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 l'enfer sur terre - terminée.

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Muccio K. Pradde

Muccio K. Pradde


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MessageSujet: l'enfer sur terre - terminée.   l'enfer sur terre - terminée. EmptyVen 17 Juil - 10:45

muccio kalaad, pradde.
18 years old.



l'enfer sur terre - terminée. Louis7 l'enfer sur terre - terminée. Louis16
crédit : 8o8 icons.



    « laissez parler le démon, ou la dissection d'un chien »


    Muccio Kalaad Pradde. C’est moi. Un nom fait de sons bizarres et anormaux, comme si mes parents avaient voulu que je porte une croix toute ma vie. Je ne sais pas ce que ça signifie, et de toutes façons, un prénom n’est qu’un prénom. Il ne détermine en aucun cas votre personnalité. Muccio ne serait pas un prénom bien glorieux si c’était le cas. Mais passons. Je viens d’un pays qui n’existe plus, ou bien qui n’a jamais existé, qui sait, puisque personne ne s’en est vraiment soucié. Inutile de vous dire le nom de mon village natal, ça ne sert à rien. De toutes façons, il a été détruit par les rebelles serbes. Ce n’était qu’un bourbier puant, fait de tôles, de murs en planches, de brics et de bracs. Souvent, des Russes venaient, et prenaient les filles pour les emmener en France ou en Belgique. Ou même en Suède. Ils leur disaient que leur vie serait meilleure, qu’elles auraient de l’argent et plein de choses miraculeuses comme un sèche-cheveux ou de l’eau chaude à volonté. Ma mère m’interdisait de m’approcher d’eux quand ils arrivaient avec leurs fourgonnettes. Elle avait peur qu’ils me prennent aussi, parce que je ressemblais à une fille avec mes boucles noires et ma bouche rouge de froid. Mais je ne fus jamais pris. Et la vie suivit son cours, jusqu’à cette guerre.

    Une guerre absurde, idiote. Des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants tués pour cette terre humide, boueuse et laide, cette terre où rien ne poussait à part les obus de la Seconde Guerre Mondiale qui ressortaient de la boue comme pour nous prévenir qu’on finirait nous aussi comme ça, comme ces putains de soldats à la con qui brûlaient les maisons, violaient les femmes, tuaient les chiens et s’acharnaient sur les vieillards et qui finissaient décapités par un éclat d’obus. J’ai des souvenirs très précis d’horreurs atroces. C’était comme dans un cauchemar, l’impression d’y être et de ne pas y être en même temps. Etrange et dérangeant. Mais j’ai survécu. Je me suis réveillé et le cauchemar s’est arrêté, un matin, quand les soldats aux casques bleus sont venus pour nous dire que tout était fini. J’aurais voulu leur cracher au visage, leur hurler ma haine. Non ! Rien n’est fini ! La guerre est là, pour toujours ! Mais j’avais cinq ans. Et je fus seulement capable de pleurer.

    Mon père trouva la mort dans cette guerre. Les circonstances, je les ai oubliées ou bien alors, mon esprit refuse de revoir ça. Ma mère décida alors de quitter ce champ de ruines et de mort qu’était notre … pays ? terre ? Je ne sais pas comment qualifier un endroit qui vient d’être mis en pièces, et qui a perdu sa fierté et son nom. Elle avait une amie en Angleterre, une jeune femme nommée Shawa Korevic. Le voyage fut long. Comme nous n’avions pas assez d’argent pour l’avion, nous prîmes le bateau. Je découvris que j’avais un dégoût profond pour tout ce qui était aquatique et marin. En fait, j’avais un dégoût profond pour tout, ou presque. Mais passons. L’arrivée en Angleterre sonna comme une victoire. Shawa Korevic habitait dans une banlieue de Londres, Brixton. Ainsi commença mon enfance dans l’une des banlieues les plus violentes et les plus malfamées qui soient.

    On vivait dans un petit quatre pièces avec Shawa Korevic, son mari Jan Korevic et leur fils, Yren. C’était des gens infiniment généreux et joviaux. Sous leur apparente bonhomie se cachait des trafics en tous genres, mais il fallait fermer les yeux : c’était comme ça qu’on mangeait et qu’on pouvait aller à l’école, Yren et moi. Ma mère trouva un travail de caissière et commença à apprendre l’anglais. De mon côté, je montrais une étonnante facilité à m’adapter et à devenir une véritable petite terreur. A côté de moi, Yren était un ange. Et pourtant, c’était un enragé de la vie. Il était en guerre contre le monde entier, comme moi. C’est ça qui nous rapproche tant encore, aujourd’hui. Il est comme mon frère.

    Nous partagions la même chambre, lui et moi. C’était un paradis de maquettes d’avions, de comics et de paquets de gâteaux achetés en cachette à la supérette du coin. On habitait aussi juste au-dessus d’un marchand de fruits et légumes carabéen qui ne manquait jamais de nous traiter de « sale Polak ». Brixton est un quartier où le racisme est fort. Plusieurs communautés vivent dans un fragile, très fragile équilibre. J’avais appris à me méfier des gros bras ; mais Yren incarnait la force brute qui me manquait parfois. Il se mit à la boxe, et moi, je le regardais, un peu lâche sans doute, tremblant pour lui. Il était mon seul ami, mon seul repère. Ma mère m’avait délaissé pour s’enfoncer dans une profonde dépression, et les Korevic avaient fort à faire avec leur « petite entreprise ». Yren et moi étions rejetés à l’école : notre fort accent et nos airs de chats mouillés attisaient la moquerie des gamins. Tant mieux. Nous les haïssions. Ce qui nous faisait tenir, c’était notre haine de tout. De vraies bêtes enragées, des chiens. Voilà ce que nous étions.

    Malgré mon comportement socialement inquiétant et ma manie de mordre toutes les mains qui m’approchaient, j’étais un bon élève. Un sale gosse qui en avait sacrément dans le ciboulot. On parla de me faire sauter une classe, mais je hurlais à la mort : ça aurait été me séparer d’Yren. Et jamais je n’aurais pu le supporter. J’avais même menacé de me jeter par la fenêtre. Déjà gamin, je n’hésitais pas à recourir aux menaces les plus violentes. Mais l’école m’ennuyait. Je préférais vagabonder avec Yren. Yren …

    Aujourd’hui encore, il est très beau, enfin à mes yeux. Il est mince, de taille moyenne mais solidement bâti. Ses cheveux châtains n’ont pas de forme, mais il arrive de temps à autre que des mèches tombent devant ses yeux clairs. Très clairs. Il a des cicatrices sur le visage à cause de la boxe et du Quidditch, mais pour moi, il reste le séducteur au sourire ravageur que j’ai toujours connu et qui m’a séduit. Je n’ai pas échappé à son aura. Comment est-ce que j’aurais pu ? Je ne me posais pas de questions sur le fait que ce soit un garçon. Pour moi, les cuisses d’une fille ou d’un garçon, c’est le même plaisir, la même fusion. Mais on y reviendra plus tard.

    J’allais sur mes dix ans, tout comme Yren et nous nous approchions plus de bêtes sauvages que d’humains véritables. On n’avait pas été élevés et nos parents respectifs contemplaient l’étendue du désastre : deux enfants vivant dans une dictature totalitaire, excluant les adultes, l’école et les lois. Rien n’aurait pu nous arrêter … S’il n’y avait pas eu ces deux lettres un matin. Deux lettres émanant de Poudlard. Pour nous, c’était un choc. Toute la perception de ce monde, que l’on imaginait cruel, mauvais, sans pitié cachait une partie encore plus noire … La sorcellerie ! Fascinant ! Absolument génial ! Yren et moi étions surexcités de partir, et nos parents ne mesuraient pas encore l’impact que la magie aurait sur nous.

    Je ne dois faire qu’un reproche à Poudlard : n’étant pas dans la même maison, Yren et moi nous sommes éloignés. Oh, on se voyait souvent mais charismatique comme il était, il commença à avoir toute une troupe d’amis et moi, je restais plutôt solitaire. Les années passées à Brixton m’avaient rendu méfiant, sans parler des premières années de ma vie, que je n’avais pas réussi à effacer de ma mémoire. Néanmoins, Poudlard me plut tout de suite. La magie me fascinait, et me fascine encore, moi, petit Moldu choisi on ne sait pourquoi ni comment pour pratiquer cet art si noble. La puissance qu’elle pouvait conférer était grisante. Bon nombre de mes professeurs me mirent en garde, au cours de mes huit années à Poudlard, qui furent pour le moins très instructives : je finirais mal si je voyais la magie dans cette optique.

    Soit. De toutes façons, j’avais mal commencé alors autant finir le travail dans sa continuité.


    « le moldu que tu es »


    pseudo : muccio, bee.
    âge : 16 ans.
    avatar utilisé : louis garrel.
    code du réglement : la poudre d'escampette s'en va au loin.
    désirez-vous un lien avec un préfet : oui ! =)
    autre : j'étais sur c.i avant, mais ayant été absent trop longtemps je préfère revenir avec un autre personnage.
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Muccio K. Pradde

Muccio K. Pradde


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Camp : Neutre. Je m'en contre-fiche.

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MessageSujet: Re: l'enfer sur terre - terminée.   l'enfer sur terre - terminée. EmptySam 18 Juil - 13:25

fiche terminée, je crois. =)
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Blake Milton-White
    Depraved prince • sex, drugs && rock'n roll

Blake Milton-White


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Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !

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MessageSujet: Re: l'enfer sur terre - terminée.   l'enfer sur terre - terminée. EmptyDim 19 Juil - 0:04

    Rebienvenue alors Bee <3
    Ta fiche est juste superbe, j'adore ta façon d'écrire, elle est franchement prenante, j'ai véritablement adoré *-*
    Alors par contre je ne sais pas trop où l'envoyer, j'opte néanmoins pour Serpentard, en espérant que ça te convienne =)
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J. Dwayn McBright
    justice ♦ Somebody help me

J. Dwayn McBright


vos doubles comptes : Slytherin ; Teacher
Messages : 1432
Camp : Du côté de Truescott. Vive la rébellion !

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MessageSujet: Re: l'enfer sur terre - terminée.   l'enfer sur terre - terminée. EmptyDim 19 Juil - 2:27

    Bonsoir,

    Bienvenue par mi nous. Je profite de ce bref message pour te rappeler de ne pas oublier d'aller te recenser =D.
    Merci ^^
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