| | | the night double game || pv Samael |  |
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Arabella E. Wolfsing
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|  Sujet: the night double game || pv Samael Mar 16 Juin - 21:26 | |
|  &  Arabella & Samaël
La louve & le prince déchu Aime moi, déteste moi, louve, humaine, n’est-ce pas pareille ?
Regards de haine. Pourquoi la blesser ? Pourquoi vouloir s'échapper ? Ils s'étaient encore parlés. Ou plutôt, envoyer leurs répliques acerbes en pleine figure. Et elle avait mal. Mal parce qu'il ne savait pas que la louve qu'il adorait, c'était elle. Mal, parce qu'il la détestait quand elle avait repris forme humaine. Mal parce qu'elle n'arrivait pas à s'éloigner. Il la fascinait, la rendait incapable de réagir, briser toutes ses résistances. Voilà pourquoi elle le détestait autant qu'elle l'adorait. Il brisait ses défenses & la seule manière qu'elle avait trouvé pour lui rendre la pareille était de lui envoyer les pires perfidies en pleine figure sans même savoir pourquoi. Mais c'était surement à cause de la facilité avec laquelle il pouvait la briser, la piége. Pauvre princesse...Une larme de rage roula sur sa joue de porcelaine, tandis que la belle poupée blonde était en train de dessiner sur un de ses livres de cours. Surement l'histoire de la magie, qu'elle n'aimait pas le moins du monde. Elle vérifia quand même que ce n'était pas son livre de Métamorphose qui était comme neuf. C'était bien le seul de ses livres qui n'était pas recouvert de dessins. Non il devait y avoir une dizaine de feuilles en plus, contenant des dessins d'exercices du cours, d'analyses & de métamorphose. Heureusement ce n'était que son livre d'histoire de la magie. Sur l'une des premières pages, elle dessinait son visage. Oh non, elle ne lui donnait pas cette expression arrogante qu'elle avait parfois du mal à supporter. Le crayon en bois fin, voletait sur la feuille, donnant au personnage un air doux. Une fois fini, elle contempla son oeuvre, essuyant rageusement l'unique larme de colère qui avait traversé ses beaux yeux bleu. Voilà qu'elle pleurait pour un pauvre abruti, c'était si inimaginable qu'elle en aurait presque arraché le dessin. Mais...non. Rare était les fois où elle arrachait ses oeuvres par haine ou par détresse. À la mort de son père, Arabella en avait arraché plusieurs, la tristesse la dévorant, la rendant incapable de réagir au propre sacrilège qu'elle faisait. Ce soir-là beaucoup de papier avaient brulé, tandis que la jeune Gryffondor restait figée.
Secouant vaguement la tête pour chasser ses mauvais souvenirs, elle regarda l'heure. 23 heures. La plupart devait dormir. La demoiselle, elle, dessinait à la lumière de sa baguette, rideau fermé, attendant la bonne heure pour aller rejoindre son prince déchu.
Aussi silencieuse qu'une louve, elle déposa son livre sur son sac de cours et sur la pointe des pieds, sortit du dortoir, pour ne pas réveiller ses camarades. À peine fut-elle sortie de la salle commune, qu'elle se décida à se transformer. Son épine dorsale devient celle du loup, ses bras & jambes devinrent des pattes musclées et son visage s'allongea. Seuls ses yeux, d'un bleu océan, laissaient apparaitre l'humaine qu'elle était.
Sa vue était bien pratique dans le noir des couloirs, tandis qu'elle descendait jusqu'au sous-sol vers la salle commune. Quelques heures plutôt, elle avait entendu des Serpentards prononçaient le mot de passe.
Lorsqu'elle arriva devant l'entrée, Arabella prit soin de reprendre forme humaine pour pouvoir entrer dans la salle commune des vert & argent. Mais ce n'était pas sa destination, redevenue louve, elle se glissa jusqu'au dortoir des huitièmes années, là où se trouvait le beau White. Cela faisait longtemps qu'elle connaissait le chemin sur le bout des doigts ou plutôt...des griffes.
La louve tandis l'oreille pour déterminer si, de un, Samaël était réveillé & si, de deux, il était avec quelqu'un. Son ouïe développée lui apprit qu'il était réveillé et seul. Doucement, Bella se glissa sous les rideaux et sauta sur le lit aux couleurs des Serpentards. À force, il avait dû s'habituer à ses fréquentes visites. Elle lui donna un vague coup de museau, les yeux pétillants de malice tandis qu'elle se blottissait contre lui, posant sa tête contre son torse.
Souvent elle rêvait d'être sous forme humaine contre lui. Lui la serrant dans ses bras. Mais c'était impossible. Elle le savait depuis bien longtemps. Le jeu dans lequel ils s'étaient emportés avait des règles imbattables. Pauvre artiste perdue. Le mot règle n'avait jamais existé dans son vocabulaire. Jusqu'à ce qu'elle le rencontre, lui. Lui, Samaël White. Grand, brun, fier, arrogant.... Elle le détestait autant qu'elle l'adorait. Autant, elle désirait se rapprocher de lui, qu'elle voulait s'éloigner. Ses sentiments étaient tellement contradictoires.
Un élève qui aurait ouvert les rideaux du lit aurait été bien surpris de trouver le Serpentard avec une peluche noire aux yeux bleus. Une peluche plus ou moins vivante & capable de montrer les crocs par contre.
Bella reporta son regard sur Samaël, son museau s'étirant dans un sourire canin, tandis qu'elle plongeait ses yeux bleus dans ceux de son prince des ténèbres.
pas brillant...
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| | | | Samaël I. White
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| | Sujet: Re: the night double game || pv Samael Mar 16 Juin - 22:39 | |
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( c’est très bien ! )
Indifférence. Il s’agissait d’un sentiment plaisant, puisqu’il évitait toute implication. C’était ce que Samaël ressentait pour Arabella Wolfsing. Qui était-elle pour lui sinon une fille qui, comme beaucoup d’autres, le détestait ? S’il prenait la peine de l’embêter, c’était uniquement parce qu’il ne voulait pas faire de jaloux : c’était le même tarif pour tout le monde. La demoiselle avait du répondant, elle n’hésitait jamais à répondre à ses piques. Aussi le Serpentard était à des années lumière de s’imaginer qu’Arabella était fascinée par lui et qu’elle souhaitait se rapprocher. Non, vraiment, cette idée ne lui aurait jamais effleuré l’esprit. Et puis ce jour-là, Samaël avait eu autre chose à penser que ses querelles avec la Gryffondor. D’ailleurs, sa journée se résumait en un seul prénom : Sahän.
Depuis l’arrivée de son frère à Poudlard, Samaël était complètement perdu. Il rasait les couloirs, espérant ne jamais le croiser - ce qui était quelque peu impossible puisque son jumeau partageait son année et sa maison. Il ne souhaitait qu’une seule chose : que Sahän ne lui adresse pas la parole. Hélas, son frère n’avait jamais été connu pour être une personne clémente et pleine de bonnes intentions. Ainsi, Sahän ne s’était pas gêné pour se disputer avec son frère dès que l’occasion s’était présentée.
Samaël avait donc profité de la sonnerie annonçant la fin des cours de la journée pour se ruer hors de la classe et se précipiter dans son dortoir. Là-bas, il s’était changé, optant pour des vêtements dans lesquels il était à l’aise, il avait noué son écharpe vert et argent autour de son cou, puis il était sortit pour courir malgré la pluie battante. L’anglais était comme ça. Pour se vider l’esprit, il avait besoin de faire une activité physique et en général, courir pendant une bonne heure était un moyen imparable. Ainsi, il ne pensait plus qu’à maintenir sa respiration et une allure régulière tandis qu’il courait dans le parc de Poudlard, et plus à son frère jumeau. De plus, l’endurance et la force physique faisaient partie des points essentiels de l’entraînement d’un futur chasseur. Enfin, Samaël aimait s’entretenir.
Alors il courut, sans plus penser à rien, en se focalisant sur sa course afin de ne pas glisser dans la boue et se faire mal, en essayant d’oublier le froid qui transperçait ses os. C’est les joues rougies par l’effort - il avait l’habitude de courir, mais c’était bien plus difficile dans la boue - et tremblant de froid malgré sa course qu’il rentra au château, voyant qu’il commençait à faire nuit et qu’il avait intérêt à être rentré avant le couvre-feu. Le jeune homme n’avait aucune envie de voir tout le monde dans la Grande Salle, aussi il se glissa dans les cuisines afin de chaparder un peu de nourriture qu’il mangea en chemin. Puis il descendit dans les cachots, en direction de sa salle commune, heureux de ne pas croiser Sahän.
Le Serpentard se glissa dans son dortoir et rassembla ses affaires afin d’aller prendre une douche brûlante qui lui permettrait de détendre ses muscles et de le réchauffer. Une fois propre, Samaël enfila un simple boxer noir ainsi qu’un pantalon en toile très léger. Il ne prit pas la peine de mettre quelque chose au-dessus, décrétant qu’il ne sortirait plus ce soir, puis alla s’allonger sur son lit après avoir tiré les rideaux de son lit à baldaquin. Là, il commença à somnoler, plus fatigué par sa journée que par sa séance d’endurance. Le jeune homme vit les heures défiler. Il entendit ses camarades revenir du dîner, se chamailler, discuter, se préparer pour dormir et enfin se laisser aller au pays des songes. Il aurait bien voulu les rejoindre, mais il n’y arrivait pas.
Sam plongea dans une semi léthargie, écoutant ses camarades dormir et le bruit que faisait la pluie en s’écrasant sur les vitres. Puis, un bruit attira son attention et le jeune homme se redressa vivement, saisissant le couteau cranté que Clive lui avait offert pour ses 14 ans. Oui, un sorcier « normal » aurait saisit sa baguette, mais Samaël avait été élevé différemment, il avait appris que la magie n’était pas essentielle à la survie d’un sorcier. Il vit alors les rideaux de son lit remuer et se tint prêt à frapper lorsqu’il reconnut les yeux bleus de la louve.
SAMAËL - « Oh, dit-il, surpris, avant de glisser la lame sous son oreiller et de passer une main dans ses cheveux encore humides, l’air embarrassé. Fais attention à toi, bon sang, une demi seconde de plus et je t’étripais. »
Il sourit doucement, une vague de chaleur l’envahissant tandis que la louve frottait son museau contre sa joue. Le jeune homme glissa ses longs doigts fins derrière les oreilles de l’animal et la caressa à cet endroit. Il la laissa se blottir contre lui, appréciant le contact de ses poils chauds et doux contre son torse nu. La louve tombait bien, il avait un peu froid.
Samaël savait que la louve était un animagus. Il savait aussi qu’il n’aurait qu’à jeter un sort pour qu’elle soit obligée de se retransformer en humain, afin de savoir qui elle était. Mais cela, elle l’ignorait. Et elle ignorait sûrement que Sam n’avait aucune envie de lui jeter ce sort. Il était affreusement curieux, mais d’un autre côté, il avait peur d’être déçu. D’être trahi par la jeune fille qui se cachait derrière la louve. Il adorait cet animal, car il s’agissait de la seule « personne » capable de lui apporter un peu de réconfort, la seule à qui il disait tout. Et Samaël ne voulait pas perdre ça. Affichant un air que seule la louve était autorisée à voir, le jeune chasseur nicha son nez dans les poils de la louve, appréciant son odeur et sa chaleur rassurante. Ainsi, Samaël ressemblait à un petit garçon, il n’aurait permis à personne d’autre de le voir comme ça.
SAMAËL - « Je me demande si je ne ferais pas mieux de quitter Poudlard, murmura-t-il d’une voix rauque. Je ne supporterai pas Sahän jusqu’à la fin de nos études, avoua-t-il en parlant pour la première fois de son frère à la jeune louve. Ça va me bouffer. »
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| | | | Arabella E. Wolfsing
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| | Sujet: Re: the night double game || pv Samael Mer 17 Juin - 10:05 | |
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Pour une fois elle l'avait surprise. Tant mieux. Ce qui avait toujours été étrange avec Arabella c'est que, lorsqu'elle était transformée, elle était incapable d'éprouver le moindre sentiment antipathique envers Samaël. Non c'était comme-ci, sa haine disparaissait brusquement, la faisant redevenir la gamine joueuse qu'elle était avant la mort de son père. C'était peut-être pour ça qu'elle appréciait tant se transformer en louve pour venir le voir. Parce qu'elle n'avait pas besoin de contrôler ses paroles, ses sentiments. Parce que la vie était tellement plus simple sous forme de louve. Elle n'avait pas besoin de mot pour s'expliquer, pas besoin d'expressions pour réconforter. Juste une présence, juste un moment de paix dans son existence de princesse sans royaume.
Elle était loin de se douter que Samaël n'avait besoin que d'un sort pour la retransformer. Bien sûr qu'elle savait. Mais cette pensée était à dix-milles lieux de son esprit. Elle savait, qu'il ne voulait pas être déçu. Et elle ne voulait pas le décevoir. Elle voulait rester la louve à ses yeux. Elle ne voulait pas devenir Arabella, la fille qu'il détestait, capable de se transformer en louve. Ses yeux bleus restèrent un instant fixés sur le couteau qu'il tenait.
SAMAËL - « Oh, dit-il, surpris, avant de glisser la lame sous son oreiller et de passer une main dans ses cheveux encore humides, l'air embarrassé. Fais attention à toi, bon sang, une demi seconde de plus et je t'étripais. »
Un grognement qui ressemblait fort à : « Non mais je vous jure. » sortit de la gorge de l'animal, tandis que pour se venger, elle lui envoya un grand cout de langue sur la figure. Bien baveux tient. Même en bestiaux, Bella avait toujours tenu la vengeance très à coeur. Ses beaux yeux bleus brillaient de malice. Tandis qu'il entreprit de passait sa main derrière ses fines oreilles, sa queue se balança de droite à gauche, affichant un air satisfait. Samaël savait toujours comment lui faire plaisir. Se collant contre lui, elle le laissa caresser ses longs poils noirs, magnifiquement doux & propres. Une peluche géante quoi. Et une vraie. Qui comprends-tout, qui écoutes-tout & qui ne révèle rien. Bien sûr qu'elle en aurait eu des secrets à raconter, des choses à partager sur le beau White pas si méchant que ça. Mais était-ce ça la confiance ? Non. Elle voulait qu'il ait confiance. Elle voulait qu'il se blottisse contre elle. Elle voulait qu'il soit heureux
SAMAËL - « Je me demande si je ne ferais pas mieux de quitter Poudlard, murmura-t-il d'une voix rauque. Je ne supporterai pas Sahän jusqu'à la fin de nos études, avoua-t-il en parlant pour la première fois de son frère à la jeune louve. Ça va me bouffer. »
Arabella dressa soudain les oreilles. Un comportement qui aurait alarmé n'importe qui. Vu la rangée de crocs qu'elle venait de dévoiler. Sahän. Alors, lui c'était encore pire que la haine qu'elle avait pour Samael, elle ne le supportait pas. C'était un double de SON Samaël. Un double qui passait son temps à l'énerver. Un double qui allait retourner au placard parce que sinon, une louve n'allait pas tarder à lui mordiller les pieds dans son sommeille. Elle avait beau détester Samaël lorsqu'elle était humaine, elle l'adorait lorsqu'elle était louve. Alors que, Sahän, elle ne le supportait pas quand elle était humaine & mourait d'envie de le déchiqueter lorsqu'elle était louve.
Un grognement de protestation s'ensuivit à peut-près traduit comme : « Toi tu ne quittes pas Poudlard, je vais te le déchiqueter ce minus, mais toi tu ne pars pas, non mais oh ! »
En plus clair, Bella refusait catégoriquement qu'il parte de Poudlard. Elle perdrait son pire ennemi & son meilleur ami à la fois. Et ça, c'était hors de question.
La louve mordilla gentiment l'oreille du Serpentard lui faisant par de son mécontentement. Elle était presque prête à faire un meurtre pour qu'il reste ici, avec elle. Légèrement possessive la louve ? Mais non voyons. Bon peut être un peu, il faut l'avouer. Mais elle voulait qu'il reste près d'elle. Arabella ne supportait pas de le voir s'éloigner, tout en laissant une certaine distance entre eux. Concernant son identité évidemment. Sinon, en forme de louve, elle était toute à lui. Rien qu'à lui à vrai dire. Elle passait souvent ses nuits, collée contre lui. Pour partir avant qu'il ne soit réveillé, cela lui arrivant de se retransformer un court instant pendant qu'il dormait. Juste le temps d'une minute à peine. Juste pour pouvoir le regarder avec affection sans qu'il ne la voit. Puis elle repartait, toujours sous forme de louve. Regagnant son lit avec que tout le monde ne soit réveillé.
Réclamant doucement des caresses, elle donna un petit coup de museau sur la joue de Samaël pour qu'il lui gratte le cou.
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| | | | Samaël I. White
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| | Sujet: Re: the night double game || pv Samael Jeu 18 Juin - 18:52 | |
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Si Samaël venait à découvrir qui était réellement cette louve qu’il adorait, il est certain qu’il le prendrait très mal. Il se sentirait affreusement trahi et aurait l’impression qu’Arabella avait profité de son aptitude à se transformer en louve pour découvrir ses faiblesses. La demoiselle et lui ne se connaitraient pas plus que ça, il n’aurait pas le même sentiment, mais ne passaient-ils pas leur temps à s’insulter, se rabaisser ? Samaël ne comprendrait pas cette attitude. C’est aussi pour cette raison qu’il ne cherchait pas plus que cela à savoir qui était la louve. Il ne voulait pas être déçu, ni avoir à s’énerver et couper tous les ponts avec la louve.
Le jeune homme grogna lorsqu’elle lui donna un grand coup de langue sur le visage, il l’éloigna de lui en grommelant et s’essuya avec son bras avec une moue dégoûtée. Ce genre d’attention serait venue d’un autre animal, Samaël l’aurait déjà éventré… la louve avait beaucoup de chance qu’il l’adore !
SAMAËL – « Mais t’es dégueulasse ! T’as mis ta langue où avant, hein ? Beurk ! »
Non, Samaël n’était pas une chochotte qui ne supportait pas d’être un peu sale. Etant donné les entraînements qu’il avait suivi, il avait plutôt intérêt à ne pas avoir peur de se mouiller, mais il y avait des limites, tout de même. Et puis ne pas l’entendre râler aurait été exceptionnel, Samy adorait grogner pour la forme. Il soupira, fixant la louve avec l’air de dire « si tu recommences, je te fais bouffer tes oreilles », mais la reprit néanmoins contre lui, trouvant qu’il faisait un peu froid torse nu. Il glissa ses doigts dans les longs poils noirs du cou de l’animal pour la caresser d’un air distrait. Il retira néanmoins sa main en l’entendant grogner et montrer des dents lorsqu’il parla de Sahän. Un sourire amusé orna ses lèvres.
SAMAËL – « Toi non plus tu ne l’aimes pas ? demanda-t-il doucement. Je ne peux que t’encourager à le haïr… »
Il soupira à nouveau en pensant à son frère jumeau et sursauta lorsqu’elle donna un coup de museau dans sa joue. Samaël étouffa un léger grognement tandis qu’elle lui mordillait l’oreille, puis tourna ses prunelles bleues vers la louve et l’observa silencieusement, la caressant de manière apaisante. Lui manquerait-il tant que ça, s’il venait à partir ? Le Serpentard trouvait cette attitude étrange, il n’y était pas habitué. Il afficha un air grave et nicha son visage dans la toison noire qui recouvrait le corps de la louve.
SAMAËL – « J’sais plus quoi faire, sérieusement. J’peux pas rester ici, Mid’. »
Mid, abréviation de Midnight. Il s’agissait du surnom que Samaël avait donné à la louve le premier soir qu’il l’avait vue pour la simple et bonne raison qu’elle lui était apparue à minuit et que depuis ce soir là, elle venait toujours à cette heure-ci environ. Elle était en avance ce soir, d’ailleurs. Samaël soupira longuement et ferma les yeux.
SAMAËL - « J’aurais dû m’y attendre, remarque. Ça faisait sept ans que je n’avais plus entendu parler de lui… sept ans que je vivais tranquillement. Trop tranquillement. Qu’est-ce qu’il va faire maintenant ? Essayer de me tuer pour de bon, vu qu’il a échoué quand on était gosses ? »
Le jeune homme ouvrit les yeux et ricana, une lueur folle dansant dans son regard. A vrai dire, il était effrayé. Chaque fibre de son corps lui hurlait qu’il devait fuir, s’éloigner le plus possible de son frère jumeau, mais il refusait de s’écouter. Il refusait d’être un lâche. Alors il cachait sa terreur, la masquant aux yeux de tous. Sauf aux yeux de la louve, le seul être qui ne le jugerait jamais, il le savait.
SAMAËL - « J’pourrais le tuer le premier. Je devrais, même. Mais… c’est mon frère, bon sang. »
Et c’était sûrement la seule chose qui différenciait Samaël et Sahän. Ce dernier était même prêt à tuer son propre frère s’il le fallait. Samaël, lui, malgré sa folie, restait incapable de mettre fin à la vie d’un être qui partageait son sang. Peut-être qu’une part d’humanité avait survécu en lui. Le Serpentard frissonna, le fait de se rappeler du jour où Sahän avait failli le tuer lui donnait envie de fuir loin d’ici. Il connaissait son frère, il savait de quoi il était capable. Il savait très bien que Sahän recommencerait volontiers, s’il en avait l’occasion.
SAMAËL - « J’aimerais que les choses soient plus simples… »
Peut-être aurait-il aimé naître dans une autre famille, une famille normale. Dès lors, peut-être qu’un sang sain et pure coulerait dans ses veines, faisant de lui un être normal, avec des préoccupations normales. Quel ado normal de dix-huit ans avait peur que son frère jumeau le tue, franchement…?
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| | | | Arabella E. Wolfsing
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| | Sujet: Re: the night double game || pv Samael Mar 23 Juin - 22:23 | |
| là pour le coup, c'est nul ><
SAMAËL - « Mais t'es dégueulasse ! T'as mis ta langue où avant, hein ? Beurk ! »
En temps normal, elle n'aurait pas hésité à le remballer en lui sortant une tête d'ange. Mais lorsque la belle Arabella était animagus, nous allons dire que ce n'était pas vraiment « normal ». Elle pencha légèrement la tête sur le côté, une espèce de sourire canin étirant ses babines. Il était tellement râleur. Remarque, en y réfléchissant bien, elle n'était pas mieux non plus. Samaël & elle avaient beau avoir un caractère assez similaire, ils ne s'entendaient pas. Ou plutôt, il se foutait royalement d'elle et pour entrer dans son jeu, la Lionne lui renvoyait la pareille. Bien que ce qui se passait dans le coeur de la poupée blonde était très nébuleux. Elle avait toujours eu du mal avec ses sentiments. Incapable de les comprendre, la mort de son père avait brisé son coeur de gamine, laissant un trou béant qui ne s'était jamais refermé. Depuis, elle ne montrait plus ce qu'elle ressentait. Enfermer tout derrière un mur, un masque. Princesse masquée jusqu'à son dernier souffle, elle était résolue à ne plus souffrir. Veine promesse de la belle louve. Souffrir était pour elle un quotidien. Masochiste sous ses boucles d'or, elle souffrait chaque jour en voyant les gens heureux. Souffrait lorsqu'elle s'énervait contre Samaël. Souffrait lorsque Bryce la brisait. Insensible et à la fois si sensible, Bella restait si contradictoire qu'elle était en elle-même quelqu'un d'impossible à comprendre. Ses gestes étaient parfois si dénués de sens qu'ils en laissaient pantois plus d'un.
Lorsqu'il parla de Sahän, son poil se hérissa & un grognement de mauvaise augure franchit ses crocs.
SAMAËL - « Toi non plus tu ne l'aimes pas ? demanda-t-il doucement. Je ne peux que t'encourager à le haïr... »
Non, elle ne l'aimait pas, ne le supportait pas. Elle avait mal quand il avait mal. Elle avait ma lorsqu'il avait peur. Et elle ne supportait pas lorsqu'il s'éloignait d'elle. Au fil des nuits qu'elle avait passé sous la forme de louve avec lui, Samaël était devenu une drogue. Comment son pire ennemi pouvait-il devenir son meilleur ami ? Bonne question. Auquel Arabella n'avait pas de réponse. Elle ne voulait pas qu'il parte. Elle ne voulait pas qu'il la laisse seule à la merci de son amour déchu pour Bryce. Elle avait besoin de lui, besoin de son amitié, de sa douceur. Bella aurait tout donné pour qu'il reste, qu'il oubli ses paroles, qu'il ne la quitte jamais.
SAMAËL - « J'sais plus quoi faire, sérieusement. J'peux pas rester ici, Mid'. J'aurais dû m'y attendre, remarque. Ça faisait sept ans que je n'avais plus entendu parler de lui... sept ans que je vivais tranquillement. Trop tranquillement. Qu'est-ce qu'il va faire maintenant ? Essayer de me tuer pour de bon, vu qu'il a échoué quand on était gosses ? »
Un tremblement secoua la louve au pelage noir. Ses grands yeux bleus fixaient avec tristesse Samaël. Mais derrière cette tristesse il y avait cette haine. Une haine inébranlable qu'elle vouait à Sahän en cet instant. Mid', comme il aimait l'appeler dévoila ses crocs scintillants, se redressant brusquement. Mid' abréviation de Midnight. Avoir le même prénom que le professeur de Défense contre les forces du mal ne l'enchantait pas plus que ça, mais elle s'en fichait de toute façon. Ce n'était qu'un surnom pour elle. Et puis là n'était pas le problème. Cachant sa haine en cet instant, elle posa son museau dans le cou du Serpentard. Elle n'aimait pas le voir comme ça. Même, elle ne le supportait pas.
SAMAËL - « J'pourrais le tuer le premier. Je devrais, même. Mais... c'est mon frère, bon sang. J'aimerais que les choses soient plus simples... »
Elle aussi. Oui, elle aussi. Avoir une autre vie. Une vie avec deux parents qui ne pensaient qu'à son bonheur. Une mère qui n'était pas obnubilée par le sang royal, un père toujours vivant pour voir ses enfants grandirent. Oui. Mais elle n'avait pas eu cette vie. Et elle devait se contenter de sa vie de princesse sans royaume, comme lui devait se contenter d'une famille de chasseurs aux liens consanguins.
Dressant soudainement les oreilles, elle entendit le bruit d'un garçon se levant de son lit. Mince. Elle n'avait pas fait gaffe à celui là. Il était réveillé et se demander surement pourquoi Samaël parlait tout seul et pourquoi il avait entendu un grognement.. Elle entendit ses pas se rapprocher dangereusement. Son regard paniqué se posa sur Samaël. Le vert et argent bloquait la sortie, elle ne pouvait pas sortir du dortoir sans se faire repérer. Mais comment le jeune White allait-il expliquer la présence d'une louve dans son lit ?!
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| | | | Samaël I. White
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| | Sujet: Re: the night double game || pv Samael Jeu 9 Juil - 19:20 | |
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HJ – désolée pour le retard >< et ça va être court =x
Cette notion de drogue, Samaël la comprenait pleinement sans pour autant l’assumer. Il avait besoin de la louve, il ne pouvait se passer d’elle. Elle était la seule « personne » avec laquelle il partageait tout, la seule à tout savoir. Elle connaissait ses états d’âme, ses faiblesses, choses que peu d’autres personnes pouvaient se vanter de connaître. Les doigts du jeune homme s’égarèrent dans le pelage noir de la louve, il ferma les yeux et apprécia la douceur de ses poils dans son cou. Le Serpentard se dit alors que le temps pourrait s’arrêter, cela ne le dérangerait absolument pas. Il n’y aurait alors plus que la louve et lui, il pourrait dire adieu à Sahän, à ses histoires de famille complètement folles, à ses inquiétudes au sujet de son avenir. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres, un sourire doux et tranquille, un sourire qu’il n’avait jamais, d’ordinaire.
SAMAËL – « Il n’aurait jamais du naître, » murmura-t-il dans un soupir.
La respiration du jeune homme se fit plus lente, comme s’il s’apprêtait à s’endormir. A vrai dire, c’était le cas. La présence de la louve l’avait considérablement apaisé, et sa journée avait été quelque peu épuisante. Hélas son calme intérieur fut de courte durée puisqu’il entendit bien vite le bruit de quelqu’un qui se lève.
SAMAËL – « Merde, » grogna-t-il en se redressant vivement.
Il ignorait de quel élève il s’agissait, mais il savait que la présence de la louve dans son lit allait être plutôt mal vue, on allait se demander d’où elle venait, et Samaël savait qu’aucun élève de Poudlard n’avait été déclaré comme étant un animagus, aussi son amie aurait de graves ennuis. Le jeune homme jura tout bas et attrapa sa baguette. Il tira son drap et le jeta sur le corps de la louve avant de pointer sa baguette sur elle. Il sembla hésiter un instant, mais finit par se résigner. Il jeta le sort et sentit le corps de la louve se transformer en celui d’un être humain. Rapidement, Samaël s’allongea à nouveau, tournant le dos à l’être humain à ses côtés. Alors les rideaux de son lit s’écartèrent, laissant apparaître le visage d’un de ses camarades.
ELVIS – « Ah. Désolé White, j’avais entendu un bruit bizarre, balbutia-t-il avant de remarquer la demoiselle aux côtés de Samaël. Oh, j’voulais pas te déranger, euh, ciao mec. »
Samaël ne prit pas la peine de répondre, il fixa son camarade avec l’air de quelqu’un qui vient d’être atrocement dérangé. Si cela pouvait éviter les questions stupides, autant jouer le jeu, après tout. Elvis referma les rideaux et le Serpentard attendit qu’il soit recouché pour laisser échapper un soupir de soulagement. Dans son dos, il sentait le souffle de la jeune fille qui se transformait en louve quasiment chaque soir pour venir le voir, il sentait sa chaleur, il la sentait trembler. Lentement, il s’allongea sur le dos et fixa le plafond, n’osant pas la regarder, n’osant pas voir qui elle était. Il approcha néanmoins sa main du visage de la jeune fille, et glissa ses doigts sur le haut de son crâne, dans ses cheveux, comme il le faisait pour la louve.
SAMAËL – « Dis-moi. Si je me retourne et que je regarde qui tu es… je vais le regretter ? » murmura-t-il doucement, d’une voix rauque, anxieuse.
Il avait trop peur d’être déçu. Mais avait-il le choix, désormais ? La curiosité le tiraillait plus que jamais.
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| | | | Arabella E. Wolfsing
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| | Sujet: Re: the night double game || pv Samael Mer 22 Juil - 23:27 | |
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Pauvre, pauvre poupée. Elle avait vu arrivé le garçon qui allait briser ce qu'elle avait de plus cher. Car, il était ce qu'elle avait de plus cher. Elle avait beau nié qu'elle appréciait Samaël lorsqu'elle était humaine, elle avait besoin de lui. Il était devenu une partie d'elle, incapable d'y résister, elle semblait fascinée par le lien qui les unissait. Arabella était celle qui connaissait le mieux le jeune White. Elle aurait pu décelait chaque par de tristesse derrière ses paroles. Comprendre chacun de ses gestes, deviner les choses qu'il ne révélait à personne. Elle était devenue trop proche de lui, s'était bien trop attachée à leur relation. Intérieurement, elle se jura d'aller régler son compte à l'imprudent qui allait lui briser la confiance de Samaël. Elle le laissa faire, elle-même aurait été incapable de réagir. Tandis qu'elle reprenait forme humaine, un sanglot la secoua. Il allait l'abandonner, elle le savait. Il se sentirait trahis, elle, Arabella Wolfsing, la fille, à qui sans le savoir il avait révélé ses pires craintes.
Recroquevillé, elle résista à l'envie irrésistible de fuir. Fuir à toutes jambes pour ne pas voir la réaction de brun. Pauvre poupée aux cheveux d'or. Sa vie n'était qu'une longue fuite dont on ne voyait pas la fin. Incapable de montrer ses sentiments, incapable de se comprendre, elle l'avait pourtant compris lui. Lui parmi tant d'autres, elle s'était sentie si proche de lui. Sahän avait beau essayé de la corrompre, elle résisterait. Il était beaucoup trop précieux à ses yeux pour qu'elle puisse se permettre de le perdre.
L'autre imbécile retourna se coucher et Samaël se rallongea sur le dos. Elle avait été prise pour une simple conquête. Et c'était bien mieux ainsi. Si quelqu'un venait à apprendre qu'elle était animagus...Seul Francesco était au courant et lui ne la trahirait pas. Le Serpentard l'était également, mais il ne connaissait pas son identité, jusqu'alors. La main de ce dernier glissa dans ses cheveux et un tremblement la secoua à nouveau.
« Dis-moi. Si je me retourne et que je regarde qui tu es... je vais le regretter ? »
Elle mordit sa lèvre inférieure, était-elle capable de se montrer telle qu'elle était ? Sans faire preuve d'une insolence acerbe faite pour éloigner les gens. Elle le connaissait mieux que quiconque, mais... Lui, avait-il besoin de la connaître ? Bella avait peur, peur de ses sentiments, peur de sa réaction, peur de la douleur qui la rongerait. Mais, elle semblait figée, si proche de lui, trop proche d'ailleurs... Elle se sentait étouffée sous les couvertures, mais n'osait pas les relever. De peur de la voir partir, de la voir s'éloignait...La laissant en proie à ses cauchemars...Pauvre petite poupée. Enfin, ses lèvres s'entrouvrirent dans un murmure à peine audible :
« Tu pourrais me laisser partir, ne pas regarder, me laisser revenir la nuit prochaine comme-ci de rien n'était... Je ne veux pas que tu le regrettes....Ne te retourne pas, s'il te plait... »
Sa voix s'était faite supplication, mais elle savait que le mal était fait. Après avoir entendu sa voix, il ne pourrait résister à la tentation. Ses longs doigts fins, serrèrent ceux du Serpentard, tandis qu'elle fermait les yeux pour arriver à comprendre ce qui lui arrivait. Il était rare que la belle montre ses sentiments, trop profondément enfoui dans son jeu, elle était pourtant incapable de reconstruire ses murailles. Se laissant démunie et fragile, pouvant ainsi être brisée par l'homme qui était devenu son meilleur ami sans la connaître. Une unique larme roula sur sa joue tandis qu'elle articulait doucement :
« Tu vas me demander de partir, de ne plus revenir. Tu vas m'abandonner parce que tu ne supporteras pas que quelqu'un connaisse ta vraie personnalité. J'ai peur Samaël. J'ai peur d'être sans toi, de ne plus pouvoir me blottir dans tes bras sous la forme d'une louve.»
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