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 No way to know, how long he will be next to me ; blake

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Casey S. Donahue
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Casey S. Donahue


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MessageSujet: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyMer 17 Juin - 23:07

« No way to know, how long she will be next to me »



      Casey était sortie, sortie de l'hôpital. Aussi étonnant était-ce, elle avait décider que la vie en valait peut-être le coup finalement. Elle voulait revoir Blake. Elle avait envie de revoir son sourire, de goûter à ses lèvres une autre fois, même si c'était par un baiser volé. Elle l'aimait, tout simplement, même s'il tentait de tout nier. Elle savait que c'était faux, elle savait que pendant une nuit entière et des plus tendre, il avait oser l'aimer au grand jour. Il l'avait aimé, même s'il n'avait jamais oser l'avouer autrement que par un sourire, un regard amoureux et un baiser tendre. Casey était revenue à Poudlard, légèrement xénophobe. Elle avait de la difficulté à aborder les personnes qu'elle ne connaissait pas, comme si son petit cœur brisé tentait de ce protéger d'un autre bris. Pourtant elle n'avait pas à tomber dans la déprime, parce que Blake avait mentit. Il lui avait dit qu'elle disparaitrait de sa vie, mais pourtant il était revenu. Il était venu la voir à l'hôpital même si elle avait été froide avec lui. Il lui avait ensuite envoyé un bouquet de roses blanche, ses préférées, quoi qu'elle ne lui avait jamais confié, mais quelle avait confié à James. Tous ses petits gestes, aussi minimes soient-ils, faisait qu'elle y croyait encore.

      Octobre, le temps se rafraichissait, les blessures extérieures étaient cicatrisées tendis que celles intérieures persistaient encore. L'halloween approchait, quoi que uniquement dans quelques semaines. Au château, il y aurait sans doutes un bal comme les années précédentes. Quoi que depuis les attentats, la direction craignait affreusement une reprise. Un bal où toute la jeunesse serait réunie serait le meilleur moment pour attaquer toute la jeunesse d'un coup. Des toutes façons, Casey ne comptait même pas y aller. Elle n'avait pas envie de voir Blake au bras d'une autre demoiselle pour mieux lui briser le cœur.

      Casey était sortie à l'extérieur, plus précisément dans le parc. Vêtue uniquement d'une chemise et d'une jupette, elle se fichait un peu d'avoir froid. Elle venait tout juste de sortir de la grande salle. Les médicomages l'avaient laissés sortir à condition qu'elle mange plus car ils s'inquiétaient quant à son poids comparativement à sa taille. Elle avançait doucement dans le parc, un sourire indiscernable aux lèvres. S'adossait doucement à un arbre presque dénudé de toutes ses feuilles. Son regard se portait sur le soleil qui se couchait doucement sur la mer tout en laissant sur le paysage, un spectacle délicieux pour les yeux. L'endroit était désert, il n'y avait qu'elle et ses pensées qui vagabondaient autour du même visage. Blake. Sans lui, elle serait sans doutes mortes. L'attentat obsèderait toutes ses pensées. Elle serait comme tous les autres qui n'en dorment pas la nuit. Finalement, il y avait du bon à ce qu'il lui est brisé le cœur. Il occupait toutes ses pensées et même ses rêves. Elle ne pouvait qu'attendre la nuit avec impatience pour rêver qu'il la serrait dans ses bras en lui murmurant ses paroles qu'elle n'entendaient qu'à peine. Lorsqu'elle était éveillée, elle repensait au fleurs, à la visite de Blake et à son père. Oui, Casey avait rencontré le père de Blake. Tout en venant vérifier son état, ils s'étaient mis à discuter. « Ainsi vous êtes une amie de mon fils mademoiselle Donahue. » Casey avait légèrement arquer un sourcil interrogateur. « Blake, c'est mon garçon. Je ne l'ai jamais vu s'inquiéter autant que quand il est entrer ici. Ne lui dites pas que je vous l'ai dit, mais je crois qu'il vous aime bien, même plus que bien. » Il avait réussit à arracher un sourire sincère à la demoiselle. C'était sans doutes son but, bref. En y repensant, Casey souriait tout bêtement, encore une fois.


Dernière édition par Casey S. Donahue le Jeu 18 Juin - 16:30, édité 1 fois
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyJeu 18 Juin - 9:27

No way to know, how long he will be next to me ; blake Willaoc3 No way to know, how long he will be next to me ; blake Ed2g

-- Pourquoi elle ?
-- Je voulais briser quelque chose de beau.
    Blake to a friend.


    Ici et là quelques murmures, quelques rumeurs, les mêmes depuis les horribles attentats qui les avaient tous touchés. Des visages quelques peu heureux ; ceux qui demeuraient soulagés de revoir leurs camarades remis sur pieds, et des mines plus tristes, portant le deuil de ceux qui étaient morts pour rien. La vie avait repris son court, peu à peu on feintait de ne plus voir les brûlures provoquées dans les salles communes, on tentait de rire sans vraiment oublier, et l'infirmerie se désemplissait peu à peu. Par ailleurs, les cas les plus graves avaient été transférés à Sainte-Mangouste , chose que Blake ne pouvait ignorer puisque son père médicomage y travaillait. Et tous, avaient perdu un peu de cette tristesse pour la cacher derrière des sourires tristes. L'humilité passagère de Milton était partie, il avait retrouvé son arrogance exemplaire malgré cette lueur peinée restée en ses yeux sombres. Il s'inquiétait encore pour sa cousine ; seule personne de sa famille dont il ne pourrait se passer, et ne pouvait passer une journée sans laisser son regard soudain grave devenir lointain et pensif. Où était Milton par ailleurs, ce soir là, cétait la question que s'était posée ses camarades en ne le voyant pas arriver au dîner de la Grande Salle. Certes, du fait de sa dépendance à ces substances hallucinogènes, le Serpentard n'avait jamais énormément mangé, sautant bien trop de repas pour que sa santé en sorte indemne, mais il ne manquait jamais un repas en compagnie des vert-et-argent, ne serait-ce que pour assoir sa suprêmatie de petit prince orgueilleux. Aujourd"hui, comme quelques jours déjà, Blake dérogeait à la règle, préférant fuir le brouahaha de la Grande Salle pour venir se retrouver au calme. Toutes ces rumeurs, tous ces regards tristes, tous ces sourires forcés le renvoyaient à la vision d'horreur de cette nuit là, et penser à Delilah dont la voix s'était faite muette lui étreignait le coeur. C'est ainsi que depuis de nombreux soirs, le jeune homme habituellement continuellement entouré préférait se retrouver l'espace de pas même une heure aux abords du parc endormi sous les derniers rayons du soleil. Une cigarette tournant entre ses doigts, sa main de libre allant caresser furtivement la cicatrice de cette nuit là laissée sur sa joue, le regard pensif posé sur l'étendu du lac noir, il se perdait en pensées décousues. Delilah, encore -était-ce une obsession ? -, James, Adam, Lucia... Casey... Alors que ce nom lui vint en tête, Blake eut un très bref rire léger et cinyque s'échappant de ses lèvres. Que diable cette fille lui avait fait pour qu'il ne pense à elle, quand bien même elle n'avait toujours été qu'un objet, poupée vide et sans âme qu'il s'amusait à martyriser ? Amenant sa cigarette à ses lèvres afin d'en aspirer une bouffée de nicotine, il ne déviait plus son regard sombre de ce lac à la surface de marbre, alors même qu'il ne semblait plus comprendre. Leur dernière nuit et ses mots à elle ; pourquoi avait-il hésité alors que Casey n'avait pas été la première à qui il avait offert la plus douce et romantique des nuits, avant de partir comme un voleur de coeur ? Pourquoi s'obstinait-il à vouloir tout nier, quitte à vouloir oublier la Gryffondor, avant de lui envoyer des fleurs dans un élan paradoxal ? Parce que le Serpentard avait peur de s'attacher, tout simplement, refusant de l'avouer néanmoins ; les histoires sentimentales n'étaient pas son affaire, c'était là un domaine dans lequel il se montrait le plus mauvais élève. Et pourtant, pensant à elle encore et toujours, Blake s'était même mis à écrire à son père -chose terriblement rare-, pour s'enquérir de l'état de santé de la princesse, sans jamais vouloir adreser directement de lettre à Casey. Cela lui aurait bien trop prouvé qu'il pensait à elle, et en cela le Serpentard se le refusait, toujours affublé de cette même crainte de l'attachement. Lui qui demeurait libre et libertin, avait-il le courage et le coeur de s'attacher à une seule jeune fille, quand bien même il pensait trop souvent à elle ? Plus encore, était-il capable de rendre une personne heureuse ? Bien sûr que non, et sans doute était-ce pour cela qu'il s'obstinait à demeurer un éternel célibataire volage. Dans le fond, son ami James et lui demeuraient les mêmes : ils avaient peur des sentiments. Sur ces pensées faites de mièvre sentimentale qu'il exécrait, Blake secoua la tête avant d'esquisser un sourire railleur contre lui-même : tout cela était absurde, les histoires de coeur demeuraient trop niaises à ses yeux. Jetant son mégot à terre dans un dernier nuage de fumée s'échappant de ses lèvres, le Serpentard se leva, époussetant distraitement sa chemise avant de reprendre le chemin du château, toujours pensif et ignorant la beauté de l'astre solaire se couchant derrière lui. Son regard songeur finit par se redresser devant lui, apercevant une silhouette lui paressant familière contre un arbre dénudé, Blake fronça un instant les sourcils, détaillant cette dernière avant de la reconnaitre. Casey était sortie de Ste-Mangouste, et apparement quelques jours plus tôt qu'elle ne l'aurait dû, selon les lettres de son père. Sans doute s'était-elle remise sur pied bien plus vite que prévu. Le Serpentard se figea, sans vraiment le vouloir il se mit à dévisager la douce Gryffondor dans une expression songeuse presqu'attendrissante, mais le diable s'éveilla de nouveau. Il ne voulait pas avouer qu'elle lui avait manqué, pas plus qu'il ne ferait l'aveu que son palpitant s'était mis à battre comme un dément dans sa poitrine. Alors de nouveau, Blake s'approcha, l'aura de loup planant autour de lui, alors même qu'il avait cette étrange lueur tendre dans le regard.

    BLAKE - « Content de voir que tu ailles mieux. »

    Un murmure suave et grave, mais aucun sourire, seulement cette étrange manie de la dévisager, posté dans son attitude fière et droite. Son coeur loupa un battement lorsque les yeux de la jeune fille se levèrent sur lui, mais Blake semblait impassible quoique légèrement troublé. Un léger silence s'installa, silence qu'il se devait d'abréger au plus vite ; il ne pouvait décemment pas lui laisser croire qu'il tenait à elle, quand bien même c'était la vérité. Aussi, Blake rajouta quelques mots qui tentèrent de prouver le pourquoi de son inquiétude, par un mensonge savamment bien joué.

    BLAKE - « ... parce que je n'ai pas besoin d'une petite poupée chancelante. »

    En d'autres termes, le Serpentard lui sifflait suavement par des mots en demi-teintes qu'il la reprendrait peut-être en tant que telle ; poupée de son à sa merci... Et pourtant il n'en avait pas l'envie, ni même ne le ferait, il lui était à présent impossible d'abuser de la jeune fille comme il avait pu le faire auparavant. Il ne pouvait que lui desservir que des nuits tendres et amoureuses qui ne viendraient plus, ayant trop peur de s'attacher, encore et toujours. Qu'elle s'approche, et il ferait un pas en arrière, pourtant subjugué par sa beauté qui faisait battre son coeur. Pourquoi n'avait-il pas vu auparavant ô combien elle était magnifique et envoûtante... Mais le loup, aussi bien carnassier qu'assaillant, n'était après tout qu'un fauve indomptable. Difficile histoire idillyque qui se profilait entre les deux jeunes gens... Et pourtant, il mourrait d'envie de la prendre dans ses bras, étrange paradoxe qui le rongeait de l'intérieur.

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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyJeu 18 Juin - 16:29


      Casey trop ébahie par le spectacle ou l'orangé, le pourpre et le rose se mélangeaient au bleu du ciel. Tellement fascinée qu'elle n'avait pas vu la menace au loin qui approchait vers elle. Elle n'entendit même pas les crépitements des feuilles d'automne se rompent sous ses pieds. Il n'y eu que lorsqu'elle qu'elle entendu sa voix qu'elle pris conscience de sa présence. Elle prit quelques instants pour sortir de ses rêveries alors que sa voix à la fois mélodieuse et grave résonnait dans un silence sans fin. Elle leva finalement son regard vers lui. Elle restait coite alors que ses prunelles dessinait doucement les traits de son visage. La cicatrice sur sa joue était toujours présente quoi qu'elle n'enlevait rien au charme du vert et argent.

      « Content de voir que tu ailles mieux. » Étaient les mots qui avaient quitter de la bouche de Blake, aussi étonnant était-ce. Il a contemplait avec cet air égaré sur son visage dépourvu de joie qui aurait été très jolie accrochée à ses lèvres. Le petit ange s'était étonné qu'il revienne vers elle. Elle lui avait promis de s'effacer de sa vie, elle avait tenter de le retenir avec elle, mais il était partit. Définitivement, avait-il dit. Pourtant il était revenu la voir maintenant pour la deuxième fois. Casey avait depuis longtemps effacer de sa mémoire la possibilité qu'il tienne à elle en tant que personne et non seulement de jouet. Néanmoins, les actions paradoxales au mots du jeune homme, ne cessait de la tourmenter comme en ce moment alors que la confusion se mêlait au silence pendant que l'horloge fracassait les secondes sans qu'ils ne s'en rendent compte.

      « ... parce que je n'ai pas besoin d'une petite poupée chancelante. » Casey soupira lentement à la réplique de Blake. Lasse des jeux dantesque de l'homme pour lequel elle aurait décroché l'astre lunaire. La gryffondor restait adossée à son arbre, trouvant inutile de se lever pour mieux heurter le sol lorsqu'il la rejetterait de nouveau. Casey n'avait plus la force de déployer vents et marrées pour noyer Blake de son amour. Elle savait que tout était en vain car le bourreau coupait sans cesse la tête de ce prince qui sommeillait en lui.

      « Mais je ne suis plus ta poupée, Blake. »

      Son regard ne le quittait pas alors qu'un court silence s'installait de nouveau. Comme si les deux jeunes gens n'avaient plus rien à se dire. Casey n'était plus la poupée de Blake, ni son ange, ni sa princesse. Il lui avait dit qu'elle n'était rien pour lui. Il lui avait dit qu'elle ne l'aimait pas, qu'elle ne s'accrochait qu'à lui pour ne pas être entièrement seule. Il lui avait dit qu'ils n'étaient rien, qu'ils n'y avaient pas de nous, pas d'histoire entre eux qui vaillent la peine d'être racontée ou couchée sur un parchemin. Pourtant aujourd'hui il revenait avec l'idée de faire d'elle son souffre douleur de nouveau. Et bien soi, si elle devait mourir, mieux valait que ce soit par la mais de l'homme dont elle était amoureuse.

      « Si tu cherche une victime, le château en est plein. Une tonne de filles plus belles et plus idiotes que moi n'attendent que le moment où tu posera ton regard sur elles. »
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyJeu 18 Juin - 20:25

    Partagé entre trop de sentiments paradoxaux et son instinct de prédateur ; l'envie de jouer, de demeurer comme de partir, de l'enfoncer un peu plus pour assurer sa suprêmatie ou de se montrer plus doux quoi que mordant, Blake semblait tiraillé par trop d'informations arrivant jusqu'à son palpitant qu'il peinait à contrôler. Fallait-il que feinte d'ignorer encore longtemps ces pensées tournées vers la Gryffondor, pourquoi elle et pas une autre, n'allait-il pas la briser de nouveau... Pire encore, allait-il pouvoir retrouver son libertinage, butinant de demoiselles en demoiselles, avec le visage de Casey en tête. Et pourquoi, pourquoi pensait-il à cela, lui qui ne s'était jamais soucié de personne, et encore moins de Casey qu'il avait pris soin d'humilier, de rabaisser, allant même jusqu'à la prendre de force dans des lieux insolites là où la demoiselle ne répondait que par des suppliques étouffées, le faisant sourire seulement. Et là encore, quant à cette pensée, il aurait été mentir que d'affirmer que Blake aurait aimé stopper ce genre de jeu avec elle ; la poupée qui l'avait lassé semblait piquer de nouveau son intérêt... Mais différement. Cette fois-ci, s'il la voulait, ce n'était pas seulement corps et âme, mais son coeur également, quitte à se brûler les ailes en affichant un retour trop fort de sentiments. Et pourtant, cette peur assaillant son myocarde, celle de s'attacher et de perdre sa liberté, le prenait au ventre également. La volonté de posséder et de souffrir, de s'engager dans un gouffre sans fond, de la prendre pour lui et contre lui, la dévorer du regard comme de ses lèvres ; avec froideur, passion, indécence, tendresse... Un afflux de sentiments encore et toujours paradoxaux l'assaillirent dans une vague relevant presque du miracle tant il paraissait impossible de ressentir trop de choses à la fois. Et s'il s'écoutait simplement, là en l'instant, le jeune loup sauterait sur la biche pour la dévorer, emportant son coeur avant de revenir, inlassablement. Cruel jeu en vérité pour l'ange déchu qui peinait à peine à tenir fièrement sur ses jambes, avec toutes ces peines tombant lourdement sur ses épaules, mais si le prince et bourreau agissait ainsi, c'était simplement parce que lui-même ignorait ce qu'il ressentait ni même ce qu'il désirait. Il était donc à prévoir que cette histoire déjà complexe n'irait que de mal en pis, parcourue d'obstacles et de chemins sinueux, tant le fauve semblait difficile à dompter, autant qu'il demeurait agaçant puisque ne sachant pas véritablement ce qu'il voulait. Partant et revenant sans cesse vers la poupée, Blake semblait souffler le chaud et le froid sur leur relation ambiguë, sans le vouloir vraiment, et conscient que la demoiselle finirait par se lasser et peut-être demeurer indifférente. Alors que faire, si ce n'était que choisir entre deux options ardues à départager : effectivement partir pour de bon et la rayer de sa vie, ou rester afin d'au contraire la laisser en faire partie. Depuis trop longtemps, le ténébreux Milton s'était immiscé entre ces deux extrêmes, faisant défaillir le coeur de la jeune fille qui finirait par lâcher.

    « Mais je ne suis plus ta poupée, Blake. »

    Un sourire amusé, ironique, forcé et presque mauvais, alors que ses obsidiennes dévièrent froidement sur le côté. Elle avait raison, et lui même le savait, par ailleurs Blake ignorait même pourquoi il lui avait sorti cette tirade puisqu'il ne la désirait plus comme telle. Sans doute avait-il sifflé cette remarque seulement pour se trouver une excuse au fait de son soulagement qu'il lui avait fait preuve ; faisant croire qu'il était soulagé de la voir en bonne santé, simplement parce qu'il ne pouvait pas se permettre d'avoir un pantin malade et chétif... Technique maladroite pour faire croire à la Gryffondor qu'il se fichait en vérité de son état de santé, alors même qu'il lui avait envoyé des fleurs. Encore une fois, ce côté paradoxal, cette étrangeté purement Milton qui le rendait incernable, mystérieux et incompréhensible. Il était impossible de lire en Blake ; ni en ses pensées, ni en ses gestes à venir, ni en ses actes qui pouvaient se profiler. Ce jeune homme trop sombre était une énigme à lui tout seul, comme perdu en lui-même, trahissant dans son halo de mystère le fait qu'il se sentait au final, incompris mais surtout incompréhensible.

    « Si tu cherche une victime, le château en est plein. Une tonne de filles plus belles et plus idiotes que moi n'attendent que le moment où tu posera ton regard sur elles. »
    BLAKE - « Possible. » fit-il dans un murmure suave avant de reposer son regard sombre brillant d'une étrange lueur sur le visage de Casey. « J'ignore en vérité pourquoi je te dis cela, puisque j'ai déjà trouvé une autre poupée. »

    Il se perdait en lui-même comme en ses mots. Alors que, l'instant d'avant le Serpentard jurait vouloir lui faire croire qu'il se fichait de son état de santé en avançant le fait que ses pantins ne pouvaient se permettre d'être en mauvais état, voilà qu'il lui avançait sincèrement que sa tirade n'avait été que mensonge. Et en effet, Blake avait déjà trouvé une autre âme en la personne de Ashley, petite poufousouffle manipulable qu'il avait pris comme jouet, alors même que l'attentat remontait déjà à plus d'une semaine. Visiblement, Blake avait bien vite retrouvé ses repères. Le silence s'installa, froid et pesant, alors qu'il ne cessait de la fixer de son regard pensif. Que faire donc ; car il se retrouvait dans cette même impasse : fuir ou rester... Car il savait dores et déjà qu'il ne pouvait éternellement revenir ainsi, quitte à installer cette amère lassitude entre les deux. Qu'il reste, et sans doute Blake ne lui rendrait pas la vie tout à fait des plus roses, ou qu'il parte et qu'il fasse passer son absence comme salvatrice aux yeux de l'ange déchu qui se releverait sans doute plus aisément. Le silence, trop long, signifiait malheureusement que les deux jeunes gens n'avaient plus rien à dire, aussi le Serpentard commença à se détourner de la princesse, prêt à partir, quand finalement se stoppant dans un autre élan de pensées, il se tourna de nouveau vers elle, s'avançant lentement vers la demoiselle. Et à chaque pas, c'était son palpitant qui gagnait en accélération, comme il plongea ses obsidiennes dans les prunelles satinées de Casey. Encore un jeu qui n'en était pas vraiment un, ignorant jusqu'à ce qu'il faisait, porté par une de ces éternelles pulsions qui régissaient sa vie mais qui en détruisaient tant d'autres. Et alors contre toute attente, le jeune homme qui ne cessait de s'avancer pressa son corps contre celui de la demoiselle prisionnière contre l'arbre dénudé. Rien d'agressif, rien de violent, quelque chose de plus tendre quoiqu'à la fois distant. L'une des mains du jeune homme se posant sur la hanche trop fine de la princesse sans même qu'il ne s'annonce, son regard d'abord posé sur son épaule frêle avant de le planter dans la douceur de ses azurs. Et déjà son souffle brûlant parcourait sa peau, sans que jamais il ne vienne la blasphémer, sentant le coeur de Casey contre son buste, palpitant agité et perdu.

    BLAKE - « On m'a dit que les roses blanches étaient tes préférées. »

    Milton ne pouvait décemment pas faire comme les autres et poser la sempiternelles et banale question : "as-tu bien reçu mes fleurs ?" Il fallait qu'il y mette les formes, qu'il y pose les mots en demi-teinte, il fallait que chacune de ses répliques ne soient mystère et ténèbres denses. Le jeune homme huma son parfum, comme il laissa ses lèvres frôler le cou de la demoiselle, dans une envie lancinante, alors même que sa raison le poussait à partir.

    BLAKE - « ... elles ont le même parfum que le tien. » rajouta-t-il dans un murmure suave ainsi qu'un sourire frémissant.
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Casey S. Donahue
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyJeu 18 Juin - 22:15


      « Possible. » Avait-il répondu, son regard l'ayant quitter. Il ne tarda pas à venir la scrutée de nouveau avant de ne déverser son venin dans les veines de la demoiselle. « J'ignore en vérité pourquoi je te dis cela, puisque j'ai déjà trouvé une autre poupée. » Avait-il ajouté. Le regard de Casey l'avait immédiatement quitter, feignant l'indifférence. Mais en vérité elle aurait tué toutes ses autres pimbêches qui se pendaient au coup de Milton. Et pas que tuer d'un sortilège de la mort rapide. Non, elle les auraient fait souffrir les unes après les unes. Leurs arrachant les yeux, tranchants leurs doigts un à un pour que jamais il n'effleurent à nouveau le visage de son serpentard. Blessée, encore une fois par les paroles du jeune homme, elle restait muette. Son regard de nouveau tourné vers le lac qui flirtait avec le soleil. Blake s'était détourné d'elle prêt à partir et la laisser ainsi après être venu déverser quelques goûtes de son poison pour que l'agonie soit plus souffrante. Le regard de la demoiselle s'était de nouveau posé sur lui. Alors que sa gorge se serrait sous la douleur d'un nouveau départ, le jeune homme changea subitement d'avis. Le fauve s'avança lentement vers sa proie qui le voyait venir, mais qui pourtant de faisait rien pour se défendre ou encore s'enfuir. Il s'avança, encore et encore, venant jusqu'à coller son corps au sien et ainsi la faire prisonnière avec l'arbre et l'homme dont elle était amoureuse comme barreaux. Casey reconnu le prince de sa nuit dans la douceur de ses gestes. Saisissant doucement sa hanche avec l'une de ses mains, il porta ensuite doucement son regard dans le sien. Elle pouvait sentir les artères de Blake pousser le sang jusqu'à ses veines dans une course plus folle qu'elle ne l'aurait crut. Sentant presque leurs deux cœurs jouer une mélodie sur le même tempo. Elle sentait l'haleine douce et chaude du jeune homme se glisser sur son visage, la réchauffant agréablement dans ce temps frais d'automne.

      « On m'a dit que les roses blanches étaient tes préférées. » La tension et l'hésitation quittèrent alors le visage de la demoiselle pour être remplacé par un léger sourire tendre. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver adorable le fait qu'il lui avait envoyé des fleurs et encore pire qu'il ai prit la délicatesse de choisir celles qui lui étaient les plus chères.

      « On ne t'as pas mentit. »

      Avait-elle rétorquer avant qu'il ne quitte son regard. Glissant son nez dans son coup, ses lèvres tendre effleurant doucement sa peau blafarde. Non sans provoquer un frisson remontant dans son dos. Gâchant également le tempo de leurs cœurs par l'accélération de celui de Casey.

      « ... elles ont le même parfum que le tien. » ajouta-il dans un murmure tendre. Un sourire bouillant à ses lèvres. Casey aurait voulu être forte. Elle aurait aimé le repousser, lui dire que s'il ne l'aimait pas, elle ne voulait plus jamais entendre parler de lui. Mais la gryffondor était faible, affreusement faible. Beaucoup trop amoureuse de Blake pour poser un tel geste. Les mains de Casey glissèrent doucement sur les joues du jeune homme. Approchant lentement leurs lèvres. Le goût de ses lèvres lui manquait. La tendresse et l'amour qu'ils échangeaient aussi. Leurs lèvres se frôlèrent lentement avant que Casey ne recule son visage. Devenant soudainement sérieuse, elle alla chercher son regard.

      « Je te le demande une dernière fois, sois-mien ou part. »

      Son regard ne pouvais décemment plus quitter celui du jeune homme. Elle attendait que le verdict tombe. Pendue au bout de sa corde, elle attendait de voir si elle allait survivre à l'exécution ou si elle allait miraculeusement survivre. Oui, survivre relevait d'un miracle.
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptySam 20 Juin - 13:49

    Avait-il fallut que le Serpentard soit diablement paradoxal et impulsif pour finalement changer d'avis tel le revirement d'une brise légère, se retournant vers Casey avant de s'avancer vers cette dernière. Autant que lui-même, il devait fortement se douter que Casey ne savait plus où elle en était ; les faits et gestes de Blake les perdant dans le trouble ne permettant pas une histoire singulière. Il jouait, inconsciemment ou non, soufflant le chaud et le froid, allant et venant au gré de ses envies, éternel immature qu'il était. En somme s'il s'était écouté, il aurait voulu Casey tout en conservant son indépendance, chose impossible en vérité. Il ne se sentait ni le courage de connaître les histoires trop routinières d'une idylle de couple, pas plus que de la voir pendue au bras d'un autre. Oh, peut-être n'avait-ce pas été le coup de foudre entre les deux jeunes gens, peut-être n'était-elle pas la personne avec qui il finirait sa vie, mais il savait en instant qu'il la désirait. Et d'un désir qui changeait de sa première relation avec la belle Gryffondor, il ne voulait plus de cette relation de bourreau à victime, sans savoir pourquoi. Ce fut en autre pour cela que dans un élan impulsif et pourtant léger, il s'était retrouvé contre la demoiselle, la faisant prisonnière de son corps et d'un tronc à l'arbre dénudé, parcourant sa peau de ses lèvres. Maintes fois, le bourreau qu'il avait été avait aimé à la sentir frissonner d'angoisse sous ses caresses audacieuses, aujourd'hui c'était ses frémissements de plaisir qui le faisaient languir. Blake esquissa un sourire comme il ferma légèrement les yeux sur la tirade de Casey ; "On ne t'as pas menti..." Implicitement, par cette phrase paraissant banale, elle confiait dans des aveux voilés qu'elle avait apprécié le geste du Serpentard, dont le bouquet aux fleurs blanche n'avait pourtant pas été accompagné de mots doux, mais seulement de sa signature portant ses initiales. Il s'approcha alors, ses lèvres caressantes cherchant la coupe de celles de la demoiselle, lorsque cette dernière, au dernier instant, s'éloigna quelque peu. Pensant qu'il s'agissait là d'un jeu taquin, le Serpentard sourit de nouveau, approchant ses lèvres des siennes sans s'en formaliser, lorsque contre toute attente, la voix sérieuse de la princesse résonna à ses oreilles, le forçant à ouvrir ses yeux noisettes sur le visage de la douce.

    « Je te le demande une dernière fois, sois-mien ou part. »

    Le silence tomba, léger mais quelque peu tendu, et en ce court instant le Serpentard ne pouvait que la dévisager d'un air légèrement appréhensif malgré les ténèbres de son visage. Déviant ses prunelles noisettes sur le côté, Blake se fit pensif ; il savait dores et déjà que cette réplique devait tomber, mais pas aussi vite. Après tout, n'était-il pas revenu pour cela, pour lui confier qu'il voulait être à elle tant qu'elle lui appartiendrait ? ... Appartenir à quelqu'un d'autre, voilà qui effrayait le sombre prince qui ne savait si sa véritable nature ne finirait pas par refaire surface. Un jour ou l'autre, il la ferait souffrir de nouveau, c'était sa nature de loup carnassier, il ne pouvait rendre quiconque heureux, et la preuve en était qu'il avait fait de la vie de Casey un cauchemar.

    BLAKE - « Si j'accepte, le jeu prendra fin... »

    La vie n'est pas un jeu Blake... C'était la phrase fétiche de son paternel qui lui répétait sans cesse cette remontrance, qui faisait diablement sourire intérieurement le Serpentard. Peu importait ce qu'il pouvait lui dire de sa voix trop stricte, aux yeux du sombre Milton elle avait toujours été ainsi : une partie dont il lançait les dés et qu'il s'efforçait de gagner. En un sens, appartenir à la rouge et or, n'était-ce pas le début d'une descente aux enfers vers la routine ... Qu'adviendrait-il de ses conquêtes, mais aussi d'elle-même... Il ne pourrait guère plus s'amuser à ce jeu si cruel de faire lâcher le petit coeur de Casey, quand bien même ce n'était pas sa véritable intention. Mais en un sens, qu'était-ce donc toutes ces questions quant au désir de l'avoir pour lui, bien plus qu'une seule nuit, et quant à ces sentiments faisant tambouriner son palpitant. Le Serpentard avait murmuré sa tirade pensive d'une voix suave, plus pour lui-même que pour la princesse néanmoins, il semblait hésiter sur cette condition dont il ne trouvait plus d'issues. Non pas qu'il se sentait pris au piège, pas plus qu'il se voulait refuser, bien au contraire, mais quelques craintes infondées se profilaient dans son esprit. Ainsi, sur cette phrase se terminant dans un silence, on aurait pu croire que Blake allait pour repartir définitivement, préférant ne pas se plier à sa si douce requête. Toisant les prunelles satinées de la Gryffondor, le jeune homme trop sombre esquissa un bref sourire en coin alors qu'il sentait son myocarde s'agiter d'autant plus ; l'écrin de son palpitant avait parlé pour lui et ainsi lui avait apporté la réponse.

    BLAKE - « ... mais on peut toujours jouer ensemble. »

    Une lueur presque amusée et vicieuse brillant dans les prunelles du Serpentard, lorsque dans un sourire tendre mais sombre il appuyait d'un murmure incandescent qu'il était décemment enclin à démarrer une nouvelle histoire avec la Gryffondor. Sans doute ne serait-il pas vraiment le prince charmant qu'elle attendait, peut-être dénaturerait-il la vraie nature du petit ange qui cotoierait ainsi le diable, mais plus encore et malgré tout, le sombre Milton savait dores et déjà qu'il l'aimerait un peu trop, sans jamais lui offrir les trois mots de la clé de leur coeur. Il l'aimerait sans doute à son paroxysme, dans une possessivité sans nom, la protégeant contre tout et tout le monde, mais peut-être pas contre lui même. Il lui offrirait le goût du paradis autant que l'antre des géhennes. Et le Serpentard le savait déjà, conscient que malgré tout leur idylle serait secouée de quelques flammes embrasées, ce qui ne l'empêchait pas de sentir ces pulsations battre son coeur dans une frénésie sans nom, alors qu'il s'approcha avant de déposer un baiser étrangement sage, une main venant caresser sa joue blême. Mais comme pour lui confier ses doutes et ne pas se plonger dans l'hypocrisie qu'il exécrait, lorsque le jeune homme mit fin à ce baiser scellant leur début d'idylle, il glissa ses lèvres au creux de l'oreille de la princesse dans un murmure frissonnant qui apportait avec lui tout son lot d'appréhension.

    BLAKE - « Tu sais que je ne suis pas véritablement un prince, mais pardonne-moi à l'avance, si je te fais du mal à l'avenir. »



hj : la cata T.T
je me rattrappe au prochain <<3
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyDim 21 Juin - 5:23


      Faible comme un pou dans cette histoire. Pourtant elle était loin d'être le parasite de la relation qui les tourmentaient tous deux. Pourtant Casey avait été plutôt fière d'avoir trouver la force en elle de stopper Blake. Il fallait accorder que les choses n'étaient d'ailleurs plus du tout les mêmes si on retournait au tout début de leur relation. À deux doigts de l'infarctus alors que ses lèvres étaient en guerre avec son cerveau sur ce champ de bataille qui consistait à savoir si la sagesse l'emporterait sur le désir du plaisir physique qu'amènerait un doux baiser. Prise d'une soudaine peur de ne redécouvrir la déchirure qu'avait subit sa poitrine lorsqu'il l'avait blessée la première fois. Elle avait résister au baiser exquis tandis qu'une toute petite phrase qu'elle trouva immédiatement stupide ne sorte de sa bouche.« Je te le demande une dernière fois, sois-mien ou part. » Il allait partir, il allait partir. Même si pour avoir poser cette question, la demoiselle prouvait qu'elle avait un tant soit peu d'espoir en la positivité de la réponse, les chances contre restaient tout de même plus fortes en l'esprit de la demoiselle. Elle s'imaginait difficilement réussissant à dompter Milton. Elle, une petite fille de sang de bourbe, orpheline et moche qui plus est qui réussirait à remettre le cruel et brûlant Milton-White. Dès cette phrase lâchée, elle la regrettas. La peur qu'il ne la fêle encore et que ainsi elle s'engloutisse dans un amour obsessionnel, à sens unique, qui mènerait à la perte de l'un ou l'autre des 2 damnés.

      Le silence, tendu malgré sa légèreté, tomba entre les deux adolescents. En premier lieu ils se contemplaient, Casey remarquant l'air légèrement craintif qu'elle arrivait à reconnaître malgré ses traits qu'il rendait souvent impassible. Ensuite les pupilles du jeune homme, perdues dans ses réflexion, la quittèrent. Casey était effrayée, affreusement effrayée à l'idée que la réponse soit négative encore une fois. Son pauvre petit cœur débattant nerveusement dans sa poitrine. Puis tomba un premier verdict.

      « Si j'accepte, le jeu prendra fin... » Cette réplique marquait pour elle un autre refus. Une immense boule se formait dans sa gorge tandis qu'une lueur d'espoir régnait toujours de par son air incertain. Peu importe si le jeu prenait fin, Casey avait envie de jouer à un autre jeu. Un jeu où il seraient en équipe contre ce que la vie leur réserverait. Mais à la dernière seconde, là où elle avait cru que tout était finit. Là où elle avait pressentit le départ térébrant de son amour, elle avait sentit ce tambourinement s'accélère. Pas dans sa poitrine à elle, mais bien dans sa poitrine à lui. Le vert et argent qui ne disait être fait que d'acier et de pierre, cachait sous sa poitrine un petit cœur tout tendre qui s'accélérait alors que sur son visage se dessinait un sourire en coin des plus adorable.

      « ... mais on peut toujours jouer ensemble. » Comme un baume à toutes ses blessures. Même si ses mots si magiques n'avaient pas été prononcés, Casey avait la certitude que ce n'était qu'une question de temps. Le regard de la rouge et or était illuminé d'une joie sans pareille. Un sourire tendre affiché aux lèvres de celui qu'elle pouvait maintenant considéré comme sien. Ils étaient ensemble et le serait aux yeux de tous. Cette simple pensées lui faisait voler une armée de papillons en plein ventre. Elle se doutait pleinement que leur relation ne serait pas de tous repos, mais elle en vaudrait le coup. Casey était follement amoureuse de Blake et pas seulement du prince en lui. Elle aimait sa passion, sa fougue également son agressivité et la façon dont entre ses bras, elle se sentirait toujours en sécurité. La jeune femme était également consciente de ses nombreuses conquêtes, mais elle lui faisait confiance. Il lui serait fidèle de cœur, de corps et d'âme et ce même s'il ne c'était pas juré un mariage. Non, le mariage était loin devant eux. Beaucoup trop tôt pour y penser. Le jeune couple n'avait aucune espérance de vie. Tant que l'amour serait partagé par les deux, ils resteraient ensemble. Casey avait la dessein qu'ils ne seraient pas de ses couples minables qui tombent dans la routine et se lassent de leurs simples baisers. Non, ils sauraient faire vivre la passion et l'amour dans leur couple. Pour la première fois de sa vie, Casey avait l'impression que tout irait bien, que ça allait fonctionner. Le sang était monté à ses joues tellement son cœur battait dans sa poitrine et contre celle de son petit copain. Son bel amant s'accrocha sagement à ses lèvres où ils scellèrent leur union par un baiser bien simple, mais ô combien agréable. La main de Blake était toujours sur la joue de la demoiselle lorsqu'il rompit le baiser. Roulant ses lèvres jusqu'au creux de son oreille, Blake vient lui confier ses craintes, ou plutôt sa crainte sur un ton frissonnant.

      « Tu sais que je ne suis pas véritablement un prince, mais pardonne-moi à l'avance, si je te fais du mal à l'avenir. » Casey sourit doucement contre le coup du jeune homme. Elle était heureuse qu'il soit franche avec elle. Ils avaient une tonne de chose à ce dire tous les deux. Une tonne de chose à apprendre l'un de l'autre. Des leurs secrets familial jusqu'à leurs dernières conquêtes maintenant officiellement terminées. Ils devaient être franc, aucuns mensonges, telle était la règle que Casey c'était fixé. Elle hissa doucement ses lèvres jusqu'à l'oreille libre de son amoureux.

      « Je sais, tu es Blake, mon Blake. Je te fais confiance, je sais que tu ne me feras jamais mal. »

      Répondit-elle de sa voix tendre et mélodieuse. Cette phrase semblait un peu naïve de sa part, mais en lui donnant sa confiance c'était une façon de s'assurer qu'elle serait son unique. Ses bras s'enroulant par la même occasion autour de la taille du jeune homme alors qu'elle fit face à son visage, sourire aux lèvres. Elle aurait eu envie de l'embrasser une autre fois, mais passionnément, la demoiselle s'arrêta de nouveau. Réalisant à peine la beauté resplendissante des traits du visage de Blake. Lorsqu'il souriait tendrement, de jolies facettes se creusaient dans ses joues et ses yeux prenaient de teintes imaginées.

      « Je crois que je ne m'habituerais jamais à ce sourire somptueux. »

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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyMar 23 Juin - 16:10

    La peur de perdre sa liberté était présente, mais son sourire démentait ce que sa raison lui murmurait. Par ailleurs, ce n'était guère la première fois que le jeune homme se mettait en couple, aussi il souhaitait éviter les prises de têtes autant que possible en évitant de songer à leur futur. Peut-être demeureraient-ils ensemble une semaine, un mois, un an, mais pour l'heure tout ce qui lui importait, c'était encore le regard et le sourire de l'ange qui était à présent le sien. Trop d'émotions fortes en quelques semaines seulement : l'explosion, la perte de camarades proches, la déprime de sa Delilah, les blessés et les mutilés... puis elle. Ancienne petite poupée devenue son égérie à qui il n'avait pu s'empêcher de demeurer froid avant de lui envoyer un bouquet de fleurs. Et bien qu'amoureux (du moins lui semblait-il), bien qu'en couple à présent avec cette dernière, Blake savait qu'il ne changerait pas ; hormis bien sûr cette fâcheuse manie de charmer et se laisser charmer par les demoiselles au profit d'une fidélité qu'il voulait sans faille pour Casey, il continuerait à cotôyer les fêtes et autres rassemblements propices à boire, fumer et oublier. Les attentats étaient passés, marquant leurs âmes et leurs corps, mais la vie se devait de continuer. Et Blake continuerait à être ce junkie débauché, seulement pourvu d'une vie légèrement plus stable car ancrée dans la main de Casey demeurant alors son ange et sa princesse. Seuls les amis proches du Serpentard n'ignoraient pas qu'en vérité, une fois amoureux ou du moins entiché d'une demoiselle avec qui il sortait alors, Milton était adorable et attentionné, quoique gardant toujours cette fougue et cette passion qui lui conféraient ce mordant. Loin alors d'être une simple histoire de chair et de luxure, Blake s'impliquait toujours d'avantage avec celles appelées "petites amies", les traitant avec respect et déférence, bien qu'il était vrai qu'il avait bien été infidèle à une ou deux demoiselles dans l'histoire... Il ne promettait peut-être pas d'être un éternel romantique, mais protégerait son ange au moins autant qu'il serait là pour elle ; tendre et prévenant. Et dores et déjà, son sourire doux et si différent de ces rictus qu'il affichait lorsqu'il était bourreau, venait confirmer ces dires. Néanmoins, le Serpentard avait toujours conservé pour lui cet instinct qui le poussait à ne jamais tendre vers l'hypocrisie, aussi ce fut avec un naturel déconcertant qu'il vint prévenir son ange sur sa véritable nature ; peut-être finirait-il par lui faire du mal. Il ignorait encore comment, mais Blake, bien que pouvant se montrer doux et adorable, savait que son âme de tortionnaire était toujours présente ; il infligeait parfois même des tortures sans le savoir, et en partant de sentiments nobles... Maudit jusque dans son propre bonheur, incapable de ne heurter personne, il était né pour faire du mal autant que pour demeurer un ami exemplaire et respecté... un véritable paradoxe. Et si, au détour d'une soirée où il avait trop fumé, il venait à tromper son ange ? ... Impossible, il s'évertuerait à l'emmener à ses soirées avec lui, mais était-ce sage de faire entrer sa princesse dans ce monde de débauche... Ou si, par des mots maladroits, n'importe lesquels, il en venait à la blesser... Soit, il tenterait de réfléchir à ses mots avant de les avancer, quoique ce n'était pas toujours évident. Puis la réponse de la demoiselle vint, quelque peu naïve mais à laquelle Blake percevait cette volonté de lui faire comprendre qu'elle lui ferait confiance.

    « Je sais, tu es Blake, mon Blake. Je te fais confiance, je sais que tu ne me feras jamais mal. »

    Un sourire légèrement amusé, arquant doucement les sourcils dans une réaction qui ne faisait que trahir le fait qu'il ne la comprenait qu'à moitié. Avait-elle déjà oublié toutes les humiliations qu'il lui avait faites subir ? Et en y pensant, n'était-ce pas un peu masochiste de la part de la gazelle que de s'éprendre du loup... Quoiqu'à présent il était impossible que Blake ne retombe dans ce même jeu cruel, car désormais il se montrerait doux et prévenant, à ses yeux c'était une sorte d'étique. Il se donnait le droit de s'amuser avec certaines demoiselles, leur arrachant jusqu'à leur moindre parcelle de dignité, parce qu'il estimait que leur place hiérarchique dans son estime n'était que trop basse, mais lorsque les demoiselles en question étaient considérées avec plus de prestige par le Serpentard, alors elles devenaient des êtres humains appréciés qu'il estimait véritablement. Et pour l'heure, c'était le cas de Casey à qui il ne referait plus jamais revivre les horribles épisodes de ces douches où , plusieurs fois, il l'avait prise de force. Et si ces souvenirs là n'éveillaient ni remords ni culpabilité dans le coeur du sombre prince qui n'avait toujours pris ça que pour un jeu, il n'était pas certain que c'était de même pour la Gryffondor, même amoureuse. Car dans le fond, elle demeurait toujours cette ancienne victime, et connaissait tout de la facette ténébreuse de Blake... A présent, il lui dévoilerait donc son côté lumineux.

    « Je crois que je ne m'habituerais jamais à ce sourire somptueux. »

    Un léger rire complice s'échappa cette fois de ses lèvres comme deux fossettes s'étaient creusées dans ses joues. Son regard noisette dévia un instant avant de se reposer sur Casey, gardant toujours cette arrogance princière mais revue à la baisse pour son ange, car teinté de cette lueur tendre.

    BLAKE - « Et bien, il faudra. » murmura-t-il de sa voix suave. « Ou bien prends une photo et mets-là sous ton oreiller, à force d'entrainement, ça viendra. »

    Haussement de sourcils arrogant mais amusé, le petit prince avait penché la tête légèrement sur le côté non sans répondre d'une touche complice et ennivrante qui le changeait tellement de son côté bourreau et cruel. Sa personnalité telle un prisme complexe, possédait tant de facettes qu'on était toujours surpris de voir les différentes réactions de Blake. Il y avait ceux qui le pensaient complètement sombre et cruel, ceux qui connaissaient le fêtard amical en lui, ceux qui avaient croisé le pervers d'un soir, puis Casey à présent faisait face à l'amoureux attentioné qui dès lors lui prit la main. Une main si frêle et légère qu'il avait ce pressentiment de pouvoir la casser en la frôlant seulement. Replongeant doucement dans ses pensées, le silence s'installa quelques secondes de nouveau, mais si serein et posé qu'ils avaient cette impression grisante d'être dans leur monde, et que personne ne pourrait venir briser. En couple donc, voilà qu'officiellement, il ne demeurait plus célibataire, et Blake ne se gênerait nullement pour faire taire les mauvaises langues à s'afficher grandement avec la Gryffondor. Lui dédiant quelques notes de sa guitare, apprécier les moments à deux, échanger des sourires et des baisers... Mais pour l'heure ils se devaient de se connaître un peu plus... Quoique Blake n'avait jamais été franchement curieux avec ses dernières passades, mais une question lui trottait toujours en tête.

    BLAKE - « Tes parents... Ils ont fini par venir ? »

    Le Serpentard demeurait suspicieux, sentant que quelque part, quelque chose clochait. Certes il n'avait jamais été altruiste ni très enclin à prendre en compte les problème des autres, mais il y avait chez Casey ce même souci qui l'habitait lui également, le jeune homme le sentait. Sans doute portée par une sorte d'abandon maternel lorsque Blake avait renié la sienne, il se sentait tout aussi orphelin qu'elle-même. Sans pourtant en être complètement certain, il avait conscience que pour le moment, c'était ce seul point commun qui les rapprochait.
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyMar 23 Juin - 17:13


      Une complicité c'était créer entre eux. Une complicité qu'ils n'avaient jamais explorer auparavant. Blake s'était joué d'elle pendant tellement longtemps que les voir en couple aujourd'hui relevait d'un véritable miracle. Si elle était ainsi aujourd'hui, frêle et faible, c'était un peu de la faute de son bourreau. Intentionnellement, il l'avait humilier, il avait abuser d'elle en se fichant complètement de ce qu'elle pouvait ressentir. Même s'il y avait porter attention, ça n'aurait pas changer la situation. Casey ne protestait que pour ne pas passer pour la victime qui s'était laissée faire. Elle savait que lorsque Blake lui enlaçait la taille, elle ne pouvait reculer que si lui le voulait bien. Blake avait donc été son bourreau parce que inconsciemment, la paumée qu'elle était lui en avait donner le droit. Elle lui avait permis de les détruire tous deux en même temps. Mais maintenant cette époque était révolue. Même si Casey cherchait toujours à comprendre pourquoi il avait prit un tel plaisir à lui faire mal. Pourtant rien en ce jeune homme n'avait changé sinon qu'il lui montrait une autre facette de sa personnalité. C'était elle qui était tombé amoureuse. Aveuglément amoureuse de lui. Et après avoir affronter vents et marrés pour l'avoir rien qu'à elle, elle y arrivait enfin. Dans ce parc, en cette fin d'octobre. L'avoir auprès d'elle lui faisait un bien fou. Savoir qu'elle était aimé par la personne qu'elle aimait était un sentiment unique et exceptionnel. Presque trop beau pour durer, c'était ce qu'elle se disait. Elle n'arrivait pas encore à croire qu'il était sien et qu'elle n'avait plus à se battre. Elle venait de gagner mieux qu'un ami, un petit ami. Et ce même s'ils connaissait d'avantage au lit que personnellement. Ils avaient fait l'inverse de ce que deux personne normales auraient fait. Mais Casey avait-elle un jour prétendu être normale ? Bien qu'il n'y ai jamais de certitude dans la vie, la demoiselle croyait qu'à la rencontre de Blake, elle avait fait une rencontre exceptionnelle. Pas que leur rencontre est été spécialement joyeuse, leur histoire non plus, du moins, avant aujourd'hui. Mais malgré tout, elle avait rencontrer cette personne qui sciait votre vie en deux. Il y aurait désormais un avant lui et un après lui. Ces deux parties dans lesquelles on ne veux pas retourner. Casey aurait voulu que leur histoire ne se termine jamais pourtant elle savait que c'était une éventualité possible. Même si le futur était proche, elle préférait profiter du moment présent alors que son cœur ne savait plus où donner de la tête tellement il était heureux de pouvoir battre pleinement en compagnie d'un autre qui en faisait tout autant. Ils étaient toujours adossés à cette arbre, souriant comme des damnés.

      « Et bien, il faudra. » Avait-il répondu à son commentaire sur son sourire incroyable. « Ou bien prends une photo et mets-là sous ton oreiller, à force d'entrainement, ça viendra. » Un petit rire c'était échappé des lèvres de la demoiselle. Même avec de l'entrainement, elle ne croyait pas qu'elle arrivait un jour à banaliser la beauté de son prince. Elle resterait là, rendant muette l'angelot éblouie chaque fois qu'elle l'apercevrait. Une mimique amusé alors que la tête du Serpentard se penchait doucement sur le côté. Un Serpentard et une gryffondor, Casey n'avait même pas songé à ce détail. De toutes façons elle se fichait de ce que les autres penseraient de leur liaison. Les gens qui leur était vraiment proche accepteraient sans doutes. James par exemple, ne pouvait faire qu'approuver étant donner que son petit ami était l'un de ses potes. Le jeune homme vient prendre sa main alors que la demoiselle aurait plutôt attendu un autre baiser tendre. Mais Blake était ainsi, imprévisible et mystérieux. Même qu'elle se demandait si un jour elle le connaîtrait assez pour prévoir ses réactions et même ses paroles. Puis tombant comme une pierre sur l'eau, la réplique du jeune homme vient déstabiliser l'eau calme.

      « Tes parents... Ils ont fini par venir ? » C'était inévitable. Casey savait qu'un jour où l'autre elle devrait tout lui dire. Le moment était bien choisis étant donner leur nouveau statut. Il n'était plus celui qui ne posait cette question que par curiosité, il était lui qui s'en inquiétait, qui prêtait attention, qui voulait l'écouter. Casey du baisser les yeux pendant un moment pour songer à ses mots. Elle ne voulait pas nécessairement qu'il la prenne en pitié, mais elle souhaitait néanmoins lui dire la vérité quant à ses parents.

      « Non... »

      Répondit-elle doucement en relevant les yeux vers Blake. On ne pouvait pas vraiment y lire la tristesse, juste la triste fatalité de ses faits qui ne changeraient jamais.

      « Ma mère est une moldu, mon père c'est barré et personne ne l'as jamais revu. Je suis allée vivre chez mon oncle sorcier à mes onze ans, ma mère a alors cesse de m'adresser la parole. Mon oncle non plus n'est pas passé me voir, il voyage beaucoup et il était trop loin et trop occupé pour me rendre visite. »

      Une confession. Quoi que Casey n'ai pas grand chose d'autre à confier à propos de sa vie. Sa vie misérable et sans intérêt. Sans ambitions et sans avenir propre. Son avenir où sa mort était déjà prévue et qu'elle sentirait venir avec une impression de déjà vu. La demoiselle tentait de sourire malgré tout, elle ne voulait pas laisser de silence froid planer à la suite de cette réplique. C'est pourquoi elle s'empressa de reprendre sa bonne humeur et de poursuivre sur leur lancé.

      « Et sinon toi, tu veux devenir médicomage à ce que ton père m'as dit ? »
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyMer 24 Juin - 17:12

    Un rire cristallin échappé des lèvres de sa Gryffondor quant à son mot complice, et déjà les yeux du Serpentard brillaient de cette tendre affection amusée qu'on ne lui connaissait que peu. Avait-il fallu qu'il se rende compte que la vie n'était pas qu'un jeu suite à ces explosions funestes, pour qu'il ne se décide d'arrêter de s'amuser avec le petit coeur de la princesse... Après tout, cela aurait été bien trop facile de brosser un tableau purement cliché, érigeant le vert-et-argent comme un monstre sans coeur, et la belle demoiselle comme la poupée sans défense. Il avait un coeur, il était humain, il n'était pas qu'un salaud aux moeurs cruelles... Il était juste changeant, incernable, et certes mieux valait ne pas trop se fier à Blake, même lorsque l'on demeurait son ami. Quant à la petite poupée devenue sa princesse, elle ne s'était jamais complètement battue pour se libérer de son emprise, et avait préféré baisser les bras sous les griffes de son bourreau, essoufflée sous ses multiples tentatives de se débattre. Le monde n'était jamais manichéen, et la preuve en était aujourd'hui : l'ancien bourreau et l'ancienne victime, le Serpentard et la Gryffondor ; loin d'êtres ennemis, ceux qu'ils devraient être, se rapprochaient par un coeur battant à l'unisson. Sans doute était-ce contre-nature, à vrai dire l'on pouvait reprocher tant de choses à Blake sur sa façon qu'il avait eu de traiter Casey, mais loin de lui en reprocher, elle le confortait dans le fait que finalement, ce n'était pas si grave. Car en un sens, si le Prince avait tout de même un coeur, il fallait parfois l'aider à réveiller sa conscience endormie. Un sourire tendre persistant sur ses lèvres comme il la dévisageait de ses yeux perçants, ennivrants, diaboliquement attirants, amoureux de la beauté de la princesse et de sa fragilité affichée, de son rire et de ses sourires, de ses mains frêles et de ses courbes délicates. Il s'était épris de sa douceur de porcelaine, c'était en un sens si grisant de posséder une personne si facilement cassable, et de s'en ériger comme protecteur et tendre amoureux. Mais le jeune homme ne lui vola pas de baiser ; il aimait à contempler la beauté et à faire languir la douceur, laisser les caresses se profiler afin de rendre le baiser bien plus délicieux ; si lorsqu'il était amant d'une nuit, Blake se nourrissait des embrassades passionnées de ces demoiselles de passage, leur dévorant les courbes avec volupté, lorsqu'il demeurait en couple, loin d'être moins fougueux et mordant néanmoins, le Serpentard y mettait bien plus les formes. Peut-être était-ce pour cela que certaines en étaient devenues dépendantes ; il savait jouer sur les gammes du plaisir et des attentes des demoiselles, bien trop cruellement parfois, et sans s'en rendre compte. Caressant de ses doigts la douce main de la jeune fille, il se rendit pensif comme il se mit à lui poser une question qui était loin de demeurer banal. Blake ignorait encore si c'était pour vériablement connaître sa Casey ; il était encore tôt pour se révéler entièrement l'un à l'autre, surtout de la part du Serpentard qui conservait toujours ses mystères sans les desservir à personne, mais la question lui avait tant traversé l'esprit que le sombre prince ne s'était pas gêné pour le lui demander, quitte à jeter un froid. Il avait horreur de ne pas savoir, horreur de ne pas controler, c'était dans sa nature et cela ne changerait guère. Et dans les yeux de sa douce, la tristesse lui fut offerte en sacrifice quant à sa réponse, alors qu'elle plongea l'azur de ses prunelles dans les rétines plus dures du Serpentard.

    « Ma mère est une moldu, mon père c'est barré et personne ne l'as jamais revu. Je suis allée vivre chez mon oncle sorcier à mes onze ans, ma mère a alors cesse de m'adresser la parole. Mon oncle non plus n'est pas passé me voir, il voyage beaucoup et il était trop loin et trop occupé pour me rendre visite. »

    Un silence léger s'installa, et ne sachant que dire ni comment réagir, Blake se contenta d'accrocher son regard. Il n'avait pas toujours les mots réconfortants, surtout lorsque la belle demoiselle lui faisant face avait été sa victime. Durant tant de temps, Casey avait été sa poupée, sans que jamais il ne la considère comme un être humain mais un objet... Une poupée sans âme qu'il déshabillait au gré de ses envies, sans que jamais il ne vint à se demander si elle allait bien, si elle le vivait bien, si elle allait pour se jeter du haut d'une tour. Aujourd'hui et concrètement, il comprenait qu'elle avait ses états d'âme, ses soucis, ses problèmes, son histoire, comme tout le monde... Ne trouvant pas de mots, et sentant son coeur battre un peu plus vite quant à ce sourire triste, le Serpentard se pencha alors, pressant son corps contre la demoiselle et enfouissant son visage au creux de son cou pour lui déposer quelques monceaux de baisers tendres, sans jamais lui lâcher la main. Et ce fut en vérité dans l'instant que Blake commençait à comprendre : elle n'avait personne, affaiblie par les blessures que la vie lui avaient infligées, c'était pour cela qu'elle n'avait jamais eu la force de se battre contre son bourreau, contre ses humiliations, contre ces viols répétés, même si aux yeux du Serpentard cela n'était pas aussi ignoble. Pour ça, et pour ça seulement, et pas parce qu'elle avait trouvé le jeu grisant. Et si lui, l'avait blessée d'avantage, était-ce vraiment une bonne idée que de revenir vers elle, ne risquait-il pas de lui écorcher l'âme encore une fois ? Tant de questions et de doutes qu'il ne lui poserait pas encore, et dont les pensées furent interrompues par la voix de sa douce qui tentait de changer quelque peu le sujet, ou du moins de bifurquer la conversation sur une autre personne qu'elle même.

    « Et sinon toi, tu veux devenir médicomage à ce que ton père m'as dit ? »

    Après avoir laissé s'échapper un léger rire jaune de ses lèvres, le Serpentard se redressa, frôlant les joues de la princesse de ses lèvres, visiblement soudain bien moins apte à demeurer sage lorsque ses mains vinrent agripper ses hanches dans un contraste de douceur et de bestialité. Il hocha la tête d'un signe négatif léger, avant de laisser sa voix suave se lever alors.

    BLAKE - « Il aimerait. Mais j'ai des relations légèrement conflictuelles avec mes parents. »

    De nouveau un sourire en coin, celui qui signifiait que ses propos resteraient amplement mystérieux. Le "légèrement" était d'un euphémisme affligeant ; Blake ne supportait pas son père, cet homme trop froid qui n'avait jamais vraiment eu l'instinct paternel et qui le poussait depuis ses douze ans, âge où l'on découvrit que Blake était en fait un petit génie, à s'engouffrer dans la voie de sa médecine. Quant à sa mère folle internée à Sainte-Mangouste, elle demeurait une honte pour le Serpentard, tant et si bien qu'il n'en parlait jamais, mué dans cette douleur lorsque chaque fois qu'il venait la voir, elle le regardait de son regard divin en lui soufflant un "qui es-tu ?", ne se souvenant pas même de son fils. Un sujet dont il ne préférait pas parler, par ailleurs Blake n'aimait guère s'étendre sur sa vie, aussi il aurait été un miracle qu'il ne se livre à sa nouvelle petite amie du moment dans un claquement de doigts.

    BLAKE - « Laissons tomber les sujets qui fâchent, finalement. » murmura-t-il dans un sourire reprenant toute son arrogance presque vicieuse lorsqu'il enlaça ses doigts dans les siens. « Tu sais que depuis les attentats, les élèves sont invités à venir dormir dans la Grande Salle. Je te garde une place, pour cette nuit ? »

    Ce sourire qui persistait, cette invitation qui n'avait rien de sage, bien qu'entourés de leurs camarades, ils ne pouvaient que fatalement passer qu'une nuit des plus platoniques, mais c'était aussi pour marquer concrètement leur union, d'une question qui était loin d'être sage et paraissant pourtant presque banale.
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Casey S. Donahue
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyJeu 25 Juin - 6:17


      Bien que plusieurs diraient le contraire, il n'y avait pas matière à discutions la dessus. Blake l'avait sauvée. Et pas uniquement maintenant, dès le moment où il avait poser son regard sur elle. Même si ce regard était celui d'un bourreau et même s'il l'avait prit sous son aille pour la dévorée, il l'avait sauvée. Au moment où tous ses quelques amis partaient. Au moment où Adam, Sorrow et Ethan sortaient de sa vie. Au moment où James multipliait les conquêtes en refusant de la faire l'une d'elle. Alors que la seule compagnie qu'elle avait, c'était la misère qui l'entourait. Cette misère dans laquelle et vivait depuis qu'elle avait aperçu la lumière du jour. Puis il était arrivé. Grand, beau, majestueux. S'il avait été doux et tendre, Casey en serait immédiatement tombée amoureuse. Mais il s'était montré froid, violent, cruel par trop de passion et d'égocentrisme. Elle avait refuser de se l'avouer, mais lorsque Blake la prenait, même violemment, elle se sentait revivre. Elle sentait son cœur battre à tout rompre lorsqu'il la poussait de force contre un mur. Elle sentait son souffle lui revenir lorsqu'elle approchait ses lèvres de la peau suave du jeune homme. Lorsqu'il posait ses mains sur elle, elle n'était plus seule. Pendant une heure, une nuit, elle n'était plus seule. Maintenant c'était définitif, elle n'était plus seule. Même si elle voulait le laisser vivre, le laisser respirer sans elle, il était là. Lorsqu'il n'était pas physiquement présent, il était dans ses pensées dans ses rêves. Elle était définitivement amoureuse de lui. Ce regard de terre chaude et ses sourires délicats, comment allait-elle un jour s'en passer ? Même si c'était beaucoup trop tôt pour songer à l'avenir, Casey aurait voulu qu'ils restent ensemble pour l'éternité. Simplement parce qu'en cet instant elle n'était pas seule. Parce qu'en cet instant et pour la première fois de sa vie, elle était avec quelqu'un qui l'aimait et qu'elle aimait également. Mais pas simplement aimer d'amitié, non aimer réellement et sincèrement. Même si ses attentes semblaient hautes, elle n'y croyait pas vraiment. Ils ne pourraient rester ensemble pour l'éternité à moins de ce trouver un vampire et de ce faire mordre tous les deux. Mais pour le moment, ils se devaient de se concentrer sur le présent et le futur proche, les problèmes qui arriveraient inévitablement sur leur petit nuage de bonheur. Bonheur, oui c'était le bonheur qu'elle ressentait en cette instant. Une plénitude dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Rien d'inégalable, si elle n'aurait pris qu'un souvenir pour réussir son patronus, ce aurait été celui là. Elle aurait aimer arrêter le temps, qu'il n'y ai plus qu'eux et de moment où, collés l'un à l'autre, ils se regardaient tendrement. Loin étaient les larmes et la peine à cet instant. Tous les deux ils étaient morts lors d'une nuit, puis il réapprenaient à vivre aujourd'hui, ensemble. La lionne avait l'impression d'être dans un rêve trop beau pour retourner à la réalité. Blake avait pressé son corps contre le sien pendant un moment de silence triste. Dans ce genre de situation, les mots n'étaient pas utiles car aucuns n'allègeraient la peine de ses faits. Il alla enfouir doucement son visage d'angelot au creux du coup de Casey, lui donnant quelques parcelles de baiser tendre qui lui arrachait de frissonnement délicieux. Il avait effectivement réussis à lui faire retrouver le sourire, lui faire oublier qu'elle était orpheline. Puis il relevait doucement ses lèvres, pensif jusqu'à ce que la voix de la demoiselle ne s'élève de nouveau. Un rire légèrement sarcastique sortit de la bouche de son Blake alors qu'il relevait sa tête, frôlant au passage ses joues avec ses douces lèvres rosées. Les mains de Blake virent saisir les hanches de la demoiselle dans un mélange de tendresse et d'un désir un peu animal. Mais Casey souriait, maintenant c'était normal, maintenant c'était dans l'ordre des choses qu'ils finiraient par passer d'autres nuits ensemble. Le vert et argent hocha doucement de la tête en signe de négation léger avant que sa voix légèrement grave s'élevait doucement.

      « Il aimerait. Mais j'ai des relations légèrement conflictuelles avec mes parents. » Fut sa seule réponse. Pourtant, lorsque Casey avait eu l'occasion de discuter avec le père de Blake, elle avait sentit qu'il aimait réellement son garçon. La façon dont il en parlait et dont il semblait fière de lui. La façon dont il vantait son charisme et son intelligence. Mais jamais dans le décors elle n'avait entendu parler d'une femme ou d'un mère. Ce n'était pas le moment non plus de poser la question. Blake finirait bien par lui parler de sa mère un jour ou l'autre, quand le moment serait venu.

      « Laissons tomber les sujets qui fâchent, finalement. » Ajouta-il pour changer de sujet. Appartement, les relations familial n'allait plus faire partie de leurs discutions éventuelles, c'était un sujet que ni lui ni elle n'appréciaient particulièrement. Un lueur brillait doucement dans les yeux du jeune homme alors qu'il enlaçait ses doigts dans les siens.

      « Tu sais que depuis les attentats, les élèves sont invités à venir dormir dans la Grande Salle. Je te garde une place, pour cette nuit ? » Casey ne pu s'empêcher de sourire. Elle aurait préféré avoir Blake rien que pour elle où la nuit aurait était de plus douce et des moins chastes. Se perdre au creux de ses bras chauds était une idée qui était loin de lui déplaire, mais qui ne saurait que très peu probable avec tous leurs camarades dans la grande salle.

      « C'est une idée... » Rétorqua-elle doucement alors qu'on voyait clairement sur son visage qu'elle n'était pas du tout fait d'accord. Arqua doucement un sourcil tout en pinçant doucement ses lèvres avec ce petite regard qui n'avait pas besoin de parler pour se faire entendre. Ah les femmes. Jamais d'accord, mais jamais elle ne le disent. Cette façon subtile et bien féminine de mener son homme à la baguette sans qu'il ne s'en rende compte. Casey savait pertinemment qu'il comprenait ce qu'elle tentait de lui dire. Elle savait également qu'il ne pourrait promptement pas lui refuser. Il auraient amplement le temps de s'afficher ensemble le lendemain. Entrant dans la grande salle main dans la main. Tordant les règles en invitant Blake à la table des gryffondor en compangie d'elle même, de Susi et de James. Se tenir la main et s'embrasser comme des perdus devant toutes l'école, ils auraient d'autres occasion de le faire. Et même si Casey avait envie que tout le monde sache qu'il était sa possession, ce soir elle aurait aimer sceller définitivement leur amour dans une nuit encore plus romantique que la dernière qu'ils avaient partagée.
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: No way to know, how long he will be next to me ; blake   No way to know, how long he will be next to me ; blake EmptyVen 26 Juin - 13:10

      BLAKE - « Bonjour mon ange. »

      Des mots résonnant dans la salle de bain déserte, d'un murmure suave et frissonnant, à vous en faire frémir l'échine de terreur. Tout, de son regard à son sourire en coin, suintait la perversité et les vices, le jeune homme à l'aura sombre la regardait de cette lueur pernicieuse presqu'écoeurante, telle une pauvre petite poupée ou un simple morceau de viande. Pire encore, il était entré dans cette salle de bain à l'heure où tous se trouvaient à dîner dans la Grande Salle, et où donc, fatalement, sa poupée pouvait crier et se débattre autant qu'elle le voudrait, personne ne viendrait la secourir. Blake semblait s'amuser du regard terrifiant de sa petite gazelle effarouchée, avançant d'un pas, il était grisant de la voir reculer chaque fois qu'il écourtait la distance présente entre eux. Un regard pervers dans un sourire plein d'envie et carnassier, de haut en bas, la déshabillant du regard non sans s'imaginer la suite de son jeu cruel. Et d'un geste vivace, alors que la belle tentait de s'échapper non sans quelques supplications, le bourreau l'avait saisie par le poignet, à l'en marquer la peau par des plaques rouges, la violentant avec force avant de la pousser sous la douche. Puis il enclencha l'eau se déversant sur la tête brune de sa docile Casey, trempant sa chemise blanche devenant ainsi transparente qui ne fit peut-être qu'accentuer l'humiliation du moment, un léger rire s'échappa des lèvres de Blake, persuadé qu'elle aimait elle aussi ces jeux des plus cruels, avant de la pousser contre les murs de la douche, soulevant sa jupe et commençant son office de bourreau sous les hoquets de terreur et les pleurs de sa petite poupée...


    Des mois d'humiliation, faits de pleurs et de bleus, de viols immondes sans que Blake ne s'accuse d'être de ceux prenant les filles de force, il ne pouvait y apposer ce mot ignoble tant il était demeuré persuadé tout ce temps que Casey appréciait le jeu et se débattait pour se donner bonne conscience... De bourreau à prince, la frontière était tout de même ténue, la preuve en était la façon dont le Serpentard avait saisi les hanches de sa dulcinée, d'une manière tendre et à la fois animale. Mais la fougue, la passion, la violence presque, faisaient partie de lui à part entière, il ne pouvait se montrer entièrement des plus doux, pas même avec l'être hantant son coeur et ses pensées, c'était là aussi sa façon à lui d'évoquer son désir comme son envie de l'avoir pour lui... En ces jours où avaient sonné le glas de la fatalité s'abattant sur le château, ils s'étaient rapprochés sans doute bien plus qu'ils ne l'auraient dû, dans des coeurs battant à l'unisson. Le lion et la brebis, sous la même coupe pour une aventure singulière teintée d'un peu d'amour candide et improbable, et pourtant c'était bel et bien avec un regard tendre qu'il posait désormais ses yeux sur elle, parcourant sa peau de ses lèvres, laissant son palpitant s'animer un peu plus au contact de sa peau, dans un mélange de désir et de tendresse. Il ne se savait plus bourreau mais prince, sans pour autant renier les jeux cruels qu'il avait eu avec Casey, il était fort à parier néanmoins que leur entourage ne comprendrait pas leur nouvelle idylle. Et pour cause, il avait été celui qui l'avait détruite, jouant avec sa vie comme un funambule sur son fil, volant sa dignité et brisant son petit corps d'enfant qui n'était pas tout à fait une femme. Aujourd'hui il se montrait amoureux, doux, prévenant, l'enveloppant de son parfum épicé rassurant. Mais était-ce se fourvoyer que de penser que la véritable nature du loup qu'il était pouvait changer ? Certainement... Blake savait déjà qu'il ferait du mal à sa princesse, inconsciemment ou non, dans tous les cas sa possessivité maladive ne pourrait être que néfaste. Il ne la tromperait pas, sa fidélité allant de paire avec l'amour qu'il portait pour elle, peut-être pas un amour pur dû aux coups de foudre idyllique, mais il tenait amplement à son ange, assez pour ne la vouloir qu'à lui et évincer tous ceux qui s'approcheraient de trop de cette dernière, assez également pour la vouloir à ses côtés bien plus que pour une seule nuit, bien plus que pour une histoire de coucherie, assez pour lui confier des gestes tendres et des mots doux, confinés dans des sourires délectables, il ne voulait pas la perdre. Leurs silhouettes collées l'une à l'autre contre cet arbre qui scellait leur union se découpaient dans la lumière crue du soleil se couchant alors, Blake se faisant encore sage, doux et prévenant malgré la proposition indécente faite à sa Gryffondor. Pour autant, il ne lui promettait qu'une première nuit platonique, n'était-ce pas la plus belle preuve que de faire à sa dulcinée, en lui prouvant ainsi qu'on était auprès d'elle sous la coupe d'un amour léger, et non pas pour une histoire de luxure. Néanmoins l'expression changeante du visage de sa belle lui arracha un autre sourire, amusé mais toujours avec cette touche ténébreuse, creusant des fossettes dans ses joues blêmes alors qu'il plongea son regard plein d'un désir pernicieux dans les prunelles de Casey.

    « C'est une idée... »
    BLAKE - « Je ne te demandais pas spécialement d'être sage, il y a toujours de magnifiques salles désertes qui ne demandent qu'à être visitées. »

    ... visiblement, la proposition semblant chaste du Serpentard ne l'avait pas tant été, cachant pour elle quelques pensées joueuses alors qu'il glissa doucement ses doigts sur la cuisse de sa demoiselle, posant un baiser provocant au coin de ses lèvres. S'ils ne pouvaient être seuls pour cette nuit, alors ils improviseraient, quand bien même elle ne serait peut-être pas des plus romantiques car non parfumée de roses ou autres lys, au moins il l'aurait à ses côtés, plongé dans leur monde de tendresse teintée du côté un peu trop luxuriant de Blake. Puis le Serpentard se redressa, avisant les frissons parcourant les épaules dénudées de la princesse, il ôta sa propre veste afin de la déposer sur son dos, l'invitant à le suivre en direction du château alors qu'il lui prenait doucement la main non sans la quitter des yeux. Et tout le long du trajet, le jeune homme à la démarche assurée n'avait pas lâché sa dulcinée, peu importait les regards surpris ou les réactions faussement modérées, tant qu'il demeurait avec elle.


HJ : je suis pas douée pour ce genre de rp ç___ç
j'espère que la réponse te va quand même <<3
&& je clos pour ma part (L)
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