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Lors de cette deuxième saison, le surnaturel – et surtout l'univers des vampires de Sunnydale – nous est plus détaillé. On y découvre tour à tour le changement d'Angel en un vampire cruel ; l'arrivée de Spike et Drusilla, couple de vampires explosif ; ainsi que la venue de toutes sorte de démons tels le Juge, Machido, Eyghon, Ted, Ampata, les hommes poissons… et Oz, le loup-garou amoureux de Willow. Spike et Drusilla, rejoints par Angelus, sèment, une fois de plus, la panique à Sunnydale. Parallèlement à sa vie de lycéenne, on a donc ici un échantillon de ce que Buffy vit en tant que Tueuse, aidée, heureusement non seulement du Scooby Gang, mais aussi de la nouvelle Tueuse, Kendra, activée lorsque Buffy est morte, un bref instant, au cours de sa confrontation avec le Maître.

Nous découvrons au début de cette troisième saison une nouvelle Tueuse : Faith, qui, a priori, serait un bon moyen pour Buffy de se décharger quelque peu de sa tâche alors que son entrée à l'Université approche, ainsi qu'un nouvel Observateur plutôt coincé et très British : Wesley. Au cours de cette saison, les relations entre les personnages sont mises à rude épreuve. Alex en est l'un des exemples, lui, qui veut se montrer "Homme" quand il se sent un peu rejeté par les autres parce qu'il n'a pas de fonction précise au sein du groupe, va dans les bras de Willow, quitte Cordelia, couche avec Faith, et finit par sortir avec Anya… Mais Buffy a également droit à son lot d'émotions, notamment avec le retour d'Angel qu'elle croyait avoir vaincu et envoyé en Enfer, et leur nouvelle séparation. Mais, l'élément le plus "monstrueux" reste présent tout au long de cette saison lorsque Faith bascule du côté obscur et rejoint le maire Wilkins, démon qui compte prendre le pouvoir sur Terre et vider Sunnydale de sa population.

Cette saison s'annonce changeante dès le début puisque les lycéens de la promo 99 de Sunnydale entrent à l'Université, hormis Alex qui préfère ne pas y aller, et Cordelia qui est partie à Los Angeles. Buffy découvre donc un nouvel univers et oublie vite ses illusions qui étaient que la Bouche de l'Enfer ne soit qu'un lointain souvenir puisqu'elle doit affronter encore et toujours des démons de toutes sortes. La découverte de l'Initiative, un commando militaire chargé d'étudier les démons, change tout pour Buffy et le Scooby Gang qui pensent avoir trouvé en cette armée une aide précieuse, d'autant plus que le nouveau petit ami de Buffy, Riley, en fait partie – il connaît donc le monde obscur. Cela dit, leur joie sera de courte durée, car le commando créait en secret un démon : un tiers démon, un tiers humain et un tiers androïde, du nom d'Adam, qui sèmera la panique tout au long de la deuxième partie de cette quatrième saison. Quelques bons points tout de même : Spike, le vilain vampire, est devenu inoffensif, Willow grandit et découvre qu'elle est lesbienne et Buffy se remet du départ d'Angel.

Cette cinquième saison a une note plus particulière que les autres puisque nous y découvrons une jeune fille prénommée Dawn qui se trouve être la sœur de Buffy. Nous ne la connaissons point et pour cause : elle a été créée de toutes pièces pour servir de "Clé" à Glory, une déesse de l'Enfer qui a de grands pouvoirs. Cette "Clé" permettra à Glory de lâcher l'Enfer sur Terre. Tout au long de cette saison, Glory cherche à s'emparer de cette "Clé", changée par des moines en une jeune fille comme les autres. Parallèlement, Joyce, la mère de Buffy et Dawn, meurt d'une tumeur au cerveau, ce qui a pour conséquences de rapprocher les deux sœurs. Giles prend la responsabilité de Dawn mais le pire est à venir car Glory s'empare de la jeune fille et réussit par l'intermédiaire de sujets à ouvrir le portail de l'Enfer. Buffy n'a d'autre solution que se sacrifier pour sauver le monde, sacrifice qui marquera la fin de cette saison riche en émotions.

La saison à ne pas manquer ! Tandis que Buffy apprend à Dawn les rudiments du combat, Spike revient d'Afrique avec son âme qui le rend fou, lui fait voir et entendre des choses… c'est du moins ce qu'il croit au départ. Dawn découvre le nouveau lycée de Sunnydale reconstruit sur les ruines de l'ancien, ainsi que le nouveau principal, Robin Wood. Le premier jour de cours n'est pas de tout repos, et Buffy, alors qu'elle accompagne Dawn, se voit offrir un poste de conseillère, par le principal. Willow, de son côté, réapprend à vivre en Angleterre où Giles lui sert de mentor. Mais sentant que quelque chose de puissant se prépare à Sunnydale, elle fait ses valises… Buffy recommence à faire des rêves prémonitoires, et voit des jeunes filles se faire tuer par des Bringers. Après un retour mouvementé pour Willow, le retour à l'humanité d'Anya et les crises de folies de Spike, Buffy découvre que ce dernier a recommencé de tuer des humains. En fait, le gang comprendra, par la suite, que c'est leur nouvel ennemi qui le contrôle : le Mal Originel. Giles débarque à Sunnydale avec des Tueuses potentielles qui sont la cible du Mal qui désire les éliminer pour mettre un terme à la lignée des Tueuses. Ce Big Bad pas comme les autres peut prendre la forme de n'importe quelle personne morte pour manipuler les gens. Il capture Spike et avec son sang fabrique un vampire de race supérieure, un Turok-Han. De plus, Caleb, un ancien prêtre très puissant et allié du Mal, arrive et met KO tous nos amis ! Tous ces ennemis réunis font que le gang a beaucoup de mal à répliquer jusqu'à ce que Buffy découvre la Faux des Tueuses, une arme surpuissante qui lui permet de réduire Caleb en miettes. Eh oui, mieux vaut pas toucher à ses amis (Alex est devenu borgne à cause de lui et beaucoup de potentielles sont mortes) ! L'arrivée d'Angel avec une amulette pour un "Champion" ne fait pas perdre sa cible des yeux à Buffy, malgré un baiser fougueux échangé. Spike sera son Champion, et grâce à Willow, toutes les Tueuses potentielles deviendront, tout simplement, de vraies Tueuses, comme Buffy et Faith. Lors d'un ultime combat dans la Bouche de l'Enfer, Spike se sacrifie pour sauver le monde et apprend que Buffy l'aime vraiment. Et tout est bien qui finit bien, le monde est sauvé, la ville de Sunnydale est détruite et Buffy peut enfin vivre une vie normale, la relève étant prise dans le monde entier !

« Amsterdam, surnommée la Venise du Nord,
plus grande ville de Hollande et aussi sa capitale,
est un bijou architectural sans pareil. Amsterdam
vous éblouira tout comme elle vous séduira grâce
à son raffinement et son romantisme, et il n'y a
aucun doute sur le fait qu'ici aussi, l'Amour est
dans l'air... »

Andrea écrasa le prospectus dans ses mains et le jeta avec une expression proche du dégoût dans le canal à sa gauche, sourd aux réprimandes d'un de ces nombreux touristes qui leur apprenaient comment prendre soin d'une ville qu'ils ne connaissaient même pas. Andrea n'était pas étranger à ce dédale de rues exiguës et de canaux à l'eau émeraude. Il était né et avait grandi à Amsterdam. l'Amour est dans l'air...

« Je t'en foutrai moi, de l'Amour avec un grand A... » souffla-t-il en sautant du ferry qui venait de lui faire traverser la baie d'Ij. Il s'engouffra dans un large canal, dépassa deux cafés plein de touristes, un fleuriste puis traversa un petit canal ; du coin de l'oeil il vit un couple enlacé dans une barge qui glissait juste sous lui. Il garda son regard fixé vers la petite ruelle dans laquelle il allait s'enfoncer plus tard. Un autre café, une maison d'hôtes, un restaurant thaïlandais, une blanchisserie, une place déserte, bariolée du linge que les habitants faisaient sécher sur des cordes qui la traversait de part en part, et enfin Andrea s'autorisa à soupirer.

La petite amie qu'il pensait épouser bientôt venait de rompre avec lui.

De me jeter comme une vieille chaussette, pensa-t-il alors que sa main fouillait dans la poche de son jean à la recherche de son trousseau de clefs, une vulgaire chaussette dont on n'a rien à fiche, il poussa une grosse porte de bois et atterri dans une petite cour intérieure, une chaussette fidèle et confo qui aurait fait n'importe quoi pour elle... Sentant la rage monter en lui et faire trembler ses doigts, il serra les poings avant de glisser sa clef dans la serrure. Au-dessus de lui, par une fenêtre entrouverte, lui parvenait des cris et des bruits de vaisselle cassée.

Il leva les yeux au ciel.

L'Amour est dans l'air. Une femme aux pommettes rosies jaillit de la cage d'escaliers et le bouscula dans sa course. N'importe quoi. Il se décala sur la droite de l'escalier étroit pour laisser passer un homme qui criait le prénom de sa voisine du dessous. Y a bien que les touristes pour croire des fadaises pareilles. Trente-quatre ans qu'il vivait à Amsterdam et il n'avait jamais vu ce fantasme absurde de l'amour toujours au son du clapotis de l'eau. J'attends toujours de voir.

Birdie - toute reproduction partielle ou totale est interdite sans autorisation - merci.

Ma ville natale; l'endroit où j'ai passer toute ma jeunesse, toute mon enfance enfin toutes mes années bonheurs. Je me souviens de mes conneries de gamine avec mes amis de l'époque. Je me souviens lorsque je déambulais dans les rues de Londres. Je me souviens lorsque j'essayais de ne pas payer le métro en me faisant passer pour la fille de la dame à côté. Je me souviens lorsque je faisais l'école buissonnière avec ma meilleure amie pour aller faire les magasins dans le centre de la Capitale. Je me souviens lorsque je sautais dans les flaques lors des jours de pluie. Je me souviens lorsque je me rendait au parc avec ma mère et que je donnais à manger au pigeons pour ensuite leurs faire peur. Je me souviens des écureuils qui adoraient grimper sur ma jambe pour manger mon goûter quand je revenais de l'école. Je me souviens... Je me souviens de beaucoup de choses. Londres, tu as été une source d'amusement pendant mon enfance, je ne regretterais jamais ses années de bonheur passé avec toi. Je les envie encore et encore. J'aimerais revenir à ces années là et toujours avoir une place dans ma Londres.

Mon adolescence, je l'ai passé seule. Les autres jeunes ne comprenaient pas ma personnalité, il ne voyaient pas mes qualités mais heureusement toi, Londres tu les savais. J'adorais découvrir tes coins les plus cachés, tes petits coins de paradis libre et tranquille où je passais toute mes journées à lire. Tu fus ma plus grande histoire d'amitié. Tu fus la plus belle. Tu fus la plus tourmentée, la plus enviée, la plus amusante, la plus confidente, la plus jalouse, la plus salie, la plus... Celle dont j'ai toujours rêvée. J'ai passé de si bon moment à te découvrir. Mes journées je les passais dans le métro à naviguer entre les différentes stations, ainsi j'ai fait le tour de ton corps, j'ai visité tout de madame tussauds à the milleunieum bridge, du london zoo à marylebone. Je pensais savoir tout sur toi mais lorsque j'ai découvert brixton, soho ou encore the queensbury, j'ai vu et je me suis éloigné de toi. Excuse moi encore de m'être éloignée.

Mais j'ai vu ce que j'ai toujours ignoré. J'ai vu ce que j'ai toujours évité. J'ai vu la vérité. J'ai été trop naïve, beaucoup trop naïve ! Ces hommes qui crevaient de froid, allongés sur leur bout de carton, leur seul logis, c'était toi, Londres ? Ces femmes habillés vulgairement qui faisaient le trottoir en quête d'un homme qui pourrait leur donner de l'argent pour se payer leur dose quotidienne d'héroïne en échange d'une petite partie de plaisir, c'était toi, Londres ? Ces adolescents ivres morts au coin de la rue, après avoir passé la nuit à danser, fumer du shit, boire et baiser, c'était toi, Londres ? Ces gens de couleurs qui subissaient des propos racistes et des violents coups à cause de leur couleur de peau, c'était toi, Londres ? Ces homosexuelles qui se faisaient traiter de tarlouse par des homophobes, toujours à affronter le regard des gens, c'était toi, Londres ? Ces immigrés clandestins qui squattaient des appartements vides, sans eau chaude, gaz et chauffage, c'était toi, Londres ? Tu m'as déçu. Je te croyait héroïque, je te croyais sainte. mais c'est tout le contraire.

Pourquoi parle-je à l'imparfait ? C'est toujours le cas, non ? Je les voit toujours ces discriminations, ces inégalités. Je le voit aussi eux, ceux qui ont de l'argent pleins les poches, qui ne donnent pas un peu de charité aux gens pauvres, ces salopards qui ne pensent qu'à leur petit confort personnel. Ces filles à papa qui demandent tout et qui ont tout. Je voit cette inégalité envers les pauvres et les riches, ce qu'il y a toujours eut mais que je n'avait pas aperçus avant. Maintenant, de mes journées, j'épie les gens, je suis une voyeuse, je me cache sous ce pseudonyme. Londres n'a plus de vie privée. Londres, n'est plus belle. Londres, n'est plus celle que j'aime le plus.