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 Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]

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MessageSujet: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 15:52

KENNETH VACTRISH ;
Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] 2eyz42e


    le contrôle d'identité
      nom : Vactrish
      prénom(s) : Kenneth Valery
      âge : 19 ans
      date de naissance : le 14 mai
      lieu de naissance : Londres
      lieu de résidence : Dans la banlieue de Londres, dans un manoir moldu.
      nationalité : Anglais


      curiculum vitae
        composition de votre baguette : Faite d'un bois de rose, souple et doux, la baguette de Kenneth contient un nerf de norvégien à crête, ce qui la rend particulièrement habile pour ce qui est des contresorts. D'une taille petite, elle n'en possède pas moins une puissance normale. En somme, une belle baguette à voir, et une facilité à contrer les sorts, voilà ce qu'elle est.
        année d'étude / matière enseignée : 9ème Année
        la forme de votre épouvantard : Auparavant, il s'agissait du cadavre de sa mère, mais maintenant, il s'agit du spectre de la misère.
        la forme de votre patronus : Un renard roux.


    Dernière édition par Kenneth Vactrish le Dim 31 Mai - 16:44, édité 3 fois
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    MessageSujet: Re: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 15:58

      la fiche d'indentifcation
        description physique :

        « Il paraît que je suis un mec canon, que je suis très beau. Il paraît que je ressemble à un fils à papa, avec des vêtements taillés sur mesure, qui coûtent une fortune. Il parait aussi que je ressemble à un mec qui aime les mecs… Et si ce n’était qu’apparence… Il paraît qu’avec un sac à patate sur le dos, je serais toujours aussi beau. Il paraît aussi que j’ai peur de salir mes vêtements, et que je crie comme une fille dès ça arrive. Il paraît que mes goûts vestimentaires sont pitoyables. Et il paraît aussi que je rends jaloux les gars, et certaines filles aussi… Il faudrait qu’on m’explique tout ça, je ne comprends pas cet engouement. »

        C’est ce qui ressort effectivement du jeune homme. Tout dépend bien entendu des goûts, mais il ressort que c’est un mec assez mignon. De grande taille, et assez maigre, on pourrait dire qu’il ferait un parfait modèle moldu, de ceux qui défilent sur les podiums. Son point fort est très certainement ses yeux, d’une couleur noisette, et pourtant, aucune chaleur ne se dégage. Ils semblent froids et sans aucun sentiments, ce qui n’est pas vraiment faux. D’ailleurs, c’est un ensemble chez lui, il va paraître froid et hautain, c’est marqué par son visage et son corps. Il se tient toujours très droit, un air d’ennui sur son visage harmonieux. Pas un sourire ne viendra l’illuminer, ce qui renforce cette idée de froideur qui se dégage de lui. Ainsi, ses yeux garderont leur manque d’émotion, son visage gardera son côté lisse, presque parfait, tandis qu’aucune ride d’expression ne se formera. C’est un peu triste, mais ce que l’on retiendra de Kenneth, c’est ça… Visage d’une froide perfection… Ses oreilles semblent en effet d’une taille parfaite et placée idéalement, de même que son nez, légèrement retroussé, bien qu’il semble aussi un peu tordu. Ses cheveux, d’un châtain moyen, sont doux, soyeux, et coupés courts. Leur coupe varie, mais c’est souvent une coupe un peu trop riche. A grand renfort de gel, il ressemble à un gosse de riche par sa coiffure. Le jeune homme possède même un petit grain de beauté sur la joue gauche incroyablement irrésistible. Côté vestimentaire, les autres ont tous raisons, Kenneth s’habille vraiment de façon très classique, voire même vieux jeu. Son père attend de lui qu’il soit toujours parfait, sous toutes les coutures. Chaussures cirés, costumes sur mesure, pull qui coûtent une fortune, et même maintenant des robes de sorciers haut de gamme. Enfin dernière chose qui le caractérise en général, son côté gay. Son visage paraît peut être gay dans sa perfection, après tout, si l’on croit qu’il passe du temps à prendre soin de lui. Ce qui est d’ailleurs le cas, mais pas parce qu’il veut plaire, simplement parce que c’est ainsi. Il se doit de sembler parfait, alors il ressemble à un parfait jeune homme de 19 ans. Ses rares défauts, il les dissimule. Par exemple, il a une tendance énorme à avoir de gros cernes sous les yeux. Mais avec un léger sort, il les fait disparaître, le temps d’une journée. Pareil avec de petits boutons ou ce genre de chose qui pourrait perturber le beau visage de l’ange. Mais revenons maintenant à son côté gay, ce n’est pas seulement son visage, mais plutôt aussi toute une façon de se tenir. Bien droit, quelles manières légèrement féminine, et le tour est joué, n’importe qui penserait qu’il aime les hommes. Que ça soit vrai ou pas, peut importe, ce n’est que ce qu’il semble être. Un résumé rapide de Kenneth, un fils à papa, qui ressemble à un ange tellement il paraît parfait et sans défauts physique, avec une légère tendance gay…

        « Il paraît que je suis parfait. Il paraît aussi que je suis froid et hautain… Il paraît qu’on se jetterait à mes pieds. Et la face cachée de l’iceberg, vous en pensez quoi ? »

        Malgré toutes ces qualités physiques, Kenneth a aussi ses défauts. La première concerne son dos, de prime abord, on pourrait dire qu’il est droit, parfait en somme, mais s’il se tient aussi droit, c’est simplement pour le préserver d’une scoliose plus avancée que celle qu’il a déjà. Dans la série défauts, on peut aussi ajouter son bras droit qui est plein de petites cicatrices, avec diverses causes, ce qui n’est pas très esthétique. Et enfin, dernier défaut, presque invisible, et pourtant c’en ait un. Ses sourcils sont absolument horribles, car en nombre bien trop important. C’est bien un point de son physique qu’il déteste…


        description du caractère :
        « Il paraît que… J’ai entendu dire que… Il me semble que… Je suis sûr que… » Voilà les phrases qu’il peut entendre sur son passage…C’est bien simple, tout ce qui concerne Kenneth repose sur des on-dit. Rumeurs, légendes, avis personnels, on ne sait rien de plus. Il cache bien chacun de ses sentiments, et n’affirme ou n’infirme rien qui le concerne. Ainsi, si on lui demande s’il est de sang pur, il ne répondra que par un petit sourire mystérieux. Si on lui demande s’il est gay, il répondra par un petit geste ennuyé… Bref, il ne dira jamais rien à propos de lui, et tout repose sur les apparences. Ces apparences sont les suivantes, déjà première chose, Ken paraît froid, du moins de vu. Il parle peu, et lorsqu’il le fait, c’est souvent d’un ton cassant. Pourtant, ses paroles sont toujours onctueuses, et agréables à entendre. Un parfait contraste se montre alors lorsqu’il parle. Ensuite, il semble aimé des autres, et assez ouvert. Pourtant, ce n’est que de l’hypocrisie et des mondanités pour lui. Il se fait simplement une cour, pour la suite des évènements, pour sa sortie de l’école. Ainsi, il est toujours entouré, mais constamment seul. Il ne s’attache pas, et est assez indifférent sur le sort de chacun. La seule chose qui l’importe, c’est sa petite personne, et son ambition. Maniaque et Mégalomane, voilà ce qui découle de ses seuls centres d’intérêts. Toujours propre sur lui et parfait, il n’hésite pas à passer deux heures dans une salle de bain pour atteindre sa perfection, et surtout, il aime que chaque chose soit à sa place. Sa raie doit toujours être parfaitement alignée, ses ongles doivent toujours être coupés à la même longueur, ses pantalons doivent avoir la même longueur, bref, il est maniaque, jusqu’à en devenir vraiment chiant. Sa mégalomanie se traduit par une chose simple, il veut devenir le maître du monde sorcier, ni plus, ni moins. Son ambition n’a pas de limites, et il compte bien arriver à son but.

        Pas de limites, voilà ce qui pourrait définir de façon simple Kanneth. C’est en effet l’impression qu’il donne. La raison est simple, il n’a pas de limites, parce que personne ne les a jamais posées pour lui. Ainsi, il a des notions de respect et de savoir vivre très inquiétantes. Très acharné, il serait près à tout pour atteindre ses buts, absolument tout. Il n’a peur ni des conséquences, ni des qu’en dira t’on, et n’est donc limité que par ce que son corps réclame. Ainsi, il est limité par le sang qui coule, ainsi que par les autres. Kenneth refuse de toucher une autre personne, et surtout, il refuse qu’on le touche. Plus qu’un dégoût, c’est une peur qu’il ressent. Ainsi, il n’a peur que de deux choses, le sang, et les autres, tout simplement. C’est assez astreignant, mais il a vécu avec pendant des années, cela ne va pas s’arrêter maintenant. Alors au lieu de toucher les autres, il leur parle simplement. Ses mots sont mielleux et font souvent mouche. Très manipulateur, Ken sait trouver les faiblesses des autres, et les utiliser contre eux à tout moment. Pourtant, il refuse de se lier plus que de raisons. Personne ne mérite vraiment son attention, alors il reste dans son monde. Les autres le côtoient, mais même s’il est avec eux, il ne l’est pas vraiment… Il attire les gens, avec son charme naturel, mais n’arrive pas à se lâcher en leur présence. Toujours sur les nerfs, il est vif et pourtant ne réponds jamais à la légère. A ses heures, Kenneth est d’une violence rare dans ses propos, et même dans sa façon d’être. Surtout lorsqu’il est en présence d’une fille. Ayant grandit avec son père, le jeune homme ne respecte pas les femmes, et pire encore, il les déteste.
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    MessageSujet: Re: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 16:05

      Les notes d’un piano retentissent dans un grand manoir froid. Jamais les notes ne viennent être gâchées, et leur perfection est étonnante. Elles s’enchaînent, sous les doigts experts d’une jeune femme. Elle ne semble pas avoir plus de 18 ans, mais possède déjà le ventre proéminent d’une femme enceinte. Mariée très jeune, à un homme qui possédait déjà le double de son âge, elle semblait pourtant très heureuse, à enchaîner ainsi les notes de musique sur son instrument préféré. Un sourire fin et franc traînait sur son visage harmonieux, encadré d’une cascade de cheveux blonds cendrés. Ses yeux étaient fermés, et elle profitait de la musique qu’elle dégageait elle-même. Dans l’encadrement d’une porte, à quelques mètres de là, un homme, d’environ 35 ans, observe la scène avec un regard attendri, et un sourire franc. Jamais il n’aurait imaginé qu’épouser cette donzelle ferait de lui un homme si heureux. Ce mariage, il l’avait forcé, sous la contrainte de son rang. Il ne pouvait devenir Duc que s’il avait pris épouse, et après une recherche intensive il était tombé sur cette jeune française. Belle comme un cœur, et bien éduquée, elle lui avait semblé parfaite. Ce n’est qu’après qu’il ne se rendit compte qu’il avait raison. Son cœur avait été dérobé par cette belle jeune femme, et la réciproque était vraie. Un couple de convenance, qui était finalement devenu un vrai couple amoureux. Cette histoire était digne des plus grands contes de fées, mais là c’était la vérité. Valery Vactrish, avait épousé une comtesse française, et ils attendaient un enfant, la vie était parfaite pour eux. Perdu dans ses réflexions, l’homme mis quelques secondes avant de se rendre compte que la musique avait cessée. Il allait applaudir pour signaler sa présence, lorsqu’il vit soudain que sa femme avait glissé de son siège, et gisait au sol, évanouie, baignant dans un étrange liquide.

      Il avait immédiatement fait le rapprochement, elle était en train d’accoucher. Mais ce qu’il ne comprenait pas, c’était son évanouissement. Peut être la douleur avait elle été trop importante. Fou d’inquiétude, monsieur Vactrish fit appeler un serviteur, qui se précipita sur un téléphone pour appeler une ambulance. Quelques minutes plus tard, ils étaient tous les trois dans une chambre blanche, accompagnés d’une sage femme et d’un infirmier. Tous très inquiets, car le bébé semblait arriver mais la jeune femme n’avait pas repris connaissance. Après divers essais, l’inquiétude se mua en peur terrible. Ils avaient peur que tout se passe mal, et ils avaient peur d’avoir à déplorer deux morts. Mais soudain, un cri de douleur envahit la pièce, immédiatement suivis d’un grognement. La demoiselle s’était éveillée, mais son visage était d’une pâleur fantomatique, et un rictus douloureux ternissait son beau visage. L’homme se précipita vers elle, et lui tint la main avec douceur et amour. Le travail dura deux heures, durant lesquelles les couleurs s’éloignaient du visage de la belle. C’est à ce moment là que le mari fit une triste constatation. Plus elle donnait la vie, et plus elle la perdait… Inconsciemment, les larmes vinrent envahir son visage, tandis qu’il observait sa femme mourir peu à peu devant lui. Les médecins semblaient en plein désarroi, ne sachant pas ce qu’il arrivait, mais pire encore, ils ne pouvaient rien faire. La seule chose qu’ils essayaient, c’était de sauver l’enfant. D’ailleurs, ce fût après quelques minutes de plus qu’un cri d’enfant se fit entendre, en même temps qu’un murmure. « Je suis désolée… »… Et la main que tenait l’homme perdit toute vie, l’homme y déposa un baiser, et se laissa aller au chagrin, comme il n’aurait jamais cru pouvoir le faire…


      _____________flash back

      « Nous aurions pu nous marier tous les deux, ça aurait été merveilleux non ? » « Un mariage arrangé qui nous aurait comblé, c’est certain… » Mais l’homme n’y pensait pas vraiment, on aime toujours ce qui nous est interdit. Il embrassa le cou de son amante, tout en surprenant une pensée saugrenue. Son cou n’était pas aussi doux que celui de sa femme. C’est là qu’il se rendit compte qu’il n’avait pas la moindre envie de se trouver dans ces bras là, mais plutôt dans ceux de sa jeune femme. Brusquement, il se releva et quitta le lit qui avait accueillit leurs ébats passionnés. Comment avait il pu ne s’en rendre compte que maintenant. Il aimait sa femme, et il n’aurait jamais du la tromper. Il se rhabilla en vitesse, et allait partir, quand il sentit une main sur son bras. « J’ai quelque chose à te dire… » Surpris, et étonné, Valery se tourna vers elle, et n’aima brusquement pas l’air réjoui et heureux sur le visage de cette femme qu’il avait cru aimé : « Je suis enceinte Valery. Et tu en es le père, mon mari ne m’a pas touché depuis 4 mois, ce ne peut être que toi… » Il cru que le ciel venait de lui tomber sur la tête. Et sa surprise n’était pas encore achevée, puisqu’elle enchaîna, « Enfuyons nous, nous pourrions partir tous les deux, nous marier, et élever notre enfant tous les deux… » « NON ! » Le ton était sans appel, et d’ailleurs assez agressif. La jeune femme recula d’un pas devant sa détermination, et écouta d’un air triste l’explication de celle dont elle était tombée amoureuse : « Je ne vais pas renoncer à mon rang pour toi, ou pour cet enfant. D’autant plus que ma femme est elle aussi enceinte, et que j’étais venu aujourd’hui pour rompre avec toi. Je me suis découvert de profonds sentiments pour Pauline, et je sais que tu m’aimes, mais je ne peux te rendre ton amour comme tu le voudrais. Retourne avec ton mari, donne lui cet enfant, et soyez heureux ensemble. » Les larmes avaient coulés sur le visage parfait de celle qu’il avait cru aimé, et après un dernier regard, l’homme la quitta, pour ne plus jamais la revoir…

      _____________flash back

      Une main réconfortante se posa sur l’épaule de l’homme en deuil. C’était celle d’une infirmière qui n’était pas là tout à fait par hasard. Elle voulait connaître le nom de l’enfant… L’enfant, il l’avait complètement oublié, lui ce petit être insignifiant, qui venait de dérober la vie de sa femme. Il resta immobile, de longues minutes, tout en se disant qu’il était victime d’une malédiction, et que c’était de sa faute si sa femme était morte. S’il n’avait pas été voir ailleurs, elle serait certainement encore en vie. Et après avoir déposé un maximum de remords sur son âme, il en fait à accuser son nouveau né. C’était lui qui l’avait tué, en venant au monde… L’infirmière lui demanda encore un nom, et il répondit finalement, machinalement, celui qu’avait choisi sa femme quelques jours auparavant. « Kenneth, il s’appelle Kenneth Valery Vactrish ». Sa voix était mécanique, et dénué de toutes émotions. Lorsque l’infirmière lui proposa de tenir l’enfant, il refusa catégoriquement. Il n’allait pas toucher ce rejeton, ce tueur, cette abomination…


      ~~~~~


      « Plus vite, ton rythme est beaucoup trop lent. » « Mais monsieur, mon bras… » Une règle de bois vint s’abattre avec un claquement sec sur les doigts du petit garçon de 5 ans, qui réprima avec difficulté un petit cri de douleur. Une note grave et fausse s’éleva dans l’air, et se dispersa aussi rapidement que les larmes qui s’étaient écoulé sur le visage du petit garçon. Kenneth Vactrish faisait de son mieux pour maîtriser cet instrument qu’il adorait, mais qu’il craignait dans le même temps. Ses pires remontrances et punitions découlaient de son utilisation, et s’il était déjà un pianiste émérite, il avait encore nombre de défauts, que son professeur et son père ne supportaient pas. Chacun avec leurs propres raisons… Mais cela n’était pas bon pour le petit garçon, qui se plaignait plus en plus d’une douleur au bras, et de migraines. Kenneth tourna son regard mouillé vers son père qui observait non loin de là, et qui se détourna soudainement, pour ne plus à l’avoir dans son champ de vision. Cette petite bouille blonde ressemblait trop à sa mère, et il ne supportait que difficilement de l’avoir sous les yeux. Jamais il ne l’avait touché, et il ne lui parlait que très peu. Laissant son éducation entre les mains de diverses gouvernantes et précepteur. Comme pour le punir, il avait choisi les plus aigris, les moins aptes et les dispenser de leur amour. En fait, la seule source d’amour du petit garçon résidait en son serviteur personnel. Il s’était attaché à son maître, qui n’était pas difficile à vivre. Calme et poli, il n’était pas comme tous ces gosses de riche imbus d’eux même et de leur soit disant perfection. Kenneth jouait volontiers avec son seul ami, et ce dernier passait un maximum de temps avec lui. Ce fût d’ailleurs lui qui se rendit compte que le bras du garçon était étrangement enflé, et qui souffrait à chaque mouvement. Prenant sur lui, il décida d’appeler le médecin, dont le diagnostic fût sans appel, il souffrait d’une tendinite aggravée, partant du poignet jusqu’au coude.

      Le père fût furieux d’une telle initiative, aussi renvoya t’il son serviteur, sous les cris et les larmes de son fils. Seulement, il ne pouvait ignorer le conseil du médecin, celui de faire opérer son fils au plus tôt, au risque de ne plus pouvoir jouer au piano. Chose que Valery refusait, parce qu’il considérait que ça serait perdre sa femme une nouvelle fois. Alors il accepta l’opération, non sans passer un savon mémorable à son fils : « N’es tu donc pas capable de faire quelque chose sans mal le faire ? Est-ce si dur que d’apprendre le piano ? Avec le talent qu’avait ta mère, tu devrais être un virtuose, mais tu n’es qu’un incapable, qui trouve le moyen de se blesser. Crois tu que c’est digne de ton rang que de ne pas réussir quelque chose d’aussi simple que le canon de Pachelbel ? Je croyais pourtant que tu avais un minimum de dignité Kenneth… » Les larmes coulaient sans discontinuer sur le visage du petite garçon, qui n’avait pas compris tout ce qu’avait dit son père, mais le mépris dans sa voix et la colère dans ses yeux suffirent à le convaincre qu’il avait encore échouer, et que son père lui en voulait. Il ne cessa de pleurer que lorsque sa nurse l’empoigna violemment, pour le mettre dans une voiture, en direction de la clinique privée qui accueillerait ses soins. L’opération se passa bien, et on l’assura qu’il pourrait continuer à jouer du piano. Il en aurait soupiré de soulagement s’il ne se sentait pas aussi mal. Il était resté 5 jours à l’hôpital, et il n’avait eut aucune visite. Alors il n’avait fait que ruminer pendant des heures et des heures les reproches de son père. Pleurant souvent dans les premiers temps, il avait finalement arrêté, persuadé que son père n’aimerait pas ça. Finalement, c’est prostré sur son lit, son bras dans le plâtre, qu’il a attendu qu’on vienne le chercher. Durant cette période, il avait à peine mangé, et n’avait pas beaucoup bougé. Il ruminait, et attendait qu’on daigne lui accorder un peu d’attention.


      ~~~~~

      « Ça suffit maintenant… » Valery posa ses couverts avec grand bruit, tandis qu’il se levait des yeux lançant des éclairs. « J’en ait assez de ton comportement Kenneth. Déjà que tu as tué ta mère en te décidant à venir au monde, mais voilà qu’en plus tu ternis sa mémoire avec tes imbécilités, et ton incapacité à faire les choses correctement. Tu crois que c’est digne d’un garçon de ton âge que de ne pas encore savoir lire ? Tu n’es pas digne d’être mon fils, tout comme tu n’es pas digne d’être celui de ta mère. Et arrête de pleurer, ce sont les bébés qui pleurent. Je ne veux pas d’un fils comme toi… » Les larmes, il n’arrivait pas à les retenir. Cette tension que son père mettait sur ses épaules était insupportable, et c’était la raison pour laquelle il n’arrivait toujours pas à lire à l’âge de dix ans. Ses reproches incessants rendaient l’enfant peu sûr de lui, et s’il détestait subir de nouvelles remontrances, il n’arrivait pas à faire en sorte d’y arriver. Seul domaine où il excellait désormais, le piano, qu’il maîtrisait à la perfection, comme sa mère avait laissé échapper la cuisinière un jour. Un sourire sur les lèvres, elle avait annoncé qu’elle était heureuse d’entendre la musique retentir aussi bien que dans le passé. Le jeune garçon en avait éprouvé une grande fierté, vite réprimée par de nouveaux reproches que son père lui avait adressés, cette fois sur sa façon de se tenir. Finalement, après avoir vociféré pendant encore quelques instants, Valery se rassit, et continua son repas dans un silence de plomb. Kenneth ouvrit la bouche, pour simplement s’excuser de son incompétence, et il reprit son repas, sans piper un mot. Parler serait déjà une injure à son père, il le savait bien. Encore naïf, il pensait que son père était la science infuse, et que chacune de ses paroles étaient vraies. S'il insinuait qu'il n'était pas digne de lui, c'est que c'était vrai. Soudain, le petit garçon se mit en tête qu'il n'allait plus jamais décevoir son père. Et d'ailleurs, il allait tenir une raison de lui montrer tout son savoir faire, et c'est son père qui lui donna cette possibilité.
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    MessageSujet: Re: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 16:09

      « Entrez messieurs, je vous présente Kenneth, c’est lui qui jouera avec vous la semaine prochaine. » L’incrédulité se lisait sur le visage des deux artistes. Jamais ils n’auraient imaginé devoir partager la vedette avec un gamin d’à peine 10 ans. Pourtant, la stupeur et le ravissement vinrent remplacer leurs doutes lorsqu’il commença à jouer. Oui, leur canon de Pachelbel serait merveilleux avec lui. Ils firent un essai, qui se révéla concluant. Ils joueraient ensemble pour un concert… Le grand jour arriva bien vite, et avec lui un stress immense pour Kenneth. Il avait peur de décevoir son père, et pire encore, de le faire devant des centaines de personne. Mais finalement, tout se passa bien, et pendant quelques secondes, le jeune garçon crut voir une certaine fierté dans les yeux de son père, mais cela ne dura pas longtemps. Déconcentré par cette constatation, il fît d’abord une fausse note… Puis une seconde, et encore une… Acharné, il continua jusqu’à la fin, mais le cœur n’y était plus, et les larmes brouillaient sa vue. Il avait une nouvelle fois tout gâché, par son incapacité à faire les choses bien. A force de l’entendre de la bouche de son père, voilà qu’il se mettait à tenir le même discours pour lui-même. Il quitta la scène, sans même un salut, devant la salle silencieuse, et partit se réfugier dans les coulisses, attendant son père, et sa punition qui ne manquerait pas de venir. Les larmes avaient désertés son petit visage d’ange, qui n’exprimait maintenant que la peur et le dégoût de lui-même. Et il arriva bientôt, la colère défigurant ses traits. « Je croyais que tu avais changé, que tu pouvais enfin être digne d’être mon fils, mais je vois bien que ce n’est toujours pas le cas. Si tu savais comme je suis déçu Kenneth…. D’ailleurs je te préviens, à la moindre nouvelle déception, je te renierais, et je t’enverrais dans une école privée ou tu apprendras enfin à être digne de ton rang. Peut être qu’à ce moment là tu deviendras enfin mon fils… »

      ~~~~~


      Il n’y avait plus aucun doute possible, c’était bien lui qui avait fait éclater le vase qui ornait depuis toujours le hall de son manoir. Il repassa mentalement les derniers moments, ceux qui précédaient ce fait incroyable. Son père venait une fois de plus de l’invectiver à faire plus d’efforts, pour atteindre la perfection qu’il était en droit de réclamer grâce à son rang, et son héritage. Mais étrangement, ce n’était pas le sinistre abattement habituel qui s’était emparé du jeune homme, mais plutôt une sourde colère inédite. Il s’était isolé dans le hall, qui était vide de toute vie, et après quelques allées et retours devant le fameux vase, il éclata soudain. Interloqué, Kenneth fixait maintenant les débris, tout en se demandant ce qu’il s’était passé. Ca ne pouvait être que lui, il était seul, mais… Il ne l’avait pas touché, il ne l’avait pas fait tomber… La seule chose qu’il avait fait à ce vase, avait été de le fixer un peu trop longuement. Son père entra soudain dans la pièce, et fixa le vase, puis son fils. Le dégoût que ce dernier y vit le fit se sentir réellement mal, et il s’enfuit sans demander son reste. Il courut, et s’arrête quelques secondes dans la cuisine, fixant les couteaux avec un air étrange sur le visage. Comme hypnotisé, il l’attrapa entre ses doigts fins, et l’approcha lentement de son bras droit, celui déjà couturé de nombreuses cicatrices dues à ses opérations aux bras. Il joua à un jeu morbide pendant quelques secondes, avant d’appuyer avec plus de force, entaillant profondément son bras, à hauteur du poignet. Aussitôt, le sang s’échappa de la blessure, et sans pouvoir s’en empêcher, le jeune homme fixa le liquide qui s’écoulait avec furie de sa blessure.

      Le peu de couleur de son visage reflua, et il se sentit brusquement mal. Puis le trou noir l’envahit… Ce qu’il se passa ensuite, le cri de son père qui appelle un serviteur, les sirènes de l’ambulance, l’agitation autour de lui, il ne s’en souvient pas. Son premier souvenir après ce geste, fût l’odeur désagréable de l’hôpital, les bruits gênant des appareils autour de lui, et son père à ses côtés, en proie visiblement à un sentiment encore inconnu, l'inquiètude. Mais cela passe bien vite, au profit d’une nouvelle colère, dirigée contre lui : « Es tu inconscient petit imbécile ? Tu allais salir ton nom par ton acte, et mettre la honte sur la famille… » La suite, il ne la comprenait pas, tant la colère faisait bourdonner ses oreilles. Ce qui était certain, c’était qu’il en avait assez. Il ne supportait plus les brimades continuelles de son père, et sans qu’il la contrôle, sa colère monta, le faisant rougir, et apportant avec elle une incroyable sensation d’énergie… Soudain, tous les appareils autour de lui se mirent à clignoter et sonner, tandis que la porte de la salle de bain ne cessait de s’ouvrir et de se fermer. Le père cessa aussitôt ses remarques, alors qu’une infirmière entra précipitamment dans la pièce. Tout cessa d’un coup, laissant les trois protagonistes complètement hébétés par ce qu’il venait de se passer. D’un geste, Valery congédia l’infirmière, qui quitta la pièce dans un mot. « C’était donc vrai… Ce que ce type m’a dit un jour.... Ce n’est pas possible, tu ne peux pas avoir des pouvoirs magiques c’est… inconvenant… » Kenneth se mordit la lèvre, c’était exactement le type de remarques qu’il avait voulu éviter en se plantant ce couteau. Pourtant, il n’y avait plus de mépris, simplement une résignation dans ses paroles. Finalement, Valery lui expliqua tout, la visite de ce drôle de monsieur, qui insinuait que son fils allait faire des choses spéciales, la lettre qu’il lui avait donné, et qui se trouvait maintenant entre les mains de son fils, et les rares choses qu’il avait appris sur le monde magique. Lorsque ce fût fait, il promit à son fils qu’il irait comme promis dans l’école privée dont il l’avait menacé, pendant l'année suivante, en attendant cette soit disant école de magie. Et c’est ainsi que le jeune Kenneth, 10 ans, fût envoyé dans une pension, où il passait 1 an, à se forger un tout nouveau caractère… Il n’était plus le petit garçon soumis du passé. Il allait faire regretter à son père son attitude passée.

      Arrivé à Poudlard, Ken a été de suite à son aise. Se comportant sans cesse comme un petit prince dans son château. Ce que les autres disaient de lui, il s’en moquait. Ce que les autres voulaient de lui, il s’en moquait aussi. Tout ce qui comptait pour lui, était de rester le plus loin possible de son cher géniteur, et le plus longtemps possible d’ailleurs. Toutes les années furent du pareil au même pour lui. Il arrivait, il se posait pour l’année, ne rentrait pas pour les vacances de noël ou de Pâques, il parlait avec des personnes dont il ne connaissait en fait rien. Et dont il n’avait rien envie de savoir. Pas d’exceptions, ni même les sangs purs. Tous étaient inférieurs à lui, et voilà ce qu’on pouvait dire. Et pour ses deux dernières années, ça ne devait pas changer. Ca n’aurait pas du changer… Pourtant, lors de ce dernier été, il fit une découverte intéressante, révoltante et étrange. Se baladant dans le bureau de son père, pour l’ennuyer bien sûr. Il tomba sur une boîte verrouillée. Ce n’était pas un problème pour le sorcier qu’il était devenu, et d’un coup de baguette magique, il fit sauter le petit verrou. Pour tomber sur des photos. Des dizaines de photos… Représentant toute la même fille, une blonde, il l’avait déjà vu, il le savait. A côté de ça, des lettres, qui parlait de ‘sa fille’ qui grandissait, et patati, et patata… Une boule immense se formait dans son estomac, tandis que la colère commença à gronder en lui. Son père avait eut une aventure, et il était avec sa mère en même temps… C’était lui qui l’avait tué, avec son infidélité… C’était son amante qui l’avait tuée, pour le garder pour elle. Aucune logique n’envahissait le cerveau de Kenneth, seule la colère lui dictait ses décisions et ses pensées. Oui, c’était elle qui l’avait tuée, et non pas lui. Il se déchargeait de sa propre culpabilité, mais il en était désormais certain. Avisant l’adresse au dos des lettres, il transplana immédiatement, dans le Londres sorcier... Encore ravagé par la colère, il sonna à la porte, demandant à voir Mrs Payne… Mais elle n’était plus. Elle était décédée quelques mois plus tôt. Frustré, Ken prit une grave décision, il allait se venger sur la petite Leonie, à Poudlard… Il la retrouverait, il en était certain…


    Dernière édition par Kenneth Vactrish le Dim 31 Mai - 16:44, édité 1 fois
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    MessageSujet: Re: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 16:09

      le moldu que tu es
        pseudo ou prénom : Wilou
        âge : 19 ans
        avatar utilisé : Kevin Flamme
        code du règlement : La poudre d’escampette s’en va au loin.
        autre ? : Euh… Non rien à dire^^ Ah si, j’espère que ma fiche vous fera pas fuir^^
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    MessageSujet: Re: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 16:44

    Voilà, je pense avoir terminé :D
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    MessageSujet: Re: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 16:56

      Bonjour ♣️,

      Serpentard donc = ).
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    MessageSujet: Re: Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%]   Tu peux jeter la pierre__ Kenneth V. [100%] EmptyDim 31 Mai - 17:15

    Huhu merciii bien :D
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