Tybalt Thompson ~Un chartier en costume, à ce qu'il parait~

-Mais quelle salope, cette directrice!
-Calme ta joie, mec, je ne comprends pas ce que tu lui reproches.
-Peut-être bien le fait de nous faire passer dix années à étudier la magie. C’est gonflant.
-Oui ben en ce cas, c’est la faute du ministère.
-T’as pas tord… Quelle bande de salauds au ministère!

Esteban Ford toisa son ami du regard. Ses parents lui avaient toujours appris à ne pas être grossier et traîner avec Tybalt relevait d’une mauvaise habitude dont il aurait du se détacher bien avant. Heureusement pour lui, mis à part un langage parfois cru sortant d’une ‘‘grande gueule’’, Tybalt n’avait rien d’un voyou. Ainsi, Esteban s’était autorisé à le côtoyer. Il devait avouer que son ami était un grand mystère. Un complexe irrésoluble. Un type vêtu de costumes qui n’hésitait pas à répliquer à tout va. Ici, l’expression tourner sept fois sa langue de sa bouche prenait tout son sens. Tybalt était un impulsif et devait, selon l’avis d’Esteban, apprendre à se modérer. Ford se leva afin de jeter un coup d’œil à la penderie de son ami. Des costumes, encore et toujours.

-T’es un drôle de type, Tybalt.
-Expose moi ta théorie, lui répondit ce dernier d’un ton sarcastique.
-Tu parles comme un chartier et pourtant, tu portes des costumes.
-Vas-y, continue, approfondis.
-Et bien, les jeunes de notre âge portent des tee-shirt voire des chemises. Mais carrément un costume entier.
-Très bien. Le ‘‘chartier’’ ne porte des costumes que chez lui. Le reste du temps, lorsqu’il sort, il se revêtit d’un tee-shirt et d’un jean ainsi que d’une paire de vieilles baskets. Je ne savais pas que mon apparence t’importait autant, ni qu’elle te fichait les pétoches.
-Attends, Attends. Une question. Les tee-shirt, c’est aussi lorsque tu sors en soirée?
-C’est aussi lorsque je sors en soirée, grinça le jeune homme, visiblement agacé.
-Tu es encore plus bizarre que ce que je pensais. Porter des costumes chez soi et toujours sortir en tee-shirt, même lors d’une soirée, c’est d’un illogisme… Tu sais, c’est comme la fois où… Enfin tu sais, ce soir là. Quand tes parents étaient pas là.
-Ça t’as marqué Esteban on dirait, hein? T’as pris ton pied? Le taquina Tybalt
-Hum…

Cette soirée, jamais Esteban ne l’oublierait. Elle avait été étrange, comme à chaque fois qu’il se trouvait en compagnie de Tybalt. Tout ce qu’il faisait lui paraissait absurde. Totalement absurde.
Esteban lui en avait voulu, son ami l’avait mené en bateau. Là où ils avaient prévu une petite fête entre amis, il avait été décidé à la dernière minute que finalement ils ne seraient que deux. Une aubaine pour lui, finalement. Il avait toujours aimé la vieille maison de Tybalt, bien trop différente de son semblant de manoir à lui. Quoiqu’il puisse en dire, lui aussi était un peu frappadingue sur les bords. Il disait ressentir une atmosphère étrange émanant du bâtiment. Une force, un quelque chose en plus. Esteban Ford était un mordu d’ésotérisme. Une opportunité pour Tybalt de se moquer de lui et même de l’effrayer lorsque le cœur lui en disait. Les quolibets infectes fusaient. Quel crétin.

-Qu’est-ce que t’as dit? S’enquit Tybalt, sur ses gardes.
-J’ai rien dit…
-Ah nan, joue pas à ça avec moi. Je crois que je suis un crétin, selon toi, non?
-Je vois. Je repensais.
-Hum, tu songeais, tu veux dire, murmura Tybalt tout en s’approchant d’Esteban, les yeux brillants.
-Tu sais que tu fais peur? Arrête voir ton char. Je repensais au soir, là, tu sais.
-Bien sûr que je sais.





11 juillet 2092


Les cartons vides de pizzas jonchaient le sol. Seule la quatre fromages, la préférée de Tybalt, trônait royalement sur la table basse du salon. Le jeune homme ne savait comment ils avaient pu, à deux, engloutir trois pizzas et demi. La dernière moitié lui était réservée quelle chance. Il jeta un coup d’œil à Esteban, piteusement avachi sur le canapé. Il était arrivé à saturation. La pâleur de son visage le trahissait.

-Les toilettes sont au fond du couloir, à droite. A gauche, c’est la porte d’entrée.
-Pourquoi est-ce que tu me sors ça, Tybalt?
-Peut-être parce que j’ai l’impression que tu vas rejeter tout ce que tu as ingurgité sur le canapé de mes parents.

Le blond lui renvoya un regard de chien battu. Tybalt haussa les sourcils, peu convaincu par cet élan de mignonnerie. Il n’avait qu’une pensée en tête, protéger le sofa sur lequel ils étaient assis, et ce par tout les moyens. S’il se devait de le traîner aux toilettes lui-même, ou si l’utilisation d’un sort afin de lui faire fermer la bouche étaient utiles, alors il le ferait sans aucune hésitation. Pourtant, Esteban ne semblait pas vouloir sauver ce sur quoi il se trouvait à l’instant et se demandait encore s’il fallait vraiment qu’il aille jusqu’à la cuvette. Le ‘‘dégage’’ véhément de son ami eu raison de son choix et il se dirigea en courant jusqu’à la pièce salvatrice. Tybalt lui, essayait tant bien que mal de faire abstraction des bruits horribles qui parvenaient à ses oreilles. Il n’avait pour cela, qu’à monter le son de la télévision. Il pensait aussi, en cet instant même, à la quantité de nourriture gâchée, ce qui avait tendance à l’irriter. Manger faisait parti de l’un de ses plaisirs. Savoir que la moitié du repas qu’ils avaient commandé se retrouverait dans quelques minutes dans la tuyauterie amenant aux canalisations était désolant.

-Et n’oublie pas de te brosser les dents juste après, hurla le jeune homme avant de monter le son de la télévision.

Gipsy, le Boursoufl de Tybalt, effectua un bond magistral du canapé à la table en verre et se précipita sur le restant de pizza. La réaction de son propriétaire ne se fit pas attendre puisqu’il se jeta quasiment dessus, renversant la boite en carton au passage. Le petit animal duveteux dans les mains, il observa l’étendu des dégâts. Sa mâchoire se crispa. Il avait une folle envie de balancer son petit compagnon contre un mur mais retenait néanmoins ce geste soulageant. Il avait ouï dire qu’il n’y avait aucun danger à envoyer ces animaux à l’instar de ballons, seulement la pensée d’un tel geste le répugnait. On avait beau dire, il en résultait de la violence, et Tybalt détestait le fait que l’on puisse faire du mal aux animaux. Il posa finalement la petite boule de poils par terre, grommela un ‘‘bon appétit’’ et se lança dans sa bonne action du jour: ranger tout le chantier. Bien qu’ils n’étaient que deux, l’état du salon donnait l’impression qu’une dizaine de personnes avait occupé les lieux. Triste constatation. Se servir de sa baguette était une idée tentante, mais la paresse dans laquelle il s’était plongé quelques minutes auparavant lui avait suffit. Il le ferait d’une façon tout à fait normale, comme sa mère le lui avait appris. A la façon moldue. De toute manière, tout sentait le moldu, dans cette maison. Des meubles aux vêtements à la façon d’agir, ce qui ne déplaisait pas au garçon. Le monde de la magie, bien qu’il fut fascinant, ne lui aurait pas convenu à lui seul. Bien entendu il avait été émerveillé d’apprendre que cette même magie était réelle, lorsqu’il fit son entrée à Poudlard. Cela n’ôtait en rien le fait qu’il appréciait le travail des moldus et leur ingéniosité. Les sorciers ne pouvaient se vanter d’avoir créer l’ordinateur et Internet, les téléphones portables et autres gadgets technologiques de grande avancée.
Alors qu’il vidait les immondes restes de repas dans la poubelle de la cuisine, il sentit une paire de mains l’attirer en arrière et le retourner presque aussitôt. Il tomba nez à nez avec Esteban, ce type, cet ami qu’il avait presque oublié. Interdit, il resta les bras ballants. En réalité, il ne comprenait pas quelle mouche avait piqué le blondinet. Peut-être voulait-il lui faire sentir son haleine fraîchement lavée? Pas loin de la réalité, il s’écarta et envoya un des cartons à la tête de son ami quand celui-ci pressa ses lèvres contre les siennes.

-Mais t’es un gros malade, Tybalt Thompson! Ça va pas, non?
-C’est pas parce que tu t’es lavé la bouche que tu as le droit de me rouler une pelle je crois. Il y avait d’autres moyens de me faire comprendre qu’elle ne sentait pas ton dégueulis.
-T’es vraiment qu’un gros con, répondit Esteban d’un ton amer.

Il semblait blessé. Tybalt se mordit la lèvre. Peut-être qu’Esteban n’avait pas voulu lui jouer une sale blague, après tout? Le jeune homme ne s’était jamais posé la question car il n’avait jamais eu aucune raison de le faire, mais il pensait présentement qu’Esteban avait été sincère dans sa démarche. Le résultat aurait été le même, de toute manière. Avec la froideur et l’agressivité en moins. L’atmosphère était tendue, les nerfs à fleur de peau. Esteban envoyait des regards noirs à Tybalt qui lui, évitait de croiser son regard. Il ne savait plus où se mettre. Il continua de ranger, ceci l’aidant pour le moment à éviter celui qui lui en voulait en cet instant même. Il ne se remettait nullement en question. Refuser le baiser de l’un de ses meilleurs amis ne ressemblait en rien à une insulte. La personne concernée aurait très bien put être une fille, la situation restait la même. Le malaise venait du fait qu’il avait cru que son ami se fichait de lui, tout comme le fait que sa réaction lui paraissait à présent exagérée. Le jeune homme déglutit et se retourna vers celui qu’il avait blessé.

-J’ai tout rangé. Un film, ça te dirait?
-Je préfère aller me coucher.
-Très bien… Un coup de main pour le lit de la chambre d’amis?
-Je m’en sortirai tout seul je crois.
-T’es vraiment trop bête quand tu t’y mets. Si seulement tu savais où se trouvent les draps.

Tout était dit. Et pourtant, Esteban connaissait très bien le lieu de rangement du linge. Il était hors de question qu’il fasse son lit seul. Il aurait d’ailleurs déjà du être préparé avant son arrivée. Tout se fit rapidement, dans un silence de plomb. Ford se glissa dans ses draps alors que Thompson se rendait à la salle de bain.

Le visage trempé, il attrapa à l’aveuglette sa serviette et s’essuya prestement avant de relever la tête. La glace lui rejetait son reflet. Un jeune homme brun aux yeux bleus. Un visage particulier. Un petit air snob et hautain permanent. Tout le contraire de son caractère. Ce visage impressionnait et mettait parfois mal à l’aise. Beaucoup, avant de le connaître, avait cru que Tybalt était du genre pète-sec. Du genre le type qui se croyait éternellement supérieur aux autres. Leur surprise avait été de taille quand ils comprirent qu’il était une personne sympathique, bien que froide au premier abord. Il surent rapidement, aussi, qu’il était moqueur et du genre grande gueule. Cela avait ses avantages et inconvénients. Certes, il n’hésitait pas à dire ce qu’il pensait et on ne pouvait donc pas lui reprocher une quelconque hypocrisie. Le côté négatif de la chose était qu’il en résultait un nombre d’ennemis plus élevé que s’il avait tenu sa langue. Finalement il n’en avait rien à faire. Il préférait l’authenticité aux sournoiseries. Sa sincérité n’engageait toutefois pas une loyauté à toute épreuve de sa part. S’il devait un jour laisser tomber une connaissance pour une raison qui lui importait, alors il en était capable. Il ne cachait, bien évidemment jamais le fait qu’il avait décidé qu’une amitié s’arrêtait là, ou qu’une aide n’était pas possible. Il faisait face aux problèmes et faisait par de sa décision au principal concerné, qu’elle fut blessante ou non. On ne pouvait ainsi lui reprocher de jouer un double jeu ou de mener les autres en bateau comme l’avait cru Esteban suite à cette même soirée. Tybalt n’avait rien d’un calculateur lorsqu’il s’agissait de personnes qu’il aimait ou appréciait. Les fourberies, il les gardait lorsqu’il en avait vraiment besoin et à l’encontre de personnes qui ne le portaient pas dans son cœur.
Un jet d’eau le fit revenir à la réalité. Gipsy se trouvait dans le lavabo et s’amusait à faire des vas et viens, nageant comme il le pouvait. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme. Cette bestiole était complètement tarée et il s’agissait là d’une des raisons pour lesquelles il l’adorait. Son coude sur le comptoir du lavabo, Tybalt se baissa et posa son menton sur le creux de la paume de sa main afin d’observer un peu mieux les idioties de son petit animal.




Tybalt se glissa dans les draps du lit. La pièce était plongée dans le noir total. Son Boursouf dormait sur le tas de vêtements qui reposaient à présent par terre. Une dizaine de minutes d’intense réflexion lui suffit. Alors, tout doucement, il se rapprocha et se lova en position fœtal contre le corps chaud de son ami. Esteban sursauta. Quelque chose de froid s’était agglutiné contre lui. Il se retourna, son coude rencontrant un obstacle au passage et déclenchant un grognement de douleur. Nouveau sursaut de la part du jeune blond.

-Purée, Tybalt, qu’est-ce que tu fous là?
-Ben, je te tiens compagnie, non?
-Oui mais, tu… hum, t’es tout nu.
-Je sais.

Puis un moment de silence. Différent toutefois, de celui qu’ils avaient connu quelques heures auparavant. Un moment calme, serein. Un front qui se pose contre l’autre, puis ce visage qui se love dans le cou d’Esteban, le chatouillant de sa respiration chaude et régulière. Puis un baiser, suivit de plusieurs autres. La chaleur que dégage le corps de Tybalt, si proche du sien, lui fait tourner la tête. Ce retournement de situation inenvisageable, l’ayant tout d’abord laissé stupéfait, lui plaît. Il ne comprend pas ce que Tybalt a derrière la tête et à nouveau, il croit que son ami joue avec lui. Qu’il se détrompe, Tybalt ne fait que ce dont il a envie et ne se force à rien. Tybalt ne fait, que ce qu’il désire. Le petit Gipsy est réveillé en sursaut par un pantalon de pyjama qui lui tombe lourdement dessus, le recouvrant complètement. Il émet un grognement, mais personne ne l’entend ou ne s’en soucie. Les mains jouent, se caressent, se baladent à la découverte du corps de l’autre, lui donnant de temps à autre quelques frissons de plaisir. Les baisers se font plus prononcés et plus nombreux. Cette nuit, sans parents veillant au grain, n’est que douceur, chaleur, plaisir, sentiment de torpeur et torride.

Cette nuit là, bien qu’elle ne se fut pas renouvelée, personne ne la regrettait.

Une nouvelle rentrée à Poudlard

Tybalt vérifia une fois de plus ses affaires. Il allait partir pour plusieurs mois avant de rentrer chez lui. Bien qu’il puisse faire venir par hibou quelques bricoles oubliées, il préférait s’être assuré de tout porter sur lui. Il rangea sa baguette, une 31 cm en bois de saule comportant un poil de crin d’Abraxan, essayant de lui trouver tant bien que mal une place dans son sac. Il repassa en revu tout ce dont il avait besoin, parchemins, encrier, plumes, livres de cours, uniforme scolaire qu’il détestait, au passage, vêtements de rechanges, bourse remplie de galions, mornilles et autres noises. Le jeune homme attrapa Gipsy, le fourra dans une caisse de transport pour lapin et le déposa sur la banquette arrière de la voiture de son père. Il se précipita vers le coffre, l’ouvrit pour la troisième fois et recompta les valises. Pour la neuvième année il partait, comme après chaque vacances, afin d’étudier à Poudlard. Dépité, il se rappela que s’il n’avait pas raté ses BUSES, il n’aurait plus qu’à passer deux ans ici. Malheureusement pour lui, le temps se trouvait rallongé d’une petit année. Ils se rendirent chez Esteban, comme à chaque fois et l’aidèrent à rentrer non sans mal ses affaires. Assis sur la banquette, séparé de Tybalt par la caisse de Gipsy, le jeune homme perçut tout de même le regard brillant de malice que lui jetait le brun. Un grand sourire apparut sur ses lèvres. Bien que Tybalt était un gros râleur critiquant souvent le monde de la magie, Esteban était heureux de passer de nombreux moments avec son ami à Poudlard. Il avait attendu la fin de ces vacances avec empressement.


-Et si on jouait à un jeu débile? proposa Esteban.
-Vas-y, balance, s’esclaffa son ami.
-Et bien, je l’appellerai ‘‘connaissons nous mieux’’, ça te va?
-Si ça peut passer le temps.

Ainsi ils s’amusèrent à ce jeu d’enfant et Esteban appris de nouvelles choses sur son ami. Ainsi Tybalt adorait son prénom, et que l’on note la référence à Shakespeare. Il appréciait que l’on fasse attention à lui, que l’on se préoccupe de lui, qu’on lui demande si telle ou telle chose lui plaisait, s‘il voulait faire cela; il ne supportait pas en revanche se donner en spectacle et donc être le centre du monde et il n’appréciait guère les narcissiques. Il rêvait de se marier à une fille drôle et intelligente, un peu timbrée sur les bords, mais pas trop. Il pensait faire une carrière chez les moldus, bien qu’il aimait la magie il avait toujours été attiré par l’interprétariat. Il apprit d’ailleurs à Esteban que sa mère, moldue, était originaire de Hongrie et que bien qu’elle lui avait appris sa langue natale étant plus jeune, il n’était plus aussi doué qu’avant et trouvait avoir régressé. Il sut que le péché mignon de Tybalt s’appelait le fromage, mais attention, le vrai, et qu’il rêvait de retourner un jour en France rien que pour cela entre autre. Le jeune homme adorait les animaux et possédait avant plusieurs chats qui connurent malheureusement pour la plupart un triste sort. Il détestait le ministère de la magie, tout comme les hommes politiques moldus. En réalité il détestait ces hommes de pouvoir abusant de salamalecs. Lui qui n’avait jamais osé demander auparavant ce que faisaient les parents de Tybalt sut désormais que Mme Thompson exerçait le métier d’infirmière et que Mr Thompson travaillait au sein du département des accidents et catastrophes magiques.

Ce dernier avait sciemment omis de lui parler d’une des choses importantes qui lui tenait à cœur. En réalité il avait toujours demandé à ses parents de ne jamais en faire part à l’un de ses amis. Le jeu pris fin lorsqu’ils arrivèrent au Poudlard Express. Il s’agissait d’un moment que Tybalt appréciait. Il retrouvait en effet les bonnes connaissances et amis qu’ils s’étaient fait durant toute sa scolarité.