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 Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}

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Sasha I. Carlson

Sasha I. Carlson


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MessageSujet: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyJeu 18 Juin - 23:12

Requiem for a Dream
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    Les lieux étaient calmes, emplis d’une sérénité des plus agréables, comme il en existe peu aujourd’hui. Pas un bruit en cette matinée, l’heure indiquant qu’il était encore bien trop tôt pour que les habitants du village se réveillent, ce qui n’était pas le cas des oiseaux n’ayant pas encore migrés vers de plus chauds pays. Leur chant commun s’élevait dans les airs, ode au soleil levant et à la journée qui se profilait. Mais leur douce mélodie ne semblait pourtant pas être faite pour éveiller la jeune fille à la chevelure couleur des blés, paisiblement endormie dans le lit aux draps riches et colorés chaudement. Son visage était serein, signe qu’elle s’était endormie sur de bons sentiments, sans se préoccuper de quoi que ce soit, réalité qui allait très certainement lui coûter cher. Ses longs cheveux formaient une auréole autour de son visage, se mariant avec ce sourire d’ange que formaient ses lèvres rosées. Elle était belle ainsi endormie, au moins aussi lumineuse que ce malicieux rayon qui vint doucement caresser sa peau dorée, la réchauffant tout en l'éclairant, venant révéler cette main entrelacée avec une autre, serrées contre sa poitrine qui s’élevait doucement au rythme de sa respiration calme, et sur laquelle on pouvait voir les palpitations de ce petit cœur d’oiseau cognant en chantant, sérénade répétitive dont on ne se lassait jamais. Et l’amant de l’inconstante Lune se plaisait à faire glisser d’autres de ses rayons, révélant alors les draps défaits par une nuit très certainement agitée et dont l’astre de la nuit avait sans aucun doute été témoin… De jambes mêlées dont les pieds dépassaient des draps de soie, deux corps serrés l’un contre l’autre, l’un fragile et ô combien désirable, l’autre bien plus épais, musclé et dont les marques noires témoignaient d’un côté sombre qui était le contraire de celui de la nymphe dont il s’était fait conquérant, chevauchant avec habileté, douceur et brutalité ses courbes enchanteresses et dévorant ses monts regorgeant de félicité. Épanouis et épuisés de cette nuit aussi salvatrice que farouche, ils s’étaient endormis l’un contre l’autre, nus et le cœur battant à tout rompre. À en juger le sol, la scène s’était déroulée à la fois sauvagement, tout en conservant toutefois une once d’un quelconque romantisme. Une robe noire jonchait le sol, au pied du lit, et qui n’avait rien d’un aspect jeté à la hâte, mais qui semblait bel et bien avoir été ôtée avec lasciveté, glissant le long du corps de celle qui la portait la nuit passée, tout comme les talons noirs qui trainaient dans un coin de la salle, abandonnés très certainement pour une activité plus rapide et plus confortable… Le reste des vêtements en revanche, n’avait pas été aussi bien traité que cette robe à la coupe inconnue, mais qui présentait bien, par l’amas qu’elle formait, une longueur digne de ces longues robes de la mode impériale. Défaits à la hâte, arrachés… Les suppositions étaient nombreuses.

    Et un rayon un peu trop curieux et malicieux vint éclairer le visage de la douce enfant aux cheveux emmêlés, réchauffant cette frimousse qu’il pensait glacé très certainement, mais venant ainsi à l’éveiller un peu trop rapidement, lui soutirant d’un baiser brûlant un papillonnement au niveau de ses paupières closes, jusqu’à ce qu’elle les ouvre, dévoilant ses iris qui se rétractèrent d’une rapidité fulgurante sous la lumière trop vive, obligeant ainsi la jeune fille à refermer ses jolis yeux bleus et à cacher son visage contre l’oreiller aux couleurs chaudes. Un léger soupir quitta ses lèvres rosées alors qu’elle se réveillait doucement, enserrant de ses doigts cette main masculine qu’elle tenait tout contre son cœur, logée entre ses seins fermes. Une main ferme sur laquelle son regard se reporta avant de s’en détacher avec douceur et pourtant une conviction certaine. Contre elle, un corps puissant et aussi nu qu’elle semblait l’être et dont les jambes s’étaient enroulées avec les siennes. Un souffle chaud lui brûlait le cou, venant lui arracher des frissons qu’elle savait avoir déjà connus auparavant et durant cette nuit. Un parfum chamboulant l’enveloppait, rassurant et grisant à la fois. Un long frémissement traversa son échine, lui faisant d’ores et déjà capter les détails d’une longue nuit de folie émouvante. Glissant sur elle-même, elle parvint à tourner la tête vers celle de son compagnon de nuit, son regard millénaire ne sachant quelle attitude adopter : celle de la surprise ou de l’horreur… Et dès lors, elle comprenait les conséquences de l’acte commit, que ce qu’elle avait prit pour un rêve des plus fascinants était la réalité dans sa plus grande pureté, venant lui asséner la gifle quand à son serment déshonoré et celui qu’elle venait de respecter. Et les détails de sa soirée lui revenaient en mémoire, fragiles et résolus à la fois.


    …flash back…
    Illegal tender and Wild obsession


    Une nouvelle lettre au petit matin, chargée de ces mots à la fois arrogants et romantiques qui avaient eu le don une fois de plus, de la faire sourire intérieurement quand l’extérieur conservait un calme olympien. Joints à l’enveloppe, deux rubans noirs, au tissu le plus fin et le plus léger du monde. Elle ne les regarderait que plus tard, comme elle avait l’habitude de le faire, à l’abri des regards qui se voulaient indiscrets. L’un des rubans était fait pour être porté comme un masque à ce qu’elle pouvait constater, quand l’autre faisait office d’un collier des plus simples, serrant la gorge de manière à rendre cette dernière plus attrayante. Une attention qui eut cette fois le don de la faire sourire franchement, carton d’invitation à une soirée en tête à tête dans un lieu pour le moins peu commun. Le message était incomplet, comme d’ordinaire, et l’expéditeur se chargerait très certainement de lui communiquer la suite dès lors qu’il jugerait le moment importun, pour peu qu’elle lui réponde positivement. Et d’un effleurement de la main qui se voulait détaché, comme tous les autres, elle lui donnait sa réponse, en entrant à leur cours commun, bien qu’une année les séparait. Installée derrière lui, elle reçut la suite de sa missive, comme elle l’avait présagé, dans la discrétion la plus grande et la plus intime, de sorte que jamais leurs camarades ne s’en doutèrent. Juste un « Rendez-vous devant la Statue de la Sorcière Borgne ; 23h15. » pour un « j’y serai. » en réponse. Secret comme le mystère, le Serpentard conservait pour lui les détails d’une nuit peut-être différente des autres, narguant de son regard abyssale la Rouge & Or que l’impatience poussait à réclamer au plus vite la nuit.

    Et quand il fut l’heure d’y aller, ses camarades parties à une soirée à laquelle Sasha ne semblait pas avoir voulue participer aux vues de sa migraine, elle se vêtit d’une robe bleue nuit, brossant sa longue chevelure miel et la laissant libre, la parfumant seulement d’une touche d’huile d’argan, lui conférant une fragrance conduisant à l’art de l’érotisme et du désir, quand sa gorge sentait le fruit sucré. Nul besoin d’ajouter quoi que ce soit d’autre, mise à part cette légère touche de khôl noir qui eut l’effet de faire ressortir son regard bleu indescriptible. Enfilant une paire de talons noirs, elle prit sa cape et se dirigea vers le lieu du rendez-vous, y trouvant déjà celui qu’elle appelait son Ténébreux Prince. Ce qu’elle faisait n’était pas respectable pour ainsi dire, mais la tentation du jeu avait été bien trop forte, et si la routine lui plaisait, ajouter du piment à sa vie comme le faisait Blake Milont-White était tout aussi tentant. Ce dernier était égal à lui-même, et dans un silence, conduisit sa belle courtisane où il le désirait. L’air frais s’engouffra dans la chevelure de la jeune Carlson alors qu’elle demeurait à la fois silencieuse et rêveuse, suivant son soupirant jusqu’au saule cogneur. D’un coup de baguette, il fit cesser la colère de l’arbre, invitant alors la Gryffondor à passer par le passage que l’arbre protégeait. Sa surprise fut de taille lorsqu’elle découvrit le lieu où il menait. La Cabane Hurlante, maison étrange que l’on disait hantée et dans laquelle elle n’avait jamais mit les pieds. Prenant la main de son compagnon de nuit, elle se laissa guider à travers les lieux jusqu’à la plus grande pièce, propre jusqu’au moindre petit recoin, et où un lit trônait, les draps se voulant riches et invitants. D’un sourire sur les lèvres, tout en quittant sa cape noire, la jeune fille se tourna vers le Serpentard, prête à le questionner.

    Sasha : « Que faiso… »
    Blake : « Chuuut. Enfile ça. »

    Un murmure pour un paquet tendu. Et tout en défaisant le papier, elle découvrit un tissu noir, la menant à repenser aux rubans de même couleur découverts dans la matinée. Sereinement, elle entreprit de faire glisser la robe qu’elle portait déjà, tournant le dos au Serpentard, jusqu’à enfiler le nouveau cadeau qu’il lui avait fait et dont les seules autres parures se voulaient être le masque qui faisait ressortir son regard unique, et cet autre ruban marquant sa gorge d’une sensualité à découvrir. Se tournant ensuite vers le Serpentard, elle s’avança vers lui, esquissant une légère révérence marquant le début du jeu, un sourire taquin sur le coin des lèvres, attendant la suite des évènements.

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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyVen 19 Juin - 10:30

Fin Septembre ;


    Un jeu fait de délices et de paroles encore sages, des rendez-vous mutins donnés de nuits en nuits, sans que jamais ils ne s'offrent l'un à l'autre. Langueur, tendresse chaude et suave, danses parfumées de la belle courtisane, présents et mots doux. Il ne faisait que la courtiser, elle frôlait ses mains de sa paume d'opaline, elle, l'enfant au visage de lune. Rien qui, pour une fois, ne demandait atteinte à l'innocence ou à la candeur d'un ange ; si Blake voulait avoir son corps, il s'en irait la conquérir avec passion et tendresse, dans un écoulement du temps las et impatient. Qu'importe la durée qu'il lui faudrait ; une semaine, un mois, un an, car il en avait fait sa plus belle et délicate de ses courtisanes, se refusant à porter atteinte à sa pureté par le joug d'une main trop violente ou une approche malhabile. A elle, il lui offrirait par amour du jeu les histoires des contes de fées, il se ferait prince sur des vers d'un Appollinaire appelant à l'éros pour que leur histoire piquante ne soit pas qu'une affaire de luxure. Et sans y inclure les sentiments par ailleurs, le prince ténébreux voulait que la partie engagée, de libertin lascif à belle courtisée, soit les prémices d'un autre temps. Il savait pourtant, que la promise se faisait dulcinée d'un ami Serpentard à qui il devait beaucoup, mais aux pensées du sombre prince, il demeurait persuadé que le susnommé Luce n'éprouvait aucun sentiment pour la belle ; brise rafraîchissante de passage. Et parce qu'il se faisait arrogant, parce qu'il voulait régner sur tout et tout posséder jusqu'à en dérober les trésors des autres, Blake ne s'était guère formé de conscience quant au fait de courtiser la délicieuse Carlson. Il avait vu en elle, dès lors qu'il avait posé ses obsidiennes sur ses courbes cette première nuit, les délices fruités d'une histoire qui ne se tiendrait pas comme celles qu'il avait habituellement. Il ne la voulait pas comme amante de passage, du moins pas selon les règles du jeu appliquées à toutes ses jolies victimes ; il la voulait poupée dansante et esclave de sa propre personne, dans une liberté à la fois restreinte mais pourtant présente. Et en retour, il idolatrait sa beauté en lui faisant hommage par des regards dévorants et des mots envoûtants. Leurs correspondances aux éclats d'éros et de romantisme teintés d'arrogance pour le Serpentard, n'étaient que jeu se voulant mutin mais plus dangereux qu'il ne le laissait paraître, il avait laissé fleurir au prisme de ses lettres, une passion étrangement brûlante et distante qui les unissait. Et Blake avait averti l'enfant de la Lune ; autour de lui, beaucoup de spectres dansants avaient perdu leurs âmes, aussi peut-être ne dérogerait-elle pas à la règle. Elle mourrait asphyxiée du piège du loup ténébreux, sans le savoir encore, sans s'en soucier néanmoins, et le prince lui-même n'avait pas idée des blessures qu'il infligerait à la douce, lui qui, pour une fois, se voulait honnête et droit. Et il la désirait car il l'avait senti découper sa raison pour la peindre sur l'étouffant cerceuil d'une logique envolée ; il la voulait parce que ses effluves ennivrantes l'obsédaient. Le noir du geai, c'était ce qu'il était, quand sa beauté à elle, blasphématrice tant elle était provocante, scandait lumineusement un "le blanc est pur". Jeunes gens opposés retrouvés sous la coupe d'un même jeu, jeu qui les desserverait bien plus loin qu'ils ne le penseraient.

    La main dans la sienne, le souffle lent et le sourire mutin, pas un mot ne s'était échappé des lèvres du sombre prince sous le regard curieux de la belle. Il l'avait entraîné jusqu'à l'ombre du saule, passant ses obstacles de branches violentes et claquant l'air, l'entrainant derrière lui dans un sillage d'un parfum suave et épicé déjà envoûtant. Et lui, humait déjà les effluves d'argan huilant la peau de la courtisane ; ce soir la nuit aux ambiances exotiques n'en serait que diablement plus platonique. Plus il la désirait, et plus il s'offusquait de la prendre contre lui, dans un paroxysme qui n'avait plus de logique. Et pourtant, le sombre Prince avait aménagé un lit de roses envahit par le lys, dans cette pièce que nul n'avait visité depuis des lustres, tentatives légères au cas où la soirée ne tournerait pas aussi chastement. Blake lui avait alors tendu ce fin tissu noir, son regard ne quittant dès lors plus les courbes dénudées de la courtisane lui tournant le dos ; il n'avait pas laissé ses obsidiennes s'approprier sa silhouette gracile ; ses prunelles d'acier brûlaient simplement les omoplates de la douce dans un respect de braise. Et lorsqu'elle s'était retournée, il ne put s'empêcher de penser que les étoiles affammées avaient du la poursuivre, car de sa peau au délicieux satin, brillait cette pâle couleur faite d'argent et de lune. Le sombre prince avait esquissé un sourire ténébreux, et d'une voix suave se faisant maîtresse des lieux, il lui avait intimé dans la plus délicate et mordante douceur, de danser pour lui. Le parfum ennivrant de la pièce ainsi que les braises douces enveloppant leurs corps les avaient gagnés, car bientôt, alors que les hanches fines de la courtisane étaient venues frôler les genoux du prince qui en demandait encore, il avait posé ses mains puissantes sur sa taille fine, assis et les obsidiennes levées vers son obsédant visage dans un sourire de loup. La belle s'était penchée, éphémère insouciante au déhanché parfumé, déposant sur ses lèvres un feu au flambeau encore éteint qui s'éveilla. D'un coeur s'accélérant avec passion, l'infinie douceur que Blake lui avait rendue s'était faite paradoxalement plus bestiale également, parfumé des effluves d'une passion venue d'un autre temps. Une passion que l'on accorde qu'aux princes des contes de fées, celle qui vous ferait mourir pour l'autre, quand bien même il ne sentait pas de sentiments noblement amoureux pour la demoiselle. Le tambour de son palpitant s'affola, encore et encore, emporté par une ivresse qui n'avait plus de nom , il ne put résister à sa promesse de ne pas la faire sienne. Il la désirait dans son entier, du creux de ses reins jusqu'au galbe de son front, l'avoir pour lui en tout temps et pour toujours, dans une folie qu'il pensait passagère et embrumée par les odeurs de l'encens, de ce parfum sucré fait d'argan et de ses propres épices suaves. Comment pouvait-il savoir, en ces funestes instants, pauvre diable qu'il était, que la nature de la belle poussait à rendre fou quiconque échangeait un baiser de la sorte avec elle. Et comment donc pouvait-elle savoir que le Serpentard au coeur libertin se mettrait à battre d'une folie brûlante sous le joug d'un baiser échangé d'abord innocemment. La nuit avait donc fini dans ces draps riches d'une tendresse et d'une bestialité qu'ils s'échangèrent, ardente et frissonnante, dépeinte de la sueur de leurs corps s'unissant alors sous les rayons de la lune, dans des baisers passionnés et des regards tendres qu'il lui portait. Il la voulait, encore et toujours, quand bien même elle était sienne dans ses bras en l'instant. Jamais encore, Blake n'avait donné autant de passion ni n'avait senti son palpitant s'affoler dans une frénésie guerrière et aussi forte, était-ce seulement humain que de prêter telle passion à une autre personne ? Le désir, la passion, la folie douce s'étaient emparés de lui, qui dans une nuit néanmoins faite d'une tendresse des plus rares qu'il n'avait encore jamais donné à personne , lui qui pourtant offrait douceur à toutes ses conquêtes d'une nuit pour les rendre alors dépendantes, s'était achevée dans les draps d'une flamme fiévreuse et véhémente.

    Et les voilà qu'ils dorment, et l'infini silence demeure. L'un contre l'autre, le corps dénudé et se blottissant contre les courbes de son autre, tels des amants au palpitant tombé dans les disgrâces de l'amour, alors qu'il n'en était rien. Sa main au creux de sa poitrine, le jeune homme la serra doucement contre la sienne, paume possessive encerclant les doigts fins de la courtisane, dans un soubresaut léger venu trahir son réveil qui se profilait. Un froissement d'étoffes ; elle s'était tournée vers lui alors que ses paupières étaient encore closes, écoutant avec douceur chaque battement du coeur de la lionne, épris de chaque note, de chaque gamme de son tambour léger, comme de son moindre souffle. Et là en l'instant, un sentiment étrange envahit le jeune homme qui, sans le savoir, se trouvait sous l'envoûtement de la belle demoiselle qu'elle lui avait infligé par ses baisers de fée le rendant fou. Ses yeux d'un sombre magistral s'ouvrirent sur elle, sans un sourire mais d'une lueur qui se prêtait étrangement amoureuse, la dévisageant à l'en caresser ses traits fins par le prisme de ses prunelles. De tout son être et de toute son âme, se sentant amoureux de son moindre souffle, le coeur affolé et battant encore trop vite, il savait alors qu'il pouvait mourir pour elle, comme tuer de sang-froid quiconque lui enlèverait sa fée. Ignorant ce qui lui arrivait, sans même le chercher vraiment, Blake se retrouvait malgré lui envoûté d'une emprise dangereuse qui n'avait plus d'ampleur, et déjà cela se voyait dans son regard de braise. Il voulait la posséder, il la voulait pour lui, encore et toujours, et à jamais, dans une vénération qui n'avait plus de limite il la dévisageait de ses yeux de prosélyte converti à sa beauté. Qu'elle se donne à lui encore, et il mourrait pour le rouge de ses lèvres qu'il commença alors à caresser du bout des doigts, sans que jamais ses prunelles d'une nuit d'ébène ne viennent se détacher d'elle. Et quel était ce battement de coeur, affolé, qui n'en finissait plus, s'agitant dans une frénésie insoutenable au point de lâcher. Il mourrait d'amour, quand bien même il ignorait qu'en réalité, il n'était pas amoureux de la belle mais seulement envoûté de sa malédiction. Et enfin, sa voix s'éleva, incandescente et suave piqué d'un ton ambré qu'on ne lui connaissait que peu, alors que ses doigts amoureux vinrent caresser la joue de la courtisane.

    Blake : « Bonjour, douce Sasha... Nous avons encore tout le matin devant nous. »

    Un sourire pour un regard d'une tendresse à la fois sybarite et diablement effrayante, la folie s'était emparé de lui sans qu'il ne le démontre encore. Car, à la sentir tout près de lui, il n'avait pas à faire preuve de véhémence : tant qu'elle était à lui, Blake se ferait simplement fidèle disciple. Doucement, il se redressa dans un froissement de draps léger encore parfumé de la chaleur de l'argan, déposant des monceaux de baisers au creux de son épaule, sentant son coeur s'affoler encore alors que son esprit perdu dans les méandres du trouble s'était envolé pour des mots qui sans doute, feraient peur à la douce. Car déjà ses lèvres approchèrent l'oreille de cette dernière, glissant sur son cou et sa joue blême, dans une langueur qui n'avait plus de fin.

    Blake : « Je ne te laisserai plus partir. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais. »

    Des mots qui auraient pu la toucher de plein coeur, si le romantisme affirmé du Serpentard ne s'était pas trahi d'une affreuse réalité dépeinte de son délire passionnel. Ces paroles là n'étaient guère des proses destinées à la séduire encore, elles étaient teintées d'une menace si douce qu'elles en devenaient attendrissante. Ne répondez pas à ce qui manque de raison, la logique est un serpent.
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Sasha I. Carlson

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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyVen 19 Juin - 14:56

    Les conditions au jeu avaient été énoncées dès le départ, peu nombreuses et pour la plupart, des plus implicites. La seule véritable règle qui semblait avoir mit les deux jeunes personnes en accord était indéniablement que leur jeu devait demeurer des plus secrets et qu’il ne devait en toucher mot à d’aucun. Règlement incontesté et qu’ils avaient respecté chacun de leur côté, devenant alors habiles dans leur façon de jouer, de frôlements discrets aux regards rapides et clandestins. Les autres closes de leur contrat avait semblé naturelles quant à leur façon d’être et d’agir, enrobés dans un respect qui n’avait rien à voir avec celui que l’on porte habituellement à autrui. En devenant cette poupée qu’il désirait et avec tant de véhémence, Sasha s’était assurée d’une protection sans presque aucune faille, bien que n’étant pas à l’abri d’une fêlure ; le risque de briser une poupée de porcelaine n’était pas au zéro, surtout si elle appartenait à Blake… En Ange de douceur, elle lui portait un amour naturel qui lui était rendu par les œillades brûlantes et les caresses suaves qu’il ne pouvait lui porter qu’au soir, à l’abri des regards, des autres et du monde. L’on n’avait rien sans rien, et ils l’avaient comprit tous deux, bien que les dons qu’ils s’offraient n’avaient plus rien à voir avec ceux que l’on fait habituellement. Elle se laissait courtiser tout en sachant pertinemment les conséquences que cet acte peu commun pouvait comporter, quant en échange, elle lui offrait ses charmes dans une pudeur pure et respectée, lui laissant jusqu’à cette possibilité de la conquérir pour la faire sienne, pour peu qu’il demeure respectueux envers sa personne et ne se montre jamais impatient. Que jamais il ne la brusque et elle s’offrirait dans une douceur incomparable, que jamais il ne se montre empressé et elle lui présenterait une nuit des plus longues. Il aurait beau chercher, il ne trouverait jamais comparaison à ce qu’elle lui promettait tacitement. Leur histoire n’avait rien de commun avec une intrigue faite de luxure, puisque faite d’écrits sous la plume d’un romantisme unique, d’une chasteté sous la ceinture et de frôlements destinés à repaître l’égarement de l’esprit mais aussi à calmer l’avidité du regard abyssale. D’une danse lascive, elle se faisait maitresse intouchable, guide de l’âme imaginative, recueillant seulement les frôlements brûlants de son amant spirituel, ses souffles irréguliers se noyant dans sa chevelure couleur des blés, frissonnant sous ses lèvres légères. Elle finirait par y laisser des plumes à force de jouer avec le feu, à moins de se laisser couper les ailes, imprudente enfant qui s’était laissée charmer par la beauté du Diable, oubliant jusqu’à celui qui se trouvait être son soleil, mais aussi en délaissant son amant semblable à la Lune, pour l’amour d’un jeu où elle pouvait bien y perdre son âme. Un risque dont elle avait été prévenue d’avance et qu’elle avait choisie d’encourir, maudite de toute manière. A moins qu’elle n’y ait vu une manière de prouver à son ténébreux prince qu’elle saurait lui résister et ressortirait intacte quoi qu’il arrive. Qu’importe les blessures avec lesquels ils ressortiraient, ils auraient eut cette chance d’apprécier un art perdu dans lequel ils se jetaient corps et âmes. Blessés et orgueilleux peut-être, mais fiers et épanouis… Et ils n’avaient pas idées des souffrances morales qu’ils allaient s’infliger, à mettre sur le compte d’une passion peu commune et un peu trop désirée.

    …flash back…
    Illegal tender and Wild obsession

    Semblables à deux amants qu’ils n’étaient pas, elle s’était laissée allée à lui, glissant sa main dans la sienne, se laissant guider à chaque instant, troublée par le parfum suave du Serpentard. D’un regard voilé, elle repoussait les avances de son esprit quant à le laisser aller contre lui, jusqu’à dévorer de ses lèvres le cou du jeune homme. Attirée sans vouloir se mentir à elle-même, délicieusement engagée dans une passion éphémère. Leurs fragrances se mêlant l’une à l’autre, distincte pourtant, guidant une concupiscence charnelle et aux allures d’indécence. Le trouble était à son paroxysme, au moins autant que cette délicieuse et envoûtante résistance. Chacun ne voulant pas céder à l’autre, tout en songeant à cette éventualité de se laisser porté par un désir commun, le lit trônant dans la salle en étant l’objet témoin. La rouge et or ne put s’empêcher de sourire sous la délicate attention du Serpentard quant aux fleurs décoratrices apposées sur les draps riches ; roses et lys. Sasha avait émit ce souhait caché de ne pas être comme les autres filles que Blake désirait, que jamais il ne lui susurre ces mots qu’il leur glissait à l’oreille, qu’elle n’ait jamais les mêmes caresses ni les mêmes présents. En faisant d’elle sa plus désirable des courtisanes, il s’était engagé à une originalité sans faille dont il lui fallait faire preuve pour plaire à la belle Carlson. Laissant glisser sa robe le long de ses épaules, elle laissa cette dernière tomber au sol, dans le seul bruissement d’étoffes alors qu’elle prenait le soin et la patience d’enfiler l’autre, devinant le regard brûlant de son compagnon derrière elle, le faisant languir délibérément et de façon à ce qu’il grave en mémoire chaque instant de cette nuit. Elle se sentait d’une humeur à lui offrir tout ce qu’il désirait, mais aussi à le charmer totalement de sorte que chaque caresse qu’il lui offrirait en récompense soit empreinte d’un désir explicite. Sentir la convoitise à travers ses doigts et en frissonner jusqu’à ses propres limites, jusqu’à venir d’elle-même à supplier pour qu’il ne cesse jamais et la prenne entièrement sous ses lèvres et ses caresses. Un battement de cœur rapide à ces pensées peu communes, jusqu’au fard piqué sous la chaleur qui venait de l’envahir. Se tournant vers son Prince, elle croisa son regard de braise qui lui asséna un nouveau coup quant à son désir masqué. Sa voix suave glissa dans les airs, claquant un ordre doux et délicat, dont la jeune fille semblait avoir l’habitude. Ce soir pourtant, elle s’engageait à lui offrir un spectacle que jamais il ne reverrait, secret de la nuit des temps qu’elle désirait pourtant mettre au profit de sa relation avec le jeune homme. D’un murmure gracieux et savoureux, elle l’invita à prendre place quand elle-même vint à se placer devant la fenêtre, son regard croisant la lune dont les reflets vinrent reprendre leur droit sur la jeune fille au sang féerique.



    Un don qu’elle avait caché au Serpentard et à bien des personnes en vérité et contre lequel elle ne pouvait rien. Après tout, même si elle avait désiré le cacher encore, elle n’aurait pas eu le choix. Quelques mèches de sa chevelure couleur des blés au soleil vinrent à blanchir, reflets d’argent de l’astre lunaire quand sa peau elle-même semblait se parsemer de ses étoiles. Et sous une musique suave et lascive, la belle nymphe leva sa main droite, écartant chacun de ses doigts frêles à travers lesquels la lueur de la lune filtra, comme si la jeune fille semblait capter le froid éclat de sa mère. Ce soir, elle lui offrirait cette danse féerique, celle que peu d’hommes ont pu voir dans le cours du temps. Quittant ses chaussures qui pourraient se révéler dangereuses pour elle, elle esquissa immédiatement après les premiers pas d’une chorégraphie aux allures irréelles, à la fois enjouée et lascive. Chacun de ses mouvements semblait saccadé et rapide à la fois, empreint d’une sensualité à toute épreuve. Ses doigts rencontrèrent alors la barre du lit baldaquin, et toujours dans cette danse lancinante vint jouer avec ce dernier, enjouée et loin de la vulgarité, s’approchant plutôt d’un art perdu. Faisant dos de nouveau au Serpentard, ce fut avec lenteur et envoûtement qu’elle fit glisser les bretelles de la robe offerte le long de ses épaules, jusqu’à ce que le tissu tombe de lui-même au sol, dévoilant de nouveau les courbes de la demoiselle masquée. Se retournant dans un sourire taquin et volontairement charmeur, elle se dirigea vers lui, coulant un regard famélique sur lui, jusqu’à glisser tel un serpent sur lui, jouant avec les boutons de sa chemise, n’en ôtant qu’un sur deux, jusqu’à finalement lui offrir son dos pour vue, ses courbes venant taquiner les siennes, son souffle se saccadant un peu plus à chaque seconde passant, la menant à se rendre compte de l’état dans lequel elle se trouvait, partagée entre l’envie de laisser une fois de plus languir le jeune homme ou au contraire, de le mener jusqu’au moment le plus intense, jusqu’à cette frustration qu’elle partagerait avec lui. Ses iris se firent alors troublées alors que son cœur s’accélérait, son ventre papillonnant d’un plaisir qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle finit par se redresser, se tournant de nouveau vers le jeune homme, son regard plongeant dans le sien alors que ses hanches roulaient doucement, jusqu’à ce que finalement, elle ne vienne s’asseoir à califourchon sur le jeune homme, ses lèvres remontant le long de son cou dans des frôlements se terminant parfois en baisers légers, cessant sur ses joues. D’une seconde d’hésitation peu marquée, elle se pencha sur le Serpentard, déposant ses lèvres sur les siennes, dans un baiser qui se voulait chaste mais qui n’eut pas le temps de l’être, porté par la passion du moment. Les lèvres se trouvèrent, brûlantes d’un plaisir encore incomplet quand les deux cœurs s’accélèrent sous l’effet d’une adrénaline inconnue poussant leurs langues à se lier, à renforcer ce baiser d’une violente ardeur qui troubla la jeune fille jusqu’à lui faire perdre la raison, la conduisant à ne penser plus que par ses instincts charnels. L’étreinte de son Prince la poussa à se presser un peu plus contre lui, ses doigts se perdant dans sa chevelure sombre quand ses doigts se chargeaient des boutons qu’elle n’avait pas ôté précédemment, jusqu’à faire glisser sa chemise le long de ses épaules et bras pour mieux la jeter à travers la pièce. Ses lèvres échappèrent un soupir alangui alors qu’elle se laissait porter sur le lit, trouvant une place parmi les roses et la fleur des rois. Attirant son aîné contre elle, elle attrapa de nouveau ses lèvres dans ce baiser qui rendait fou quiconque le lui volait, sans se douter un seul instant que le Serpentard était lui même tombé dans cette douce folie qu’elle regretterait plus tard. Les épines des roses lui griffaient doucement le dos, lui arrachant quelques soupirs d’aises quand à cette légère douleur salvatrice qui la poussait à désirer un peu plus son compagnon. Rien n’importait plus que d’être totalement sienne, tout en maintenant cette impatience à son paroxysme, reprenant le contrôle de la situation en faisant preuve d’une attention particulière envers l’amant. Ses lèvres soufflèrent alors quelques paroles tandis qu’elle procédait à des caresses plus languissantes et démonstratrice d’un plaisir décuplé. Maximes d’une jeune femme que la raison était devenue autre.

    Sasha : « Prends-moi Blake… Possède-moi en mon entier que je t’appartiennes »
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyVen 19 Juin - 14:57

    …Requiem…

    Elle ne cessait de le détailler, caressant son visage de ses prunelles bleues mystiques, et les souvenirs l’assaillaient à chaque seconde passant, la ramenant à une nuit agitée mais qui lui avait semblé plus qu’agréable, son corps venant à en frissonner à chaque souvenir défilant. Les yeux de son amant s’ouvrirent alors, avec une lueur qu’elle ne lui connaissait pas, mais qui semblait lui plaire tout autant qu’elle ne s’en sentait pas rassurée. Et elle comprenait pourquoi elle était tombée sous le charme du jeune homme, diablement envoûtant quelque soit la situation. N’eut elle pas une promesse à respecter, qu’elle venait pourtant de parjurer, elle se serait calée dans les bras du jeune homme, laissant ses doigts glisser contre son torse. Hélas pour elle, la honte qu’elle éprouvait en l’instant était bien trop forte pour qu’elle ne songe à s’égarer un peu plus, quand bien même son être entier réclamait les caresses enivrantes de l’amant. Passant une main légère sur son propre visage, elle repoussa les mèches couleur miel en arrière, ramenant avec elle l’effluve de leurs deux fragrances ne faisant plus qu’une. Demeurant silencieuse alors qu’elle songeait, jouant avec ses cheveux tout en regardant maintenant la toile du tissu des rideaux du lit, elle sentit les doigts de son compagnon s’égarer sur ses lèvres, lui arrachant un frisson de désir alors que de ces mêmes lèvres s’échappait un léger souffle. Son ventre papillonnait un peu plus, quémandeur de nouveaux vestiges semblables à la nuit écoulée. Le corps de la jeune fille contre son esprit, un combat dur à mener et dont elle ne voulait même pas. Son cœur alors s’affola, au fur et à mesure que les doigts de l’être désiré glissait sur sa joue, apprenant par cœur chaque détail, offrant à la demoiselle de nouvelles idées sur une quelconque façon d’être à lui. Alors sa main vint se glisser sur celle masculine, l’écartant avec douceur et patience de son visage quand les lèvres du jeune homme laissaient échapper quelques paroles sur un ton plus que plaisant, différent de l’être que l’on connaissait habituellement.

    Blake : « Bonjour, douce Sasha... Nous avons encore tout le matin devant nous. »
    Sasha : « Ce n’est qu’illusion… Le temps s’écoule si vite qu’il sera bientôt midi… »

    Une façon bien à elle de lui expliquer qu’il était temps de se séparer, de ne pas paraître tous deux en public… Elle n’aspirait plus qu’à quitter ses bras pour ne pas retomber sous le joug d’une nouvelle envie qui la pousserait à lui demander de nouveau de la posséder. Mais son corps avait bien du mal à la suivre, frissonnant d’extase sous chacun des gestes du Serpentard, jusqu’à venir arracher un gémissement aux lèvres de la douce enfant alors qu’ils déposait quelques légers baisers au creux de son épaule, remontant le long de ses courbes légères, découvrant ces zones érogènes qui avaient le don d’attiser les envies de la belle nymphe. Pourtant, ce furent les paroles prononcées avec langueur qui eurent raison sur l’esprit de Sasha, lui faisant rouvrir brusquement les yeux alors qu’elle s’était laissée un instant aller, ne sachant plus comment réagir face à sa trahison et son appétit plus grand.

    Blake : « Je ne te laisserai plus partir. Ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais. »
    Sasha : « Il le faudra bien. Il faut… que j’y aille. »

    Un ton peut-être un peu plus cassant qu’elle n’en avait eu envie, mais qui témoignait du fait qu’elle venait de comprendre ce qui animait le Serpentard. Cette passion de la veille, demeurant au cœur et à l’esprit, les enveloppant et leur prononçant de sa voix sensuelle ces mensonges qu’il pensait vérité. Aurait-elle était plus perfide qu’elle aurait sans aucun doute profité de la situation, jusqu’à venir arracher une nouvelle félicité à son amant, mais il n’en était rien, et son cœur s’affola un instant, alors qu’elle se dégageait des bras du Serpentard, quittant le lit, à la recherche de ses sous-vêtements. Hâtive et perdue, elle se mit à parcourir nue la chambre, ramassant sa robe bleue nuit de la veille, glissée dans un coin, et qu’elle enfila prestement, sans rien au dessous, le but n’étant que de cacher sa pudeur. L’oiseau sous sa cage thoracique s’affolait, comme pressentant un danger contre lequel elle ne pouvait rien, fautive de son engendrement et y répondant malgré elle par l’attisement et la soumission la plus totale.
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyVen 19 Juin - 17:42

    Nuit brûlante d'un feu les consummant, le prince de son port de tête hautain avait toisé la courtisane à la robe légère et à la danse lascive. Opium parfumé leur ennivrant les sens, ils étaient tous deux partis dans un autre monde, loin des autres et loin de leur coeur, dans un rêve démentiel dont la seule drogue coupable de ce voyage hallucinogène n'était en fait que leurs propres désirs encore innassouvis. Les flammes des bougies dansantes au gré de ces vents légers insufflés par la fille de la lune qui dansait pour lui, le parfum entêtant des lieux à la lumière tamisée ; fruits sucrés, épices suaves, encens consummé, leur montait à la tête au même titre que cette envie qui les dardait. Dans cette complicité mêlant appel à la luxure et à la maîtrise de soit, le prince avait sourit d'un rictus tendrement amusé quant à l'audace taquine de la belle ; tel un couple d'amants se connaissant depuis si longtemps, liés d'un amour sauvage qu'ils chevauchaient à deux. Quelques rires pour d'autres oeillades vindicatives et envieuses, le désir des deux insouciants leur montant à la tête, sans que jamais ils ne se fassent violence. Elle le narguait de sa langueur comme il la frustrerait d'avantage en la frôlant seulement sans que jamais ses mains expertes ne se fassent véritablement caresses. Leur jeu, qu'ils pensaient maîtriser, se plongeait dans les délices parfumés d'un opium ennivrant leurs sens, jusqu'à leur faire croire qu'ils vivaient un rêve éveillé. Elle se faisait princesse indienne et sybarite, dont la chevelure dorée s'entrelaçait dans la lumière blême, d'un flou lunaire dont le charme sublimait sa splendeur, et il l'avait posée délicatement sur le lit comme ses obsidiennes toisaient l'azur de ses yeux d'une leur douce et tendre. Ses mains respectueuses ne venaient resculpter ses traits délicats qu'avec patience et appétence à la fois, sans que jamais un sourire n'orne ses lèvres, trop épenché à la dévorer de son regard étrangement amoureux et ardent, quand bien même la princesse et courtisane lui avait soufflé ces mots terriblement audacieux. Elle était venue jusqu'à ses hanches pour l'attirer contre elle, délivrant la ceinture du corps sadique et passionnel qui se voulait brûlé de passion dévastatrice qu'elle ne put encore percevoir. Et voilà que la cruelle courtisane, sans le vouloir vraiment, de par sa malédiction et sa nature de fée, inondait le coeur humble de l'instant du Serpentard d'une peinture ardente, pour mieux en briser la toile où ils étaient dessinés. Souffles haletants et caresses divines, entraînées dans des baisers mordants et amoureux, liant leurs langues comme le prince caressa du bout des doigts la joue blême de sa courtisane, il ne put alors que la dénuder doucement dans des effleurements religieux et fidèles. Leurs palpitants cognant en tambour contre leurs poitrines, ils en avaient oublié jusqu'aux autres et à leur propre condition, parjurant cette promesse que l'un comme l'autre s'était faite : que la courtisane ne tombe pas dans les bras du prince, et que le prince n'entâche pas le corps de la courtisane de son propre corps sombre. Les rayons de la lune blême étaient venus caresser leurs courbes, les faisant luir délicatement d'une lumière argentée faisant dès lors ressortir les muscles saillants du Serpentard à la peau marquée de quelques tatouages marqués d'un pigment noir. Au creux de ses reins, c'était à présent lui qui lui offrait une danse lascive et passionnée, s'offrant comme un amant au coeur amoureux et à la déraison délirante ; il la savait à lui et mettait tout en oeuvre pour que, obéissant à sa requête, il ne la fasse comprendre que cette nuit, elle lui appartiendrait. Et jamais dans leur danse amoureuse, le sombre prince ne s'était éloigné des désirs de la douce, s'empressant de comprendre ses frissons et d'en appréhender d'autres, desservant ses caresses pour qu'elle se cambre encore sous le joug d'une jouissance qu'il n'offrait que pour elle.

    Mais que leurs chairs aimées ne sont faites que d'encre effaçable, leurs baisers s'étaient laissés mourir au petit matin parmi les cendres, laissant les souvenirs flous des derniers instants se pâmer, blêmir et geindre. Lui, la caressait de ses doigts fins comme de son souffle chaud, arrachant un nouveau frémissement à la belle éveillée, dont le regard azuré à la fois aimant et distant, le fixait comme une victime cherche à comprendre son bourreau. Le prince sentit encore ce frisson de désir parcourir la peau de la princesse indienne, encore et encore, il se plongeait dans les délices illusoires de la faire sienne de nouveau, posant ses lèvres au creux de son cou lui soulevant un gémissement incontrolé. Que ne ferait-il, pour assouvir tous ces désirs , faire battre son coeur de battements audacieux sous la coupe de ses lèvres et de ses mains aventurières... Qu'il la voulait, encore maintenant, prêt à la dévorer de ses lèvres et de son regard de braise, presser le corps contre le sien pour qu'elle lui appartienne, agripper ses hanches de ses doigts conquérants, hameçonner son coeur dans une vénération fidèle... Qu'avait donc fait la demoiselle au Serpentard au coeur de glace, pour qu'il ne se montre si étrangement amoureux ; prince charmant dans toute sa splendeur, romantique de quelques instants, ange déchu que toutes recherchaient. Si ténébreux dans sa façon d'être, le regard perçant et le sourire léger, portant sur lui un parfum qui ne pouvait que la chambouler, si elle avait été véritable amante, peut-être qu'elle se serait laissée allée à ce prince que toutes recherchaient un jour ou l'autre. Pour elle seulement, et en l'instant, il se savait tant capables de choses et d'autres : receuillir l'or du soleil, peindre les brises du vent en blanc colombe, la hisser sur un piedestal d'argent et coiffer sa lumineuse beauté de pastel et d'éclats de cristal... Lui offrir l'impossible et le dérisoire, tout et tout le monde, Blake se sentait capable, dans un délire passionnel, de tout lui offrir, quand bien même il n'avait pas beaucoup à lui donner. Lui, l'ange déchu au regard de braise, n'avait plus ni pureté, ni coeur, ni âme, et en l'instant il n'avait plus même de raison. Mais qu'elle ordonne, et il éxécuterait, mué dans une folie violente que la cruelle courtisane lui avait asséné. De sa beauté transcendante, à présent reine de son ciel qui ne respirait que l'air vivifié d'entre deux étoiles, elle l'obsédait encore quand bien même cette nuit il l'avait faite sienne. Et pourtant, la courtisane semblait prendre peur, rejetant le prince qui ne comprenait plus, de quelques mots lui soufflant qu'il serait bientôt midi. Cruelle menteuse au coeur de glace ; l'heure avancée ne frôlait pas même encore les sept heures sonnantes... Un mensonge éhonté qu'il ne releva pas en l'instant, hissant ses lèvres au creux de son oreille pour lui murmurer qu'elle était son ôtage dans un romantise exacerbé. Mais de nouveau, la courtisane prit peur ; se détachant de ses bras elle glissa hors du lit sous le regard d'abord incompréhensif et perdu du sombre prince. Pauvre petit bourreau, qui sous le joug d'une folie qu'il ne contrôlait pas, avait perdu la raison au point que son esprit n'en déforme la réalité. Et dieu qu'il demeurait attendrissant, malgré ses prunelles faites de braise et de glace, à se languir d'un amour illusoire qui n'en était pas un, repoussé par celle qu'il voulait pour lui... N'avait-elle donc aucun coeur ? Néanmoins Blake eut pour lui un léger sourire, partagé entre l'attendrissement, l'amusement et la démence douce, lorsqu'il vit la jeune fille parcourir la pièce à la recherche d'un morceau de tissu. Lui même se hissa hors de la couche avant d'aller se vêtir d'un souvêtement et de son pantalon, sa chemise endormie à l'autre bout de la pièce le laissant pour le moment torse nu, contrairement à la demoiselle s'étant habillée à la hâte. Malheureusement pour elle, le loup rôdait déjà, la dévorant du regard quand bien même cette dernière ne le savait pas encore, il s'approcha à pas feutrés, diable au charme ravageur mais au regard de dément, quand d'un sourire à la fois sombre et désireux, il voila son visage d'une lueur que porte tous les plus grands meurtriers prêt à commettre le crime passionnel. Et déjà il s'était posté non loin de la belle, sans que cette dernière ne s'en aperçoive encore, d'une discrétion effrayante ; l'adage du meurtrier passionné, c'était encore qu'on ne le voyait jamais venir de loin. La belle porta sa main à la poignée branlante, entrouvrant la porte que Blake referma d'un coup sec. Et c'est alors là, qu'elle le vit soudain, ne s'apercevant que maintenant de sa présence à ses côtés, elle pouvait frémir d'une peur sans nom comme il posa ses obsidiennes sur son visage, le sourire indiscernable et l'aura sombre. Puis il s'approcha, un pas, puis deux, dans un silence de plomb et un regard effrayant dépeignant la lueur d'un amour fou pour la courtisane, il la fit reculer contre le mur, avant de presser son corps contre le sien.

    Blake : « Je t'ai dit que je ne te laisserai pas partir... »

    Ses lèvres frôlant la peau de son cou, il se faisait amant romantique quoique véritablement dangereux. Humant le parfum léger de la demoiselle, Blake ne blasphéma néanmoins pas sa peau, et d'une main allant replacer une mèche de cheveux blonds derrière l'oreille de Sasha, il redressa ses yeux d'ébène sur le visage de cette dernière, ses prunelles dardant ses lèvres sucrées comme il eut un très léger sourire, penchant sa tête légèrement sur le côté.

    Blake : « En ces heures de vice et de crime rigides, se rêve un meurtre ardent, que la nuit grandirait, de son orgueil - plafond d'ébène et clous algides - , et de la toute horreur de sa noire forêt... »

    Un murmure suave pour un frémissement, les proses d'un fou dangereux qui s'était éveillé en lui, il la menaçait à demi-mots de pouvoir lui ôter la vie. Sans qu'il ne sache pourquoi, sans qu'il ne se contrôle, porté par un amour fou qu'il pensait romantique. Il lui prouvait alors, qu'il était capable de tout pour elle. Et alors elle ne voudrait pas partir, ni le quitter, il en demeurait certain. Le silence fut rompu par un autre de ses murmures incandescents.

    Blake : « Verhaeren... » rajouta-t-il dans un sourire bref pour en désigner sa source.

    Ô, petite princesse indienne, ne sais-tu donc pas que les almées dissolues ont le Gange pour tombeau ? Portée par ce jeu dangereux et cette folie que ta nature de fée a insufflé au sombre Serpentard, tes couleurs auront le fade des funestes litanies, et ta gorge ronde, à ne pas vouloir lui céder, dévorera la souffrance et l'agonie.
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Sasha I. Carlson

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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyVen 19 Juin - 20:31




    Il y avait bien longtemps qu’elle ne pouvait plus tomber amoureuse de qui que ce soit, son cœur n’appartenant qu’à une unique personne, sans même qu’elle s’en doute réellement, bien trop fière pour vouloir reconnaître qu’elle pouvait elle aussi boire à la coupe de ce sentiment noble ; mais il n’en demeurait pas moins qu’en cette nuit malicieuse, elle avait aimé le Serpentard d’un amour inavouable, inégalable, mais surtout, irréel. Le baume de l’air chargé de fragrances lourdes et enivrantes avait eu raison de la belle fée au regard de velours, voilant son esprit d’une idée obstinée quand tout son être partait à la dérive, parlant sur une danse dont seule elle possédait le secret. Ce soir, elle se voulait à la fois esclave et amante de ce Prince qu’elle qualifiait comme étant le sien, prête à se parer de toutes les façons possibles pour qu’il éprouve pour elle un amour qui équivaudrait au sien. Tout son être l’avait désiré, réclamant les caresses du vert et argent qui semblait être le seul à éveiller un désir de fruit interdit, à hâter un peu plus cette douce et délicieuse folie qui envahissait un peu plus et à chaque nouveau rendez-vous l’esprit de la nymphe. Mais aussi grandissante soit cette obsession, il n’en demeurait pas moins qu’elle se devait de ne jamais sortir de sa cage dorée, capable d’engendrer bien trop de complication si elle venait à se montrer. Hélas, à vouloir attiser un feu, celui-ci finit par grandir et se montrer bien trop brûlant, et la belle n’y avait plus tenue, glissant dès lors sur les méandres d’un jeu dont elle ignorait les règles, jusqu’à en oublier les closes d’un pacte qu’a deux ils avaient érigés, jusqu’à claquer la porte à son cœur qui se voulait pourtant bon garde de son être. Elle avait finit par se jeter corps et âme dans les bras du Serpentard, venant le narguer un peu plus de par ses courbes et ses regards brûlants, priant le ciel pour que le fier vert et argent mette fin à son supplice, qu’il tombe lui aussi dans le puits de ce désir trop fort. Les caresses brulantes ne suffiraient plus à taire ses courbes quémandeuses mais les attiseraient jusqu’au point de non-retour, jusqu’à ce que leurs corps nus se frôlent avec violence dans un parfait accord. Plus de raison quand le corps veut contrôler et les lèvres de la belle n’avait suivit que cet instinct amoureux coulant dans ses veines, offrant alors au Serpentard ce qu’il désirait depuis le départ en vérité : l’occasion de vénérer la beauté sous le joug de la passion. Plus amoureuse des ondes que simple mortelle, elle s’était laissée portée sur les draps, attirant contre elle cet amant qu’elle ne se lassait plus d’embrasser et de caresser, le laissant découvrir chacune de ses formes, les redessinant de son regard. Elle se sentait atteinte d’une folie salvatrice que seul lui pouvait calmer en lui accordant une nuit courte et riche en émotions. Elle se languissait de lui, allant jusqu’à glisser sous ses hanches, ses doigts fins et calculateurs le débarrassant de ce qui les retenait encore, offrant un nouveau baiser passionné au jeune homme quand lui-même se chargeait avec douceur de la dénuder, s’offrant les vues d’un corps qui n’avait pas encore été froissé par d’autres mains que celles du véritable amant de la belle. Mais ce soir, sa raison ne la poussait pas à songer à lui, mais bel et bien au Serpentard et à ce qu’elle lui ferait vivre ce soir. Désireuse de lui offrir une nuit qu’il ne pourrait jamais oublier, elle s’était laissée aller à des caresses frissonnantes, jusqu’à ce qu’enfin le contrat établi ne soit totalement brisée, chacun cédant aux avances de l’autre alors que leurs corps se liaient dans une danse charnelle et emportée, que la violence de leur désir poussait à rendre désespérée et amoureuse. Et que la chaleur était douce à cet instant, au moins autant que l’allégresse que la nymphe découvrait, conquise par l’amant délirant, la poussant à laisser ses ongles s’enfoncer dans sa peau, frissonnant un peu plus sous les baisers bien placées quand ses lèvres laissaient échapper son bien-être. Ne se voulant pourtant pas seule à profiter de cet instant qui se voulait unique, elle se fit douce dominatrice en prenant le dessus sur son amant, guidée par leurs envies communes et non plus l’expérience possédée. Lui à elle, elle à lui, pour cette nuit, qu’importe le temps qu’elle durerait, jusqu’à ce qu’un dernier assaut pour une cambrure marque la fin de cette avidité bien trop grande, guidant les deux amants dans quelques derniers baisers échangés quand les cœurs battaient la chamade, prêts à venir se loger l’un contre l’autre. Se laissant aller contre le Serpentard, la douce Sasha se fit belle endormie, se serrant contre lui tout en se laissant bercer.

    …Ode à la lumière…


    Une nuit telle qu’elle n’en a jamais connu et ne connaitra peut-être plus et qu’elle ne parvient pas même à regretter. Épisode de sa vie qui ne pourra être classé que parmi les plus beaux et les plus intimes. Son être frissonne sous les souvenirs et en redemande encore sous les caresses de l’amant insatiable, lui faisant alors comprendre qu’il peut la posséder encore et sans retenue, jusqu’à ce qu’ils tombent de nouveau de fatigue. Un gémissement s’élève de la forge grondante de la belle nymphe alors qu’il pose ses lèvres sur son cou, le dévorant de baisers plus brûlants les uns que les autres. Elle aimerait repartir dans cette illusion dérisoire et laisser faire la passion qui se veut dominatrice, mais sa raison la pousse à refuser, sous une peur qu’elle ne peut s’expliquer. Il lui semble que cet homme à ses côtés, nu contre elle et tentant de la réchauffer, est différent de celui pour qui elle a dansé les nuits précédentes ; découvrant dans son regard une lueur qu’elle ne lui a jamais connue, habituée aux abysses perverses bien plus qu’à cette étincelle passionnée et amoureuse. Et son corps s’entête à le réclamer, pas assez rassasié ou trop gourmand sans doute quand sa raison le repousse de toutes ses forces. En proie à deux sentiments bien distincts, elle repousse le jeune homme qui ne s’en formalise pas, continuant alors de tenter de charmer sa reine. Pour un peu, elle hurlerait de frustration de ne savoir comment agir en l’instant, de répondre à l’appel de la chair et de se laisser glisser contre lui jusqu’à la jouissance de leurs sens pour partir par la suite ou fuir maintenant sans plus d’explication pour lui que pour elle si ce n’est cette panique grandissante. Elle se sent perdue et le raisonne par des paroles détachées et bien loin de la vérité. Ils ne peuvent demeurer en ces lieux… Leur rendez-vous est terminé depuis le lever du soleil et s’ils restent plus longtemps ici, alors leur secret n’en serait plus un, et la belle sait qu’elle a bien plus à y perdre qu’a y gagner. Alors elle repousse le jeune homme malgré ses paroles qu’il veut touchantes et sous lesquels, en temps normal et si la situation avait été toute autre, elle se serait laissée aller, murmurant alors une reconnaissance amoureuse. Mais en ce jour, ce n’était pas le cas, ces mots éveillant en elle une peur liée au danger qu’elle encourait à demeurer dans les draps souillés de leur nuit de folie. La folie s’emparait de la Gryffondor qui ne tarderait pas à craquer si elle ne quittait pas sur le champ les lieux, cherchant désespérément de quoi se vêtir. Elle ne se préoccupait plus du Serpentard, le laissant nager dans sa confusion quand elle même s’y trouvait. Et pourtant, elle avait comprit la jolie jeune fille, savait déjà d’ores et déjà la folie qui animait le Serpentard au point de le laisser se croire totalement éprit de la demoiselle. Et intérieurement, la nymphe maudissait ce don qui prenait des allures de malédiction, lui rappelant alors que les effets pouvaient durer de quelques minutes à quelques semaines voire mois… Plus puissant qu’un philtre d’amour, contrairement à ce dernier, les souvenirs demeuraient intacts…Seulement empreint d’une attirance démesurée. Et enfin, elle trouva sa robe de la veille, puis ses sous-vêtements qu’elle ne prit pas la peine d’enfiler, trop pressée de quitter les lieux … Hélas, fallait il qu’elle soit trop absorbée par ses pensées pour ne pas voir que le vert et argent avait quitté leur couche, prêt à fondre sur sa proie au moindre mouvement brusque. Posant alors sa main sur la poignée, une inspiration de soulagement dans ses poumons, la porte se refermant aussi sèchement que possible, alors qu’elle venait à peine de l’entrouvrir. Dans un hoquet de surprise précédé d’un sursaut, elle le vit, à ses côtés, le visage décoré d’une mine qui n’était pas pour rassurer la rouge et or. Lâchant la poignée de la porte comme si cette dernière l’avait brûlée, elle se mit à reculer de quelques pas, hypnotisée par l’aura sombre de son Serpentard. Le signe qu’il valait mieux pour elle se tenir tranquille et demeurer calme. Attitude qu’elle ne pouvait décemment pas avoir quand son cœur s’affolait de trop, persuadé déjà qu’il allait se briser en mille morceau ou qu’on allait l’arracher de son nid douillet. Son dos rencontra le mur, contre lequel elle se colla de tout son long, tête droite pour un regard inquiet, jusqu’à ce que le corps du jeune homme ne vienne se coller au sien, épousant ses formes de sorte qu’elle se sentit défaillir… Pourquoi le corps ne voulait il jamais s’allier avec la raison ? Le parfum du Prince la chamboula suffisamment pour qu’elle désire qu’il l’aime dans l’instant, à même ce mur ; mais sa raison se fit suffisamment forte pour qu’elle détourne le regard du sien, troublée et tourmentée.

    Blake : « Je t'ai dit que je ne te laisserai pas partir... »
    Sasha : « Je t’en prie Blake… Laisse moi partir…Ne me retiens pas plus… »

    Elle détourna le visage alors qu’il remettait une mèche en place, prenant un air suffisamment attristé pour qu’il comprenne que ce n’était pas de la comédie… Son cœur cognant à tout rompre alors qu’il citait sa tirade dans un murmure suave qui n’allait pas avec les vers cités, propos que seul un fou aurait pu trouvé approprié et oh combien diablement beaux. Et la douce comprenait le piège dans lequel elle venait de se laisser entrainée, prisonnière du corps désirable du Serpentard dont la raison avait disparu par son cadeau empoisonné. Et elle profita d’un instant de répit pour se dérober par la droite, trop loin de la porte pour courir jusqu’à cette dernière. Le jeu du chat et de la souris commençait seulement, mais gageons qu’il n’avait rien d’amusant… Laissant tomber au sol les sous-vêtements qu’elle tenait en main, elle recula de quelques pas, s’éloignant de l’amant qu’elle avait aimé.

    Sasha : « Ne peux tu donc te contenter de ce que je t’ai offert ? Ne peux tu pas garder seulement les souvenirs de cette nuit sans m’en mander plus ? »

    Un autre mur. Quelque soit l’endroit où elle désirait se retirer, elle n’y rencontrerait que ces murs, et une panique vint la prendre à la gorge quand ses yeux ne quittaient plus ceux du Serpentard.
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptySam 20 Juin - 20:08

You could've been the real one
You could've been the one enough for me
I love the sound when you come undone


    Les murs s'innondant peu à peu d'une lumière douce demeuraient les seuls témoins d'une nuit passionnée et inoubliable, pour autant le prince que Blake avait été sentait son esprit dévier jusqu'à la démence, subjugué par un aphrodisiaque s'infiltrant dans ses veines et dont il n'avait pas même conscience. Au bord de la névrose, frappé par cette folie insufflée par les baisers passionnés de la belle, le Serpentard n'avait plus pour lui que des pensées dignes des plus grands psychopathes insondables. Il voulait la posséder, dans sa chair et dans son sang, jusqu'à pouvoir contrôler sa vie et y mettre un terme si elle avait ne serait-ce que l'idée de s'échapper, la séquestrer dans une pièce dont il se ferait l'unique gardien. Que ne donnerait-il, pour qu'elle n'ait d'yeux que pour lui, pensée absurde par ailleurs, car trop aveuglé par sa démence douce, le sombre prince demeurait persuadé que c'était déjà le cas. Il la désirait à son paroxysme, jusqu'à la faire sa femme à laquelle il se lierait pour l'éternité, jusqu'à ce que la mort ne les sépare... Pensées sombres et qui feraient frémir la belle si elle savait la névrose qui envahissait subitement l'esprit complexe du Serpentard. Et la traque commençait ; le loup qu'il était demeurait persuadé que la courtisane se laissait aller à un jeu qui le faisait sourire ; fuis douce Sasha, que je te dévore d'avantage... Les lueurs brillant d'une folie frémissante, l'aura sombre et le sourire carnassier, Blake semblait posséder les lieux de par son charme et sa prestance envoûtants, autant que Sasha elle-même dont la peur grandissait en son sein. L'appétence du prince n'avait plus de limite, pas plus que sa raison qui s'était envolée au profit d'une démence trop violente ; il la tuerait pour l'avoir tout entier pour lui, lui et personne d'autre, autant qu'il lui offrirait le monde si elle le lui demandait. Faisant d'elle sa reine, mettant le monde des ténèbres à ses pieds, ou bien l'Ange d'un ciel d'un autre temps, peu lui importait alors, car Blake atteint d'une folie passagère mais effrayante ne raisonnait plus que par son coeur persuader aimer la belle en l'instant. D'un amour cannibal, violent, possessif, extrême... C'était l'idylle de Romeo et Juliet poussée à son paroxysme, c'était braver les plus belles histoires d'amour en rendant la leur bien plus belle, c'était se persuader, malgré lui, que Sasha l'aimait en retour. Oh que ne donnerait-il pour lier l'âme à la sienne, la possédant jusque par le passage d'une alliance, fuyant ce monde pour en gagner un autre ensemble et qu'ils ne demeurent que tous les deux... Et les pensées du Serpentard auraient pu être diablement romantiques, si elle n'étaient pas entâchées d'idées sombres et sanglantes, lui conférant l'aura d'un fou aux allures meurtrières. Car déjà, il s'était penchée sur elle, humant son parfum délicat et envoûtant, sentant son coeur battre la chamade sous un tambourinement inhumain, fidèle prompt à vénérer son idole. Mais la belle détourna la tête, sans que Blake ne s'en formalise néanmoins, car aveuglé par la folie, il ne voyait plus la détresse de la courtisane, pas plus qu'il ne la comprenait. S'il n'avait pas été sous le joug de cet aphrodisiaque, nul doute que le sombre prince aurait respecté son contrat, la laissant partir sans regrets car ne ressentant pas de sentiments pour la belle, bien que leur nuit s'était profilée sous le parfum chaud d'un amour fusionnel et éphémère. Néanmoins le sombre prince esclave d'une folie douce, n'écoutait pas les supplications de sa princesse, pressant d'avantage son corps contre le sien et laissant ses lèvres parcourir la peau d'opaline de son cou, lorsque d'un geste tendre il glissa suavement une mèche de cheveux derrière son oreille. Sa respiration saccadée sous l'impulsion des battements de son coeur criant au désir, se fit souffle brûlant parcourant sa peau frêle dans un autre appel à la luxure quand ses mains néanmoins respectueuses de son corps de sainte, demeuraient sages tout autant que ses lèvres. Mais dieu que l'envie lui mordait l'âme dans un frémissement insoutenable. Profitant néanmoins d'une faille d'inattention du geolier à la démence amoureuse, la belle parvint à s'échapper de son emprise sous le sourire néanmoins amusé de Blake. A ses yeux, tout ne demeurait plus qu'un jeu, et même la peur dépeinte sur le doux visage de son ange n'était qu'une mise en scène pour un jeu érotique qu'il se plaisait à suivre. Les prunelles sombres du prince dardèrent la belle qui refusait de lui tourner le dos, dans ce sourire si charmant se dessinant sur ses lèvres; se faisant loup carnassier et terriblement ennivrant. Car il portait sur lui les effluves désirables du charme du diable, quand bien même la folie habitait son esprit, il n'en demeurait pas moins irrésistiblement attirant. S'avançant d'un pas lent vers la demoiselle reculant face à son assaut léger, il ne la quittait plus des yeux qui se teintèrent de cette démence effrayante, de cet amusement, de cet amour sans borne. Et en l'instant, personne ne pouvait aimer la courtisane plus que lui. Plus qu'une évidence, c'était par ailleurs impossible, tant son amour soudain frôlait les limites d'une folie meurtrière.

    Sasha : « Ne peux tu donc te contenter de ce que je t’ai offert ? Ne peux tu pas garder seulement les souvenirs de cette nuit sans m’en mander plus ? »
    BLAKE : « Pourquoi me contenter des souvenirs du passé quand je peux vivre dans le présent... »

    D'un murmure suave et frissonnant, appelant à l'abandon de soit de son corps à son âme, le ton de la voix incandescente du Serpentard en était diabolique tant elle était envoûtante. Et ce sourire au coin des lèvres, diablement appétissant et se faisant presque pervers lorsque de ses yeux sombres il toisa furtivement les sous-vêtements glissés à terre avant de les reporter sur sa douce Sasha joueuse. Il s'avançait, encore et encore, d'un pas lent qui sonnait le glas de la condamnation de la douce ; combien de pensées peu catholiques avait-il derrière la tête, pourtant portées par un amour sans borne qui l'interdisait de la faire sienne de force. Il ne blasphémerait pas sa peau de séraphine, pas plus qu'il ne lui ferait du mal... Jamais. Néanmoins dans sa folie incontrolable, il était fort à parier que Blake ne tiendrait pas la promesse tacite de ce dernier point, sans véritablement le savoir. Qu'il l'aimait, de tout son être et de toute son âme, du bout de ses doigts fins jusqu'à la coupe fruitée de ses lèvres, du moindre battement de son coeur jusqu'à son souffle affolé... Et jamais il ne laisserait personne venir voler la lumière de son ange, qu'il séquestrerait s'il le fallait pour la garder en sûreté. Un sourire pour un frémissement de la belle, entendant les agitations de son palpitant comme son propre myocarde battait le rythme de l'amour. Vois-tu, belle Sasha, même nos coeurs sont liés, battant à l'unisson d'une cloche sacrée. La courtisane heurta bientôt son dos gracile contre le mur comme le loup continuait de s'avancer d'un pas lent ; qu'il était proche, terriblement proche, tant et si bien que de nouveau, il pressa son corps contre la délicieuse enfant, son parfum épicé l'enveloppant avec vigueur et la faisant prisonnière. Et cette fois, son coeur s'affola d'autant plus, lorsque porté dans un désir qu'il peinait à réprimer, il sentait ces pulsions l'assaillir. Que d'efforts surhumains pour ne pas la faire sienne contre ce mur, que de maîtrise de soit pour ne pas aggripper trop violemment les hanches délicates de sa princesse ; trop de pulsions réprimées au nom de sa pureté de sainte portée en idolatrie. Blake ferma les yeux, humant de nouveau son parfum et murmurant son nom, sa main frôlant sa cuisse dans un désir embrasé. Dores et déjà, son murmure suave trahissait son envie de la faire sienne ici et maintenant, luttant contre l'envie de relever sa robe légère et de lui consacrer le ciel en lui procurant jouissance. Et parce que le loup n'y tenait justement plus, se tenant si sage qu'il se sentait imploser, les baisers qu'il déposa au creux de son cou délicieux se muèrent en une morsure sensuelle, sans que ses mains ne viennent blasphémer sa peau. C'est alors que portée sans doute par une pulsion d'adrénaline, et profitant du moment d'égarement du prince, la courtisane le poussa avec force, le faisant reculer d'un pas comme elle parvint à le fuir... Visiblement pas assez vivement, car déjà Blake s'était retourné avec agilité, mué dans un réflexe de prédateur lui collant à la peau, il l'attrappa par son fin poignet, l'attirant peut-être trop violemment contre lui et encerclant déjà ses hanches fines comme elle lui tournait le dos. Leurs courbes s'épousant parfaitement, l'amoureux transi tentait de contenir la belle se débattant dans ses bras, lui arrachant des baisers explicites au creux de ses épaules fines, avant de la pousser avec force sur le lit dardé des roses qui ne portaient plus que les épines de leur couronne rouge. La pièce tamisée d'un romantisme certain, enveloppant la veille les lieux d'un parfum suave leur promettant monts et merveilles, se transformait alors en cauchemar, bien que le prince s'évertuait à ne jamais prendre sa princesse de force. Il aimait trop son ange, pour lui faire du mal... Néanmoins Blake se hissa rapidement sur le lit également, plaquant son corps désirable contre celui de la belle, s'allongeant sur celle-ci tout en lui tenant les poignets, veillant néanmoins à ne pas lui faire de mal. Un jeu, tout n'était qu'un jeu pour ce loup au parfum trop dangereux. Lui volant un baiser avec passion dans ce qu'il pensait être un jeu de luxure, il finit par plonger ses obsidiennes dans l'azur de ses yeux satinés.

    BLAKE : « Je ne blasphèmerai pas ta peau, si tu n'en as pas envie... » fit-il dans un murmure suave et un regard diablement attendrissant, un sourire amoureux aux lèvres rendant le prince si charmant, malgré ses actions de folie effrayante. « Sois mienne, laisse tomber ces autres prétendants et sois à moi. Je te donnerai tout, Sasha. Dis-moi ce que tu veux, et je te l'offrirai... Je ferai tout pour toi... »

    Et la sincérité de ses propos teintaient ses yeux d'amoureux transis comme il toisait son ange d'une tendresse qui n'avait plus de limite, la fixant d'un regard si doux, si bien que sans doute, la jeune fille n'avait jamais eu pour elle une oeillade brillant d'autant d'amour. De l'amour factice à la folie, la limite se fait ténue...
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Sasha I. Carlson

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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptySam 20 Juin - 22:42



    Jamais encore Sasha ne s’était trouvée face à un cas de folie aussi extrême, tout du moins, quand bien même cela aurait été le cas, elle s’était laissée prendre au jeu entier, se faisant la véritable amante souhaitée au moins autant que la femme éperdument amoureuse. Au contraire de cette matinée, elle s’était laissée aller dans les bras de celui pour qui son cœur battait d’une sérénade amoureuse, répondant à chacun de ses désirs, ne quittant les bras protecteurs qu’au seul instant où Morphée glissait les siens autour de son amant, ou après une discussion parsemée de baisers sucrés et de caresses langoureuses. Mais en ce matin, la Gryffondor n’avait pas agit des plus raisonnablement, son esprit ne voyant qu’une seule pensée : elle avait trahie son serment en faveur d’un autre qui n’aurait jamais dû être plus important. Elle s’était parjurée au nom d’une passion qui prenait désormais le manteau de l’abomination, quand la honte semblait vouloir se porter en collier autour du cou de la douce créature. Ainsi était née cette panique, d’abord légère, soufflant à sa belle captive qu’elle devait quitter les lieux pour qu’on ne voit pas le couple d’amants si opposés ensembles. Mais elle avait commit alors deux erreurs : la première avait été de ne pas être franche avec le Serpentard, ne répondant à ses paroles que par d’autres, détachées et au contenu trop implicite pour qu’il ne les voit immédiatement ; la deuxième avait été de se laisser envahir par sa panique au point de ne pas expliquer à l’amant qu’ils ne pouvaient pas quitter les lieux ensembles, qu’ils ne pourraient pas être un couple… Elle s’était laissée prendre par son effroi au point de vouloir quitter comme si de rien n’était mais avec empressement les lieux. Sa troisième et dernière erreur avait été naturellement de sous-estimer le vert et argent ; ce dernier dans son état normal n’était déjà pas des plus fréquentables et l’on disait de lui qu’il aurait pu être le fils du Diable si la place n’avait pas déjà été attribuée au véritable héritier... Alors qu’en était-il d’un Blake se croyant amoureux ? La belle le quittait, sans la moindre explication qu’un « il faut que je parte » à la va vite et pourtant au ton hésitant, ne lui laissant en réalité que le cadeau qu’elle lui avait offert dans la nuit et qui s’insinuait dans ses veines, tel un poison remontant au cœur. Une passion et un amour sans noms si ce n’était le sien. Sasha. Oh qu’elle apparaissait frêle et innocente lorsqu’on la voyait au premier regard, créature divine que l’on aimerait approcher et toucher sans jamais oser le faire… Ne lui accordez jamais cette occasion de faire un pas vers vous, mais assurez-vous de le faire pour elle… Ne laissez pas d’initiatives à cette diablesse de fée, pas une que vous ne pourriez regretter dans le futur… Veillez à ne pas lui offrir cette opportunité de tomber sous votre charme, les conséquences pourraient en être terribles, au moins autant pour vous que pour elle. Des petites closes jamais révélées et qui pourtant, avaient leur importance capitales. L’on ne sous-estimait que trop les femmes au sang féerique, pensant que bien que leur cœur n’appartienne qu’à une seule et unique personne, le corps en va de même… Mais si vous aviez su combien ce dernier a put vibrer sous les caresses du jeune homme, combien sa peau s’est enflammée au passage de ses doigts et de ses lèvres… Un feu brûlant que le Serpentard avait ravivé par un simple contact… Si le cœur ne connaît qu’un seul maître, il en va de même pour le corps de la belle, et c’était un autre que sa peau avait reconnu ce soir, le laissant devenir un conquérant, se laissant chevaucher en épousant chaque parcelle de l’autre… Et au petit matin encore subsistait la marque brûlante du Prince, se ravivant à chaque frôlement de ce dernier. Si l’amant était fou d’un amour inexistant, la belle se brûlait de passion pour lui, se refusant pourtant à le reconnaître, repoussant de toute ses forces celui qui avait su se faire maitre d’une telle ardeur.

    Et elle ne comprenait pas la ravissante princesse, perdue dans les méandres d’un héritage qu’elle n’avait pas désiré mais qu’elle possédait malgré elle. Persuadée d’être maudite quand sa mère et ses ancêtres étaient parvenues à maîtriser cet héritage, pourquoi n’y parvenait elle pas elle ? Quelle était donc cette barrière qui l’empêchait de se contenir lorsqu’un baiser trop fougueux venait s’apposer sur ses lèvres sucrées ? En cette nuit, elle avait atteint un plaisir sans nom en s’offrant à Blake, sans que son cœur ne l’empêche de le faire, impuissant petit moineau qui ne chantait que sous le regard d’un autre qui égalait le Serpentard pourtant. Lui était il possible d’aimer deux hommes à la fois et qui la faisaient vibrer d’une façon hors du commun ? Cela ne pouvait être possible et l’amant en sa compagnie ne pouvait et ne serait jamais l’entier possesseur de son être. Le lui faire comprendre cependant était une autre affaire, et pas des moindres, car le huitième année se sentait l’âme de quelqu’un qui pouvait lui offrir l’impossible quand elle ne désirait rien. Et elle ignorait encore les sombres pensées qui se profilaient dans son esprit dénué de raison, les siennes propres tournées vers une seule : fuir de cet endroit.

    Elle n’aspirait qu’à quitter les lieux, se maudire pour son imprudence et réapparaitre au public comme si rien ne s’était passé cette nuit là. Mais son âme vibrait encore de cette nuit passée, sans vouloir jamais l’oublier, repassant encore et encore le film du souvenir quand la raison tentait de couper le grand écran. Oh qu’il était abominablement mirifique le film de cet amour revêche et bien mal écrit. Une représentation acariâtre de ce qui n’était pas, fantaisie de deux esprits détournés. Amour meurtrier, amour infâme, amour funeste que seule la passion exacerbée avait créé, condamnant deux innocents à s’unir dans le reflet d’un cadeau qui s’était voulu céleste quand il ne possédait en réalité que l’allure démoniaque. Sonne désormais le glas de leur jouissance commune, elle se faisait clé de leur propre tombeau, car déjà l’ange de douceur frissonnait un peu plus sous la présence du Diable devenu victime du baiser de son opposé, ne sachant plus comment déployer ses ailes pour quitter les bras du tentateur. Et la douce Sasha détourne la tête, incapable de contempler son œuvre, n’y voyant que l’horreur et la répugnance quand son autre hume sa fragrance, s’en embaumant. Elle pouvait sentir son cœur battre d’un rythme qui n’était pas régulier quand le sien propre s’affolait ou s’en enchantait. Elle sentait ses lèvres s’attarder sur sa peau, glisser le long de son artéfact, la menant alors sur deux façons d’agir qu’elle ne contrôlait pas ou plus ; se crisper ou en demander encore. Son corps se pressait contre le sien, la rongeant d’une folie qui n’était pas celle qu’elle voulait ressentir, ne pouvant retenir son bas-ventre de quémander ce que seul l’homme contre elle pouvait lui apporter. Et intérieurement, la rouge et or remerciait le ciel qu’il ne vienne pas l’idée au Serpentard de laisser ses mains s’attarder sur son corps, car alors, elle savait qu’elle ne saurait réellement lui résister, lui présentant un corps consentant contre une raison défaillante qu’il pourrait alors voir comme un jeu… Mais si elle savait la douce enfant que c’était déjà le cas et que contre ce raisonnement-là, elle était bien impuissante. Et elle en arriva à se dérober, glissant tel un serpent qu’elle n’était pas, se détachant alors du corps qui lui mettait la tête à l’envers… Et il lui sembla qu’elle y gagnait une grande bouffée d’oxygène qui lui remettait les idées en place, alors que dans un autre sens, le parfum du jeune homme était l’oxygène à son corps. Son regard se fit apeuré, plus encore que celui de l’agneau autour duquel le loup tourne, alors qu’elle continuait de reculer à son cul-de-sac ; aucune autre issue de secours pour la frêle nymphe… Elle ne pouvait fuir, seule face à son destin. Le transplanage même ne lui servirait pas, la maison sans aucun doute sous la même protection que le château qui servait d’école. Et les yeux de son croquemitaine brillait d’une lueur qu’elle ne voulait pas voir dans ses prunelles, partagée entre cet amour dévastateur et cette folie meurtrière, et déjà elle comprenait que bien qu’illusion, jamais personne ne pourrait se montrer plus fou amoureux que ne l’était le Serpentard en cet instant. Flatteur mais terrifiant. Alors ses lèvres tremblèrent, glissant cette tirade au ton désespéré et colérique qu’elle voulait voir comme le salut de son âme tourmentée, comme la clé pour ôter cette folie qui embrumait l’esprit de l’amant indomptable.


    Sasha : « Ne peux tu donc te contenter de ce que je t’ai offert ? Ne peux tu pas garder seulement les souvenirs de cette nuit sans m’en mander plus ? »
    BLAKE : « Pourquoi me contenter des souvenirs du passé quand je peux vivre dans le présent... »

    Murmure marquant dès lors la sentence de la fée. Condamnée à porter sur sa conscience les marques d’un amour qui n’en était pas un, à virer dans la sombre folie. Son regard millénaire ne quittait plus celui du Serpentard, au bord d’une crise qui n’allait plus tarder à sortir tant son être se voulait totalement contradictoire, portant sur elle les affres d’une peur incompréhensible et d’un désir qu’elle partageait, pire aphrodisiaque que celui versé dans un philtre d’amour. Elle se voulait à lui sans lui appartenir pourtant, pensées guidées seulement par la nature qu’elle se était, Amoureuse sous toutes les coutures, descendantes d’une fée aux exigences bien dérisoires ; elle l’aurait sans aucun doute encouragé à faire en sorte qu’elle n’appartienne qu’à lui si son cœur n’avait pas été déjà prit, dernier rempart à ce trouble irascible. Et son dos vint à rencontrer un nouveau mur, lui arrachant un hoquet marquant son désespoir quand le Serpentard vint à la rejoindre, calant de nouveau son corps au sien, ne laissant à sa Gryffondor que le soin de réprimer un long frisson. Oh qu’elle se sentait bien dans ses bras, au moins autant qu’elle ne cherchait qu’à le fuir. Ses lèvres tremblaient d’une peur mêlée au désir de l’embrasser. Son corps voulait parjurer cette promesse qu’elle n’aurait pas dû prononcer, voulait faire abdiquer cette maudite raison qui poussait la fée à se refuser encore et encore et à trembler de peur quand en vérité, elle ne pouvait que se sentir bien dans ses bras ! Ne se sentait elle l’envie d’être dévorée contre son mur ? Ne voyait-elle pas, aveugle mortelle, qu’elle voulait qu’il remonte sa robe et lui offre le ciel en cadeau. Oh oui, qu’il la possède et lui prouve qu’elle se trompait, qu’elle ne voulait que lui en guise d’amant et non pas celui que son cœur clamait silencieusement. Et les baisers se firent brûlants, encourageant les gémissements à quitter ses lèvres et à ses ongles à s’enfoncer dans sa peau. Torture insoutenable qui faisait que sa raison reculait un peu plus à chaque seconde passant. Et les baisers devinrent morsure, assénant à la jeune fille deux derniers coups violents à cet épisode : son désir pour le Serpentard se fit plus emporté, guidé par une pulsion brutale à son bas ventre et la menant alors à glisser ses hanches contre les siennes, dans une danse qui présentait cette éventualité trop certaine d’éveiller le Loup pour se laisser dévorer ; à l’inverse de cette réaction d’un désir décuplé, elle le repoussa dans la seconde qui suivit, se refusant à lui appartenir, profitant de cet instant pour le fuir une nouvelle fois. Pas assez rapidement cependant, car à peine eut elle quitté ses bras qu’une main ferme la rattrapa par son poignet fin, l’attirant dans une violence qui lui arracha un cri de douleur à celui qui se voulait maître de sa liberté. Dos à lui, elle sentait son corps épouser chacune de ses formes alors qu’elle se débattait pour que cela n’arrive pas. Ses cheveux d’or devant son regard enflammé, elle s’agitait telle une furie alors que le Prince parvenait à calmer son corps par des baisers incendiant un peu plus son corps et corrompant sa raison. Brutalement et sans vergogne, elle fut poussée sur le lit, ses mains rencontrant les draps de soie au moins autant que les épines des roses qui n’étaient plus qu’un amas de pétales parsemés au gré des ébats passés des deux amants. Tentant tout d’abord de glisser hors du lit, elle ne tarda pas à être recouverte du corps de son soupirant, qu’elle voulut alors repousser de ses mains, quand celles-ci se retrouvèrent prisonnières, calées au dessus de sa tête. Et la pauvrette voyait déjà se profiler un cauchemar dans lequel celui qui était son galant voulait la prendre de force. Oh qu’il lui fut pénible d’imaginer cela jusqu’à ce que ses lèvres ne rencontrent de nouveau celles du jeune homme, lui ôtant alors un peu plus de raison, activant le trésor de son sang, alors qu’elle se cambrait sous le maître de son corps, dans deux réactions purement différentes. Elle résistait encore, malgré ses lèvres embrassées, malgré les langues liées, tout autant qu’elle lui laissait sentir la folie qu’il éveillait en elle, ce feu brûlant qu’elle désirait qu’il éteigne ou attise. Qu’il la laisse partir ou la fasse sienne sur le champ, les deux étaient désormais plus que négociables…

    BLAKE : « Je ne blasphèmerai pas ta peau, si tu n'en as pas envie... Sois mienne, laisse tomber ces autres prétendants et sois à moi. Je te donnerai tout, Sasha. Dis-moi ce que tu veux, et je te l'offrirai... Je ferai tout pour toi... »
    SASHA : « Cesse de me faire souffrir Blake ! » S’exclama t’elle, partagée entre cette raison qui se perdait un peu plus et son désir qui s’animait un peu plus. « Que la folie est douce quand elle prend l’aspect d’une torture que l’on ne veut connaître… »

    Des mots au sens incompréhensible. Elle ne savait plus ce qu’elle voulait, fuir et demeurer, le repousser et l’attirer. Ses premières paroles pourtant, il ne tenait qu’à lui de les prendre comme il l’entendait, quand son corps s’agitait fiévreusement sous lui, avide de le reconnaître une fois de plus non plus comme un prince mais comme un roi, et quand ses yeux voilés laissaient échapper des perles d’eau, le dernier hurlement d’une raison qui s’alliait à un cœur silencieux, traître qui n’avait d’autre choix que de partager l’amour véritable à l’amour du corps.
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyDim 21 Juin - 22:55

    Le diaphragme qui se gonflait de trop, cycliquement comme un tambour, prêt à imploser sous la plainte lancinante d'une sonata passionnée. Et l'amoureux se fit malgré lui bourreau, la retenant de la prison de ses bras, l'enfermant dans des effluves fiévreuses, la regardant comme le fidèle toise son idole ; avec admiration, amour et volupté. Qu'elle était belle sa courtisane, faisant soupirer son coeur d'aise et évaporant ses venins, insufflant de la folie douce dont les lueurs pâles vinrent illuminer ses yeux noisettes. Un baiser passionné, lorsque penché au-dessus d'elle, le loup transi retenait ses fins poignets pour la garder contre lui, se refusant néanmoins de se faire hérétique et de brûler sa peau de ses doigts si elle ne le lui quémendait pas. Prompt amoureux déchu, romantique passionné au parfum macabre du délire passionnel, loin de lui l'idée de la faire sienne de force. Il se ferait conquérant, de gré ou de force, peut-être la ferait-il plier à des pressions trop lourdes pour ses épaules frêles, la poussant malgré elle à accepter l'union de leurs deux corps. Car s'il ne voulait la prendre de force physiquement, le sombre prince ferait pression sur son esprit de sainte pour qu'elle ne désire que lui... Lui, et personne d'autre. Qu'elle suffoque de sonnets lui clamant son amour, mais qu'aucun autre nom que le sien ne vienne franchir la barrière de ses lèvres, car déjà le jeune homme savait qu'il n'y survivrait pas, prêt à la tuer et à se trancher les veines pour que leur idylle ne meurt pas sur un échec. S'il ne pouvait pas l'avoir, alors l'amant transi d'amour ferait en sorte que personne d'autre ne le pourrait, conservant sa beauté en la mort froide, la faisant sienne pour l'éternité, unis dans la mort et dans la démence de sa passion. Qui donc aurait pu penser qu'un baiser ardent se voulant échangé que pour une nuit ou deux, attiserait en ce sens la folie du Serpentard, lui qui pourtant craignait farouchement les délires de l'esprit... Comment pouvait-il savoir que la nature de fée de la douce lui procurerait tant de démence, par le biais d'une simple caresse sensuelle de leurs lèvres scellant alors une magie millénaire dont il ne pouvait se défaire. Et combien de temps donc, durerait sa folie : une heure, une semaine, un mois.. Fallait-il qu'il se donne la mort pour que la malédiction ne prenne fin ? Qu'importait car en l'instant, le sombre prince n'avait pour lui que désir et déraison, tel un romantique se mourrant d'amour, n'ayant guère conscience d'être victime de cette malédiction. Il se pensait diablement amoureux, se sentait le coeur et l'âme de tout décrocher pour elle, jusqu'à en faire sa main meurtrière contre quiconque lui enlèverait son Ange, son âme-soeur, sa princesse indienne, son tout. Oh oui, qu'il l'aimait en ce moment éphémère de cette si douce folie, qu'il l'adorait en l'instant, à s'en désintégrer de l'intérieur, implosant d'une passion sans limite et égale à l'étincelle divine, qu'elle faisait battre son coeur et faisait bouillir ses sens. Plus rien n'importait plus que sa douce Sasha se faisant centre de son univers, elle en était le pilier sans qui tout s'effondrerait, l'étoile transcendante autour de laquelle tout tournait si vite ; qu'elle ordonne, et il exécuterait, esclave de son coeur prisonnier de sa malédiction millénaire rendant dès lors fou quiconque échangeait un baiser passionné avec la fée. Ainsi entré dans sa transe amoureuse, le sombre prince ignorait les tremblement appeurés de son grand amour, confondant jeu et réalité, délire et raison, amour et illusion... Quel jeu dangereux qui se profilait là, tant le Serpentard perdait contrôle de son esprit, ne captant pas les messages de détresse de la belle, mais seulement ses signaux de désir qu'elle avait par moments envers lui. La lueur amoureuse démentielle dans le sombre de ses yeux, il humait son parfum de nouveau, encore et toujours, obsédante effluve qui accélérait le rythme de son palpitant, voulant le graver en sa mémoire. Et déjà, Blake se faisait vampire au coeur de loup, aspirant jusqu'au moindre soubresaut de désir de sa belle, plus encore il avait pour lui cette vocation cléricale délirante à la porter ainsi en idôlatrie dans de pieuses bacchanales. Et jamais, au grand jamais, il ne la ferait sienne sans son consentement, paradoxe étrange lorsque l'on savait pourtant que le prince était capable de la mettre sous pression pour la forcer à accepter, sans pour autant ressentir les effluves de la culpabilité. Leurs langues se lièrent alors, attisant d'autant plus la passion folle du jeune homme devenu un loup dément, mais ô combien diablement attirant. De son regard à son parfum, il n'y avait pas d'effluves qui ne le rendaient pas enfant du diable. Bien trop souvent, les murmures du château soufflaient de se méfier de Blake Milton-White, Serpentard calculateur mais ami chaleureux, pour autant on n'en venait jamais à oublier de prôner également son charme machiavélique... Car toutes tombaient dans le même piège : attirées par son charisme tels des papillons vers la lumière, les petites poupées ne revenaient jamais indemnes de leur escale vers le sombre prince... En serait-il de même pour celle qu'il voyait par la déformation de sa démence, comme l'amour de sa vie ? Puis, vinrent les douces paroles de sa si belle princesse indienne, chantant ses dernières lithanies sous la coupe d'un prince qui ne comprenait guère sa détresse, car entre ses bras aimants, elle était en sécurité... Le délire de son esprit lui assénait des idées qui en vérité étaient tout autre ; rien n'était plus dangereux que se retrouver sous le joug d'un amoureux passionnel à la folie meurtrière.

    SASHA : « Cesse de me faire souffrir Blake ! ... Que la folie est douce quand elle prend l’aspect d’une torture que l’on ne veut connaître… »

    Dans un froissement d'étoffes, le jeune homme se redressa doucement, le regard incompréhensif et au désarroi se plantant dans les prunelles humides de sa princesse indienne. Un silence tomba alors, lorsque Blake eut un léger sourire qui n'avait rien d'amusé ni de railleur; mais exprimant seulement l'incompréhension qui le traversait alors... "Souffrir", "torture"... mais de quoi parlait-elle, était-elle folle ? Pourquoi donc ces mots si barbares, quand sa seule volonté était de la chérir et de la protéger, de la rendre heureuse et de la couvrir de monts et merveilles. Pourquoi sa princesse se disait-elle martyr quand il ne voulait que la vénérer et l'innonder de son amour... La voix de Blake s'éleva alors, si neutre, si détachée, si douce et si belle, qu'elle en demeurait machiavélique bien malgré lui, ne pouvant qu'atteindre d'une flèche venimeuse le coeur de sa Gryffondor.

    BLAKE - : « Souffrir.... ? Je ne comprends pas, Sasha. »

    Un silence de nouveau, alors qu'il la dévisageait. Qu'il était beau, le sombre prince, si perdu et troublé dans son amour, gardant tout de même son assurance et laissant glisser ses mains le longs des bras fins de son grand amour au regard brodé d'étoiles humides. Un sourire alors vint se loger au coin de ses lèvres, délicieux, charmeur, amoureux, si princier qu'il en demeurait irréel. Mais en effet, quelle torture infligeait-il à sa prisonnière sans le savoir, à lui offrir ainsi tant d'amour et de vénération, à se trouver si beau dans son trouble attendrissant et son assurance mordante... Ne pouvait-il pas donner le coup de grâce... Oh non, même amoureux, même sans s'en rendre compte, il ne pouvait que torturer, quand bien même cela partait de sentiments nobles.

    BLAKE - : « Pourquoi dis-tu ça mon amour... Quand tout ce que je désire, c'est de chérir et te protéger... Je tuerai tous ceux qui te font du mal, et j'inscrirai ton nom de sainte au creux de mes bras pour que tu y viennes t'y loger, chaque fois que la tristesse t'assaille. » Un sourire, et il caressa sa joue d'opaline avant de reprendre d'un souffle amoureux. « L'amour en tes traits, a la beauté d'un ange. »

    Qu'il était romantique, le sombre prince de ces demoiselles, lorsque son coeur battait follement d'un sentiment noble mais néanmoins factice. Et malheureusement pour la courtisane, le supplice délicieux ne s'arrêtait pas là, car ses lèvres brûlantes vinrent se loger dans son cou fin, déposant des monceaux de baisers qui la dévoraient, et soufflant entre chaque caresse sensuelle de sa bouche à sa peau sucrée un "je t'aime" murmuré avec douceur. Un baiser pour un je t'aime, un je t'aime pour un baiser, encore et encore, lui arrachant d'abord un sourire, puis un souffle saccadé par l'envie, glissant sa main le long de la cuisse de sa princesse qu'il enroula alors autour de sa hanche semi-dénudée. Puis soudain, d'une raison ne répondant plus de son esprit, les lèvres du prince vinrent froler celles de sa douce, susurrant une déclaration digne des plus grands rois.

    BLAKE - : « Sois mienne. Sois à moi, pour l'éternité, offre moi ton corps, ton âme et ton coeur, et je te rendrai toujours heureuse. Epouse-moi. »

    Un sourire si tendre, comme il plongea ses yeux noisettes dans les prunelles satinées de la douce. Et dans sa folie emportée pour un amour qu'il ne ressentait pas vraiment, mais dans les mots les plus doux que sa passion puisse porter, le Serpentard esquissa des mots que jamais il n'aurait prononcé s'il avait eu toute sa raison, trop farouche quant à ce genre de protocole.
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyLun 22 Juin - 13:43

    D’un simple baiser aux allures passionnées, la belle avait réussit à semer le trouble dans l’esprit de celui qui la tenait prisonnière de ses bras, insufflant en lui cette passion amoureuse, folie de son cœur et de son âme, et pour seul Merlin savait combien de temps. De quelques secondes à quelques mois, la fourchette du temps se voulait grande et nébuleuse. Si elle s’était tenue sage la nuit passée, sans doute n’en serait il pas là, se contentant seulement d’une danse qui aurait attisé alors leur frustration quant au fait de ne pouvoir s’appartenir pour une nuit, quelques heures seulement… Un pacte qu’ils avaient brisé en laissant leurs lèvres se trouver, écart de conduite dont ils en payaient le prix aujourd’hui. Elle s’était abandonnée à lui avec toute la fougue dont elle était capable, glissant dans leurs baisers et cet acte de chair un amour inconditionnel qu’elle-même ne pouvait pas maîtriser en réalité. Et si elle se refusait à le reconnaître, elle aimait cela. Elle devenait folle d’amour au contact des mains du Serpentard sur sa peau, ne pouvait penser à un autre que lui dès que ses lèvres l’effleuraient… Elle ne répondait plus d’elle dès lors qu’il la prenait dans ses bras ou calait son corps contre le sien. Un feu s’éveillait, plus brûlant de secondes en secondes, encourageant les papillons à voleter plus vite dans son bas ventre, repoussant sa raison qui finissait par plier, bien que résistant encore et toujours. Et en cet instant, prisonnière des bras du jeune homme, elle le désirait au point le plus culminant, bien que cherchant à s’échapper. Elle se débattait, tout en attisant un peu plus le désir installé. Elle le voulait en elle, qu’il calme ce feu de passion ou l’attise… Mais tout n’était pas qu’histoire de luxure, car elle voulait se donner toute entière à lui, glisser son cœur contre le sien, que leurs âmes se touchent du bout des doigts pendant que leurs corps ne formaient plus qu’un. Être à lui, être en lui, être lui. Elle en aurait pleurait tant la frustration était grande, sa raison lui murmurant qu’elle ne pouvait lui appartenir puisqu’elle était à un autre ; son petit cœur ne cessait de pleurer un nom qu’un autre voulait balayer… Mais son corps n’était pas d’accord, et en l’instant, c’était lui qui dominait la nymphe, réclamant d’être au Serpentard. Qu’il la fasse sienne de force si cela pouvait cesser d’agiter son esprit tourmenté, car elle ne voyait que par lui tout en refusant que cela puisse être véritable. Un tel amour ne pouvait exister, elle en demeurait persuadée… pourtant, n’était ce pas ce qu’elle ressentait en l’instant, avide de chaque caresse du vert et argent, buvant ses paroles comme s’il s’agissait de la plus divine des sources ? Mais ce n’était qu’illusion. Douce et séduisante mais ô combien fausse, car l’amour que lui portait Blake n’était il pas des plus éphémères et le fruit d’une folie dont elle était maîtresse ? Et cet amour qu’elle lui portait en retour, était il véritable ou dû à son propre trouble ? Et cette peur qui se mêlait à son cœur, elle savait qu’elle était véritable, dernier point juste de sa raison qui lui soufflait la vérité. Elle était terrifiée. Effrayée par l’amour que lui portait le Serpentard, par celui qu’elle lui portait en retour, et elle craignait par dessus tout pour son petit cœur qui ne tarderait plus à éclater à être ainsi mit à dure épreuve. Elle ne connaissait que trop bien sa nature pour ne pas oublier qu’en une période donnée, elle pouvait perdre la vie si son choix était le mauvais. Elle n’avait jamais voulue se retrouver à répondre au sentiment noble qu’elle se devait de prôner, et pourtant par deux fois elle se retrouvait devant, refusant à chaque fois de le reconnaître comme maître suprême. Mais en l’instant, piégée sous celui que son être réclamait avec une ferveur qu’elle ne pensait pas détenir, elle se voyait contrainte de demeurer à lui, parce qu’il le lui demandait et parce qu’elle le désirait malgré tout. Et pourtant, elle tremblait de peur, souffrait d’une blessure béante et se mourrait d’amour pour lui. Elle voyait le mal qu’elle avait engendré, sans pourtant vouloir le reconnaître, percevait l’amour destructeur dans les yeux de son Ténébreux Prince ; et elle s’en sentait à la fois rassurée et horrifiée. Et plus elle se débattait contre lui, plus il demeurait sur elle, captant son regard, lui faisant perdre un peu plus la raison. Elle commençait à perdre, ne se sentait plus la force de se battre contre lui, ne cherchant plus qu’à se laisser aimer quand sa raison se perdait au fond de ses yeux bleus… Entrée dans un cercle vicieux, elle savait qu’elle ne pourrait en ressortir si elle n’avait plus cette capacité à songer… Une part d’elle finit par se détendre quand l’autre cherchait encore à se rebiffer, et qui ne se calmerait que si le Serpentard se faisait maître de son corps en l’instant. Elle s’avouerait vaincue dès lors que leurs peaux se frôleraient de nouveau, dès que leurs lèvres s’uniraient encore et que leurs corps ne formeraient plus qu’un. D’un nouveau baiser passionné, il fit taire ses pensées, attirant un peu plus sa belle vers lui, la guidant dans leur folie commune pour qu’elle ne se perde pas en chemin, elle lui répondait avec cette même fougue, ses poings se serrant alors que de nouveau elle se voulait à lui, son corps venant se presser contre le sien, qu’il comprenne alors qu’elle ne désirait plus que lui en l’instant… Elle voulait que cette torture insoutenable cesse, qu’il la fasse sienne sur le champ pour lui offrir un acte digne de ce nom. Rage incontrôlable qui se muait en un amour fiévreux. Dernier élan de raison avant que celle-ci ne disparaisse, au nom du sentiment puissant qui s’était emparée d’elle.

    BLAKE - : « Souffrir.... ? Je ne comprends pas, Sasha. »

    Un bruissement d’étoffe et un poids moins lourd sur sa cage thoracique, sans que ses poignets ne soient délivrés. Elle ne désirait plus partir, plus en cet instant, pas quand son corps ne voulait plus que lui pour vêtement. Et à travers ses larmes, elle regardait le Serpentard, si attendrissant dans son incompréhension et elle ne pouvait que l’aimer d’autant plus. Un sourire désolé naquit alors sur les lèvres de la rouge et or alors que ses perles précieuses glissaient le long de ses joues, ne sachant même pas pourquoi elle pleurait. Un soupir d’aise s’échappa alors de ses lèvres qui ne répondaient pas, alors qu’il laissait ses mains glisser le long de ses bras, délivrant ainsi les poignets de la belle… Elle ne bougea pas pourtant, fermant les yeux à ce contact qui la faisait frémir. Et de nouveau la voix du vert et argent s’éleva, se faisant la musique la plus belle aux yeux de Sasha qui n’en pouvait déjà plus de ne pas être à lui en l’instant.

    BLAKE - : « Pourquoi dis-tu ça mon amour... Quand tout ce que je désire, c'est de chérir et te protéger... Je tuerai tous ceux qui te font du mal, et j'inscrirai ton nom de sainte au creux de mes bras pour que tu y viennes t'y loger, chaque fois que la tristesse t'assaille. L'amour en tes traits, a la beauté d'un ange. »




    Un sanglot pour de si belles paroles. Plus que la moitié d’elle-même, elle ne voyait là que la déclaration de celui qu’elle aimait d’un amour irréel. Alors ses bras glissèrent, venant entourer la nuque de son amant pour l’attirer à elle, lui volant un baiser plein de tendresse dans cette occasion. Elle abandonnait, ne voulant plus même se battre contre le jeune homme. Elle ne savait que lui répondre, ne trouvant pas les mots pour lui faire comprendre qu’elle acceptait chaque condition de son amour. Se laissant porter de nouveau, elle ferma les yeux, frissonnant à chaque baiser déposé sur son cou, précédé d’un « je t’aime » qui la rendait un peu plus folle dès qu’il était prononcé. Sa main se perdit dans les cheveux bruns de son autre, glissant dedans et l’encourageant à ne jamais s’arrêter quand elle s’abandonnait un peu plus à lui, ne se débattant plus. Percevait il l’envie qu’il éveillait en elle alors que son souffle devenait de plus en plus court ? Une boule grandissait dans le ventre de la belle nymphe, désir attisé par l’envie et la peur. Qu’ils s’unissent encore une fois et le corps de la belle appartiendrait pour l’éternité au Serpentard. L’amour a d’étranges façons de se présenter, et la chair était une de ses nombreuses facettes. Mêlée à l’amour éphémère, elle donnait quelque chose de merveilleux et d’étrange à la fois. Alors la main libre de la princesse partie sous leurs ceinture, déboutonnant le pantalon de son autre pour qu’ils se libèrent tous deux de cette tension régnant, quand son conquérant brûlait sa cuisse de sa main, attisant le feu en elle et lui extirpant un gémissement incontrôlé. Son qui vint à se perdre contre les lèvres de l’amant qui dans un murmure lui présentait une déclaration digne des rois, des Dieux et d’elle.

    BLAKE - : « Sois mienne. Sois à moi, pour l'éternité, offre moi ton corps, ton âme et ton coeur, et je te rendrai toujours heureuse. Epouse-moi. »
    Sasha : « Oui. » Souffla t’elle en premier lieu, alors qu’elle sentait son cœur faire un bond sous une joie incontrôlable… « Non ! » fut alors sa deuxième réaction que la raison avait poussé à chuchoter. « Je ne sais pas. » fut sa dernière réponse.

    Elle l’aimait oui, mais quelque chose la poussait à ne pas accepter sa requête. Ils étaient trop jeunes, c’était trop tôt ? Elle ne savait pas. Jamais on ne lui ferait d’aussi belle déclaration elle le savait et elle se sentait flattée et heureuse qu’il le fasse lui… Pourtant, elle ne pouvait se résoudre à se marier aussi vite et sur un coup de tête quand ils n’étaient « ensembles » que depuis une nuit. Ses yeux plongèrent alors dans ceux du Serpentard, désolée de ne savoir quelle réponse lui donner, une main venant s’enlacer dans la sienne.

    Sasha : « Pardon Blake. Je ne sais que te répondre… Il est encore trop tôt pour nous unir à vie… Mais s’il te faut une réponse alors réitère moi ta question dans un mois. Si ton amour est aussi fort que tu le prétends, je serai alors ta fiancée pour trois ans, le temps que je quitte Poudlard. Et dans quatre ans ta femme pour l’éternité si le ciel le veut. A la seule et unique condition que ton amour pour moi soit aussi fort qu’en cet instant. » Une pause, alors que ses lèvres frôlaient celles de son prince. « Pour l’heure, considères-moi seulement encore comme ta courtisane et cela seulement. »
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyMar 23 Juin - 17:28

" In front of true love you don't just give up,
even if the object of your affection is begging you to... "



    La mécanique du coeur ne répond plus de raison lorsque la passion est enclenchée : elle cesse de fonctionner ou au contraire affole ses rouages dans un emballement que l'on ne contrôle plus. Pauvres petits mortels, au coeur qu'ils pensent bien accroché et pourtant si faible, parcouru de soubresauts pour un sentiment ou un autre, mais si démuni face au poids de la fatale destinée ou du joug d'un charme qu'ils ignorent encore. C'est ainsi que leur histoire avait commencé : la rencontre improbable du prince sombre et complexe, et de la fille de la lune dansant dans sa robe blanche tournoyant telle un grand lys. Sans ce premier regard, sans cette missive, sans ce jeu, qu'auraient-il été l'un pour l'autre sinon que connaissance, poussière revenant à la poussière une fois le temps passé, alors qu'en ce petit matin elle demeurait déjà son plus grand et fol amour. Elle était son tout, son unique, son coeur et son oxygène ; les traits d'une dépendance avaient pris la forme du visage de Sasha, devenant pour l'heure sa drogue la plus dangereuse ; son parfum était son opium, son regard son ectasy faisant battre son coeur, et ses formes, oh ses si douces et appétissantes formes, étaient sa vie, son ciel, sa raison d'exister. Qu'il ne donnerait donc pour l'avoir pour lui et à lui seul, crevant les yeux de tous ceux osant la blasphémer de leur regard... Oh mais pourquoi fallait-il que son amour si passionné ne soit qu'à sens unique, pourquoi fallait-il que sa chère et tendre ne s'évertue à ne pas vouloir s'afficher avec lui au grand jour. Etait-il si indigne de l'avoir à ses côtés, avait-elle honte de ce prince qui la dévorerait de son amour, pourquoi le fuir quand il ne voulait que son bonheur. Que la destinée est cruelle, mais moins encore que les élans du coeur qui vous font comprendre que l'être aimé ne vous aimera jamais en retour... C'étaient là les pensées de son subconscient, submergé un peu trop par sa folie qui ne demeurait qu'excessive : l'amoureux transi et meurtrier dément, ne voyait guère la raison pas plus que la logique ; il l'aimait, et elle devait l'aimer en retour, le contraire lui était diablement improbable. Et pourquoi diable se poser la question, car là en l'instant, il l'épouserait d'une alliance n'existant peut-être pas, mais qu'était-ce que la possession matérielle face à son coeur qu'il lui offrait sur un plateau d'argent ? Son coeur, et tant d'autres chose ; sa dévotion, son admiration, son amour, ses sourires. Oh oui, qu'il l'aimait sa princesse indienne, à vouloir la faire sienne à jamais, conservée dans un tombeau de glace aux éclats de cristal. Il la ferait donc sa femme si elle le désirait, pour qu'ensemble ils ne s'envolent dans des contrées où personne ne viendrait les chercher, et où il pourrait lui conter son amour pour l'éternité. Qu'importait si elle ne désirait pas qu'il la touche, il la vénèrerait même vierge s'il le fallait, ne blasphémant jamais sa peau si elle ne le désirerait pas ; le simple fait de la savoir près de lui était déjà pour le sombre prince amplement suffisant. Elle qui attisait son coeur par un souffle, qui le faisait entrer en transe que par les effluves de son parfum chaud, qui le faisait languir que par une seule parole... Car inversement, il se donnerait à elle si elle le voulait aussi, chevauchant son corps toute la nuit s'il le fallait, à en mourir d'amour au creux de leurs reins brûlants. Les mots ne demeuraient pas assez forts pour décrire la folle passion du prince, qui se voulait cannibale et carnassier tant il la voulait pour lui, tant il se voulait en elle, tant il implosait d'un amour fou et meurtrier. Que jamais elle ne parte, car il ne le supporterait pas. Et son palpitant déjà se noyait d'une chamade surhumaine, mû dans cette mécanique indomptable alors qu'ils s'échangèrent des baisers, alors qu'au creux de son cou délicat il lui soufflait des je t'aime arrachant des gémissements langoureux à sa princesse indienne, gémissements rendus par le prince alors que son souffle saccadé s'accélérait sous le désir amplifié qui s'insinuait dans ses veines. La main de son ange passant sous la ceinture, à en ôter un bouton alors que le prince se voulait sage pour son idôle quoique diablement tenté, le fit alors comprendre qu'elle acceptait qu'il la fasse sienne. A sentir ses hanches saillantes sous ses doigts, il en serait sans doute mort de frustration après tout, si elle avait fini par se dérober. De nouveau des baisers échangés, dans des entracts gémissants étouffés et des langues liées, des caresses du bout des doigts qui se firent à la fois tendres et fougueuse de ce prince mordant. La chaleur amplissait de nouveau la pièce comme son coeur s'accélérait sous le joug d'un désir montant : oh non, il ne la laisserait pas partir, jamais, elle était à lui. Aussi ce fut dans une déclaration si belle, terriblement belle mais impromptue, qu'il lui émit le voeu de la faire devenir sa femme.

    Sasha : « Oui. » Et le sombre prince souriant de se pencher pour lui voler un baiser langoureux, s'arrêtant de justesse lorsque la raison secoua sa princesse : « Non ! » Un regard plein de désarroi, le rendant une nouvelle fois si attendrissant, si transcendant dans son amour et sa déception qu'il n'en était malgré lui que plus tortionnaire. « Je ne sais pas. »

    Un coeur qui battait la chamade pour un souffle de désespoir ; qu'il était perdu, le pauvre petit bourreau alors sous l'emprise de ce charme si cruel... Pourquoi non, pourquoi ne voulait-elle pas, pourquoi ne l'aimait-elle pas... Et en l'instant, son coeur fut affublé d'un déchirement impitoyable, si dur et souffreteux qu'il loupa un battement, le forçant à reprendre son souffle sous l'élan de l'oxygène qu'il n'était plus parvenu à happer durant cette brève seconde. Alors ainsi, il ne l'aurait pas pour lui... Et voilà qu'il comprenait à peine qu'elle ne l'aimait pas, pauvre petit prince déchu qui ferma un instant les yeux, baissant un instant la tête car pliant sous le poids de la douleur et de cette funeste fatalité. Mais comment faire lorsque votre seul et unique amour vous offre son corps mais vous refuse son coeur... Fatalement donc, sur ces mots lui tiraillant l'âme, Blake ne put que penser que seul un coup de poignard porté à son myocarde pouvait dès lors l'achever, et dieu qu'il suppliait le diable de venir chercher son âme en l'instant et de mettre un terme à sa souffrance insoutenable. Lui qui habituellement n'était jamais secoué de ces pensées funestes, trop persuadé être au-dessus de tout pour côtoyer la mort, se voulait suicidé amoureux, sous le joug d'un charme s'insinuant en lui tel un venin. Puis le Serpentard rouvrit doucement les yeux, le visage marqué d'une tristesse trop prenante, lorsqu'il sentit les doigts de sa fée s'enlacer aux siens, plantant son regard brillant d'un désemparement sans borne dans les prunelles azurées de sa douce.

    Sasha : « Pardon Blake. Je ne sais que te répondre… Il est encore trop tôt pour nous unir à vie… Mais s’il te faut une réponse alors réitère moi ta question dans un mois. Si ton amour est aussi fort que tu le prétends, je serai alors ta fiancée pour trois ans, le temps que je quitte Poudlard. Et dans quatre ans ta femme pour l’éternité si le ciel le veut. A la seule et unique condition que ton amour pour moi soit aussi fort qu’en cet instant. »

    Une pause, durant laquelle son grand amour frôla ses lèvres des siennes, si douces, mais le Serpentard au bord d'une douleur dont la cicatrice se refermait doucement, détourna alors lentement la tête. Encore sous le choc de cette terrible fatalité, lui qui dans sa folie était persuadé qu'elle l'aimait autant que lui, que là, dans l'instant, elle lui offrirait son coeur et sa vie... Que la réalité est amère quand on se berce d'illusion... Le jeune homme pencha de nouveau son visage dans le cou de sa princesse indienne, humant tendrement son parfum : qu'elle le remette sous le joug de son opium, qu'elle le drogue de nouveau, pour que sa tristesse ne s'envole... Mué dans sa folie démente, le Serpentard n'avait pas pris conscience de sa déclaration, sa raison s'étant envolée n'avait pu lui souffler qu'ils ne se connaissaient que depuis qu'une seule nuit, et que pire encore, le mariage l'avait toujours répugné.... Mais pas en cet instant, visiblement. Attendre donc, c'était le verdict de sa douce. Il attendrait alors, persuadé que dans un mois, dans un an, dans une vie entière et pour l'éternité, il l'aimerait aussi follement qu'aujourd'hui. A défaut de ne pas la faire femme en l'instant, Blake finit par se faire une raison et accepter les conditions de sa belle. Il se pliait à ses exigences tant la folie lui scindait l'esprit, et quand bien même elle lui aurait ordonné de se trancher les veines en l'instant, le Serpentard l'aurait fait sans hésitation aucune. Qu'il était romantiquement morbide, cet amour fou qu'il lui portait alors....

    Sasha : « Pour l’heure, considères-moi seulement encore comme ta courtisane et cela seulement. »
    BLAKE - « ... cela seulement. » répéta-t-il de sa voix suave, mais d'un ton trahissant sa souffrance.

    Cela seulement... Qu'est-ce qu'une courtisane, sinon la dame appartenant à la cour d'un roi, lui offrant son corps. Son corps, et son corps seulement, pas même son coeur ou son âme, mais que le désir charnel. Lui la voulait en entier, il la voulait courtisane, mais aussi femme et princesse, et pas seulement délice d'une nuit pour un peu de luxure partagée. Il ferma de nouveau les yeux, dans un soupir exorcisant sa tristesse ; et alors sa folie reprit le dessus. Car en somme, n'importe qui alors blessé par cette douleur n'aurait pu aller plus loin, se levant et refusant de se laisser aller au plaisir car stoppé dans cet élan sensuel par cette souffrance apportée par les mots. Mais c'est là que sa démence obsessionelle reprit le dessus : il l'aurait quoiqu'il arrive, et pas simplement en tant que courtisane, il la harcèlerait jusqu'à ce qu'elle change d'avis. Et déjà le prince lui offrit un sourire amoureux, ses mains se baladant sous sa robe afin de la faire cambrer sous le plaisir, il finit par en ôter ses doigts d'expert avant d'achever le travail de son amour et d'ôter ses propres vêtements, non sans se pincer les lèvres dans un sourire impatient à sa belle. Ses baisers se firent caresses, quand de nouveau il se hâta d'embraser les sens de cette dernière, jusqu'à lui mordre subitement ses lèvres rosées d'une passion, d'une envie, d'une fougue qu'il ne put retenir. "Pardon", fut alors son souffle envolé dans un sourire complice et tendrement amoureux quant à sa sauvagerie du moment traduite par sa morsure brûlante, alors qu'enfin il la prit d'avantage contre lui pour se mouvoir en elle, sans préavis. Mais jamais avec brutalité, d'un geste suave seulement passionnément bestial et paradoxalement tendre. Alors le prince dans son geste d'amour, porta ses lèvres à son oreille dans un murmure brûlant.

    BLAKE - « Lui ou moi. Mais pas les deux... Ne me laisse pas. »

    Des mots espacés d'un souffle saccadé, et la folie du psychopathe amoureux fut traduite par la terrible situation : il lui faisait du chantage tout en l'aimant tendrement, lui faisant comprendre qu'il lui fallait prendre sa décision : soit elle s'affichait avec lui et lui appartenait, soit elle rejoignait son autre Serpentard.... et le destin déciderait de la suite de leur histoire.


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Sasha I. Carlson

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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyMer 24 Juin - 15:10

    Il n’est pas toujours possible de décrire ce qui ne veut être expliqué. L’amour, la passion, la haine… Tant de sentiments ressentis et dont on ignore tout en vérité, incapable d’évoquer réellement leurs origines, leur fonctionnement exact. Et bien que différents, ils allaient ensembles avec tous pour cible cet organe si fragile : le cœur. Et l’on se sentait capable de tout dès que le palpitant se trouvait en proie à l’une de ses émotions : de tuer, d’aimer passionnément… Nul n’épargnait jamais le pauvre petit oiseau qui ne demandait sans doute rien. Et nos deux êtres si différents allaient passer par ces émotions, dans une histoire qui n’aurait peut-être pas dû naître. Qu’était-elle cette jeune fille au regard de velours si ce n’était une rouge et or qui n’avait nullement la prétention de s’approprier le vert et argent ? D’un regard, elle était devenue une douce obsession qui s’était nichée dans la conscience du ténébreux prince, venant le hanter par son regard mystérieux et ses sourires mutins. Il l’avait séduite par ses mots, et peut-être aussi par ses cadeaux qu’elle ne jugeait pourtant qu’accessoires. Elle s'était éprise de lui dès que ses paumes s’étaient posées sur sa peau, caressant paresseusement ses courbes quand elle dansait pour lui. Danser. Elle ne l’avait jusqu’alors jamais fait pour d’autres, il demeurait le seul et l’unique, celui pour qui elle acceptait de dévoiler les courbes de son corps s’animant au gré de chacun de ses mouvements. En cette nuit pourtant, animée par une douce folie qu’il attisait à chacun de ses regards, de ses caresses passées, elle était venue se nicher au creux de ses bras, suppliant de par son souffle chaud qu’il la dévore de ses mains et de ses lèvres ; envie qui la tenait au creux de ses reins à cet instant là, avide de connaître l’amant qu’il se faisait sans qu’il ne vienne pourtant la posséder. Perverse pensée qu’elle avait eu de le pousser à bout pour mieux les frustrer. A la fin de cette danse, elle se serait couchée avec les pensées voluptueuses de l’imaginer au creux de ses reins, en elle, la possédant jusqu’à l’extase, sans que pourtant elle ne fasse rien pour calmer son corps brûlant. Grand mal leur fit de se vouer l’un à l’autre à un jeu trop dangereux, d’un baiser elle lui avait ôté sa raison pour lui insuffler une folie qu’elle ressentait de même, différente mais qui rejoignait avec tendresse celle de l’amant qui se voulait amoureux transi. Quand bien même son cœur se voulait à un autre, sa peau et tout son être se voulaient au Serpentard, glissant contre lui pour qu’il la fasse sienne une deuxième fois et accomplisse ce rite de possession. Mais la raison de la belle se faisait bien cruelle, rappelant alors à la douce qu’elle ne pouvait s’unir à un autre, l’obligeant à se tordre dans tous les sens pour résister à l’appel du Prince. Et elle en arrivait à se reprocher d’avoir pour elle trois hommes auxquels elle tenait bien trop. Les deux qu’elle désirait pourtant le plus ne pouvaient se montrer à ses côtés, pour le plus grand désarroi de la jeune fille. L’un étant son cousin qu’elle aimait d’un sentiment sans faille, l’autre, elle se faisait sienne pour ne répondre avec appétence qu’à ses caresses. A l’un elle offrait les sentiments amoureux, à l’autre elle donnait les plus belles nuits qu’il ne pouvait avoir avec aucune autre ; avec chacun d’eux, elle faisait ressortir sa nature dans sa forme la plus spirituelle, liant sa propre âme avec la leur. Malgré tout pourtant, elle conservait ses sentiments au fond d’elle, ne révélant en rien leur existence à ces deux êtres pourtant aimés à la folie, ne leur laissant pour seule pensée qu’elle était une jeune princesse bien cruelle en vérité. Et ce prince qu’elle avait au dessus d’elle, lui peignait son amour avec une telle douceur qu’elle aurait put y croire si sa propre raison ne lui avait pas confié qu’il ne s’agissait que d’une illusion et que jamais un être tel que lui ne pourrait aimer véritablement la semi fée qu’elle était. Elle se voyait alors obligée de prendre des décisions pour eux, bien qu’elle eut désiré lui souffler au creux de l’oreille des mots tout aussi beaux, synonymes de cet intense bonheur qu’ils pourraient avoir ensembles si les conditions étaient toutes autres. N’eut-elle elle-même finit par céder à sa folie, elle se serait montrée encore apeurée, refusant même jusqu’à un contact aussi intime entre eux… Elle s’abandonnait peu à peu à lui, sa raison la prenant encore souvent par surprise, et dans ces rares instants, elle se voulait au Serpentard au moins autant qu’elle désirait le fuir de toute son âme. Faible enfant qu’elle était, elle ne comprenait pas pourquoi elle ne pouvait partir et l’aimer de loin ; enfant d’une amoureuse de l’onde, elle n’interprétait pourtant pas les rouages de l’amour, sentiment qui coulait en elle dans chaque millilitre de son sang, habit de sa peau et mystère au fond de ses yeux bleus… Et pourtant, elle le ressentait dans chaque parcelle de son être, ses lèvres dérivant sur celles du conquérant, les liant par un baiser des plus tendres tandis que son cœur s’affolait, d’une joie qu’il ne connaissait pas, et que son corps se laissait guider par celui de son autre, comme s’il lui était plus qu’important que jamais ils ne se quittent. Sensation inexplicable en vérité, mais la belle Sasha savait désormais qu’une partie de sa vie et de son âme appartenait au Serpentard, et contre toute attente, elle s’en sentait enchantée. Et les mots que nul ne lui avait jamais prononcés l’enflammaient un peu plus, la guidant alors sur un chemin qu’elle ne connaissait pas ou qu’elle avait arpenté sans le savoir ; elle l’aima en retour, se laissant guider par chacun de ses instincts amoureux ses douces mains venant se perdre dans la chevelure du jeune homme ou glissant sur ses tatouages, dans une douceur affectueuse. Alors l’une d’elle descendit jusqu’à la ceinture, glissant sur sa peau amoureusement. Elle le voulait à lui, ressentir la chaleur de son être mêlée à la sienne, ne faire qu’un avec lui, et ce pour une éternité qui n’appartenait qu’à eux. Qu’importe qu’elle fut courte ou non. Brûlante d’un désir qui portait le prénom du jeune homme, elle s’était faite plus langoureuse encore, ses cheveux blonds formant pourtant une auréole au dessus de son visage de poupée. Son regard brillait de ces larmes qu’elle avait laissé s’échapper, mais l’étincelle qui régnait en maîtresse étant indéniablement le bonheur. Et elle ne voulait nullement se dérober, guidée par sa propre folie qui la poussait à se vouloir à lui, le lui faisant comprendre par de nouveaux baisers plus prononcés, langoureux et auxquels se mêlaient quelques gémissements naissant sous les caresses embrasés…

    Mais pourquoi vint il gâcher cet instant, l’amoureux qui la désirait sienne, prononçant alors un vœu qui avait su éveiller la raison endormie. Et la pauvre enfant se sentait terriblement perdue, tirée entre cette envie de s’unir à vie à lui et celle de ne pas le faire. Qu’elle était douce cette folie amoureuse, mais ô combien cruelle. Elle l’aimait sans le lui montrer, accédant à sa requête par un « oui » murmuré et pour lequel elle aurait pu verser des larmes de joie, mais le « non » de sa raison lui déchirait le cœur au moins autant que lui. Qu’il était cruel de se croire amoureux et de se voir refuser une alliance qui pourrait être parfaite pourtant. Et elle se sentait si troublée, jusqu’à se haïr au fond d’elle même d’infliger une douleur aussi lancinante au jeune homme. Elle voyait son mal-être et n’en était que plus désolée, ne sachant comment réparer cette erreur ni comment panser cette douleur. Encore une fois, elle aurait voulu pleurer de se sentir aussi impuissante et de ne comprendre ce qui la poussait à se faire sa fiancée pour ensuite se parjurer. Elle se sentait prête à tout lui donner pourtant, de son corps à son âme, il le lui avait demandé et elle ne parvenait à accéder à sa demande, comme si l’explication qui ne voulait se montrer en était la raison. Et combien elle avait peur de le perdre son amoureux en cet instant, glissant sa main dans la sienne dans une attitude qui se voulait rassurante et attachante. Elle ne partirait pas, même si elle n’acceptait pas sa demande en mariage. Et ses mots hésitant traversèrent ses lèvres exposant une raison qui était à prendre en considération, suivit d’une promesse qu’elle ne trahirait pas cette fois, car si l’homme était véritablement amoureux, alors elle se ferait son épouse pour le rendre heureux… Cela ne sembla pourtant pas rassurer son aimé qui se détourna d’elle, la laissant désemparée et ne sachant plus que faire pour que l’incident s’oublie et qu’ils se laissent de nouveau bercer par quelques illusions. Pourtant, même s’ils ne revenaient pas sur le sujet, elle ne cesserait d’y songer, dans ses draps de soie ou durant les repas. Mariée jeune, elle avait peur qu’il cesse un jour de l’aimer pourtant, à lui en ôter le cœur et cet espoir. Il revint se plonger dans son cou, humant son parfum sucré alors qu’elle se serrait contre lui, ses bras venant l’enlacer alors que son visage se perdait dans son cou, qu’elle parsema de légers baisers avant d’esquisser d’autres mots.

    Courtisane. C’était ce qu’elle se devait d’être pour lui au départ, rien de plus, rien que cette femme qu’il courtisait et dont les réponses se faisaient ardentes de désir. Elle lui offrait son corps parce que c’était le premier cadeau qu’elle pouvait lui faire, elle lui offrirait ensuite son âme, au détour d’un autre enlacement, mais son cœur, même elle ne savait si elle pouvait le lui offrir, trop prudente pour ce faire, quand bien même il appartenait déjà à un autre qu’elle chérirait toute sa vie. Mais au Serpentard, elle répondrait désormais de sa vie et ses désirs les plus fous, prête à se plier en quatre pour le satisfaire, dans la mesure du possible. Et de nouveau, la folie amoureuse les reprit de nouveau contre son cœur, attisant les leurs sous des battements de plus en plus irréguliers, les forçant à s’incliner en chantant les louanges de l’autre. Et la douce nymphe sentit alors les caresses amoureuses et ardentes de son amant, jouant sur sa peau alors qu’elle fermait les yeux, son souffle se faisant court, ses doigts venant se perdre dans les draps tandis qu’elle se cambrait sous ses doigts experts. Un bruissement d’étoffe lui indiqua que son amant se déshabillait, glissant de nouveau sur elle, leurs intimités se reconnaissant alors sans s’embrasser pourtant. Et les lèvres du jeune homme parcourait sa peau à l’en rendre folle, quand d’une morsure, il arracha un léger cri à sa belle qui rouvrit brusquement son regard azuré, voyant cela comme une vengeance à ses mots, un « pardon » pourtant vint la rassurer. Elle sentit alors le jeune homme s’insinuer en elle, quand sa main douce et dorée se refermait sur la tige d’une rose dont les épines n’avaient pas été ôtées, enfonçant ces dernières dans la peau de la jeune fille. Loin d’y faire attention malgré sa légère douleur, ce fut un gémissement d’extase qui franchit ses lèvres alors que le ténébreux jeune homme la faisait entièrement sienne, embrasant tous ses sens alors qu’elle se savait maintenant à lui et à lui seul. Sensible et mourant d’amour pour lui, elle se laissa guider, sa peau frissonnant à chaque contact avec la sienne. Et comme elle se sentait heureuse la nymphe, heureuse et plus qu’amoureuse, son âme touchant celle de son autre jusqu’à s’en faire aimer. Et alors qu’elle pensait que rien ne pourrait briser son bonheur, il eut des paroles qu’elle n’aurait jamais pensé entendre un jour. Alors ses pupilles se rouvrirent, venant chercher celles du Serpentard, ses mains se portant sur son visage. Ses lèvres trouvèrent les siennes, dans un baiser tendre et amoureux, comme si elle cherchait à apaiser l’esprit de son autre.


    BLAKE - « Lui ou moi. Mais pas les deux... Ne me laisse pas. »
    SASHA : « Ne te fais pas si cruel mon amour… Je suis à toi saches le… Mais nous présenter aussi vite ensembles ne peut qu’être néfaste pour nous deux… »

    Et par dessus tout, l’homme dont il parlait était son ami. Mieux valait ne pas jouer avec le feu plus qu’ils ne le faisaient déjà, c’était ce qu’elle essayait de lui faire comprendre, au risque de se perdre et de se brûler. Elle colla son front au sien, jusqu’à venir lui soutirer de nouveaux baisers chastes et pleins de douceur, ses mains ne quittant jamais son visage, dérivant pourtant sur ses épaules quelques secondes plus tard.
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Blake Milton-White
    Depraved prince • sex, drugs && rock'n roll

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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyVen 26 Juin - 1:05

    Le désir avait été trop fort, porté par les baisers brûlants et les caresses ardentes, il s'était fait maître du corps de sa courtisane en le domptant de ses mains expertes qui lui offraient un plaisir jouissif embrasant ses sens et lui arrachant des gémissements de plaisir, autant à sa douce qu'à lui même. Il se consumait de ne pouvoir la toucher d'avantage, de ne pouvoir brûler en elle, de ne pas la sentir à lui. Pour l'heure et en l'instant, chaque souffle du Prince n'était dédié qu'à sa divine beauté, frôlant sa peau telle une caresse de feu, suffocant d'un plaisir refoulé, de cette envie si lancinante de la faire sienne de force, de la prendre ainsi et bestialement, la dévorant de ses baisers et de ses morsures.... Oh non, il ne pouvait pas faire de mal à son ange, il ne pouvait pas. Il la voulait, mais n'avait guère le droit d'être égocentrique, il était son prince et son esclave, pas son roi et son maître, l'amour en son coeur le sommait de se montrer humble et non pas animal, bien que le désir du diable le consumait et qu'il brillait dans ses yeux cette lueur perverse dévastatrice. Dès lors donc, Blake se retenait, ne voulant pas se faire bourreau il suffoquait intérieurement de ne pouvoir la faire sienne, se pinçant les lèvres pour faire taire cette envie abjecte de violer son corps et blasphémer sa peau, parvenant à peine à étouffer ses gémissements de plaisir envolé lorsqu'il lui volait ces baisers ardents... Mais son corps parlait pour lui, ondulant déjà sur la belle, ses mains trop aventurières caressant le satin de sa peau d'opaline, dévorant ses courbes avec lascivité et envie, il sentait sa respiration autant que son coeur s'accélérer sous l'effet de pulsations trop fortes. Les sangs battaient ses tempes, son souffle chaud se faisait saccadé, et son corps quémandeur se faisait ardent en glissant ses hanches contre celles de la courtisane, ce désir brûlant s'infiltrant dans ses veines et le prenant au ventre. Etrange sensation, si jouissive et grisante, que l'appel à l'orgasme déployé par les chairs, et cette envie bestiale de la faire sienne, tout en se montrant des plus tendres. Qu'il se contrôlait, le prince sombre et carnassier, amoureux transi se consumant pour sa belle, ne déposant que des baisers envieux au creux de son cou de cygne. "J'ai envie de toi" succédèrent au "pardon" qu'il n'avait guère l'habitude de murmurer, mais sans doute que sa douce ne l'avait pas entendu, trop emportée par le plaisir du moment et cette tension atroce que leurs corps cherchaient à combler. Le poids du désir fut trop fort, car le prince se déshabilla lorsque sa douce conservait son tissu, arquant sa cuisse autour de sa hanche il la fit sienne tendrement mais sans préavis, d'un plaisir murmuré d'un gémissement attendri quand il en va à se mouvoir sur elle. Ses mains conquérantes redessinèrent ses courbes délicieuses et ses monts galbés, sans pudeur ni retenue, Blake se faisait maître de la courtisane en la pliant à ses désir, faisant cambrer son corps et frémir son échine, lui insinuant ce plaisir qui la rendait folle tout autant que lui. Mais alors que sa tendresse amoureuse encline à la posséder jusqu'à unir leurs corps réchauffaient l'atmosphère, les paroles froides mais si douces du prince sombre résonnèrent alors. Lui ou moi , atroce chantage murmuré sous la danse de deux corps se faisant l'amour, et de la coupe d'un jeune homme devenant fou d'amour pour sa princesse indienne qui ne percevait pas même l'horreur de ses mots. Il la voulait, rien qu'à lui, ne voyait-elle donc pas qu'il souffrait ... ? Son corps tailladé de cette peine lancinante, battant d'un coup trop fort dans sa poitrine chaque fois qu'elle le regardait, chaque fois qu'elle murmurait, chaque fois qu'elle l'embrassait... Sa princesse indienne, à qui il pouvait vouer un culte, amoureux de son moindre souffle et de chacun de ses sourires, qu'elle le tue en l'instant, car il n'aurait pas peur. Logé au creux des bras de sa déesse idolatrée, il ne craignait plus rien, quand bien même elle ne l'aimait pas, elle ne pouvait que se rendre compte que son serviteur lui offrait sa vie sur l'autel d'un amour non partagé.

    SASHA : « Ne te fais pas si cruel mon amour… Je suis à toi saches le… Mais nous présenter aussi vite ensembles ne peut qu’être néfaste pour nous deux… »

    Du murmure de ses mots échappés de ses lèvres sucrées, elle était parvenue à se faire venin.... Elle ne l'aimait pas. Son seul, unique et grand amour ne l'aimait pas... Logeant son visage au creux du cou de sa dulcinée, déviant alors l'étreinte de sa belle qui avait posé lentement son front contre le sien, le Serpentard cachait sa peine quand un dernier coup vint achever son coeur. Il hocha doucement la tête, d'un signe de négation, mais toujours aussi tendrement, comme un sacrifice à son amour déchu, il continuait pourtant à faire cambrer son corps sous le joug de leurs deux reins brûlant. Et pourtant suite à cette réponse, le déhanché du prince se fit soudain plus agressif, violent, bestial... Une douleur pour une violence, une violence pour une haine, une haine pour un amour, ses mains apposées d'abord tendrement sur ses cuisses délicates se crispèrent tandis que ses doigts marquaient sa peau, le baiser profilé aux lèvres de sa douce se fit morsure ; visiblement le prince n'avait pas apprécié la réponse ni le fait qu'elle ne l'aimait pas. Mais la minute agressive du prince devenu diable, fou d'amour portant le deuil d'un sentiment non partagé, ne dura pas... Il ne pouvait décemment pas lui faire du mal, son coeur peiné mais amoureux le lui interdisait, comment pouvait-il se montrer si atroce, avec la femme de sa vie. Ses lèvres dévièrent au creux de son cou, sur le galbe de ses joues, frôlant les traits de son visage avant de déposer un baiser sur son front, et sa danse lascive redevint passionnée et sensuelle. Les corps des deux amants transpiraient de la sueur de leurs organes, vombrissant sous un même plaisir bien que le prince avait sans nul doute fait peur à sa belle, il se rattrapait en anticipant ses désirs, en captant ses attentes et les caresses qui lui arrachaient les plus doux gémissements délicats. Chaque geste était pour elle, chaque baiser, chaque souffle, chaque regard et chaque coup de rein, de l'union de leurs corps jusqu'au plaisir partagé, c'était à elle qu'il voulait donner jouissance. Son regard amoureux dévisageant les traits de son ange aux lèvres pincées par la jouissance, et dont les mains fines s'étaient accrochées aux épaules de son prince aux omoplates saillantes... Qu'il était prévenant et délicat, le prince amoureux, donnant tout à sa belle et en l'attente de ses moindres désirs, gémissant quelques entractes jouissifs lorsque le plaisir était trop grand, murmurant le nom de sa princesse au creux de son oreille à l'en faire frémir, embrasant tout son être d'un feu passionné et sans limite. Mais la peine était là, présente mais enfouie, si leurs corps s'unissaient à la perfection, le battement de leurs coeurs s'affolait en décalé. Son palpitant s'agitait d'une danse excessivement amoureuse quand celui de sa douce n'était qu'affolé de ce plaisir charnel. Lui, pouvait se passer de leur union, tant qu'il avait son coeur, chose impossible. Alors toujours aussi lascivement, faisant glisser son corps contre celui de sa douce dans des mouvements répétés et leur arrachant des gémissements, leurs souffles vinrent à se mêler avec passion lorsqu'il lui vola un baiser, liant sa langue à la sienne dans un amour si tendre et animal, frémissant sous les caresses de sa courtisane tout en lui offrant d'autres.

    BLAKE - « Tu ne m'aimes pas... » Propos rhétoriques, il n'avait pas besoin de la réponse, il le savait. Son murmure suave et teinté d'une peine lancinante se faisait écho de son propre coeur meurtri, mais c'était de l'amour qu'il voulait lui offrir, pas le miroir de sa propre tristesse. Qu'importait, s'il était malheureux, tant que sa douce, elle, était heureuse. Seul son bonheur comptait, quitte à sacrifier le sien. Aussi et pour cela, Blake lui offrit alors le plus tendre de ses sourires, malgré sa peine ravageant son âme. « ... Mais je t'aime, peu importe les plaintes de ton coeur. » Ses lèvres se portant à son oreille dans une voix se sussurant délicatement jusqu'à elle, incandescente et frissonnante. « Va avec lui. »

    Il l'accepterait, avait-il le choix... Et le prince, dans sa tristesse lancinante, le lui avait murmuré dans un sourire. Pour ne pas qu'elle n'ait de remords, pour qu'elle accepte sa propre décision, pour qu'elle revienne à son Luce sans se soucier de Blake, pour qu'elle soit heureuse, même loin de lui. Tant de pensées qui taillaidaient son âme, bien que l'union de leur corps se poursuivait. Jusqu'à ce que, essoufflé, et au point culminant de leur plaisir leur arrachant des gémissements plus prononcés, leur danse sensuelle ne ralentisse pour se stopper doucement, d'un parfum chaud et charnel portant le nom de désir. Un dernier souffle saccadé de la part du prince, et son buste porté par ses bras puissants calés de part et d'autres de la tête blonde de sa belle, il planta son regard tendre, si tendre dans le sien. La dévisageant de tout son amour, d'une peine voilée sans un sourire, ou du moins indiscernable. On ne voyait que trop, dans les prunelles du prince, qu'il l'aimait à en mourir. Ci-gît le bonheur mort d'un prince pour rendre sa princesse heureuse.


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Sasha I. Carlson

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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptyVen 26 Juin - 13:36



    Elle se laissait approprier, oracle dansant dans les bras de l’amant. Elle se faisait sienne sans qu’il ne puisse comprendre les conséquences d’un tel don de soi. Il se croyait seulement amant et prince quand en vérité, elle devenait sienne, son objet, sa femme. Et chacun de ses sens répondait au jeune homme avec précision ; son cœur battait si fort contre sa poitrine qu’il finirait tôt ou tard par traverser sa peau pour rejoindre celui du ténébreux Serpentard, son bas ventre réclamait les sensations qu’il pouvait lui faire connaître, ses doigts glissaient sur sa peau, l’apprenaient par cœur et venaient se crisper sous les caresses bien placées, ses ongles s’enfonçant dans sa peau. Ses lèvres cherchaient les siennes, glissant sur son visage ou le long de son cou, déposant de baisers si légers qu’ils semblaient inexistants, simple brise de son souffle brûlant et frais. Sa gorge grondait d’un désir non dissimulé, laissant échapper du bout de ses lèvres quelques légers gémissements se perdant sur le sable de sa peau. Et elle étouffait de son parfum, s’en faisant une nouvelle forme d’oxygène, en abusant un peu trop alors qu’elle se serrait contre lui, entourant son bassin d’une jambe encore légère. La scène donnait à penser qu’il ne s’agissait ni plus ni moins d’un peu de luxure quand en vérité, c’était bien plus profond que cela. Elle brûlait d’un désir innommable pour lui, appelé pourtant amour et n’aspirait plus qu’à être sienne, dans la violence ou l’amour, pour peu qu’elle soit à lui et que dès lors, elle ne trouve le réconfort et le sentiment que dans ses bras. Et les deux êtres ressentaient la même chose, leurs corps se cherchant et dansant d’une parade destiné à charmer l’autre jusqu’à ne faire plus qu’un. Tout n’était que question d’envoûtement, et la chaleur émanant de leurs deux êtres ajoutait un peu plus de charme à la scène. Les peaux se frôlaient dans un parfait accord, accélérant dès lors un peu plus cette attraction, mêlant leurs souffles quand leurs lèvres se trouvaient, liant leurs langues dans des baisers aussi passionnés que tendres. Et elle aurait pu le supplier la douce nymphe, de la faire sienne en l’instant en mêlant son corps au sien, en la dévorant de l’intérieur au moins autant que de l’extérieur… Et sa folie n’aurait pas été plus légère, elle lui aurait sans doute tout accordé, obéissant au moindre de ses désirs, de sa demande en mariage à l’abandon de celui avec qui elle se trouvait actuellement. Mais la raison ne fait que se reposer, reprenant le contrôle dès lors que cela engage de trop près la vie de la belle. Et enfin, elle sentit la chaleur de son amour glisser contre elle, accentuant plus encore cette tension jusqu’à ce que finalement, et dans une cambrure parfaite, il soit à elle autant qu’elle était à lui, dérobant sa liberté avec lui, glissant des chaines imaginaires autour de ses poignets pour qu’elle ne soit plus qu’à lui pour l’éternité. Et elle les acceptait sans vouloir se rebeller, captive amoureuse et folle du Roi qu’il devenait, se laissant porter sous chacune de ses caresses, son âme pleurant d’une émotion qu’elle ne connaissait pas alors qu’elle ressentait l’amour de son roi pour elle, qu’elle tentait de lui porter en trompant sa raison, maladroite pourtant. Mais en se voulant amoureux fou et élu de son cœur, il détournait les pensées qu’elle avait, éveillant sa raison dans un chantage qui ne la touchait que de trop près. Qu’il lui était dur à la princesse de répondre à ses paroles quand son corps se faisait aimer si tendrement. Et son cœur se déchirait de ne pouvoir offrir une véritable réponse à celui pour qui elle était prête à se faire esclave, ne lui murmurant que des mots de raisonnement, d’appel à la patience encore une fois. Mais cela encore une fois, ne suffisait pas, et ses baisers ne suffisaient à rassurer le jeune homme qui dès lors vint enfouir son visage dans le cou de la jeune fille, dont les mains vinrent le serrer contre elle, délicate amoureuses aux réactions douces et patientes… Ses yeux se voilèrent pourtant, alors que ses mains se crispaient sur les épaules de son Roi, celui-ci venant à se faire violent contre elle, lui arrachant un gémissement de douleur. Poupée délicate, elle se crispait contre son amant, supportant les morsures de ses baisers et la brusquerie de ses gestes. Et elle ne disait rien pourtant la jolie poupée, supportant les désirs de celui qu’elle aimait au fond d’elle, le laissant s’approprier la nymphe qu’elle était de la façon qu’il le voulait. Brutalité qui ne dura pas cependant, le prince redevenant doux et tendre, glissant ses lèvres sur sa peau comme pour implorer un pardon qu’elle lui offrait sans discuter, ses mains se décrispant alors. Elle vint enfouir son beau visage au creux de son épaule, le souffle court et le regard éteint, lui laissant alors mener la danse. Oh que oui elle avait eu peur, plus que jamais, peur que l’amour que le Prince lui portait ne se mue en haine permanente. Et elle espérait, au fond d’elle, qu’un tel changement ne se produise jamais… Mais elle comprenait pourtant la douce enfant, que l’amour que lui portait le Serpentard dépassait l’entendement, et que c’était à elle, l’investigatrice d’un tel sentiment, d’en prendre soin en se faisant celle qu’il espérait. Mais les lois de la réalité sont dures et il lui fallait avant tout se détacher de toutes ces attaches qui la retenaient pour se faire totalement sienne. Mais en ce matin, elle ne pouvait le faire, tant elle n’était plus elle-même, prise sous la douce folie que son amant éveillait à chacune de ses caresses. Et elle réfléchissait encore moins, tandis que son prétendant se faisait de nouveau tendre, cherchant à attiser un peu plus le feu qui brûlait en le corps de la semi fée. Cherchant de nouveau ses lèvres, elle s’en empara dans un baiser tendre et lui transmettant cet amour qu’elle lui portait malgré tout. L’une de ses mains dériva sur le corps de son amant, jusqu’à trouver l’une des sienne, glissant ses doigts dans les siens, serrant fort sous le cadeau qu’il lui offrait, se mordant la lèvre inférieure pour ne pas hurler alors qu’elle se laissait porter ailleurs. Et son propre prénom résonnait telle une prière à son oreille, lui arrachant des frissons qui la rendaient folle, quand elle en arrivait alors à se serrer contre lui sous l’émotion de l’instant. Elle se savait incapable de le quitter, incapable de lui refuser son amour, et pourtant, il lui était impossible de demeurer à ses côtés. Leurs lèvres se trouvèrent de nouveau, dans un baiser si amoureux qu’il lui sembla qu’elle s’électrocutait… Sa main vint alors se serrer dans la sienne, quand son regard laissait de nouveau échapper quelques petites perles.

    BLAKE - « Tu ne m'aimes pas... Mais je t'aime, peu importe les plaintes de ton cœur. Va avec lui. »

    Un sanglot quitta les lèvres de la rouge et or alors qu’elle tentait de le retenir au fond de sa gorge. Pleurant contre lui, elle accepta la fin de leur union, baisant la peau de son cou avec désespoir, son être entier frissonnant sous les derniers instants les liants. Et quand enfin la félicité les enveloppa de son manteau, elle se laissa aller contre lui, le gardant au creux de ses reins quand ses lèvres cherchaient les siennes. Après lui avoir volé quelques baisers tendres, elle porta son regard bordé d’eau dans le sien, ne pouvant se retenir encore une fois de flancher sous le coup de l’émotion trop forte. Et comment pouvait elle se faire si cruelle la douce fée qui ne l’était pourtant pas ? Elle qui n’était faite que pour aimer et se faire aimer, elle se montrait dédaigneuse quand en vérité, elle ne le voulait.


    SASHA : « Un jour Blake, je serai à toi, toute entière… Je te livrerai mon corps, mon cœur et mon âme sur un plateau d’étoiles. A toi seule j’appartiendrai, et mes secrets seront les tiens. Pour toi seul je danserai et uniquement pour toi mon cœur chantera. Plus qu’une promesse mon amour, c’est un serment… Le chemin sera long et dur, mais je te jure que je serai à toi. »

    Et cette promesse, au fond d’elle, elle savait d’ores et déjà qu’elle ne pourrait jamais la parjurer, son cœur l’ayant énoncé pour elle, sa raison s’y fiant de même. Elle ne supportait déjà pas la distance qui allait les séparer, mais elle savait qu’elle devrait être forte pour eux…
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptySam 27 Juin - 12:36

    L'amour comme un vertige, comme un sacrifice, comme le dernier mot de tout. Ce sentiment noble battant ses tempes jusqu'à son palpitant douloureux ne le faisait que plier sous le joug de ces mots fatals, il ne pouvait qu'accepter sa condition ; celui d'être second. Le prince et non le roi, l'amant et non l'amoureux, le corps et non le coeur. Qu'adviendrait-il de l'amoureux transi lorsque, au bord d'une tristesse qui n'était plus supportable, il viendrait à s'imaginer, lorsqu'elle serait dans ses bras de nouveau, que c'était à cet autre qu'elle penserait ? Car fatalement, la folie d'un amour apportait ses sombres facettes : la possessivité excessive, la jalousie maladive, l'obsession perpétuelle... Cet autre qui de surcroit demeurait son ami, mais pour l'heure et en l'instant, Blake ne pensait qu' à Sasha. Sasha et ses sourires, Sasha et ses murmures, Sasha et son parfum, Sasha et ses larmes... Il l'aimait, mais la faisait pleurer ; pourquoi fallait-il que la destinée soit contre lui, pourquoi fallait-il qu'il lui fasse du mal, qu'il lui donne des regrets, qu'il fasse naître en elle que doutes et questionnements, quand il ne voulait que son bonheur. Et même lorsqu'il se sacrifiait pour la rendre heureuse, des larmes salées roulaient sur ses joues. Fallait-il donc qu'il l'aime de loin ? Cruelle torture que sa folie ne laisserait décemment pas faire... Et qu'adviendrait-il lorsque, tiraillé entre son amour bien réel pour son autre Gryffondor, et celui devenu fou pour la courtisane, il la verrait passer devant lui, réprimant son envie absolument incontrôlabe de l'avoir pour lui sur l'instant... Le parcours s'annonçait difficile, et il l'était déjà ce matin car le Serpentard, lucide et fataliste, avait glissé ces quelques mots à l'oreille de sa courtisane alors qu'il lui faisait tendrement l'amour. Tu ne m'aimes pas ... Pas d'affirmation, pas de négation, signe qu'il était dans la vérité mais qu'importait puisque le prince le savait déjà, condamné à la voir avec cet autre, à se plier en quatre pour elle, à lui offrir tout ce qu'elle désirait, absolument tout. Que le fou est romantique et absurde, lorsqu'il demeure persuadé qu'il peut décrocher la lune pour sa dulcinée. Prenant ses larmes pâles comme une offrande de son idôle, la mettant dans son coeur loin des yeux du soleil pour en préserver la fille de la lune, le jeune homme laissait caresser ses prunelles sur le doux visage de sa courtisane afin d'en graver l'instant, alors que leur union lascive prenait tendrement fin. Mais il restait là, au creux de ses reins, le souffle saccadé et la peau humide d'une sueur égrainée de leur plaisir, son souffle chaud se mêlant au sien lorsque son coeur tambourinant dans sa poitrine se faisait écho contre la peau sensuelle et délicate de son amante. Il la laissa se faire voleuse, prenant ses baisers comme des souffles envolés, avant de les lui rendre, chastes mais passionnés, amoureux et doux, fermant les yeux sur cet élan de tendresse, le dernier avant qu'ils ne se quittent. Il n'avait pas voulu la laisser partir, il l'aurait voulu pour lui, la tuer sur place pour que plus jamais elle ne quitte les lieux... Mais son coeur malade d'une folie inexpliquée, le graciant à la fois de cette pensée qu'il disait juste, autant que le condamnant de ces horribles idées, lui faisait comprendre qu'il l'aimait bien trop, pour vivre sans elle. Il avait donc décidé, non sans peine et sans tristesse, de la laisser partir, de la laisser rejoindre cet autre, et de l'aimer de loin quand bien même cela n'était pas réciproque. Son coeur à l'agonie chantait une douleur laissant une blessure béante d'un mal d'amour qui s'infectait, jamais le sombre prince n'avait ressenti telle souffrance au creux de son palpitant, tel un poignard affiné venant le taillader avec parcimonie. La tristesse coincée au travers de la gorge, Blake ne disait plus rien, succombant une dernière fois sous le poids trop lourd de cette souffrance, ses bras portant son buste marqué de tatouages s'abaissèrent légèrement, rapprochant son corps de celui de sa douce non sans baisser la tête. Le prince était à l'agonie, il savait que l'heure approchait, que dans quelques minutes, elle ne serait plus là... Et lui, que ferait-il alors, pauvre diable en peine tournant dans ses propres géhennes, fou et dépourvu de raison... De nouveau, le jeune homme ferma les yeux, sa respiration redevenant peu à peu normale, le plaisir encore présent dans ses veines diminuait pour un peu plus de tristesse, anticipant les adieux. Lorsqu'alors la voix mélodieuse de son ange résonna, et à ses premiers mots Blake releva la tête, plantant son regard noisette dans l'azur de ses prunelles : allait-elle l'achever...

    SASHA : « Un jour Blake, je serai à toi, toute entière… Je te livrerai mon corps, mon cœur et mon âme sur un plateau d’étoiles. A toi seule j’appartiendrai, et mes secrets seront les tiens. Pour toi seul je danserai et uniquement pour toi mon cœur chantera. Plus qu’une promesse mon amour, c’est un serment… Le chemin sera long et dur, mais je te jure que je serai à toi. »

    Un frisson parcourut l'échine du Serpentard, rien de jouissif mais seulement douloureux, alors que son ventre et sa poitrine furent assaillis de cette nouvelle douleur. Il ferma les yeux un instant, serrant la mâchoire pour condamner sa tristesse et ne pas la montrer à sa princesse indienne, avant de les rouvrir, dessinant un sourire en coin de ses lèvres, tendre, rassurant, voire légèrement arrogant... Le masque parfait pour faire croire à sa douce que tout allait bien, alors même qu'il se consumait et se mourait d'amour pour elle. Mais encore une fois, le prince voulait le bonheur de sa princesse, aussi il ne pouvait que lui offrir l'illusion que l'épreuve était pour lui aisée, afin qu'elle n'ait ni de doutes, ni de remords en quittant la pièce. Lui qui aurait aimé lui avouer qu'il se sacrifiait pour elle, pour son bonheur, que tout son être entier se tordait sous la douleur alors qu'il affichait ce sourire paraissant si réel... Blake alla embrasser son front blanc d'un baiser délicat, essuyant d'une main les quelques larmes de sa douce, avant de lui murmurer de sa voix si tendre et princière, quelques mots profilés dans un sourire divin.

    BLAKE - : « Alors j'attendrai. »

    Puis le prince se détacha du corps délicieux de sa courtisane, s'allongeant à ses côtés afin de la prendre dans ses bras. Humant son si doux parfum, profitant de l'instant présent, il entremêla ses doigts aux siens dans une douce caresse après que ses mains aient parcouru sa peau en un frôlement doux et sensuel. De longues minutes passèrent ainsi, dans lesquels les deux amants pouvaient enfin ne penser à rien, mais le rayon du soleil venant réchauffer leur visage rappela Blake à l'amère réalité, lui qui vivait pourtant déjà dans l'illusion. L'heure avançait, et sa belle ne se voulait pas captive de ses bras. Nouveau coup à l'estomac sur cette pensée, bien qu'il n'en paraissait rien, le jeune homme avisa l'horloge qui affichait déjà bien plus de huit heures. Dans un soupir trahissant sa tristesse de devoir la laisser partir, le Serpentard finit par se redresser dans un froissement d'étoffes, s'habillant alors mais sans encore se vêtir de sa chemise, toujours endormie à l'autre bout de la pièce. Puis il se retourna, sa silhouette se découpant dans la lumière chaude des rayons du soleil, il la dévorait du regard dans un élan du coeur amoureux. La tendresse de ses prunelles se faisait délicate et parfumée, la voir ainsi, ange pâle aux ailes déployées, lui suffisait amplement à se sentir heureux, ne serait-ce que quelques secondes. Il l'aimerait, il la protégerait, il la couvrirait de monts et merveilles, même de loin. Un sourire amoureux mais pourtant teinté de cette étrange tristesse qu'il n'avait pu dissimuler, et Blake baissa les yeux avant de se retourner, se dirigeant vers la fenêtre opaque et crasseuse. Tournant le dos à sa courtisane, il sentait intérieurement qu'il n'avait guère la force de la voir partir, de toiser sa divine silhouette passer la porte, il ne voulait graver cet instant dans sa mémoire, où se montrant fort et pourtant à l'agonie, il la verrait le quitter. Le jeune homme ferma les yeux, tentant de bloquer ce palpitant battant le rythme malhabile d'une tristesse trop présente, gardant néanmoins la tête haute et se gardant bien de dévoiler sa souffrance à sa si belle courtisane.

    BLAKE - : « Tu devrais y aller, il doit t'attendre. »

    Effort véritablement surhumain que de la part de cet amoureux fou et transi, de lui laisser ainsi la bénédiction de s'envoler. Un combat virulent s'était annoncé en son sein pour qu'il ne laisse ces mots s'échapper de ses lèvres, lui faisant concrètement comprendre qu'il la laissait partir, pour le rejoindre lui. Et quand bien même la douleur était insoutenable, quand bien même son coeur en l'instant brûlait d'une agonie insupportable, il avait gardé cette prestance, cette assurance apparente, et même le ton de sa voix n'était que tendresse quand toute son âme se consumait d'une souffrance impitoyable.
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MessageSujet: Re: Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv}   Requiem for a Dream • Illegal tender and Wild obsession {pv} EmptySam 27 Juin - 16:29

    Qu’elle se sentait bien pourtant dans ses bras, proche d’une sécurité qu’elle n’avait jamais entrevue avec un autre, mais pourtant si loin de la vérité. Comment se sentir protégée quand l’homme qui vous aime et que vous aimez en retour pourrait vous tuer pour vous garder dans ses bras, pour ne jamais vous partager ? Sasha l’ignorait, mais sans doute n’aurait elle pas fuie quelque en soit la raison. Elle était bien trop éprise du Vert et argent pour le quitter, pour songer à ne pas être toute à lui un jour. Du temps, c’était tout ce qu’elle lui demandait, de la patience. Encore fallait il qu’il l’aime réellement et sans détour pour qu’elle se détache de tout ce qui pourrait les entraver : Luce, Lucas, Delilah… En ce qui concernait Lucas et Delilah, la chose était bien plus difficile qu’il n’y paraissait, Lucas demeurant l’homme pour qui elle éprouvait un sentiment des plus purs, mais désormais se trouvait ébréché par Blake. Elle possédait une chance sur deux d’être aimée par l’un d’entre eux… Ne lui restait qu’à choisir le bon, celui avec qui elle se sentait épanouie sur toutes les coutures… Pour l’heure, elle se sentait apaisée dans les bras de Blake, leurs corps ne faisant qu’un dans un acte sensuel et enivrant. Pourtant, ils se blessaient en s’aimant dans des chantages et des révélations qui n’étaient ni au goût de l’un, ni au goût de l’autre. Il lui faisait un chantage, elle lui demandait d’attendre ; il lui donnait sa bénédiction, elle jurait qu’elle était à lui. Tant d’indécisions et d’amour que c’en était bouleversant et attendrissant. Prêts s’appartenir sans qu’ils ne le soient réellement ; ils ne pouvaient que s’offrir l’un à l’autre, dans la chaleur du moment, laisser leurs peaux se reconnaître et s’apprivoiser, leurs langues se lier et leurs mains s’enlacer. Et quand vint enfin le moment où ils se donnèrent l’un à l’autre, un souffle apaisé quitta les lèvres de la jeune fille, peu avant qu’elle ne vole quelques baisers à son Roi, se faisant plus tendre que jamais, son corps venant se presser contre le sien, désireuse de conserver cette chaleur commune. Folle de lui, de son parfum, de sa peau… Et elle se voulait pleine de tact, désirait lui faire comprendre qu’elle l’aimait en lui murmurant ses propres paroles, sous l’émotion qui la gagnait un peu trop. Elle pensait que ces mots suffiraient à lui faire comprendre… Elle le pensait vraiment en voyant son sourire sur ses lèvres qu’elle caressa du bout des doigts, se l’appropriant déjà. Elle voulait détenir pour elle le moindre de ses sourires, ses regards heureux et ses caresses. Plus qu’une femme pour lui, elle se voulait idole pour lui, déesse qui plierait pourtant devant lui. « Alors j’attendrai. » Elle voulait lui promettre qu’elle ne serait pas longue, mais mieux valait pour elle qu’elle ne fasse plus de serments ni d’autres promesses que le temps parjurerait.

    Elle se laissa aller dans le creux de ses bras, sa tête posée sur son épaule, une main venant s’enlacer dans celle du jeune homme quand l’autre glissait dans la toison du jeune homme, venant parfois caresser son tatouage. Son regard perdu dans ses propres étoiles, elle profitait des instants qu’elle possédait avec le vert et argent. Elle ne songeait à rien, et ses yeux étaient fermés, la belle se laissant bercer par les battements de cœur du jeune homme. Le soleil réchauffait sa peau dorée, la rendant plus lumineuse qu’elle ne l’était déjà. Elle se sentait prête à s’endormir ainsi, dans ses bras, sans penser à rien d’autre… Mais il en fut tout autre, car le voilà qui se redressait, obligeant la jeune fille à rouvrir ses yeux bleus pour le regarder s’habiller, puis croiser son regard alors qu’elle-même se redressait dans ces draps défaits. Alors leurs regards se croisèrent, arrachant un frisson à la rouge et or qui ne voyait que trop ce que son autre tentait de cacher. Si sa raison n’avait pas reprit le dessus, elle se serait jeté dans ses bras, l’aurait supplié de n’être qu’à elle et de se montrer avec elle. Qu’importent les autres après tout… Mais elle n’en fit rien, quittant seulement le matelas pour remettre ses sous-vêtements, de même qu’elle cherchait sa cape et ses chaussures du regard.


    BLAKE : « Tu devrais y aller, il doit t’attendre. »

    Pas un mot, pas un bruit de sa part. Elle n’allait pas rejoindre l’autre, celui pour qui elle n’éprouvait qu’un attachement sincère, mais qui n’était pas parvenu à lui arracher le moindre soupçon de sentiment. La nymphe termina d’enfiler ses talons, puis de glisser sa cape sur ses épaules avant de se diriger vers son autre, lui tournant le dos. Ses mains glissant sur ses épaules dénudées, elle ne prit que le temps de lui déposer un baiser sur la nuque, avant de le quitter à regrets, sans un autre mot. Il n’y en avait pas besoin, et elle n’avait rien à lui répondre. Ramassant la robe noire, cadeau de la veille, elle quitta les lieux, ne lui laissant que les deux rubans qu’il lui avait envoyé au petit matin, la veille.


THE END
*félicite Elo <3 <3 *
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