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 |  Sujet: il faut juste choisir. en cours Mar 19 Mai - 18:55 | |
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L'été étouffait les sons alentours. La moiteur se faisait sentir en cette fin de soirée, y compris la transpiration. et tout le monde se regardait en chien de faïence. il faut juste choisir. adam pensait de cette manière. rien n'avait d'importance. il rencontrait des gens pour les perdre par la suite. ca n'avait pas d'impact, il était toujours en vie. il ne parlait pas. il vous regardait et souriait ironiquement. mais il n'aimait pas les mots. il ne les prononçait pas inutilement. il était dans un mutisme profond. mais qu'est ce qu'il s'en foutait. il se fichait des sentiments des gens, des sentiments des autres. d'ailleurs il pensait ne pas avoir de sentiments. adam ne parlait pas. adam blowne se fondait dans la masse et ne désirait pas en sortir.
A. au commencement, il y eu le sang.
Adam. quel prénom banal pour une personne si banale dont le seul but n'est pas de se faire remarquer. a la sortie, pas de cris et un gosse bleu qu'ils ont cru mort. mais il ne l'était pas. il a une relation dite privilégié avec la mort. il a cherche, il s'en rapproche pour se rendre compte qu'il aime la vie. mais il s'en fout. il se fout de son corps et de son âme. tout ceci n'a aucune importance aux yeux de Blowne. rien n'a réellement d'importance. rien n'a de sens. ses parents étaient pourtant des personnes respectables. la blague. il cherche à échapper a leur griffe manipulatrice. ils ont essayé de le retirer de la société. " tu es trop bizarre adam Calvin blowne. trop étrange pour être exposé au monde". quelle merveilleuse plaisanterie. adam est las. et énervé contre la terre entiere. il ne sait pas ce qu'il veut. depuis qu'il est gosse.
La famille Blowne est une famille de la bourgeoisie londonienne, cette bourgeoisie si insupportable et cupide. il n'est pas aimé. il a l'impression d'être transparent mais il s'en fiche, cela lui est égal. cependant, ses parents sont strictes avec lui, fils unique, mais ce n'est qu'une façade qu'ils veulent donner. la réalité est qu'ils n'en n'ont rien a foutre. ils pensent que leur fils est un attardé mental ou quelque chose du genre. quelqu'un qui ne sait pas réfléchir. ils se plantent.
l'enfance de blowne ne fut que souffrance. quelqu'un a dit " il n'y a aucune enfance heureuse". c'est l'exact vérité pour adam. il eut l'impression, jusqu'à son entrée à Poudlard d'avoir passé onze années isolé, presque endormi, dans un état léthargique. ses parents étant des moldus, ce fut avec surprise qu'il fut sélectionner à Poudlard. Malgré toutes les apparences, ce fut une délivrance de recevoir cette lettre de papier jauni.
B. tu peux choisir d'être celui que tu souhaites.
un mec dégingandé, cheveux noirs en bataille traverse la pelouse verte et propre du château. il tient son sac en bandoulière sur son épaule et une cigarette dans l'autre main. exceptionnellement il rentre à Londres. son père vient de mourir mais lui est toujours en vie et n'en a rien a foutre. son père était irrespectueux et blessant, il le sous-estimait sans cesse. maintenant c'est fini. et il a un putain de sourire collé aux lèvres. un sourire satisfait, comme s'il souriait à l'ironie du sort. ce type ne parle pas. il ne fait que respirer l'air nauséabond de sa clope. il la regarde se consumer, il regarde la fumée bleuâtre. il atteint enfin le portail. ce n'était pas trop tôt. il sort sans aucun problème.
direction la gare de près-au-lard, village magique d'Angleterre. il n'a pris aucune affaire. cela n'a pas d'importance. il arrive juste à l'heure et saute dans le premier wagon qu'il trouve. il ouvre un compartiment a l'aveuglette et s'installe tant bien que mal. le soleil commence à se confondre avec l'horizon. il a une fascination pour le ciel. il pourrait dormir a la belle étoile tous les soirs qu'il s'en ficherait.
l'autre mec du wagon le fixe et lui ne se retient pas non plus. son visage ridé lui sourit mais son regard reste vide. quand au jeune homme, il n'arrive plus à exprimer une expression faciale, comme si tous ses muscles du visage s'étaient désactivés. il fermât les yeux quelques minutes. lorsqu'il les rouvrit, le vieux l'observait toujours. il n'avait pas besoin de mots, c'était purement accessoire pour lui; cependant le vieillard engagea la conversation d'une voix rauque et faible.
" que faites-vous ici? ne devriez vous pas étudier jeune homme ? "
plusieurs minutes s'écoulèrent. un silence pesant, lourd. et dans le style télégraphique, l'étudiant répondit.
" j'ai dix-huit ans et mon père vient de mourir. "
le vieux souriait toujours, comme si cela n'avait pas d'importance. blowne commença a se détourner de lui, tout cela le lassait terriblement. pourtant l'autre le fixait toujours.
" je vais te dire quelque chose telle une confidence mon cher petit sorcier. réfléchis bien, profite de la vie. ne te soucie pas des autres, ne porte aucun jugement. tout ceci n'a pas d'importance. tout ceci n'est peut être pas réel au final, tout ceci n'est peut être qu'une invention d'une imagination commune. toute notre vie est régis par des codes et des mœurs, brise-les. ne te laisse pas enfermer dans un conformisme. tu peux être qui tu veux. tu peux te faire passer pour n'importe qui, n'importe quoi. il suffit que tu choisisses. quoi qu'on en dise, on a toujours le choix. réfléchis bien, veux-tu être un mouton bien encadré? être quelqu'un de bien? il faut que tu sois différent, je pense que tu es différent. tout ceci est fictif. oublie ta conscience préfabriquée. oublie tout ce que l'on t'apprend, oublie que tu dois gagner de l'argent pour acheter de jolies choses matérielles inutiles. oublie que la magie est primordial. ne te laisse pas manipuler. tu peux être qui tu veux. il suffise que tu y crois toi même. tu peux être celui que tu souhaites. et tu peux changer autant de fois que tu le désires..."
blowne était littéralement abasourdi. et le vieux souriait d'un air satisfait saisissant. on oubliait presque les rides marquées de son visage et son dos arqué.
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