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 Alban •• Catch me if you can {fini}

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MessageSujet: Alban •• Catch me if you can {fini}   Alban •• Catch me if you can {fini} EmptyDim 24 Mai - 11:49

Pour commencer, quelques informations...
      nom : Klyde. Quand on sait que c'est un dérivé de Clyde, le célèbre amant de Bonnie, ça fout quand même les boulons.
      prénom(s) : Alban Hector Nathanaël. Alban, c'est tout simple, puis c'est pareil qu'Albanie. Il n'y a pas franchement de diminutifs possible, son nom est déjà assez court comme ça. Il déteste de toute façon les surnoms & autres diminutifs. Hector, il le porte fièrement, c'est le prénom de son défunt père, c'est tout ce qu'il lui reste de lui. Nathanaël, c'est le nom du grand-père, illustre inconnu, mais qui a fait beaucoup pour la famille.
      âge : 17 ans, Septième année
      date de naissance : 13 janvier. L'année, on s'en fout, il suffit de prendre une calculatrice et de retrancher dix-sept à notre année en cours.
      lieu de naissance : Edinburgh, Ecosse. Le whisky, Nessie, les Highlands et les châteaux hantés, ça lui parle.
      lieu de résidence : Toujours le même, la famille vit là depuis des lustres. Bien qu'Alban n'y soit pas retourné depuis l'été dernier.
      nationalité : E C O S S A I S E . Si vous lui dites qu'il est anglais, il risque fort bien de râler. De même, lui dire qu'il est un sujet de la couronne britannique, c'est comme l'injurier. Ecossais et fier de l'être.



    le moldu que tu es
      pseudo ou prénom : Styxx
      âge : J'ai pas changé, j'ai juste quelques jours en plus *sbaff*
      avatar utilisé : Stas Svetlichnyy
      code du règlement : La poudre d'escampette s'en va au loin
      autre ? : Tseuh TT


Dernière édition par Alban H. Klyde le Mar 2 Juin - 14:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Alban •• Catch me if you can {fini}   Alban •• Catch me if you can {fini} EmptyMar 2 Juin - 13:49

    La fumée. Blanche, âcre, emplissant la pièce d’une odeur de tabac qui restera à tout jamais là, imprégnant la moquette, le tissu des meubles, les vêtements. On aura beau changer le mobilier, remplacer par du neuf, les traces seront toujours visibles. Ne serait-ce qu’en constatant le jaunissement du papier-peint ou de la peinture. Une fumée âcre, qui arrache les poumons, mais dans laquelle on peut trouver du plaisir. Un mégot incandescent qui se coince entre deux lèvres pâles. Ces mêmes foutues lèvres qui recrachent la même fumée, et le cycle infernal continue. Bouffée, crachée, re-bouffée. Et tout à coup, le fumeur écrase sa cigarette d’un geste rageur dans le cendrier. Il se lève et sort en claquant la porte.

    Une porte qui n’était même pas celle de sa maison. Mais la maison de son oncle et de sa tante, qui ne pouvaient pas blairer sa mère. C’était perfide d’en arriver là, à s’aligner avec l’ennemi pour s’éloigner des siens. Mais Alban ne pouvait plus rester chez lui. Pas alors que l’endroit baignait de souvenirs. Plus que sa pauvre mère , c’était son passé que le jeune homme cherchait à fuir. Il sentait encore la présence de son père. Il l’entendait encore siffler le Clair de Lune de Debussy. Il le voyait encore à la table de la salle à manger, en train de lire le journal, trempant une biscotte beurré, avec une fine couche de confiture aux groseilles, dans une tasse de chocolat à la chicorée. Toujours souriant sous sa moustache, qu’il s’amusait à lisser, une tige de marguerite coincée entre les dents. Son sifflement joyeux quand il bricolait, ou même, son chant pendant les longs trajets qui le séparaient de la rivière où il allait pêcher pendant des heures. Mais tout ca, c’était fini. Il ne reviendra pas.

    Le jugement a été rendu il y a maintenant trois jours de cela. Coupable. Dix ans dans la gueule. Pour détournement de fonds à des fins crapuleuses. Merde! Mais merde! Ca ne collait pas. Ca ne collait pas. Hector n’était pas un voyou. C’était un coup monté. Un homme qui avait autant le goût de vivre et qui aidait les autres ne pouvait pas être enfermé en prison. La prison, c’était pour les criminels. Hector n’était pas un criminel. Putain de Dieu, pourquoi avez-vous autorisé ça? Comment pouvaient ils espérer, messieurs les juges, qu’il oublierait tout? Ce putain de dimanche matin, à l’heure du petit déjeuner, à la lecture sacrée du journal, devant le sempiternel rituel de la biscotte dans le chocolat à la chicorée, les flics ont débarqué à la maison, sirènes gueulant, les badauds se rassemblant dehors, poussés par leur curiosité morbide…Scotland Yard menottant les poignets d’Hector, et l’emmenant dans un fourgon blindé, sous l’œil médusé de la femme et du fils, visiblement au courant de rien? Se pouvait-il que finalement, Hector ait une double-vie? Une activité que tous ignoraient? Merde alors. Ca ne collait pas au personnage. Mais que pouvait-on croire au fond? Rien. On ne savait jamais rien.

    Courir. Alban avait besoin de courir alors que les pensées se bousculaient dans sa tête. Un sacré bordel, des idées fixes qui ne cessaient de le harceler depuis des jours. Trois jours. En ce moment, cela paraissait être une éternité. Une éternité où tout le monde est damné. Pas de gagnants. Dommage. Recommence. Sauf que dans la vraie vie, ce n’était pas comme un jeu vidéo. Quand on perdait, il n’y avait aucun moyen de recommencer. On perdait et puis c’était tout. Qu’importe le prix à payer. La vie est une pute et on est ses putains de pions. Super. La bonne affaire! Alban accéléra son pas, ses pieds meurtris, peu habitués à la course, soulevant des nuages de poussière ocre à chaque pas. Son souffle se faisait plus court, plus erratique, son cœur menaçait d’exploser. Mais qu’il explose, qu’il fasse BANG! Qu’il puisse en crever, que sa cervelle puisse suivre le mouvement également, qu’il puisse se liquéfier sur le sentier, ne plus rien penser, et surtout pas à ses putains d’habits qui se trempaient de sa sueur. La sueur qui perlait à son front, roulant sur ses joues rougies par l’effort, se mêlant aux larmes salées, les traîtresses, qui lui écorchaient les joues. C’était rouge, enflé. Oh oui, il était en colère. Furax qu’on ait pu lui mentir sciemment. Qu’IL ait pu lui mentir. Allez tous vous faire foutre! Le point de côté naissait au creux de ses côtes, les muscles de ses jambes hurlaient de douleur sous l’effort inhabituel, toujours plus loin, il fallait aller toujours plus loin. Repousser ses limites, faire comme si de rien n’était, ignorer la douleur, elle finira bien par passer. La pierre, qui surgit inopinément du sentier, se détachant de la terre ocre. Un pied qui se tord, une chute. La tête qui se cogne, et plus rien. C’est le trou noir. Si seulement j'avais pu mourir...

    Et au réveil, ce sont les étoiles. Et la douleur lancinante qui lui transperçait le crâne alors qu’il était assis sur une chaise, enveloppé dans une couverture chaude. Il était trempé. Et accessoirement, au commissariat. Alban ferma les yeux, aveuglé par les néons. Il serra les dents alors qu’il basculait la tête en arrière, prenant appui sur le mur derrière lui. Tic tac, faisait l’horloge, et déjà, ça l’agaçait prodigieusement. A côté de lui, une silhouette familière. Une odeur que jadis il avait aimée. Une odeur qui lui rappelait la maison. Alors, il pleura, à nouveau. Des larmes de rage. C’était sa mère qu’il y avait là, et qui était revenue le chercher. Le garçon de quinze ans se blottit contre l’épaule maternelle, oubliant la rancune tenace qui voulait absolument qu’elle s’éloigne et ne lui foute la paix. Alban ferma à nouveau les yeux, et somnola. En espérant y rester pour de bon.Meredith le berçant doucement, ses bras étroitement serrés autour de lui, dans un étau de protection inviolable. Il se sentait en sécurité. Pour le moment. Jusqu’à la prochaine fois.


Quelques jours plus tard...

    « Alban, tout va bien? »

    Oui Maman, très bien Maman, fous-moi la paix Maman! J’en n’ai rien à foutre de ta complaisance, tu vois. Tu sais peut être faire semblant, oublier tout ce qui s’est passé et être hypocrite, mais tu vois, c’est un truc que tu ne m’as jamais appris l’hypocrisie, alors moi je ne sais pas faire. Mais putain, pourquoi tu as menti? Qu’Est-ce qui se passe dans votre putain de tête? Qu’Est-ce que vous avez encore à me cacher du même goût?
    Mais ces pensées ne se transformèrent jamais en paroles, Alban se contenta de pincer les lèvres et de serrer les poings. A s’en écorcher les paumes. La rage indicible continuant à déferler en lui, les injures qu’il voulait proférer restaient au fond de lui, caduques. Toute cette colère, pourquoi au fond? Il avait l’impression de s’être fait baiser sur toute la ligne. Et il détestait qu’on le prenne pour un con. Il s’était toujours montré franc et sincère, il ne mentait pas, et il avait toujours gardé la tête haute, résistant envers et contre tout. Mais il ne pouvait pas résister indéfiniment. Son père était en prison. Sa mère était hypocrite, et elle l’énervait, vraiment. Alban songea au paquet de cigarettes planqué dans sa taie d’oreiller. Heureusement que Meredith ne se mettait pas en tête de refaire son lit, estimant qu’à quinze ans, il pouvait s’en occuper tout seul. Alban avait commencé à fumer. Mais il n’était pas accro. La faute à qui? Son cousin, Maxence. Deux ans plus vieux que lui, Maxence n’était certainement pas un modèle à suivre. Il n’était qu’un branleur. Et il essayait d’emmener son jeune cousin dans son sillage. C’est cela, pensait Alban amèrement. Je te suis et dans quinze ans je finis au trou pour braquage de banque. Il en avait assez de sa famille. Il voulait s’enfuir, vivre sa vie telle qu’il la rêvait. En dépit du bon sens. En dépit de ce qu’ils avaient voulu pour lui. Alban suivait son petit bonhomme de chemin. Et il pouvait le faire lorsqu’il était à Poudlard, l’école de sorcellerie. Ce fut le choc pour sa mère, de le laisser ainsi partir. Mais elle avait dû s’incliner, devant la volonté du garçon d’intégrer cette école. Il n’hésitait pas à sortir les griffes. A dire ce qu’il pense. A relever les défis. Oui, c’est quelqu’un de courageux, légèrement casse-cou aussi. Quelqu’un d’orgueilleux, borné. Avec des idées très arrêtées sur la question. Hector n’avait plus que trois ans à purger. En attendant son retour, Alban avait autre chose à faire que de se morfondre. Deux ans étaient passés depuis l’épisode de la cuisine. Meredith et sa trop grande prévenance. Maintenant, il était en septième année. Il avait dix-sept ans, presque 18. Il avait eu le temps de mûrir. De faire la part des choses. De réaliser que la vie n'était pas toujours rose. D'un air satisfait, il tira une bouffée sur sa cigarette. Avant de l'écraser dans le cendrier, à moitié consumée. Mais plus calmement cette fois ci. Contrairement à deux ans plus tôt, Il savait ce qu’il voulait. Maintenant. Il n'avait plus besoin de se chercher.
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MessageSujet: Re: Alban •• Catch me if you can {fini}   Alban •• Catch me if you can {fini} EmptyMar 2 Juin - 14:08

Mh, je crois que j'ai terminé ><
Désolée pour la piètre qualité de la fiche, j'ai vraiment pas d'inspiration, mais je voulais finir --'
Préférence pour Gryffondor, au cas où. Poufsouffle irait bien aussi.
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Romy Lolà Carmichael

    jeunesse lève-toi. Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre.

Romy Lolà Carmichael


Messages : 880
Age : 32
Camp : Du côté de Truescott. Vive la rébellion !

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MessageSujet: Re: Alban •• Catch me if you can {fini}   Alban •• Catch me if you can {fini} EmptyMar 2 Juin - 20:24

Validé à Gryffondor : ) Bienvenuuue : )
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MessageSujet: Re: Alban •• Catch me if you can {fini}   Alban •• Catch me if you can {fini} Empty

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