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 Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White

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Tybalt Thompson

Tybalt Thompson


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Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White Empty
MessageSujet: Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White   Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White EmptyLun 3 Aoû - 19:48

Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White Bannirerpsahn


    Je te hais. Par dessus tout. Malgré tout. Envers et contre tout.
    Mais je ne peux vivre sans toi.


    Elle est là, si près, à nous surveiller, à nous épier, à concocter des plans machiavéliques dans l'unique but de nous appâter, de faire de nous ses choses tourmentées. Des esclaves de notre propre douleur, des chiens au service de leur Maître. Et pourtant, combien parmi ces êtres prisonniers semblent se complaire dans les chaines de leur désespoir? Combien ne songent plus à le quitter par pur désir masochiste ou simple abandon? La souffrance. Son quotidien, son plaisir malsain, ce moment qu'il attend chaque jour, chaque heure, chaque seconde, comme le drogué attend sa potion. Le jour, la nuit, à tout moment, qu'il soit libre ou occupé, son esprit ressasse et se nourrit indéfiniment des images de leur dernière rencontre et se languit déjà d'en compter de nouvelles, de faire de l'abstraction qui le hante, le réel. De pouvoir sentir, ressentir, entendre, voir. Mais pas de toucher malheureusement. Sadique jusqu'au bout, jouissant de son supplice désormais éternel, elle le prive de ce qui importe le plus pour lui. Toucher, palper, apprivoiser ce corps, cet être, s'en approcher, se laisser guider par ce sens surpassant les autres de par cette proximité et cette sensation inimitable qu'il instaure. Réveille toi, par tous les Dieux, si tu avais écouté cette minuscule poussière de raison qu'il te reste à présent, tu aurais limité les dégâts de cette souffrance. Assumes-en les conséquences, car il est désormais trop tard, et plie toi à son courroux. Le nouveau chemin qui t'attend est tortueux et épineux, malheureusement il demeure pour toi ta seule et dernière voie praticable. A moins que...

    Tybalt releva le nez de son livre, la dixième fois en moins d'une demi heure. L'air de rien, il scrutait une table autour de laquelle étaient alignés quelques élèves. Il tourna machinalement une page de l'ouvrage qu'il tenait entre ses mains, se coupant sur le tranchant du papier. Il poussa un juron et porta son doigt blessé à ses lèvres. Quelques sorciers alertés se tournèrent vers lui avant de vaquer de nouveau à leurs occupations. Ce fut à ce moment qu'il capta son regard. Sa raison lui ordonnait de dévier les yeux, son corps entier était opposé à tout mouvement. L'incarnation démoniaque enfermée dans un corps angélique. Et pourtant, il émanait de cet être infernal une sorte d'aura. Ces yeux de glace laissaient transparaitre à eux seuls une partie du caractère du jeune homme. Froid, impassible, impétueux. Sa moue tantôt boudeuse tantôt moqueuse terminait ce tableau haut en défauts, mais si désirable. Par quel triste hasard était-il entré dans sa vie? Le premier regard échangé, la première rencontre, la première présence avaient-ils été de ce même ordre? Le Gryffondor n'en avait plus aucun souvenir. Ce n'était pas le plus important, ni le plus préoccupant.

    Dans l'absolu, le plus préoccupant n'est pas le fait que tu existes, ni que nous nous soyons rencontrés. Le plus préoccupant est que tu te montres infect avec moi et que malgré tout ce que tu me fais endurer, je reviens vers toi encore et toujours car je préfère que tu sois le maître de mes souffrances, plutôt que de me laisser aller au tourment, seul dans mon coin. S'il faut que je sois malmené par ton être entier pour me sentir vivre, alors il en sera ainsi. Plus que tout au monde, je te déteste, Sahän A. White. Et je m'y perds moi même, ne plus sentir ton courroux me laisse cette sensation d'avoir été abandonné. Sahän A. White, sois mon tortionnaire, si cela t'enchante, je saurai, un jour ou l'autre, te rendre justice.

    -Qu'est-ce que tu veux, gros chat immonde?

    Tybalt sortit de sa semi-torpeur et ses yeux se dirigèrent vers le maudit serpent qui lui avait adressé la parole. Parfait exemplaire de la blondasse peinturlurée à la gouache, reluquant son emblème Rouge et Or, se trémoussant à gauche du vert et argent le plus détestable de Poudlard. Le Gryffondor percuta qu'il ne se trouvait plus assis sur sa chaise, mais était bel et bien debout, en parfait idiot, devant la table de celui qu'il sondait un peu plus tôt. Il mettait cela sur le compte d'une espèce de somnambulisme éveillé.

    -J'aime quand les remarques viennent de la part d'une tête de clown, dit-il d'un ton léger en faisant allusion à la figure peinturlurée de la demoiselle, ça me donne le droit de ne pas les prendre en compte.

    La blondasse le gratifia d'un charmant sobriquet auquel il répondit par un sourire sarcastique. Il savait pourtant qu'elle n'avait pas tord et la situation était d'autant plus embarrassante qu'il n'avait aucune réponse à lui fournir. Il ne pouvait que se jouer d'eux, et éviter ainsi de perdre la face. Il s'agissait là de la seule solution qui se présentait à lui.

    -Je voulais seulement remuer un peu le vivarium et ça a marché. Tu as mordu à l'hameçon, petit serpent, se moqua-t-il ouvertement.

    Il n'en fallait pas plus pour faire sortir la Serpentard de ses gonds et Tybalt la vit fouiller l'une de ses poches. Il ne fut vraisemblablement pas le seul à comprendre ses intentions puisque Sahän retint le bras de la jeune femme, la dardant de ses prunelles assombries par une quelconque raison qui échappait au Gryffondor. Il s'agissait là de l'un des meilleurs moyens pour irriter le Rouge et Or. De quoi se mêlait-il? S'il pensait le ridiculiser en lui faisant croire qu'il était le maître retenant ses chiens enragés, il pouvait se fourrer le doigt dans l'œil.

    -Tu as de la chance petit chien, que ton maître fut là pour t'empêcher de faire une bêtise à la hauteur de ton intelligence,
    cracha-t-il à la petite peste.

    Comprenant que son irritation ne faisait que lui porter préjudice, il tourna les talons, poings serrés, muscles tendus, mâchoire crispée, et alla se réfugier entre deux rangées de livres, excellent moyen lui permettant de continuer à jouer les voyeurs. Il ignora les protestations de la vipère ainsi que les rires de ses comparses et se concentra sur le doux visage du plus haïssable des êtres humains sur terre. Il ne savait trop comment cela était arrivé, mais l'espoir de ne pas être vu de son côté, fut de courte durée. Voilà à peine cinq minutes qu'il fixait Sahän des yeux, que celui-ci avait déjà saisi son regard. Et c'est alors qu'il comprit qu'il avait l'air grotesque et que la situation était des plus risible et pathétique. Il espérait en effet, au plus profond de son être, que le Vert et Argent daigne se lever afin de le rejoindre. Oh bien sûr, il savait tout à fait que sa présence serait désagréable, voire regrettable, et accompagnée de vives critiques et d'acerbes moqueries. Mais au final, il s'en fichait, ce qui était tout de même bien désolant. Il posa en un geste vif et malhabile sa main sur un livre, puis en mima se lecture sans même prendre garde au titre. C'était que « La Reproduction Des Véracrasses » semblait être absolument passionnante.
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Sahän A. White
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Sahän A. White


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MessageSujet: Re: Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White   Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White EmptyVen 14 Aoû - 19:00


    Je te déteste. Plus que tout. Toi, tout ce que tu es, tout ce que tu représentes. Et pourtant, si je le pouvais, je cèderais au désir meurtrier de te posséder tout entier.

    Les murmures environnants se mêlaient les uns aux autres, formant peu à peu un bourdonnement incessant, insupportable. Les mots ne se distinguaient plus les uns des autres, se fondant en une masse informe, qui se répercutait joyeusement dans les tréfonds de l'esprit. Mais tout ceci était-il réel ? Étaient-ce vraiment les voix qui se mélangeaient de la sorte où était-ce tout simplement lui qui, en essayant de les chasser, les rendait au contraire bien trop présentes ? Parce que, par dessus tout, il aurait aimé être seul. Loin de ce groupe d'élèves, loin de cette bibliothèque. Loin de lui. Bien sûr, il avait remarqué sa présence, il avait senti son regard posé sur lui. Ce regard qui semblait le brûler, l'incitant à laisser ses iris errer également dans sa direction alors qu'il s'y refusait, depuis ce qui lui semblait être des heures. Mais Il n'en était rien, il le savait. Le temps se jouait de lui, le mettant au supplice en s'écoulant avec une telle lenteur, retardant cette réunion de groupe à laquelle il n'avait d'ailleurs jamais souhaité se rendre. Pourquoi lui avait-on donner ce travail à faire obligatoirement à plusieurs ? Lui qui travaillait bien mieux en solitaire, se voyait contraint d'écouter les bavardages inutiles du groupe dans lequel il s'était malencontreusement retrouvé. Heureusement ce dernier n'était composé que de serpentards, mais quand bien même, il n'arrivait pas à s'intéresser à leur conversation. Parce qu'il n'était aucunement motivé pour faire ce devoir avec eux, bien entendu, mais aussi et surtout parce que Tybalt était là, au même instant, dans la bibliothèque. Comment pouvait-il se concentrer sur cette stupide réunion, si toutes ses pensées étaient dirigées vers le gryffondor ? Luttant pour ne pas le regarder, il ne pouvait cependant pas s'empêcher de l'imaginer, connaissant, son regard, ses traits et même ses attitudes, comme si tous ces détails s'étaient gravés dans sa rétine. Silencieusement, il espérait que cette écœurante faiblesse ne transparaissait pas sur son visage car elle devait rester cachée, enfouit au plus profond de lui même.. Là où il la combattait avec force, détestant le rouge et or, pour la douleur engendrée mais aussi parce qu'il réveillait, sans en avoir conscience, cette partie faible de lui-même qu'il haïssait tant. Et, jamais, le gryffondor ne devrait s'en apercevoir. Jamais. Si il l'avait pu, Sahän l'aurait gardé à distance, puisque cette proximité lui rendait les choses terriblement difficiles, mais Tybalt semblait prendre un malin plaisir à croiser constamment sa route, attisant ainsi davantage encore la haine du serpentard. Une haine à double tranchant, qui s'opposait farouchement à une attirance complètement irrationnelle et pourtant, bien réelle.

    Une voix plus forte le sortit de ses pensées l'obligeant à poser les yeux sur l'élève qui se trouvait en face de lui. Cependant, il ne put s'empêcher de regarder dans la direction du gryffondor avant d'accorder un peu d'attention à son camarade vert et argent. Un geste qu'il regretta immédiatement, lorsqu'il croisa les iris du rouge et or, qui avait eu la fâcheuse idée de l'observer au même instant. Grognant légèrement, énervé par un tel coup du sort, il se maudissait intérieurement d'avoir céder à cette pulsion irréfléchie et grotesque. Pourquoi avait-il voulut regarder cette vermine ? Ce n'était rien d'autre que l'un de ces imbéciles de lionceaux, tout juste bon à l'agacer. Pourtant, celui là, il le détestait plus que les autres... Tybalt Thompson, un nom qui éveillait tant de haine en lui, au point même que cela en devenait irrationnel. Et c'était irrationnel, parce que c'était bien plus complexe, bien plus que ça n'était supposé l'être. Là, résidait tout le problème. Il n'aurait pas du lui prêter tant d'attention, ni même épuiser tant d'énergie à le haïr. Il aurait du l'ignorer comme les autres. Mais il en était tout simplement incapable, même si il ne l'avouerait jamais à personne. C'était un secret inavouable, une faiblesse qui le désarmait, parce qu'elle parvenait à lui faire perdre le contrôle et qu'il ne pouvait le supporter. Comment pouvait-il avoir une telle influence sur lui alors qu'il n'était rien de plus que l'un de ces êtres qu'il se plaisait à mépriser ? Son opposé dans bien des domaines. Il n'y avait sûrement aucune réponse, c'était ce que l'on appelait l'ironie du sort et cela ne l'amusait vraiment pas.

      ELEVE . «- Qu'est-ce que tu veux, gros chat immonde? »

    Les paroles de la vert et argent, qui se trouvait à ses côtés, attirèrent son attention alors qu'il était en train de griffonner machinalement sur son parchemin en feignant d'écouter le jeune homme qui était assis en face de lui. Qu'est ce qui lui prenait encore à la princesse désabusée ? Elle n'avait cessé de geindre depuis leur arrivée et elle commençait sérieusement à le pousser à bout. Un chat ? Mais de quoi... ? Son regard se tourna alors vers la personne qui avait déclenché la nouvelle crise de la blonde, et il ne pouvait croire ce qu'il était en train de voir. Tybalt était à présent debout devant leur table, et cela n'avait pas échappé à ses camarades. Cependant, il devait être le seul à ne pas être entièrement surpris, puisqu'il était presque certain que le gryffondor s'amusait encore à le hanter. Devait-il voir un comportement suicidaire à travers cette attitude ? Sahän ne savait plus quoi penser, il avait déjà fait comprendre au rouge et or qu'il prenait des risques en s'approchant trop près de lui, néanmoins, si ses mots avaient été clairs, son corps, son âme, n'avaient cessé de crier le contraire. Car ces traîtres, eux désiraient qu'il continue à se rapprocher ainsi de lui. Et ils n'étaient pas les seuls, ils faisaient partie de cette moitié de lui qui désirait ardemment le gryffondor, et les faire taire était un combat bien plus difficile qu'il n'y paraissait.

      TYBALT . « - J'aime quand les remarques viennent de la part d'une tête de clown, ça me donne le droit de ne pas les prendre en compte. »

    La vert et argent n'encaissa pas bien la remarque, insultant instinctivement Tybalt pour se défendre. Pourtant, le gryffondor n'avait pas tord, Sahän avait toujours trouvé que le maquillage de la jeune femme était vraiment de mauvais goût, tout comme le caractère de cette dernière d'ailleurs.

      TYBALT . « - Je voulais seulement remuer un peu le vivarium et ça a marché. Tu as mordu à l'hameçon, petit serpent. »

    Cette remarque là, fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Il n'en fallait effectivement pas plus pour énerver la jeune femme, qui plongea vivement sa main dans l'une de ses poches, à la recherche de sa baguette. Sahän capta immédiatement son geste et il attrapa fermement son bras avant de la fusiller du regard. Elle lui retourna un regard incrédule qu'il ignora superbement, continuant à la ternir avec force, soudain submergé par une colère nouvelle. Il ne la laisserait pas toucher Tybalt. Pourquoi ? Il faisait mine d'ignorer la réponse, même si il ne la connaissait que trop bien... Lui seul avait le droit de s'en prendre au gryffondor. Et il avait beau ne pas savoir lui même où se trouvaient les limites de cette étrange possessivité, il ne laisserait pas pour autant quelqu'un les franchir.

      TYBALT . « - Tu as de la chance petit chien, que ton maître fut là pour t'empêcher de faire une bêtise à la hauteur de ton intelligence.»

    A ces mots, il tourna les talons, s'éloignant sans demander son reste alors que les prunelles bleues de Sahän observaient son départ. Le comportement de Tybalt lui échappait complètement. Agacé, il en oublia même qu'il tenait encore le bras de la vert et argent, qui commençait à se plaindre de la douleur causée par l'étau de ses doigts. Sans un mot d'excuse, il retira enfin sa main avant de retourner à son occupation première: griffonner sur son parchemin. Cette réunion commençait sérieusement à devenir un calvaire qu'il n'avait nullement envie de subir. D'autant plus qu'il ne pouvait faire abstraction des regards interrogateurs que ses partenaires posaient à présent sur lui. Espéraient-ils vraiment qu'il allait s'abaisser à leur donner une explication ? Il ne leur devait absolument rien. Encore moins des explications sur son comportement. « Tu as raison. Laisse-les se demander pourquoi tu as agit comme un crétin. Tant que tu ne leur avoues pas cette écœurante faiblesse... ». « La ferme! ». Alors que ses camarades semblaient enfin être passé à autre chose, la voix, elle, prenait un malin plaisir à lui rappeler combien tout ceci était stupide et montrait l’une de ses plus grandes faiblesses, sans oublier que cette dernière se retrouvait malencontreusement entre les mains d’un autre. Pourtant, il ne comptait pas perdre le contrôle pour autant. Pas sans se battre pour le garder et ça même si il devait mener ce combat contre lui même avant toute chose. Tendu, il regardait les autres reprendre leur discussion sur le devoir qu’ils étaient en train d’écrire, ne prenant même pas la peine de les interrompre lorsqu’ils se trompaient. Il avait déjà abordé le sujet lors de sa scolarité à Dumstrang et il en savait déjà bien assez pour faire ce devoir à lui seul mais il n’avait aucune envie de participer à leur débat. A vrai dire, il cherchait silencieusement une excuse pour s’éclipser et ne plus avoir à supporter leurs babillages incessants. Cependant, quelque chose l’interrompit dans sa réflexion. Quelque chose qui créait comme un picotement le long de sa nuque. Intrigué il se retourna et aperçut alors Tybalt qui l’observait à nouveau. Ce dernier se croyait sûrement à l’abris, installé entre deux rangées de livres mais en réalité, Sahän n’eut aucun mal à le prendre sur le fait. Soudain pris de colère, le serpentard serra les points. Une seule pensée s’agitait dans sa tête, une certitude selon laquelle le gryffondor allait vraiment trop loin dans la provocation. Essayait-il vraiment de le contraindre à venir lui dire ce qu’il pensait de son attitude puérile ? Apparemment, il prenait un malin plaisir à attirer son attention et il risquait d’être servi. En effet, le vert et argent sentait sa patience s’amenuiser, d’autant plus qu’il ne pouvait s’empêcher de désirer se rapprocher de lui. Pour des raisons différentes néanmoins, mais qu’ils préféraient ignorer même si elles se consumaient ardemment dans un recoin de son esprit.

    Sans qu’il n’en ait réellement conscience, il s’était déjà levé sous les regards effarés des autres serpentards, auxquels il ne prêta pas la moindre attention. Cette dernière était entièrement dirigée vers Tybalt pour de multiples raisons qui le menaient pourtant toutes vers lui. Parcourant rapidement la distance qui les séparait, il se retrouva face au gryffondor qui semblait soudainement passionné par la lecture d’un livre. Toujours exaspéré par son attitude, Sahän le poussa brusquement contre le mur de pierre qui terminait l’allée. Sa respiration saccadée trahissait son énervement tandis que ses prunelles glaciales cherchaient celles de son vis à vis afin de les affronter enfin. Fini les observations furtives, les regards fuyants et autres voyeurismes malsains. Ils étaient en face l’un de l’autre à présent, bien trop près pour que la distance lui permette de garder sa lucidité, cependant il ne comptait tout de même pas en rester là, il voulait que le rouge et or assume ses actes et le regarde réellement sans se cacher. Puisqu’il avait l’audace de le hanter, qu’il aille au bout des choses et qu’il affronte ce qu’il avait semé. Parce qu’il avait engendré la colère qui grondait à cet instant dans le corps du serpentard et qu’inconsciemment il était à l’origine du tourment qu’il camouflait avec dextérité. La main du vert et argent agrippa le vêtement du jeune homme, le plaquant davantage contre le mur froid.

      SAHÄN . « - Qu’est ce que tu veux ? Hein ?... Parle ! Si il y a réellement une raison à ton comportement d’attardé… Ce dont je commence vraiment à douter… »

    Sa voix suave, mêlait dans ses notes un venin acerbe qui blessait bien plus par le piquant de ses intonations que par le choix de ses mots. Il se montrait volontairement agressif et chacun de ses mouvements imprimaient cette haine brûlante qui se fondait jusque dans son regard. Une attitude qu’il adoptait à merveille depuis son enfance. Elle lui était instinctive lorsque la colère coulait dans ses veines avec plus d’ardeur que son propre sang. Pourtant, contrairement à l’image que renvoyait son corps, sa détermination n’était pas sans faille… En effet, sa main au contact du corps du gryffondor, à travers le tissu qu’il tenait fermement entre ses doigts, ne lui avait pas échappé. Il pouvait, à cause de cette proximité, sentir la chaleur qui émanait de son corps, et le parfum qu’il dégageait. Cela le rendait nerveux même si il s’appliquait à ne rien laisser paraître. Il luttait pour calmer cette partie de lui qui en réclamait davantage encore, qui désirait qu’il lâche le tissu pour effleurer la peau du jeune homme. Serrant les dents, il ne se laissa pas guider par cet instinct, laissant la haine dominer ses gestes, privilégiant ainsi l’un de ses sentiments contradictoires, à l’autre. « Ressaisis-toi. Ne flanche pas comme l’un de ces imbéciles que tu méprises tant. Reprends-toi avant que je ne te le fasse regretter. » « Je me maîtrise très bien alors tais-toi et laisse moi agir à ma guise. » « Cesse de me mentir. Je te connais mieux que toi-même. » Feignant d’ignorer l’intervention de la voix, il baissa un instant les yeux sur le livre que Tybalt tenait encore dans ses mains. Lui arrachant l’objet de sa main libre, il le secoua négligemment avant de s’attarder sur le titre de ce dernier. La reproduction des véracrasses. Tiens donc, voilà une lecture bien étrange. Arquant un sourcil, Sahän posa à nouveau son regard sur le gryffondor.



Dernière édition par Sahän A. White le Sam 15 Aoû - 15:03, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White   Je te hais [...] Mais je ne peux vivre sans toi | PV Sahän A. White EmptyVen 14 Aoû - 19:00



      SAHÄN . « - Tu parfais ton éducation, vermisseau ? Remarque c’est bien de t’intéresser à la reproduction de tes congénères, ça peut t’être utile un jour, qui sait… »

    Un rire grave et aérien s’échappa de ses lèvres avant de laisser sa place à un sourire prédateur qui s’installa au coin de sa bouche. Oubliant presque le trouble engendré par la présence de son corps à quelques centimètres du sien, le serpentard commençait à se détendre. Comme si sa méchanceté le réconfortait, le recentrant dans le rôle qu’il avait toujours eu, et il s’y sentait pleinement à sa place, pleinement lui-même. Son regard se posa une dernière fois sur le livre avant qu’il ne le jette, d’un geste brusque, à l’autre bout de l’allée. Ce dernier ricocha contre une étagère et la force de l’impact fit tomber plusieurs autres livres, les entraînant avec lui dans sa chute. Les ouvrages s’entassèrent alors sur le sol dans un grand fracas qui attira l’attention de tous les êtres qui se trouvaient à proximité, et qui dévisageaient à présent leur duo avec des airs surpris. Grognant légèrement, agacé par la présence de tous ces voyeurs, Sahän choisit de les ignorer pour faire à nouveau face au rouge et or. Toujours maintenu contre le mur par sa main, il n’avait pas bougé et le serpentard se sentait fort de l’avantage qu’il avait, comme si il avait une certaine maîtrise de la situation. Du moins en apparence car en réalité, il n’avait pas vraiment le contrôle, pas entièrement. Cependant, ses prunelles qui vrillaient à nouveau celles de Tybalt, ne montraient que sa cruauté, camouflant tout le reste comme un secret honteux.

      SAHÄN . « - C’est pour ça que tu m’observais… Tu t’intéresses également à la reproduction des serpents ? »

    Imperceptiblement, son visage s’était rapproché de celui du gryffondor, tandis que sa voix, se fondait en un murmure inquiétant. Qu’avait-il en tête ? Il était bien le seul à le savoir et le sourire malsain qui se gravait peu à peu sur ses lèvres n’aidait pas vraiment à décrypter le fond de sa pensée. Bien au contraire. Et c’était sûrement mieux ainsi car derrière la provocation dont il faisait manifestement preuve, le trouble grandissait dans son esprit, le figeant tandis que leurs visages se rapprochaient. Ils étaient d’ailleurs bien trop proches, il le savait mais il ne pouvait pas reculer. Il ne le voulait pas. A cette distance, il pouvait sentir son parfum alors que le rythme régulier de son souffle parvenait parfaitement à ses oreilles. « Calme toi bon sang ! Tu essaies de l’intimider ou tu te retiens de lui sauter dessus ? » « Quelle question stupide, t’en as d’autres comme ça ? » « C’est ça, fais le malin… Essaie de reculer, pour voir. » Il n’en fit rien. Tout comme la voix, il savait qu’il ne pouvait pas, il savait qu’elle avait raison. Et il la haïssait pour ça. Il se haïssait, tout autant qu’il le haïssait lui. Tybalt.

    Hs- Han, c'était trop long j'ai du faire un doublon ;___; J'espère que j'ai pas trop blablaté =(
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