elle ne saurait jamais. Elle se redressa et poussa doucement son ami. Celui-ci l’aida à se relever. Combien de temps avait-elle dormie ? Elle n’en savait rien, mais elle avait froid, et quelque chose de chaud couler sur ses joues… des larmes. Elle les essaya d’un revers de la main, et se mit à marcher en direction du château, le bras de son meilleur ami autour de sa taille. Elle ne pouvait lui en vouloir, il s’inquiétait pour elle, voilà tout… Silencieuse, elle regagna le château et parti prendre le petit déjeuner en compagnie de ses amis. Les amis, il n’y a que ça de vrai. Ils avaient décidé de fêter noël au château avec elle cette année, pour qu’elle ne soit pas seule, n’était-ce pas la plus belle preuve d’amour ? Après tout, à quoi n’était-elle pas prêter pour ses amis ?

Douple poste, excusez moi, juste pour prévenir que j'ai finis

Hey bienvenue miss =)
Je vais laisser le soin à Midnight de te valider, pas envie de me faire bouffer X)
Mais en espérant que tu te plaises parmi nous <3

Merci beaucoup Blake =D J'attends Midnight avec impatience alors =P

Bonjour & Bienvenue x)
$Fiche très agréable à lire, j'aime beaucoup le style.
Je dirai Serdaigle =D

Merci bien =)

» Euh... s'il vous plaît?
» « la douceur qui fascine et le plaisir qui tue. » ▬ zeke.
» Annonce, important s'il vous plait. lisez.