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 » l'art de jouer avec la damnation ; uc

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R. Stella Opalsen

R. Stella Opalsen


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MessageSujet: » l'art de jouer avec la damnation ; uc   » l'art de jouer avec la damnation ; uc EmptyMer 3 Juin - 19:14

    » l'art de jouer avec la damnation ; uc Misha2-copie-e500c9
    © black burning heart
    Elle marche lentement. Elle vacille sur le gravier tout simplement. Elle a l'impression d'être libre. On a l'impression qu'elle est droguée. Elle respire lentement, unissant son souffle au vent. Elle sourit, seule. Elle marche doucement sur la verdure grasse. Une sensation de fraîcheur la parcoure ; bonheur simple. Elle se complète à l'herbe froide près d'elle. Elle ferme les yeux. Elle ne pense plus. Elle oublie tout... ses problèmes, ses dilemmes, ses songes, ses choix... absolument tout. Comme un voile noir sur son esprit. Chaque mot qu'elle entend n'a plus de sens. Elle ne comprend plus.


Dernière édition par R. Crystal Opalsen le Sam 6 Juin - 17:12, édité 2 fois
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R. Stella Opalsen

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MessageSujet: Re: » l'art de jouer avec la damnation ; uc   » l'art de jouer avec la damnation ; uc EmptySam 6 Juin - 16:38



le contrôle d'identité
    nom : « J'affirmerais sans hésiter que je suis une Opalsen. Famille de sang noble réputé pour pas mal d'anecdotes, mais ne vous méprenez pas, je ne prône pas la pureté du sang. Je ne suis pas comme ça... mais il m'arrive parfois de mépriser les Moldus quand je pense à ma petite enfance. Sans plus. Je me fiche de tout. Bref, passons. En guise de deuxième nom de famille figure le Blake, celui de ma mère, décédée. »
    prénoms : « Ma mère était douée pour les petites touches de romantismes, et ces trucs là qui ne sont pas dans mon domaine. Mon prénom officiel pour le Ministère est bien Rosalie. Ma génitrice portait exactement le même prénom, ce qui n'était pas bien pratique. Concernant mon deuxième prénom, choisi par mon père biologique, je l'arbore fièrement parce que j'aime ce prénom qui va avec mon nom : Stella. Tout le monde m'appelle ainsi, et de toute façon, je n'aime pas qu'on m'appelle Rosalie. Il est douloureux d'entendre le prénom de ma mère pour moi. On me surnomme Stel, parfois. Je préfère largement le Stella en entier, mais bon, j'en suis habituée. »
    âge : « Seize ans précisément. Bon, y a des gens qui disent que je fais plus physiquement, mais je vous le jure sur ma propre tête que j'ai seize ans, et pas vingt ou autre. »
    date de naissance : « Je suis née un vingt-six juin, en plein été. Avouez, c'est une date parfaite, hein ? Pas la peine de se morfondre sur mon anniversaire, il ne pleut jamais en cette date pratiquement. »
    lieu de naissance : « Dans une ville... non, sérieusement, ça ne doit pas être un grand secret ! Dans la capitale anglaise qui est Londres, à l'hôpital Ste-Mangouste. »
    nationalité : « Je suis anglaise, et encore anglaise. Les Opalsen ont toujours été anglais, cela va de soit. »


la fiche d'identification
    description physique : « C'était marrant. J'ai trouvé une description de moi en ouvrant un manuel de sortilèges dans la bibliothèque... On m'aime tant que ça ? Bon, je peux l'énoncer dans ces prochaines lignes, si vous le désirez. Il disait : « Stella, le plus bel ange, Stella, la plus sublime des filles qui représente bel et bien sa fougue. Ses cheveux changent de couleurs, mais j'adore ça. Ils sont d'un blond doré et brillant durant l'hiver et l'été, mais deviennent étrangement châtains l'automne et le printemps, avec quelques mèches rousses par-ci par-là. J'avoue que ça la rend encore plus adorable qu'elle l'est déjà... Cette jolie chevelure qui entoure un visage aux traits fins, qui expriment ce qu'elle est, tout comme ses yeux d'azurs, aussi magnifiques que la couleur des vagues d'une plage des Caraïbes. Ils ont cette lueur impénétrable, cette lueur qui dit ce qu'elle ressent, qui pétillent sans cesse. J'adore voir ses lèvres s'étirer en ses légendaires sourires, parce que Stella Opalsen sourit tout le temps. Que ce soit des sourires tristes, nostalgiques, joyeux, farceurs, bienveillants... elle a des sourires pour chaque sentiment existant sur Terre. Puis... sa famille croule sous l'or ou quoi ? Je ne la vois jamais mettre deux fois les mêmes vêtements. Pfff, à croire qu'elle s'en achète tout les jours, cette petite poupée ! Bon, petite n'est pas le bon terme, Stella ne fait pas la taille de la Statut de la Liberté, mais elle est pas super petite non plus. Un mètre soixante-treize ou soixante-dix je crois. Non, j'opte pour le un mètre soixante-dix... puis son poids, je devinerais sans doute la cinquantaine de kilos... » Voilà, je m'arrête à là, je me sens tellement flattée, ha ha. Les gens ont une vision étrange de moi, ils m'adulent ? Ouais ouais, peut-être. Mais j'admets qu'il m'a vachement bien décrit, c'te garçonnet. »

    description du caractère :


curiculum vitae
    composition de la baguette : « Une baguette magique... superbement mienne. Elle a été tailler dans du bois de houx et elle contient un ventricule de coeur de dragon. La baguette est assez grande de taille mais me convient parfaitement sur ses trente-deux centimètres. Le vendeur a déclaré qu'elle ne quitte jamais son maître officiel et qu'elle est efficace pour une variété de sortilèges. »
    année d'étude : « Sixième année, seize ans, darling. »
    la forme de mon épouvantard : « Oh eh bien... vous n'allez pas me croire mais je ne me suis jamais retrouvée devant un épouvantard. Mais j'essaye de supposer que ma plus grande peur est de perdre mes proches, et donc, peut-être que ce serait ça. »
    la forme de mon patronus : « Mon patronus prend la forme d'une panthère. »


la moldue que je suis
    pseudo et prénom : Slay, la petite Slay du forum Finite Incantatem, entre autre, mais passons. C'est uniquement un pseudo de l'internet, après tout... puis le prénom de cinq lettres : Marie en son maximum, hé hé.
    âge : Quinze ans depuis janvier, les gens.
    avatar utilisé : Mischa Barton, mon amoureuse. <3
    code du règlement :
    Spoiler:
    autre ? Je love de trop le forum, il est magnifique ! =D


Dernière édition par R. Stella Opalsen le Sam 6 Juin - 18:25, édité 1 fois
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R. Stella Opalsen

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MessageSujet: Re: » l'art de jouer avec la damnation ; uc   » l'art de jouer avec la damnation ; uc EmptySam 6 Juin - 18:21

c'est ma vie... c'est mon histoire que vous lisez.

      ROSALIE« Tristan. Je dois t'avouer quelque chose d'important. »

    Ce soir-là, il neigeait. Rosalie avait servi une tranche de tarte à la pomme à sa fille unique, comme elle le faisait à chaque vendredi soir, et ensuite, avait accepté de donner un verre de cognac à son deuxième époux. Tout s'était bien déroulé, même si Tristan Hashford avait abusé d'un triple verre de cognac et se retrouvait un peu trop ivre sur les bords, mais néanmoins d'une humeur assez légère. Quinze minutes plus tard, Rosalie était revenue dans le living-room, une expression qu'elle essayait de rendre neutre sur le visage. Elle s'était tenue droite et fière devant son mari, mais rien ne pouvait cacher le fait qu'elle était brièvement angoissée. L'attention de Tristan avait été fixé sur une émission de baseball durant une bonne heure, pour finalement se reporter sur la déesse vivante qui se trouvait devant lui.

      TRISTAN« Oui mon coeur ? Un quatrième verre de cognac que j'ai descendu y a cinq minutes, Rose. Bon, qu'est-ce que tu veux m'avouer, hein ? »
      ROSALIE« Je... je suis une sorcière. » avait-elle finalement lâché au bout de deux secondes. Elle avait retenu sa respiration, son regard affolé balayant la pièce.

    Le verre que tenait Tristan dans ses mains se brisa, les bouts de verres répandus sur le sol. Éclatant d'un grand rire tonitruant, et ignorant totalement qu'il avait laissé tomber son verre, il s'arrêta alors, voyant que sa Rose n'avait pas le coeur à rire. Il n'y croyait pas, mais était étrangement choqué et muet. Il avait toujours aimé Rosalie, la magnifique créature qui avait fait chaviré son âme romantique et joviale dans un pub londonien, et cela était réciproque. Ils s'étaient mariés, et avaient emmené Stella avec eux pour vivre dans une maison confortable dans un quartier banal de la capitale anglaise. Ils étaient tous heureux, vivant au beau milieu d'une existence paisible. Pourtant, Rosalie Blake Hashford avait ses secrets, avec sa fille également : elles étaient toutes deux des sorcières. Rosalie avait auparavant épousé un riche sang pur, et par amour, ne vous méprenez pas, mais le couple avait divorcé deux ans plus tard. Stella ne se souvenait pas de cet homme qui l'avait chéri mais qui les avait quitté tout de même. Elle n'avait aucun souvenir de lui, pas même de son prénom, même si bien secrètement, Rosalie gardait contact avec son premier amour par biais de courriers.

      TRISTAN« Une sorcière ? Raconte pas des bêtises, Rose ! Laisse-moi me pendre, tu es la plus belle, la plus douce... tu n'es pas une sorcière. »

    Visiblement, il avait ainsi opté pour l'option la plus ridicule : faire l'imbécile et inverser le sens du mot sorcière en question.

      ROSALIE« Pas ça Tristan. Je suis une sorcière, je suis née sorcière, tu ne comprends pas ? Je suis née dans une famille de sorciers, je fais de la magie. » articula lentement Rosalie, mettant surtout un point d'honneur sur la dernière phrase.

    Les deux adultes se toisèrent pendant un long moment, silencieux. Le regard inquiet de Rosalie s'était brutalement métamorphosé pour devenir plus serein : rien ne pouvait l'arrêter dans sa lancée, cette fois. Et le regard ahuri de Tristan était passé de ce stade à la colère, une colère féroce. Lui qui pensait avoir épouser une fée, se découvrait avoir épouser une sorcière, une stupide magicienne. Cette fois, il était convaincu que c'était la vérité. Le ton de Rosalie ne l'avait pas trompé, bien au contraire. Elle avait prononcé toutes ses phrases avec ferveur. Se levant de son fauteuil sans même que cela fusse prévu, il empoigna alors le bras de Rosalie, la faisant tourner sur elle-même au moment où elle s'apprêtait à repartir, parce que le silence qui s'était installé entre eux la gênait au plus au point : pour elle, inutile de continuer la discussion.

      TRISTAN« S-A-L-O-P-E ! » tonna soudainement l'homme, son teint virant au rouge brique.
      ROSALIE« Qu'as-tu osé dire à propos de moi ? » s'insurgea-t-elle, ses yeux bleus rivés sur ceux bruns et chocolatés de Tristan.
      TRISTAN« T'as toujours pas capter ? T'es qu'une putain. Une menteuse. Une salope. Tu fais tout les péchés existant dans la Bible, espèce de sorcière. »

    La réaction de Rosalie se fit excessive. Se dégageant rageusement de son mari, elle fonça sans ménagement vers le couloir. Elle allait chercher Stella. Ouvrant brusquement la porte du fond, elle tomba nez-à-nez avec celle qu'elle cherchait justement. Stella n'avait que neuf ans, mais elle ressemblait d'une manière assez prononcée à sa génitrice. Une chevelure dorée identique, le même regard, la même teinte de peau...

      THE DOLL, STELLA« M'man ? Pourquoi tu... »
      ROSALIE« Chut, ma chérie. C'est toi qui va m'écouter : on s'en va, pour toujours. Tu vois, au bout de la rue se trouve une chaussure, tu vois où, Stella ? »
      THE DOLL, STELLA« Oui, même qu'elle est bleue avec des rayures rouges et qu'elle ne bouge jamais de là depuis deux semaines. »
      ROSALIE« Super, c'est exactement ça. Eh bien, nous deux, on devra se dépêcher de toucher cette chaussure, d'accord ? Et pas de discussion, c'est vraiment nécessaire. »

    Stella hocha positivement le visage. Suivant les pas de sa mère, elles quittèrent l'encadrement de la chambre de la poupée, traversant le salon. Rosalie n'accorda aucun regard à son mari, mais Stella détourna le regard vers son beau-père. Il était furieux et en même temps... attristé, choqué. Sans prendre la peine d'emporter des manteaux avec elles, la mère emporta sa fille avec elle, elles marchaient dans la neige à grande vitesse. Mais elles furent rattrapées par Tristan.

      THE DOLL, STELLA« Papa vient aussi ? On va pas le laisser. » demanda Stella de sa voix encore innocente, elle qui entretenait réellement une relation père/fille avec Tristan et qui pensait que la dispute n'était que passagère, du haut de ses neuf ans.
      ROSALIE« Non Stella, hors de question qu'il vienne. » Rose jeta un regard en arrière, pour s'exclamer ensuite avec terreur : « COURS STELLA ! COURS JUSQUE LA CHAUSSURE, ET TOUCHE-LA. »

    Elle n'avait jamais sous-estimé les capacités de sa fille à courir et à résister. Malgré les apparences, Stella Opalsen avait une grande résistance physique et courait bien plus vite que sa propre mère. Alors, sans même réfléchir, Stella obéit. Elle courait à toute vitesse, et en même temps que sa mère à la fois. La fillette entendait les rugissements de rage de Tristan, qui tenait un revolver dans ses mains. Un outil de Moldu, mais qui pouvait être mortel. Tristan était un policier apprécié de la ville, mais bien trop impulsif : son plus gros défaut, qui allait gâcher des vies et une vie. Pointant son revolver au pur hasard entre Rosalie et Stella, les deux femmes plongèrent leur main sur le Portoloin. Mais malheureusement, Stella avait été plus rapide d'une seconde... une des balles perdues de Tristan avaient touché Rosalie en plein coeur.
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MessageSujet: Re: » l'art de jouer avec la damnation ; uc   » l'art de jouer avec la damnation ; uc EmptyDim 7 Juin - 21:15

      VIOLET« Je n'aime pas beaucoup le comportement de ta fille, James. »

    Une des phrases que Violet servait bien souvent à son époux, James. Fin décembre, Rosalie Hashford se faisait assassiner par son deuxième mari, Tristan. Elle n'avait pas été assez rapide pour atteindre le Portoloin, contrairement à sa fille qui pensait que sa mère parviendrait à la rejoindre. Trop tard. En quelques secondes, sans même savoir si sa tendre mère était en sa compagnie, Stella était arrivée dans un endroit qu'elle ne connaissait même pas.
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MessageSujet: Re: » l'art de jouer avec la damnation ; uc   » l'art de jouer avec la damnation ; uc Empty

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