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| Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’est pas. [ PV ] | |
| | Auteur | Message |
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Ashley Johansson
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| Sujet: Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’est pas. [ PV ] Mer 24 Juin - 1:27 | |
| Ashley se souvenait depuis la nuit des attentats. Elle n’avait que quelques égratignures, mais elle avait vu des gens morts. Elle aurait aimé les sauver, mais pour certains… s’étaient déjà trop tard. Ashley avait essayé de les sauver, elle avait senti leurs peaux froides contre la sienne. Elle avait vu des corps décapités. Je ne vous dis pas les crises et les cauchemars qu’elle a eus. Elle n’avait jamais eu autant de misère à dormir. Elle se souvenait des cris. C’était horrible. Tout ça résonnait dans sa tête. Elle avait envie de hurler à pleins poumons. Elle avait besoin pour se sentir libérer de tout le mal qu’elle avait vu. Qui avait fait ses attentats ? Elle le détestait sans le connaître, mais avec raison, cette personne avait détruit des vies ainsi que des familles entières. Il fallait être une personne ignoble pour causer des actes dans une école. Les gens étaient en deuil, ils avaient tous perdus des amis proches, des gens avaient des ennemis, des personnes avaient perdu leur âme sœur. C’était une triste vérité… Une vérité comme une autre, un drame qu’on oubliera peut-être. Il sera dans les archives de l’école dans les mémoires des quelques survivants de ce drame. Ashley le savait, les gens oubliaient vite, jusqu’au jour que quelqu’un découvre le drame et qu’il refasse surface. Le temps défile, le temps oublie, le temps est éternel… Ashley n’oubliera, elle en était incapable. Son cœur était pur. Elle détestait rarement les gens, même si les gens n’étaient pas toujours gentils en la persécutant… Elle passait son chemin tout simplement ayant un petit pincement au cœur. Elle ne comprenait jamais la connerie humaine. La Poufsouffle avait du mal à tout comprendre ce qui se passait tout autour d’elle. Il y avait des actes qui étaient fait dans la vie de tous les jours à Poudlard. Des gens se font des saloperies sans aucune raison apparente. Ashley qui a toujours eut un grand cœur n’a jamais compris. À son arrivé à Poudlard, ses comportements lui faisaient peur, même si elle avait connu quelques moldues aussi stupides que les sorciers faisant de sale coup aux autres. Pourquoi les gens ne pouvaient être bons ? Qu’est-ce qu’ils les rendaient aussi méchants ? Ne serait-ce pas une belle vie sans les méchancetés ? Ce serait le monde idéal pour notre jeune poufsouffle. Elle était traumatisée par la mort. La faucheuse avait fauché plusieurs personnes devant ses yeux. Elle avait aussi souffert de la perte d’être qui lui était proche. Elle passait doucement à travers cette épreuve. Elle devait s’y faire, les gens finissaient par partir qu’ils le veuillent ou non.
La Poufsouffle était assise à regarder ses réserves de chocolat, elle rangeait ses rallonges de couleur dans différentes boîtes selon la longueur. Elle brossait ses rallonges qui avaient quelques nœuds. Elle était assise dans la grande salle. Elle était réellement concentrée. Elle réfléchissait à ce qu’elle pourrait bien avoir comme prochaine coiffure. Elle avait changé tant de fois ses cheveux. Ils ont passé de brun à noir, noir à blond, blond avec des mèches bleues et noir… et finalement rose avec différente variante. Elle n’est pas comme tout le monde. Elle adore être différente pour son style. Elle se détache de la masse. Des élèves aimaient ses cheveux et d’Autres non. Il y a même quelques unes qui venaient lui demander des avis sur leurs cheveux. Ashley adorait les aider à trouver ce qui leur plait. Elle aimait aider les autres, même si parfois, elle n’aime pas les choix qu’ils ont faits autant pour les cheveux, le look ou des choix personnels. Elle pensait aussi à sa prochaine création. Elle réfléchissait si cette fois-ci se sera une robe ou un ensemble complet. Elle n’en savait rien. Elle verra sur le moment, comme toujours, mais il fallait commencer à réfléchir à ce qu’elle pourrait bien créer. De ces temps-ci, elle n’avait pas la tête à créer depuis les attentats. Elle était incapable de réfléchir sans voir un visage sans vie où on pouvait apercevoir leur dernière expression… Ils étaient effrayés. Elle ne pouvait créer en voyant ses images à répétition qui bloquait ses pensés. Ce n’était pas simple. Son esprit n’était pas libéré. Sa concentration disparaissait rapidement. Elle était fâchée contre elle-même d’être dans l’incapacité de créer. La poufsouffle finit par ranger toute ses rallonges, elle alla les ranger.
Après avoir tout rangé les boîtes qui contenaient ses rallonges, elle décida de prendre l’air. Elle pourra se libérer. Elle avait envie d’aller près de la forêt, même si elle avait peur de la forêt interdite. Elle croyait qu’il y avait des bêtes comme les méchants dans les contes de fée. Elle avait peur de se faire manger. Des peurs peut-être non fondé, mais pourtant la forêt interdite était considérée comme interdite. Il y a très peu d’élève qui n’ont pas osé à aller s’y promener tout comme elle. Elle avait envie de vaincre ses peurs pour une fois. Il y avait des élèves qui avaient déjà pénétré dans la forêt que maudissait notre chère Ashley, ils ne sont pas morts. Ashley avait déjà fait la moitié du chemin pour atteindre l’orée de la forêt. Elle marchait lentement. Elle n’avait pas besoin de presser le pas pour vivre des peurs réelles. C’était humiliant quand même. Si quelqu’un la voyait se sauver en courant ayant peur d’un simple craquement d’une branche cassée. Ashley arriva trop vite devant les bois. Elle les regarda pendant un instant. Sur le coup, elle recula de quelques pas. Elle n’était pas habillée de la bonne façon pour une petite promenade dans les bois. Elle était vêtue d’un jeans Skinny bleu foncé avec un t-shirt bien normal. Elle n’avait aucunement les bons souliers pour aller se promener, non plus, elle portait des petits souliers ballerines. Ashley eut une idée de génie face à cette belle forêt qui éveillait ses moindres peurs, elle allait sympathiser avec l’ennemi. Ashley se mit à parler aux arbres, elle leur disait des trucs dans le genre tu m’aimes hein ? tu me feras pas de mal ? Moi aussi je t’aime ami arbre. Elle donnait aussi un câlin à chaque arbre à qui elle parlait. Ashley était à l’orée de la forêt, mais elle avait peur. Elle paniquait presque. Elle attendit quelqu’un venir vers sa droite. Elle tourna la tête et aperçu Blake.
« HEY BLAKE ! » Elle lui envoya la main pour le saluer. Elle lâcha l’arbre qu’elle câlinait pour s’approcher de Blake. Ashley lui sauta carrément dans les bras puisque c’était madame-je-fais-des-câlins-à-tout-ce-qui-existent. « Tu fais quoi ici près de la forêt ? Est-ce qu’il y a des animaux dangereux dans la forêt d’après toi ? La forêt me fait peur » Elle le regardait sérieusement. Elle faisait presque pitié, mais c’était dans ses habitudes de trop parler. | |
| | | Blake Milton-White
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’est pas. [ PV ] Lun 29 Juin - 19:16 | |
| hj : dsl pour le retard chaton <3 puis ma réponse est pourrie, mais comme visiblement tu m'attendais, j'ai posté quand même X)La forêt, antre des créatures étranges voire dangereuses, mais aussi lieu d'échange favori des junkies, pseudo-dealeurs et consommateurs de rêves éphémères. La répression de Gallner avait ses sombres facettes ; pour braver l'autorité, un adolescent ne trouve pas mieux que de violer les règles, et en beauté s'il-vous-plaît, messieurs les adultes porteurs de l'abjecte répression. Ainsi donc, au vu des tranches d'âge élevées résidant à Poudlard, les substances illicites bien que demeurant taboues n'étaient pas inconnues de certains élèves. Certains y étaient absolument dépendants, comme ce jeune homme à la prestance raffinée mais au regard éteint ; Blake Milton-White, ou le junkie invétéré de ces demoiselles qui haïssait son monde plus qu'un fêtard à la gueule de bois exècre un verre de vodka au réveil. Le crédo de Milton, c'était live fast and die young, et en cela il vomissait littéralement tous ceux qui l'entouraient, incapable de s'attacher vraiment, haïssant au sens propre son entourage car ces derniers lui donnaient le tournis, embarqué dans une spirale sans fond. Le Poufsouffle lui faisant face faisait quant à lui partie de la clientèle dite "strass"; le genre de gars qui vous achète quelques grammes pour se donner une sorte de prestige auprès des amis, mais qui peine à rouler sa feuille pour en respirer la poudre. Qu'importait, le Serpentard ne faisait guère le difficile quand il s'agissait de clients. Néanmoins au vu de son soupir et de son regard froid, il semblait évident que le Poufsouffle lui faisant face commençait réellement à l'exaspérer.
Davis - « Allez... un rabais... » Pas de réponse ; le jaune et noir avisa d'une moue désespérée le Serpentard qui se contenta de sortir une petite poche transparente pourvue de quelques cachets colorés, ne daignant pas même le regarder. « Sois cool je t'en achète vachement plus que d'habitude. » Toujours ce silence froid de la part du Serpentard pourtant décontracté mais glacial, Davis commença à se pincer les lèvres, surexcité, non sans vouloir lâcher le morceau. « Avec les attentats, c'est un bon moyen de relaxer... L'ecsta c'est du bonheur à l'état pur pour nous tous là... Tu sais cette sensation de bien être qui monte, qui monte... J'en ai besoin, et à bon prix... Sois sympa Blake. »
Enfin, Milton daigna relever son regard noisette sur Davis, légèrement amusé quoique son rictus semblait demeurer cynique. Ignorant s'il devait s'en trouver soulagé ou non, Davis poussa finalement un soupir de soulagement avant de lui rendre ce sourire dégoulinant d'excitation pétillante qui exaspérait le Serpentard. Car aujourd'hui, le sombre Milton-White n'était pas d'humeur. Sans savoir pourquoi ni comment, mais demeurant fidèle à lui même et à son lunatisme légendaire, il ne pouvait rester de marbre face à Poufsouffle aussi insupportable.
BLAKE - « Du bonheur à l'état pur. » fit-il en ricanant légèrement avant de murmurer de nouveau. « Tout ce qui monte, doit redescendre. De plus en plus bas. Tout le monde a l’air mal en fin de soirée, personne n’arrive plus à parler. On évite de se regarder. L’âme sœur à qui tu racontais des conneries depuis cinq heures sur l’histoire de la création est devenue une inconnue, impossible de la regarder dans les yeux. On n'a plus qu’une seule chose en commun : la paranoïa. » Légère pause alors qu'il pencha sa tête légèrement sur le côté, toisant de son air arrogant et assuré le jeune Poufsouffle avant de reprendre de sa voix suave et incandescente.« Elle suinte par tous les murs. Les enfants de l’ecstasy ne sont plus en sûreté, finie l’impression de ne faire qu’un. On est des malades mentaux distincts, brûlant de quitter cette atmosphère empoisonnée pour retrouver un lit chaud et un thérapeute sympa. La réalité est en marche... Où suis-je ? Qu’ai-je fais ? Est-ce que ça valait le coup ? Et à propos, que s’est il passé ici ? Tu n’as plus qu’à espérer sombrer dans l’inconscience, car tu ne pourras pas dormir.... Et là je te dis Davis : va te faire mettre. Tu sais où tu peux te la foutre ta putain de sensation de bien être ? Elle n'existe pas. »
Le Poufsouffle déglutit face aux propos cinglants du Serpentard qui ne le lâchait plus des yeux. C'était lors de ces échanges particuliers que l'on ressentait ces touches haineuses que Blake semblait avoir pour tout et tout le monde. Quelques crises relativement rares, mais qui arrivaient de temps à autres, le profil même du junkie qui se hait lui autant que les autres, sans raison valable, juste parce qu'il prend conscience qu'il est tombé dans les Géhennes et que pire encore, il ne veut pas en sortir. Perturbé et surtout assailli d'une crainte soudaine envers le sombre Milton dont il comprenait à présent d'où il tenait sa réputation sulfureuse, le Poufsouffle se contenta de tendre ses gallions à Blake, abandonnant l'idée de négocier le prix, en retour des quelques cachets colorés offerts gracieusement par le junkie attitré du château. La transaction terminée, le Serpentard avisa une dernière fois Davis de son regard de braise, n'agençant pas un seul sourire, avant de reprendre son chemin vers le château. Le silence s'était approprié les lieux, laissant le jeune homme dans ses pensées puisque comme tous, il était assailli des souvenirs douloureux de l'attentat. Ce furent alors un craquement de branche ainsi que des bruissements légers qui attirèrent son attention, obligeant le Serpentard à tourner la tête vers une silhouette délicate et familière qui lui sauta aussitôt dans les bras.
« Tu fais quoi ici près de la forêt ? Est-ce qu’il y a des animaux dangereux dans la forêt d’après toi ? La forêt me fait peur » BLAKE - « Alors pourquoi est-ce que tu te montres stupide et que tu restes ici si la forêt te fait peur... C'est franchement idiot. »
Tranchante, sa voix claqua dans l'air comme un coup de fouet revêche. La pauvre demoiselle devait aujourd'hui subir la mauvaise humeur du lunatique Serpentard, mais tous savaient que Milton avait un caractère changeant. Mais finalement, Blake finit par soupirer, plongeant son regard soudain adoucit dans celui de sa petite poupée, gardant ses mains sur ses hanches, commençant à murmurer quelques excuses profilées à demi-mots.
BLAKE - « Bon, peu importe, je suis là maintenant. » Pas un sourire au coin des lèvres, mais une voix plus suave et beaucoup moins froide, alors qu'il repoussait la Poufsouffle de son étreinte amicale. « Evite ça... Je suis en couple depuis peu, alors les étreintes du genre et les sauteries dans les placards, on va s'en passer un moment... »
Toujours cette voix étrangement implacable malgré son regard adouci, visiblement le sombre prince n'était vraiment pas d'humeur.
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| | | Ashley Johansson
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’est pas. [ PV ] Mar 7 Juil - 4:53 | |
| Le monde parfait qu’Ashley rêve n’est pas le plus saint. Croyez-moi ! Elle est peut-être la plus gentille des petites femmes, mais elle est loin d’aimée les gentilles personnes. On pourrait supposer qu’Ashley adore se faire remballer. Peut-être que la Poufsouffle était cinglée après tout ? Elle était attirée par son contraire, je ne dis pas qu’elle n’aimait pas les personnes qui sont gentilles, mais la jeune femme préférait les « méchants ». Elle tombe toujours amoureuse de la mauvaise personne. Ce n’est pas rare de la voir se faire jeter par les « bad boys ». N’oublions pas que le premier copain d’Ashley est un Serpentard. Elle avait vécu de très mauvais moment, d’ailleurs. Pourtant, elle ne s’était pas assez brûlée pour ne pas recommencer… Son cœur était difficile, par moment. Cette dernière était incapable d’aimée une personne qui lui ressemblait avec un minimum de gentillesse. Elle était attirée par son contraire, même si… elle ne s’en rendait pas compte. Ashley ne contrôlait pas son cœur, elle tombait amoureuse quand elle ne s’attendait à rien. C’était tout à fait étrange. Pourtant, les « Bad Boy » ne l’aimaient pas. Ceux-ci la fuyaient comme la peste, certains la battaient violemment. Elle pensait à chaque fois qu’elle méritait ses traitements. Ashley croit toujours qu’elle est une mauvaise personne. Donc revenons au sujet du début de ce paragraphe, le monde parfait aux yeux d’Ashley serait qu’elle se trouve un petit copain aussi ténébreux de ceux qui lui font chavirer son cœur fragile. Oh Oui, la jeune femme avait un cœur fragile, elle ne savait pas jouer au dur, elle était tout simplement incapable d’être une peste. Son contraire l’attire. Était-ce mauvais ? Peut-être qu’elle a besoin de quelqu’un qui a plus de caractère qu’elle… c’était sûrement ça ! Pourtant, elle ne le savait pas ça. La poufsouffle ne voyait pas se penchant pour les « Bad boys ». Donc son monde de rêve, elle n’en sait trop rien. Elle croit que tous sont égaux dans son cœur… Mais c’est faux !
Elle avait trouvé un nouveau moyen de vaincre ses peurs, donné des câlins aux arbres. Ce n’était pas étrange à votre goût. Elle avait décidé d’apprivoiser la forêt et s’en faire un ami. Pourquoi ? Car elle voulait découvrir de nouvelle chose, sans avoir peur de se faire bouffer, même si en ce moment, elle avait une peur bleue de se faire manger tout rond. Elle devait vaincre ses peurs, depuis qu’elle est toute petite qu’elle a des peurs assez étranges. Les autres enfants ont cru longtemps au père noël, mais pour Ashley, elle a cru encore plus longtemps au petit papa noël. Elle croyait en tout. Donc les règles à Poudlard, elle y croyait fort, surtout sur le cas de danger. Insister beaucoup sur le danger ! Elle avait peur. Pourquoi ? Elle ne se sentait jamais en sécurité, même auprès de ceux qu’elle aime, comme si quelques choses l’avaient traumatisé. Peut-être à la fin, c’est qu’elle a eu un manque quelconque, d’autres dirons qu’elle est conne tout simplement. Peut-être, mais nous avons toujours besoin de trop gentille personne dans ce monde difficile. C’était un default d’être trop gentille, même s’il fallait être un minimum aimable. Ashley devait avoir un caractère plus dur et être moins naïve, elle devait vaincre ses cœurs, mais personne ne voulait l’aider. Cette dernière n’avait aucune aide, généralement. Elle vivait pratiquement, seule, même si elle n’était pas une mauvaise personne. Personne ne la comprenait. Quelqu’un allait-il un jour prendre son temps pour la connaître ? Quelqu’un allait-il vouloir d’elle ? Elle n’avait personne, même ceux qui auraient été supposés d’être ses parents l’ont abandonné… Ce n’était pas facile pour la Poufsouffle de savoir cela. C’est ce qui aurait pu créer autant de peur…
Ashley avait entendu des bruits… Elle avait pris peur, tournant sa tête vers la droit, elle aperçu Blake. Bien vite, elle avait créé son prénom pour ensuite lui faire signe et finalement lui sauter dessus. Elle était heureuse de le voir. Elle l’aimait bien Blake, même s’il ne savait aucunement le titre qu’il lui donnait. De toute façon, si elle saurait, elle ne serait que plus blessée. Parfois, vivre dans l’ignorance est mieux. Ce n’est pas toute vérité qui est bonne à dire. Je peux vous l’assurez. Parfois, la vérité est bien pire que le mensonge et l’ignorance, mais parfois l’ignorance est aussi pire. En ce moment, il valait mieux pour la jeune femme au cœur fragile de rien savoir sur le titre qu’elle occupait dans la vie de Blake. Elle l’aimait bien ce Serpentard, elle le considérait comme un ami et parfois… peut-être un petit peu plus. Elle ne croyait pas au rumeur des gens qui l’identifiaient comme un parfait salaud pour elle les rumeurs restaient des rumeurs, pourtant il y a des rumeurs qui sont réellement vrai. Elle ne voulait pas croire à ce que les autres pouvaient raconter, il était très gentil avec elle par moment. Il l’avait dans ses bras, Ashley lui souriait innocemment à Blake.
« Alors pourquoi est-ce que tu te montres stupide et que tu restes ici si la forêt te fait peur... C'est franchement idiot. » « Mais moi je voulais juste essayer… de vaincre mes peurs »
Elle perdit son sourire. Ashley se sentait stupide à présent, mais pour elle s’était assez clair ce qu’elle faisait. Ce n’était pas idiot à la fois, vaincre ses peurs, mais la façon dont elle s’y prenait peut-être. Ashley se croyait vilaine en ce moment, elle croyait qu’elle avait encore fait quelques choses mal. Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire pour que Blake soit fâché contre elle ? Elle croyait qu’il avait quelques choses contre elle, mais peut-être qu’il était juste… de mauvaise humeur. La poufsouffle était rarement aussi fâchée, quand ça n’allait pas, elle se retirait dans un autre monde où elle créait des vêtements pour ses fameux mannequins ; Sasha, Susi et Delilah. En ce moment, elle était plutôt triste de le voir agir ainsi envers elle, n’ayant aucune réponse à sa frustration. Ashley n’avait plus le sourire et avait un regard triste… Elle l’entendit murmurer des excuses à voix basse, mais le mal était déjà fait et la Poufsouffle était étrangement fragile... Elle souffrait sans le dire à personne croyant que le monde lui en voulait avec raison, quand il n’y avait aucune raison de lui en vouloir. C’est mélangeant, je le sais… Mais c’est Ashley.
« Bon, peu importe, je suis là maintenant. ( … ) Evite ça... Je suis en couple depuis peu, alors les étreintes du genre et les sauteries dans les placards, on va s'en passer un moment... » « Je ne voulais pas… » Ashley se sentait comme un enfant qu’on grondait, les larmes lui montèrent aux yeux. C’était trop pour notre petite Poufsouffle. « Je voulais que fais un câlin amical » Elle était sérieuse, il l’avait repoussé, la jeune femme n’était que plus blessée par ce geste. Les larmes finirent par couler sur ses joues. Du revers de la main, elle les essuya. Elle se mit de dos. « Pourquoi tu me grondes ? J’ai fait quoi de mal. Je fais toujours tout de travers… » Elle n’avait aucune idée en arrière de la tête. Elle n’avait pas couché avec Blake. Ce n’était pas le but du câlin. Ashley aimait les câlins. C’était normal de faire autant de câlin, elle était ainsi. Ce n’était pas compliqué. Elle se mit de dos à Blake. Sensible ? Sentimental ? Énormément. Ashley était blessée. Les évènements qui s’étaient passés plus tôt à Poudlard n’avaient pas aidé à son humeur déjà fragile. L’enfant qu’elle était… était à jamais traumatisée… | |
| | | Blake Milton-White
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’est pas. [ PV ] Dim 12 Juil - 0:01 | |
| Il était vrai que Blake avait malheureusement tendance à se montrer parfois froid et tranchant ; la conséquence directe de son caractère lunatique et surtout agressif, bien qu'il pouvait demeurer tout autant un jeune homme chaleureux et conciliant. Malheureusement pour la douce Poufsouffle souriante, elle était tombée sur son mauvais jour, quand bien même elle ne lui avait rien fait. Blake avait simplement un mauvais caractère, et c'était à se demander comment il parvenait à avoir pour lui autant d'amis proches : sa faculté à toujours être de la fête, sans doute. Quoiqu'il en soit, il ne put s'empêcher d'être des plus désagréables avec Ashley se jetant alors dans ses bras ; comme tous, Milton avait ses jours sombres, ou tout du moins des tranches horaires durant lesquelles mieux valait éviter de lui parler. Et en l'instant, il avait trouvé les propos de la pauvre Poufsouffle si stupides qu'il n'avait pu s'empêcher de lui en faire froidement la remarque avant de se radoucir quelque peu. C'était pour le moins connu ; Blake était loin d'être diplomate, et encore moins lorsqu'il était de mauvaise humeur. Repoussant alors la demoiselle avant de lui répondre de sa voix froide, il détourna son regard glacial de cette dernière, agacé, lorsqu'elle eut perdu son sourire. Pourtant, le jeune homme était des plus tactiles et avait toujours apprécié les élans d'affection de la jolie jeune fille, mais aujourd'hui son côté rustre semblait primer. Vaincre ses peurs, c'était alors ce que lui répondit la douce Poufsouffle, un fait qui donc était loin d'être stupide au contraire, malgré ce que Blake avait pensé au premier abord, la jolie demoiselle était plus courageuse qu'il n'avait pu le penser. Ne répondant rien néanmoins, le Serpentard se contenta de soupirer froidement, tentant d'évacuer sa mauvaise humeur non sans mal. Ashley n'y était pour rien quant à son lunatisme trop vif, aussi il ne devait pas l'en blâmer ni même passer ses nerfs sur cette dernière, quand bien même il était difficile pour Milton de ne pas être des plus égocentriques. Néanmoins, malgré tout, il s'adoucit très légèrement, démontrant alors de l'effort presque surhumain dont il faisait preuve alors, bien que le sombre prince pouvait encore faire mieux. Lisant peu à peu la peine, la douleur et la tristesse dans les yeux d'Ashley, Blake leva très brièvement ses prunelles au ciel, exaspéré alors même qu'il s'était promis de rester courtois envers la demoiselle. C'était de sa faute, après tout, si des larmes naissaient au coin des yeux de la jeune Poufsouffle, et bien qu'il s'en serait passé il ne pouvait que s'en prendre à lui même.
« Je ne voulais pas… »
Un soupir de la part du Serpentard au regard déjà plus compatissant qui se posa sur la demoiselle lui tournant alors le dos. Passant une main dans ses cheveux d'ébène, il prit soudainement conscience qu'il y allait parfois un peu fort, dans ses propos. Et si l'on pouvait qualifier le Serpentard d'enfoiré de première, il était surprenant de voir qu'il n'aimait guère voir les demoiselles pleurer... Tout du moins en ce qui concernait celles qui ne passaient pas dans son lit et qu'il jetait au petit matin ; il se fichait bien de faire du mal à ses amantes d'une nuit mais se gardait bien d'avouer qu'il n'aimait guère voir des perles humides couler sur les joues de celles qu'il côtoyait plus régulièrement.
BLAKE - « Ca suffit maintenant, arrête ça. » murmura-t-il néanmoins trop sèchement en avisant la belle lui tourner le dos. « Pourquoi tu me grondes ? J’ai fait quoi de mal. Je fais toujours tout de travers… » BLAKE - « Ca n'a rien à voir ! Je suis juste... »
Enervé, enragé, à bout ... ? Le Serpentard ne finit pas sa phrase, se contentant de soupirer comme il ne trouvait pas de mots assez forts pour expliquer son énervement passagé. Préférant ne pas continuer au risque d'élever la voix sous une intonation tranchante trahissant son caractère lunatique, Blake préféra se stopper, détournant son regard afin de tenter de retrouver son calme.
BLAKE - « Arrête de pleurer, je ne le mérite pas. »
Un aveu sincère alors qu'enfin il posa de nouveau son regard plus adouci sur le dos délicat et divin d'Ashley, toute colère effacée de son visage, toujours aussi froid mais légèrement plus tendre quoique étrangement agacé. Car effectivement, il ne méritait pas de larmes de la part de la douce jeune fille, ni d'elle ni des autres. En ayant pleinement conscience, le jeune homme fit un pas vers la Poufsouffle, posant doucement une main sur son épaule afin de l'encourager à se retourner.
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| | | Ashley Johansson
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| Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n’est pas. [ PV ] Mar 14 Juil - 19:10 | |
| C’était normal avoir des journées où l’on va moins bien, mais pour Ashley la frustration passait par les larmes et non par la violence envers les autres élèves. Elle n’avait jamais levé la main sur quiconque. Elle avait toujours été une pacifique. Le seul problème c’est que c’est elle qui se faisait frapper. Personne ne comprenait le mal qu’elle vivait. On avait l’habitude de la voir sourire sans se soucier de ce qu’elle ressentait vraiment. La Poufsouffle souffrait d’un mal qu’elle ne parlait pas, même elle ignorait ce qu’elle ressentait. Souvent, elle avait l’impression que tout le monde la détestait se croyant la méchante dans cette histoire, mais en fait… elle était celle qui écopait les coups. Pourtant, elle restait là. Elle les aimait tout de même. Ashley encaissait tout sans jamais demander qu’on arrête de lui faire autant de mal. Elle demandait pardon, quand elle n’avait pas à demander ce pardon. La jeune femme devait arrêter d’être aussi gentille. Elle devait se faire un caractère, même si elle choquait quelques uns… Sinon elle causerait sa perte, qu’elle le veuille ou non. C’était un vilain défault d’être trop gentille, aimable et naïve. Elle se laissait marcher sur les pieds. L’être humain est vile et méchant, mais se rendait-elle compte ? Non. Elle croit que tous est bien malgré leur caractère. Que les gens étaient gentils à leur façon. Quand est-ce qu’elle réussira à dire non, sans le regretter ? Quand elle aura atteind le bout du rouleau, ce qui sera un peu trop tard. Si cela continuait allait-elle se rendre jusqu’à la dépression et devoir arrêter l’école ? Sait-on jamais ! Elle devait devenir quelqu’un de moins si, moins ça, sans toutefois n’être plus elle-même. Compliqué tout ça ? Oui, mais elle le devait pour son bien. Pas pour le bien de tous, mais pour son bien. Elle devait arrêter d’aider les autres pour enfin s’aider elle-même dans ce monde qui n’est peut-être pas le sien, après tout. Elle avait vécu l’abandon de sa mère puis de son père sans rien dire. Elle avait pleuré son premier copain, comme jamais, mais elle était revenue ce qu’elle était. Une fille qui se faisait marcher sur les pieds. Dans cette histoire, Ashley était la victime de tous, mais elle était victime de sa propre idiotie. Elle était idiote de croire en tout le monde. La Poufsouffl e devait arrêter, car un jour, elle se fera briser… Les mots étaient bien plus dangereux qu’un coup. La violence psychologique était bien pire… Oh Oui ! Un coup fait mal quelques instants et la douleur part par la suite. On y pense plus à la fin. Le mal est passé et la paix est revenue. Pourtant un mot est inoubliable. Cela peut poursuivre jusqu’à la fin de notre courte existence. Ashley avait le moral à plat aux paroles de Blake. Le idiote, elle ne l’avait pas pris. Il se répercutait dans sa tête sans cesse. Oui, elle était peut-être idiote, mais pour elle… ce n’était pas imbécile ce qu’elle faisait. En fait, son but premier. Vaincre ses peurs est un moyen de prouver son courage. Personne ne voulait l’aider à vaincre ses peurs. Ils étaient trop occupés. Pourtant, elle serait là pour eux quand ils en auraient besoin d’elle. C’était la différence qui différenciait Ashley des autres. Habituellement, elle était une vraie peureuse, mais elle changeait petit à petit se sentant idiote d’avoir autant de peur. Elle s’était prise de la mauvaise façon, peut-être de vraincre ses peurs. Elle devait se tromper de méthode, faire des câlins aux arbres n’étaient peut-être pas la meilleure façon. Puis aussi, le câlin n’était qu’Amicale et innocent. Ce n’était pas pour avoir ce qu’il prétendait. Oh Non ! Ashley adorait les câlins. Elle aimait bien en donner et en recevoir. Elle avait l’impression qu’on la grondait pour une chose qu’elle avait toujours fait sans le savoir. Elle ignorait le mal qu’elle avait pu faire. Sa gorge se noua et elle sentit les larmes montées à ses yeux… Elle lui dit qu’elle ne voulait pas. Ashley se sentait coupable, même si ce n’était pas voulu de le faire fâcher. Elle était simplement contente. Au fond, elle souhaitait de ne l’avoir jamais aperçu. Ça lui aurait évité une autre peine. Quoi ? Ashley souhaité une chose de ce genre !? Était-elle malade ? Non, elle était triste de toujours se faire gronder pour un rien. Ashley éclata. Elle se mit à pleurer et tourna le dos au Serpentard. Elle se traitait d’imbécile. Elle était encore en train de pleurer. Est-ce que ça valait la peine de pleurer par moment ? Non, mais ça faisait du bien. Tant de pression qu’on lui mettait sur les épaules sans raison. Elle mit ses mains au niveau de ses yeux et sanglotait en écoutant ce que le Serpentard avait à dire.
« Ca suffit maintenant, arrête ça. » « Pourquoi tu me grondes ? J’ai fait quoi de mal. Je fais toujours tout de travers… » « Ca n'a rien à voir ! Je suis juste... » « Énervé ? Je le sais ! » dit elle en étouffant un sanglot. Elle le savait très bien, mais méritait-elle toujours de se faire engueuler ? Même si techniquement, il ne l’avait pas vraiment engueulé. Elle avait l’impression. C’est vrai que Blake n’était peut-être pas le meilleur pour la gentillesse. Elle devait s’y faire ! Ashley le savait en plus, mais… Elle ne voulait pas le croire. La poufsouffle n’allait pas bien à vrai dire. Elle ne se sentait pas chez elle. La jeune femme se sentait si seule parmi un tas d’élève. Personne pour la comprendre réellement. Personne ne s’Attardait à sa petite personne. Elle aimerait qu’on lui demande si elle allait bien, si elle avait besoin de quelques choses… Elle était rien à leurs yeux et semblait le comprendre en ce moment même devant Blake…
« Arrête de pleurer, je ne le mérite pas. » Elle se retourna en sentant sa main sur son épaule. « Tu ne mérites pas… peut-être ! Mais est-ce qu’une fois quelqu’un pourrait essayer de me comprendre ? Non ! Tout le monde me prend pour une imbécile. Qu’est-ce que je suis pour toi Blake ? Un objet ? On s’amuse après on me jette. C’est normal… Je suis Ashley. La fille qui se laisse marcher sur les pieds. » Elle le regarda droit dans les yeux en pleurant toujours. «On me frappe, on m’insulte et on se défoule sur la fille aux cheveux roses. Je reviens demander Pardon… Mais depuis les attentats… Je vois que ce n’est pas toujours de ma faute. J’aimerais juste une fois qu’on me dise quelques choses de gentil. » Elle resta silencieuse quelques minutes avant d’avouer une chose. « J’ai l’impression que tu jouais avec moi. Que j’étais ton pantin. Tu m’as fait croire à quelques choses… J’ai cru que tu m’aimais que tu voulais de moi… Mais non, j’ai encore frappé un mur. Et moi comme une idiote, je t’aimais. Je suis jalouse de la fille que tu as dans ton cœur… parce que moi je croyais y être. » Elle avait été sincère. Elle essuya ses larmes continuant à pleurer. Elle n’avait jamais été aussi franche. Habituellement, elle ne parlait pas, quand elle évitait d’avouer quelques choses. Elle avait eu besoin de parler… « Je me sens idiote de te dire ça » | |
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