Alice Sawyer (100%)

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Alice était allée se coucher avec un poids sur la conscience, l’impression de ne pas avoir achevé quelque chose. La demoiselle semblait ailleurs ces derniers temps, ses amies l’avaient remarqué, ses professeurs aussi. Le cœur de la belle était troublé, ses pensées l’étaient aussi. Jamais elle n’aurai cru cela possible, jamais .. Les yeux de la bleue se troublèrent alors que lentement elle plongeait dans un sommeil profond. Il était dix heures passées, beaucoup d’autres se mettaient au lit, se plongeant des leurs draps bleus brodés de fil d’argent. La cœur de la demoiselle se serra alors que l’obscurité l’emporta sur des rivages dont elle seule avait le secret. Son sommeil était agité, comme toujours. Elle réveillait souvent ses amies à cause de ses marmonnements et de ses cris. Depuis quelques temps, cela allait mieux, depuis que la demoiselle avait retrouvé son frère, les cauchemars se faisaient moins fréquents. Mais son père et sa mère, eux, peuplaient toujours les rêves de la demoiselle. Elle voyait sa mère supplier son père avant que celui ne la tue, elle la voyait aussi partir pour Sainte Mangouste, Alice ne pouvait plus supporter ce regard lourd que sa mère lui portait lorsqu’elle allait la voir, ce regard lourd qui ne reconnaissait pas la demoiselle. La mère de Alice était devenue folle lorsque son frère avait été annoncé comme mort. Depuis ce jour, elle résidait toujours à l’hôpital magique. Là bas, elle était bien traitée, là bas elle était parmi d’autres sorciers. Jamais le père de Pearl n’allait rendre visite à sa femme, pour lui c’était un déshonneur que d’avoir une épouse folle, un fils qui s’était fait passé pour mort pendant toutes ces années. Seule Alice arrivait encore à le rendre fier, et seulement dans les bons jours. L’homme était devenu plus froid et distant que jamais au fil des années écoulées, il se renfermait dans le travail, ignorant sa fille au plus haut point. Quand Alice était chez elle, l’adolescente était livrée à elle-même, elle ne voyait pour ainsi dire pas son père, d’ailleurs elle en arrivait à se demander pourquoi elle retournait encire si souvent dans la demeure familiale, c’était inutile. Alice songea à la journée qui s’achevait. Une journée étrange, une journée pleine de nuages, autant à l’extérieur que dans le cœur de la belle. Son esprit avait été occupé par quelque chose .. Ou plutôt quelqu’un. Un Serpentard qui semblait effrayer beaucoup de monde. Un Serpentard au regard sombre et au visage défiguré. Elle l’avait observé, elle voulait connaître son secret, mais la demoiselle s’était toujours promise de ne jamais utiliser ses capacités afin de lire les gens comme elle lisait un livre. Seulement lui ne l’avait pas entendu de cette oreille là, il avait préféré chercher des ennuis à la belle qui avait fini par le toucher. Alice ne contrôlait pas encore tout à fait sa capacité, aussi quand il l’avait touché, son esprit, ou plutôt ses souvenirs s’étaient ouverts à elle. Elle avait ainsi pu voir comment le jeune homme avait eu sa cicatrice. Elle l’avait ensuite longuement regardé avant de le lui dire, il avait nié l’affaire, préférant se cacher dans le mensonge, mais les souvenirs ne mentaient pas et Alice était sûre d’avoir vu ce qu’il cachait aux yeux de tous.

C’était en repensant à cette soirée que la Serdaigle s’endormit, plongeant instantanément dans le monde des rêves et aussi des cauchemars .. La belle n’y échappa pas. Le visage de sa mère vint la hanter, l’appelant à tord et à travers. La voix de cette dernière résonnait dans l’esprit. Alice se trouva rapidement en face du lac de Poudlard, de l’autre côté se trouvait sa mère qui l’appelait.Alice voulut traverser le lac, mais les créatures qui le peuplaient ne semblaient pas vouloir d’une intruse dans leur monde, ceux-ci se précipitèrent sur elle alors qu’elle nageait dans les eaux froides et sombres. Ils saisirent ses pieds et l’entrainèrent avec eux dans les abysses, elle réussit pourtant à remonter, une fois qu’elle toucha sa main du bout du doigt, la scène changea. La Serdaigle se retrouva à l’orée de la forêt. La voix de la mère de Alice résonna à nouveau dans son esprit. La Serdaigle s’avança, étrangement la pluie ne tombait pas. Pourquoi étrangement ? Car ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce rêve. Au contraire, elle le faisait toutes les semaines une fois par semaine. D’habitude, l’orage déchirait le ciel, montrant à quel point la tempête régnait dans son cœur et dans son esprit. Ce soir, en allant se coucher, Alice était perdue, mais, étrangement, elle était calme. La tempête de son esprit semblait vouloir la laisser pendant quelques temps, mais quelques temps seulement. Alice savait bien qu’un jour ou l’autre son esprit s’embrumerait de la même façon qu’il l’avait été avant que la Serdaigle ne tomber sur le vert et argent. Le jeune homme l’avait observée de telle façon, comme si il trouvait cela étrange qu’une bleue puisse se promener de nuit dans la forêt interdite, pourtant elle le faisait. Elle l’avait toujours fait, Alice aimait les règles, mais elle était certaine que si elles étaient là, c’était pour qu’on les enfreigne de temps à autres. Le rêve de la belle se poursuivait, elle entendait toujours cette voix et sentit les larmes se mettre à ruisseler sur ses joues. Le cœur de Alice se serra violemment dans sa poitrine, soudain, une voix la ramena à la réalité. Elle se réveilla au milieu des bois. Elle était trempée, elle était vêtue d’un simple t-shirt et d’un pantalon de pyjama, sa tenue pour dormir. Alice ouvrit de grands yeux ronds, elle se mit à chercher sa baguette frénétiquement avant de se rendre compte qu’elle ne l’avait pas.

Lucas – « Qu’est-ce que tu fous là ? »

Alice plongea son regard pleins d’incompréhension dans celui du jeune homme.

Alice – « Je .. Je .. J’en ai aucune idée. »

Elle était troublée, mais très vite elle se reprit et afficha à nouveau cet air hautain qu’elle pouvait avoir en présence de personne qu’elle ne pouvait supporter.

Alice – « De toute manière, je ne vois pas en quoi ce serait tes affaires. »

La bleue aurait aimé partir en courant, s’éloigner de ce Serpentard de malheur, mais elle ne bougea pas, préférant le défier du regard.

Bienvenue, Validée à Serdaigle !

» Alice u.c.
» Le pays des Merveilles de la petite Alice.
» BABE; la belle alice nous a menti sur les merveilles de son pays; FINI