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 lost in hell, help me - Blake

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Beverly E. Ainsworth

Beverly E. Ainsworth


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MessageSujet: lost in hell, help me - Blake   lost in hell, help me  - Blake EmptySam 25 Juil - 23:24

lost in hell, help me  - Blake Mundodeamor_gg046 lost in hell, help me  - Blake 2wp6mh2
dark prince and lovely angel
Blake & Beverly

Octobre

« Souvenirs douloureux qui remontent, brisant les barrières ardemment construites, faisant revenir tristesse dans les yeux de la princesse. »


    15 Octobre. Un jour que Beverly aurait préféré oublier. Un jour maudit, un jour qui avait brisé son enfance. Lorsqu'elle se réveilla ce matin-là, ce fut cela qui lui revient en mémoire. Le pire jour de sa vie, le jour où sa vie de princesse des fées c'était soudainement brisé, ne laissant aucune possibilité de retour en arrière. 15 Octobre. Des années auparavant, sa mère était morte le midi. Beverly était restée, toute l'après-midi, blottie contre le corps sans vie de sa mère. Dans le dortoir des Gryffondor, elle ne put s'empêcher de serrer ses draps, retenant la douleur qui revenait en elle. Chaque année c'était la même chose. Elle pensait avoir surmonté tout ça, enfermée ses souvenirs à doubles tours. Pourtant, à chaque fois, son coeur se rouvrait laissant la douleur se propageait dans son âme. Pauvre princesse à présent sans royaume. Ce fut lentement qu'elle rejoignit la Grande salle après s'être habillé de ses habits de sorcier. Ce jour-là, aucun sourire n'illuminait son visage d'ange, juste un masque lointain. Son regard pétillant s'était fait plus distant, plus triste. Et chaque année les gens se demandaient pourquoi elle était soudainement comme ça. Seul le quatuor était en mesure de comprendre la belle. Eux seuls savaient la raison de sa douleur. Ils étaient les seuls à qui Beverly s'était confié. Du moins, l'avait-elle confié à Blake tout d'abord, puis aux deux autres. Assise sur le banc de la table des Gryffondors, elle ne mangeait guère. Le regard fixé sur son assiette vide, comme pigée dans un monde cruel. Ses amis la regardèrent bizarrement ce demandant ce qui lui arrivait. Elle ne répondait pas lorsqu'on lui parlait, la douleur de l'absence revenant un peu plus forte chaque année. A peine sortie, qu'elle avala un verre de vodka.
    En cours, elle ne répondait plus aux questions, même si on lui avait hurlé dessus, elle n'aurait pas réagi. Fragile et terriblement silencieuse quand elle avait des problèmes, rien ne semblait l'atteindre en ce jour pluvieux. La pluie s'accordait à merveille avec son humeur. Le ciel pleurait les larmes qui ne coulaient pas de ses yeux. En une journée, elle dût fumer une trentaine de cigarettes, incapable de parler. Incapable d'oublier. Ce fut lors du repas de midi, qu'elle sentit la main protectrice de son Blake sur son épaule. Elle leva un regard malheureux sur son frère de coeur, ne proférant aucune parole capable de soulager ce qu'elle ressentait. De toute façon, il ne savait que trop bien ce qu'elle ressentait après l'avoir côtoyé pendant sept ans. Les murmures allaient de bon train sur son passage :

    « Qu'est ce qu'elle a Beverly ? Pourquoi elle est si triste ? » Demandait-on.
    « Elle est vraiment bizarre aujourd'hui ! Je lui ai parlé d'une fête et elle n'a même pas réagi ! »

    Evidemment ce comportement avait de quoi provoquer beaucoup de rumeurs. Jeune fille si extravertie, toujours à sourire, à rire, elle se retrouvait plongée dans un mutisme distant pour des raisons inconnues. Même lorsqu'elle était de mauvaise humeur, si on lui parlait d'une fête, elle retrouvait immédiatement le sourire. Mais c'était différent aujourd'hui. Anciennement princesse des fées, elle avait tout perdu dans la mort de sa mère. Son insouciance, son enfance et bien sûr sa mère. Celle qui l'avait élevée, qui lui avait donné amour et tendresse. Et qui était morte sous ses yeux. Sans lui dire au revoir.
    Lorsqu'elle alla se coucher, ce fut avec - presque - soulagement qu'elle pensa au lendemain. Elle irait mieux demain, elle en était persuadée. Ce soir-là, elle s'endormit tôt et les cauchemars vinrent bientôt secouer son sommeil fragile.


La femme était propulsée contre la cheminée. Le sang s'écoulait abondamment, tandis qu'une gamine accourait. Elle pleurait, assurait à sa mère qu'elle allait se réveiller et que cela ne serait qu'un cauchemar. Le corps de la femme s'arqua dans une dernière expiration. Elle ne se réveillait pas... Elle avait promis. C'était fini...Fini...



    « NOOOOON ! »
    Son cri retentit dans le dortoir faisant exploser les injures de ses camarades. Les larmes roulèrent sur ses joues tandis qu'elle serrait son ventre pour s'empêcher d'hurler. Elle avait mal, si mal. Ce fut lentement et dans des gémissements silencieux, qu'elle enfila un jean et un débardeur, se précipitant hors du dortoir. Elle descendit jusqu'aux toilettes abandonnées, se laissant lentement glisser sur le sol. Elle était seule, si seule... Recroquevillé contre les lavabos, elle était incapable de réagir devant la douleur qui saccageait son coeur. Gémissant pitoyablement, tandis qu'elle hoquetait, s'étouffant à moitié. Enfermée dans un monde dérisoire, elle était, comme chaque 15 octobre, ramenée vers le passé. Vers la douleur, vers ses souvenirs, vers sa tristesse. Pauvre ange, brisée, abandonnée dans sa peine, elle était secouée de tremblements, le regard brouillé par les larmes.
    Tandis qu'elle enfouissait sa tête dans ses bras, elle n'entendit pas les pas précipités qui arrivait jusqu'à elle. Ne se rendant pas compte qu'elle avait croisé quelqu'un. La porte s’ouvrit brusquement….

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MessageSujet: Re: lost in hell, help me - Blake   lost in hell, help me  - Blake EmptyDim 26 Juil - 14:55

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Single soul in two bodies.
Blackbird singing in the dead of night
Take these broken wings and learn to fly
All your life
You were only waiting for this moment to arise.


    « Bonjour et bonne matinée sur wizards radio. Les canons de Chudley ont hier perdu face aux Faucons de Falmouth, suite à la perte de connaissance de leur gardien, après avoir reçu un cognard de... »
    Alexis - « Blake... »

    Doucement, au son de la voix rauque de l'animateur radio s'agitant avec entrain et sortant avec un peu trop de vivacité pour des jeunes garçons ayant trop peu dormi du réveil apposé sur la table de chevet, les quatre élèves partageant le même dortoir s'éveillaient peu à peu non sans pour certains, des grognements désabusés. Le réveil affichait sept heures, et s'était sadiquement mis en route pour clamer haut et fort à ces jeunes Serpentards ayant presque fait nuit blanche à profiter de leur jeunesse jusqu'à pas d'heure dans la salle commune, qu'il était temps de se lever pour aller en cours. Certains tentèrent de se rendormir sans succès, étouffant des râlements intempestifs, Alexis quant à lui balança un coussin à travers la pièce, visant alors Blake tout en le ratant magistralement ; le coussin de plumes atterrit à plusieurs mètres du lit à baldaquin de Milton qui s'était retourné tout en enfonçant sa tête brune dans l'oreiller afin d'amoindrir le son assourdissant du réveil agressif à ses côtés. Tout à chacun savait que Blake était d'une humeur exécrable au petit matin, humeur désagréable qui s'amplifiait lorsqu'il n'avait pas assez dormi. Fort heureusement, il ne restait pas aussi colérique toute la journée ; les dix premières minutes étaient le cap le plus difficile à passer pour ses camarades de chambrée.

    Gregory - « Blake, éteinds... Ma tête... » reprit une autre voix d'un timbre à la fois endormi et agacé.
    BLAKE - « Fuck off, foutez-moi la paix... »

    Le jeune homme finit enfin par se retourner dans un soupir, cherchant à tâton le maudit réveil sans y parvenir tandis que ses camarades peinaient à se réveiller. C'était la même rengaine tous les lundis matins, et la première question du jour, posée fatalement par l'un d'entre eux était : on sèche le premier cours ou pas ? Et finalement, les jeunes Serpentard finissaient par se rendormir dix ou vingt minutes, se réveillant de nouveau en sursaut avant de se rendre compte qu'ils seraient en retard, sautant sous la douche et loupant le petit déjeuner pour enfin arriver en cours de divination dans une ponctualité inexistante, pour être renvoyés dans le directeur de leur maison... Cherchant donc ledit réveil alors que la voix agaçante de l'animateur radio persistait, Blake peinait à se réveiller jusqu'à ce qu'une nouvelle ne le fasse sortir de sa léthargie passive.

    « ...Bizzar' Sisters. Nous sommes le 15 Octobre et il est 7h12, bonne journée ! ... »
    BLAKE - « Le quinze ? »

    Soudain éveillé, il tapa enfin avec un peu trop de brusquerie -car oui les radios réveil sont le pire ennemi de la jeunesse- la petite boîte noire, faisant taire l'animateur radio, non sans laisser se dessiner une certaine appréhension sur le visage. Contre toute attente et à la grande surprise de ses camarades qui se rendormirent aussitôt, Blake sauta de son lit en l'instant, se dirigeant alors dans la salle de bain.

    Les brouhaha étaient toujours plus faibles au petit matin ; certains élèves étaient peu réveillés, d'autres déjà terrassés par leur future journée à venir, quand les derniers stressaient de ne pas avoir fait leurs devoirs. Quoiqu'il en soit, il était fort rare de voir Milton présent pour le premier repas de la journée dans la Grande Salle, et ce dernier passant alors les portes, chercha sa Becky du regard. Ici et là, on murmurait déjà l'étrange attitude de Ainsworth ; elle d'habitude si pétillante et joyeuse avait ce que les langues de commère appelaient sa "journée noire" ; la journée où Berverly se noyait dans son chagrin que nul ne comprenait. Repérant alors la jolie brune, Blake s'avança vers cette dernière, lorsque sur le passage il entendit les dires amusés d'un Serdaigle soufflant alors qu'elle avait dû se faire plaquer par l'un de ses nombreux potentiels petits amis ; des paroles que durent payer l'élève par un coup d'épaule violent de Blake qui le dépassa alors. Et le Serpentard de se retourner sur le Serdaigle, le fixant de son regard noir et pénétrant qui ne signifiait qu'une chose : Tu vas finir par payer. Le bleu-et-bronze déglutit alors et baissa la tête, comme Milton s'avança vers Becky avant de poser une main chaleureuse sur son épaule. La belle croisa son regard, peinée, et Milton resta silencieux, ne préférant pas s'étendre devant toute ses langues de commères.

    Et ainsi le Serpentard passa la journée à ne penser qu'à Becky, sous le regard étonné de ses camarades de classe qui voyaient habituellement Milton si peu sérieux en cours, toujours prêt à le perturber ou à narguer son potentiel binôme d'une autre Maison. Lui qui avait toujours l'habitude d'être le centre de l'attention, d'offrir à ses amis buvant ses paroles les récits de ses histoires croustillantes de la veille, portait sur son visage un voile sombre et sérieux. L'esprit ailleurs, la parole absente, Blake ce jour-là s'était isolé, et il en avait été étrangement été de même pour Lust et Delilah, bien plus calmes qu'à l'accoutumée. Etrange vision que de voir ces trois Serpentards habituellement agités et prêts à faire les pires mauvais coups, soudain posés et presque effacés. Cette journée paraissait pour beaucoup d'élèves étrange et laissant planer un doute. D'abord Berverly, ensuite les trois autres Serpents ; et si le quatuor célèbre et craint n'était plus au beau fixe, et s'ils ne se supportaient plus ? Ici et là des rumeurs toutes plus farfelues les unes que les autres défilaient, sans jamais pour autant posséder la bonne réponse. La journée passa sans que Blake ne parvienne à recroiser sa Becky, la cherchant pourtant entre deux cours, mitraillant du regard tous ceux qui parlaient sur le dos de la Gryffondor qui à ses yeux demeurait comme sa soeur. Leur relation demeurait si fusionnelle et ambiguë, que beaucoup pensaient voir en Milton et Ainsworth un couple libertin ; attisant ainsi la jalousie des uns et éveillant la soif de rumeurs des autres, c'était en réalité une toute autre histoire. Becky était pour Blake la seule jeune fille qu'il protégeait corps et âme avec autant de panache, hormis bien sûr sa propre cousine mais sans ce côté d'amusement malsain avec la belle Gryffondor ; le premier qui touchait à sa rouge-et-or pouvait avoir droit à toute la violence du junkie qu'il était. On ne touchait pas à Becky, c'était ainsi ; elle était en quelque sorte la protégée du Quatuor, le belle Gryffondor entourée de Serpents prêts à pourrir la vie du premier venant lui faire du mal.

    Assis dans le fauteuil émeraude de la salle commune, Blake posait ses yeux pensifs sur la flamme dansante de la cheminée, comme les lieux se vidaient peu à peu. Il n'avait pas pris conscience de l'heure avancée, pas même d'ailleurs du fait qu'il s'était assoupi avant de se réveiller à cause de la morsure du froid provoquée par le feu éteint depuis de longues minutes déjà. Milton se leva alors, prêt à rejoindre les dortoirs quand une idée presqu'absurde vint lui traverser l'esprit ; il avait besoin de se rendre à la salle commune des Gryffondors, ou du moins devant la porte fermée de cette dernière. Même s'il ne pouvait y entrer, même s'il savait qu'il n'y aurait personne à cette heure-ci, cette simple ronde l'aiderait à étrangement se rassurer, à concrètement se dire qu'il était là pour Becky, quand bien même il ne pouvait rien faire. Sortant alors de la salle glacée des verts-et-argent, Blake emprunta les escaliers capricieux, prêt à se rendre au septième étage de sa baguette illuminant les lieux, lorsqu'un tableau éveillé par la lumière vint jouer les entremetteurs et se mit à suivre Blake de peintures en peintures. L'homme barbu commença alors son monologue sous le soupir exaspéré de Milton l'écoutant à peine, maudissant intérieurement ces peintures vivantes, et particulièrement celle-ci qui ne daignait pas le laisser tranquille.

    Tableau - « Une vipère arrogante dans les couloirs. Que nous préparez-vous à cette heure-ci ? » Aucune réponse, l'homme barbu agaçant continua alors. « Ah, je vous reconnais, vous êtes Milton-White ! Savez-vous ce que les demoiselles disent à votre encontre ? » Blake montant toujours les escaliers lança un regard noir au tableau, toujours taciturne, alors que ce dernier reprit. « Diantre vous devez le savoir, vous êtes chanceux non ? Dites-moi, vous ne seriez pas à la recherche de votre belle dulcinée, la demoiselle en rouge et or ? »

    Blake s'arrêta enfin, sur le seuil du deuxième étage il braqua son regard sur l'homme vêtu de noir, fier d'avoir enfin retenu l'attention du Serpentard qui fronça les sourcils.

    BLAKE - « Becky ? Pourquoi, où se trouve-t-elle ? »
    Tableau - « J'ai vu la demoiselle partir en pleurs vers les toilettes abandonnées. On ne lui a jamais dit qu'elles étaient hantées ? Les esprits farceurs sont... »

    Le Serpentard ne lui laissa pas le temps de finir son monologue, que déjà il s'engouffra à grands pas dans le couloir sombre, ouvrant alors d'un geste sec et inquiet la porte des toilettes. Instantanément, son regard sombre se posa sur la silhouette de Becky, lovée à terre contre les lavabos crasseux, et aussitôt Blake se dirigea vers elle, le regard des plus inquiets et presqu'affolé, malgré sa prestance certaine et toujours présente. Il vint s'accroupir à ses côtés, la prenant alors contre lui et frictionnant ses bras pour la réchauffer quelque peu.

    BLAKE - « Becky... »

    Juste un murmure, plein de compassion, de tendresse, de réconfort... Il savait la terrible épreuve qu'elle rencontrait, aussi le jeune homme enfouit la tête brune de la demoiselle au creux de son épaule pour qu'elle y déverse ses larmes trop lourdes, finissant par s'asseoir et laissant sa baguette rouler à terre, Blake garda sa Becky dans ses bras, l'attirant un peu plus contre lui pour ne plus la lâcher.

    BLAKE - « Raconte-moi princesse. »

    Bien sûr qu'il savait ce qui lui arrivait, qu'il connaissait sa douleur, qu'il pouvait toucher sa souffrance, qu'il sentait ses frémissements quant à ses souvenirs lancinant de ces visions d'un visage maternel à la lueur éteinte... Néanmoins il savait aussi que la pousser concrètement à dire les mots la soulagerait d'autant plus.

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Beverly E. Ainsworth

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MessageSujet: Re: lost in hell, help me - Blake   lost in hell, help me  - Blake EmptyDim 26 Juil - 23:09




    Il y a toujours un passage de votre vie plus sombre que les autres. Un passage douloureux, qu'on serait prêt à tout pour réussir à oublier. Pourtant, il ne disparaît pas de votre mémoire. Lorsque vous le croyez loin, il revient plus violent, rouvrant la plaie béante. Certain finisse par le chasser de leur coeur, par laisser cicatriser cette plaie douloureuse. D'autres passent leur vie à se noyer dans leur chagrin qui jamais ne disparaît complètement. Passage douloureux marqué au fer rouge sur une âme dépourvue de cruauté. Ce souvenir, jamais, oh grand jamais elle n'avait pu l'oublier. L'enfermer dans les recoins les plus cachés de son âme. C'était bien tout ce qu'elle avait réussi à faire. Mais même une âme pure comme celle de Beverly n'était pas à l'abri d'une porte qui s'ouvre brusquement, laissant la douleur détruire tout sur son passage. La rouge & or avait beau paraître forte, elle était bien plus fragile qu'il n'y paraissait. Fragile et brisable telle une poupée de porcelaine. Même elle, qui pourtant était protégée par des serpents prêts à tout contre ceux qui osé lui faire du mal. Même elle, ce simple souvenir pouvait tout briser en elle, révélant une tristesse qui ne semblait pas s'être effacée. Mais pourquoi ? Pourquoi après neuf ans de vie dans un monde différent, un monde qu'elle était pourtant, persuadée de ne jamais connaître, elle continuait à revivre la douleur ? Princesse des fées, dans un monde invincible, jamais elle n'aurait cru que son rêve pouvait se briser. Si elle avait su...Ah... Si elle avait su, lorsqu'elle regarderait les immeubles en construction, au loin, qu'elle y habiterait un jour... Elle aurait certainement pris la fuite, avant que la douleur ne la submerge, l'empêchant de réagir pendant prêt d'un an. Jusqu'au jour où, enfin, elle avait réussi à trouver un coffre dans son coeur. Un coffre pour enfermer un passé incompris. Un coffre qui pourrait l'aider à réapprendre à vivre. Elle avait assisté à la mort de sa mère et même son père n'avait rien tiré de la bouche de la gamine. Si résolument enfermée dans un monde dérisoire, prête à tout pour empêcher les autres de la ramener dans le monde cruel. Pourtant, ce simple souvenir était capable de la ramener à la réalité, de la faire revivre le pire moment de son existence. Et cela, ni alcool, ni drogue ne pouvait l'aider. Définitivement pigée dans sa tristesse en ce jour maudit du 15 Octobre, la belle ne supportait plus la douleur lancinante que lui causait l'absence de la présence maternelle. Elle avait dû grandir plus vite, oublié l'amour que lui prodiguait sa mère, oublié son royaume de fées et plonger dans les abysses perfides de la vie. Vie qu'elle s'obstinait résolument à fuir, toujours aussi pétillante et heureuse, cherchant à se faire croire à elle-même qu'elle avait oublié. Mais la promesse vide de sa mère, le hurlement de désespoir de son père et le son qu'avait produit son tableau de fée en se brisant, cela elle n'avait jamais pu l'enfermer dans son coeur. Elle avait beau avoir seize ans, presque dix-sept au mois de janvier, elle n'avait jamais pu accepter la mort. Et encore moins la cruauté de la vie, s'obstinant à lui faire croire à un bonheur éternel avant qu'il ne se révèle brisé et sombre. Pour Beverly, la mort, en elle-même ne devrait pas exister, sauf si on le désire vraiment. Mais avec la chance de pouvoir dire adieu aux gens qu'on aime. Et non pas de les laisser à leur sort, sans un au revoir, avec un vide insupportable derrière et devant soi.

    Lorsqu'elle avait cru la vie heureuse et tendre, il fallait avouer qu'elle avait été bien stupide.
    Recroquevillée contre le lavabo crasseux, ignorant le froid glacial de ce lieu abandonné, les larmes roulaient sans qu'elle ne songe à les arrêter. La belle et adorable Becky n'avait plus rien d'une princesse, seulement d'un ange aux ailes brisées, incapable de reprendre son vol. Lorsque la porte s'ouvrit sèchement, produisant un son grinçant, son regard brouillé de larmes se posa sur l'ombre qui venait d'entrer. Blake entra dans la pièce, se précipitant vers elle avec cette même prestance. Oh qu'elle l'aimait son Blake, non pas en thermes d'idylle, si on les avait soupçonné de sortir ensemble, il n'en était rien. Il était son meilleur ami, son confident, son frère, jamais, oh grand jamais, elle n'aurait pu se passer de lui. Il la protégeait, empêchait ses barrières de se brisaient avec la même voracité que Lust et Delilah quand il s'agissait d'elle. Gryffondor protégée bec et ongle par trois Serpentards. Fragile et pétillante, mais guère innocente, elle était la touche de douceur dans le quatuor. Celle à qui personne ne résiste, celle qui sourit pour un rien et qui a toujours mille et un prétexte pour s'amuser, boire ou danser. Princesse du rock'n'roll, pouvant largement prétendre au titre de reine, elle était l'extravagante du groupe. Celle que tout le monde connaît et qui connaît tout le monde, si merveilleusement elle-même qu'elle n'en devient que plus attirante.
    Pour le moment, la belle ne demandait qu'une chose, qu'il soit là encore et toujours pour elle. Hoquetant, incapable d'arrêter la douleur qui la submergée, son regard terrifié ne signifiait qu'une seule chose, qu'il était en mesure de comprendre : Serre moi dans tes bras, j'ai besoin de toi. Ce qu'il fit, à peine était-il entré dans la pièce qu'il se précipitait sur elle, sa voix tendre et rassurant retentit dans les oreilles de la rouge et or, tandis qu'elle hoquetait, incapable de s'arrêter, tremblant de tous ses membres.

    BLAKE - « Becky... »

    Doucement, il l'attira contre lui. Lovant sa tête dans le creux de son épaule, sa main sur serrant sa chemise, les larmes vinrent mouiller cette dernière, tandis qu'elle se blottissait contre lui, essayant d'arrêter de trembler. Il était là. Comme à chaque fois, comme chaque jour. Elle n'était pas une conquête, elle n'était pas un objet qu'il manipulait. Elle était sa Becky, sa princesse pétillante comme le jour. Et le fait qu'il soit là pour elle comme le frère, le confident qu'elle n'avait jamais eu était pour elle une chose capable d'apaiser sa douleur sans pour autant l'arrêter.

    BLAKE - « Raconte-moi princesse. »

    Elle leva un regard douloureux vers le sombre prince, incapable sur le moment de lui faire par de la douleur qui finirait par la noyer. Noyer dans un océan de tristesse, de souvenirs, piégée dans une vie trop étroite pour elle, ramenée à la réalité par un simple souvenir. Elle s'était enfermée dans son monde d'indécence pour arriver à se reconstruire, pour créer de nouvelles murailles prêtes à affronter cet océan de tristesse. Mais chaque année, l'océan se déchaînait, fracassait ses murailles, réduisant en miette ses constructions qu'elle pensait indestructible. Sur le coup, la seule chose qu'elle hoqueta d'une voix faible fut ;

    BEVERLY - « J'ai mal, Blake...Pourquoi ? Pourquoi est-ce que j'ai mal ? Ce n'est pas juste.... »

    Elle le savait. Jamais, elle n'avait réussi à surmonter cette vision de la mort. Elle n'avait pas traversée cette épreuve, s'était contentée de l'enfermer au fond de soi, bannissant la tendresse de son enfance pour pouvoir accepter sa nouvelle vie. Vivre enfermée dans un immeuble miteux, avec un père enfouit dans son désespoir, incapable de comprendre une gamine passée dans un autre monde. Poudlard l'avait sauvé de la décadence, elle le savait. Et le Quatuor l'avait aidé à oublier sa douleur. Mais, même eux, ne pouvaient rien à la douleur lancinante qui la rongeait. Ils pouvaient se contenter de la préserver, de l'empêcher de se noyer. Le front contre son cou, les larmes coulaient toujours de ses yeux à la flamme perdue. En cet instant, seul le fait que sa mère ne s'était pas réveillée comme elle lui avait promis occuper son esprit. Elle ne s'était pas réveillée, elle était tombée, emportant avec elle, la joie des Ainsworth. Injustice qu'elle avait fait, laissant une gamine perdue derrière elle, brisant ses convictions, brisant sa promesse d'être toujours là pour elle. Car, elle n'était pas là. Elle gémit doucement, se recroquevillant un peu plus dans les bras du Serpent. Elle avait mal, si mal...
    BEVERLY - « Elle m'avait promis...Elle m'avait promis qu'elle se réveillerait... Elle n'a pas tenu sa promesse... Elle ne s'est pas réveillée... »
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: lost in hell, help me - Blake   lost in hell, help me  - Blake EmptyMer 5 Aoû - 17:10

hj : ma réponse n'est pas terrible
mais j'espère qu'elle te conviendra tout de même <3



    Rien n'avait changé, il avait toujours cette même façon de la tenir dans ses bras, de la bercer et de lui poser des baisers tendres sur sa joue pâle, ce même rythme cardiaque qui s'affolait quand il voyait sa tendre et bien aimée Becky perdue, cette même volonté vorace de la protéger du monde quitte à l'en couper... Mais sur ce dernier point, Blake savait que les choses n'étaient pas tant aisées, surtout en ce jour funeste qui ne cessait de rappeler à la belle Gryffondor la destinée dont elle avait été victime ; sa joie de vivre s'en allait tous les quinze Octobre pour ne céder la place qu'à la tristesse, preuve qu'en réalité leur bien aimée Becky ne faisait parfois que leur octroyer des sourires quand bien même elle ne se sentait pas bien. Personne ne pouvait ainsi se sentir aussi heureux et vivant après avoir vécu pareilles histoires lancinantes, pas même la belle brune, elle qui pourtant était l'apogée et la consécration d'un monde fait d'amusements qu'elle portait en étendard. Passant sa main dans sa chevelure d'ébène, il l'enserrait un peu plus contre elle non sans continuer de la bercer subrepticement, sentant les larmes salées de la jeune fille couler dans son cou quand le Serpentard se prêtait à quelque chose qu'il ne faisait que peu, sinon jamais ; le réconfort. Elle demeurait son tout et son âme soeur, histoire belle et platonique qui se voulait pure et chaste, l'amour d'un frère pour une soeur porté à l'extrême, aussi la voir aussi effondrée lui lancinait le coeur, lui la vipère sur le compte de qui l'on affirmait que son myocarde était fait de glace. Les douces mains de la jeune fille vinrent s'accrocher à sa chemise alors que secouée de larmes elle vint se blottir d'avantage contre lui ; un tableau des plus touchants mais ne renvoyant qu'à la tristesse humaine. Le jeune homme également avait perdu sa mère ; certes cette dernière était toujours vivante, mais sa folie présente avait effacé de sa mémoire qu'elle avait un fils, et la douleur n'en était que plus cuisante. Mais à la différence de Becky, il n'avait pas de sombre anniversaire à subir, l'aliénation de sa tendre mère ne s'était pas faite en un jour, elle s'était écoulée sur un temps aux moeurs cruelles, sombrant de jour en jour de la folie. Pire encore, la faculté de Blake à renier tout en bloc était telle qu'il avait fini par la renier, enfant ingrat qui en vérité ne souhaitait plus la revoir simplement parce que la souffrance lui était insupportable. Il n'aimait guère souffrir, préférant le bien être de sa propre personne, mais pour une fois depuis longtemps, le ténébreux jeune homme accueillait la douleur d'une autre, à en sentir son palpitant se contorsionner. Néanmoins entre ses larmes coulant à flot, la belle parvint à hoqueter quelques mots.

    BEVERLY - « J'ai mal, Blake...Pourquoi ? Pourquoi est-ce que j'ai mal ? Ce n'est pas juste.... »

    Le Serpentard ne répondit pas, sentant son estomac en prendre un coup quant aux mots fatals de sa princesse "j'ai mal". Dieu qu'il aurait voulu la protéger, de tout et de tout le monde, par ailleurs le sombre jeune homme parvenait déjà à écarter avec trop de violence ceux qui semblaient vouloir du mal à la Gryffondor du quatuor ou qu'il jugeait trop infréquantable pour elle... Certes Blake lui-même n'était pas à classer parmi les jeunes hommes bons sous tout rapport, mais avec Becky il se comportait tel un prince charmant protecteur ne lui voulant que son bien, et il était à parier que ce n'était guère la même chose pour tous ces autres mâles en manque qui toisaient avec envie les longues jambes de Becky. De la jalousie ? ... Quelque part, ancré dans sa chair et sans même qu'il ne veuille l'avouer, c'était effectivement le cas, mais qu'importait au final puisqu'il parvenait à la protéger, sauf bien évidemment de la fatalité. Il ne pouvait être là que pour la réconforter, quand bien même ses mots étaient fort peu présents.

    BEVERLY - « Elle m'avait promis...Elle m'avait promis qu'elle se réveillerait... Elle n'a pas tenu sa promesse... Elle ne s'est pas réveillée... »
    BLAKE - « Je sais.... Becky... »

    Malgré les mots et les étreintes, la demoiselle ne parvenait plus à retenir ses larmes intarissables, aussi le jeune homme ne put que s'écarter quelque peu, redressant le menton de la jolie brune au visage humide, comme il l'embrassa tendrement sur le front avant de plonger son regard dans le sien. Sa peine était grande, mais plus encore l'amour que le Serpentard portait pour la Gryffondor se voulait salvateur, ou du moins précieux et réconfortant. Un léger silence s'installa seulement rompu par les pleurs saccadés de la douce, alors que Blake la fixait encore de ses yeux attendris.

    BLAKE - « Becky... » répéta-t-il alors pour calmer la douce. « Je suis là. Et nous sommes tous là pour toi. Quoiqu'il advienne ma princesse, laisse-moi te protéger et faire taire tes larmes, à défaut de pouvoir faire plus... »

    D'une main caressante venant toucher sa joue, le Serpentard eut un léger sourire non sans détacher son regard attendri du visage de la jeune fille effondrée.
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Beverly E. Ainsworth

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lost in hell, help me  - Blake Empty
MessageSujet: Re: lost in hell, help me - Blake   lost in hell, help me  - Blake EmptyMer 19 Aoû - 23:34


    Douce princesse perdue dans un monde de détresse, ramenée vers la souffrance humaine, délogée de son royaume fait d'amusement et d'outrance. La belle, blottie dans les bras de son prince ne ressemblait en rien à la princesse enjouée. Celle que tous connaissaient, dansant dans les couloirs, riant aux éclats, souriant à ses ennemis. Cette princesse du jour comme de la nuit resplendissait de milles feux, recherchant amour et tendresse, la haine étant proscrite de son jugement, seul le désir de planait plus haut la motivant dans la quête effrénée. La quête de sa vie, enfermé dans un monde fait de débauche, de milles et unes couleurs, de passion et de joie. Pourtant, son monde si bien verrouillé s'ouvrait aux malheurs qui peuplent le monde, ravageant son royaume dans un ouragan terrifiant. Pauvre princesse, blottie dans les bras de son prince, essayant de retrouver l'entrée de son royaume, terrifiée à l'idée de se perdre. Elle se tenait blottie contre lui, recherchant la chaleur humaine pour oublier la tristesse mortelle. Tandis que son coeur battait plus vite qu'à l'accoutumer, faute de respirations entre ses sanglots, ses mains pales étaient posées sur le torse de son Blake. Ses larmes se déversaient dans le cou de ce dernier, un sanglot la secoua plus durement & Becky resserra son étreinte contre lui. Ignorant les battements frénétiques qui tiraillaient sa poitrine, elle se força tout de même à reprendre sa respiration, relevant la tête. Elle croisa le regard du Serpentard et se perdit dans son réconfort. Oh, qu'elle voulait oublier. Elle ne demandait que ça, oublier ce qui avait brisé sa vie, oublier son immeuble miteux, oublier les remontrances de son père, oublier sa vie d'avant. Mais comment peut-on oublier toute une enfance ? En cet instant elle ne rêvait que d'une chose, rester avec lui, avec Delilah et Lust et ne plus avoir à souffrir. Eux ne la faisaient pas souffrir, son prince le prenait dans ses bras, Deli l'emmenait dans des fêtes et occupait son esprit, Lust se saoulait avec elle et l'aidait à se vider de sa tristesse. Jamais ils ne l'avaient brisée, jamais ils ne l'avaient rabaissée et jamais ils ne l'avaient abandonnée. Elle était la touche affectueuse du quatuor, celle aux sourires tendres et aux sourires ravageurs. Elle était la lionne douce et présente, apportant la gaîté chez les vipères. Longtemps on s'était demandé comment cette amitié pouvait tenir. Ils étaient si différents, des serpents et une lionne. Ignorant royalement la haine qui liait leur deux maisons, formant un groupe soudé, surprenant les professeurs et les exaspérant tout autant. Souvent on s'était dit qu'ils avaient un effet funeste chez l'adorable Beverly. Mais c'était bien tout le contraire. Protégée, aimée, ils étaient tous les quatre des débauchés, si ayant quelques limites elles n'étaient pas visibles au premiers coups d'oeil.
    Combien de fois avait-elle souri alors que la douleur lui déchirait la poitrine ? Combien de fois s'était-elle saoulée pour oublier ses peines ? Combien d'hommes étaient passés dans son lit pour la ramener dans son monde dérisoire ?
    Cela ne se comptait plus, seul le quatuor pouvait encore voir sa peine lorsque que le 15 Octobre n'approchait pas. Mais souvent en accord avec la joie qu'elle se devait de faire briller, ils n'essayaient pas de découvrir ses peines sauf lorsqu'elle les offrait à eux ou que la douleur se ressentait avec plus de violence.
    Eux, ils ne l'avaient pas fait souffrir contrairement à ses parents, à Luke ou à d'autres. Sa mère lui avait promis de ne jamais l'abandonner, de toujours se réveiller. Oh qu'elle lui en voulait. Derrière sa peine se cachait une colère inexplicable contre celle qu'elle avait tant aimé. Mais Becky lui en voulait de l'avoir laissée dans ce monde de souffrance, brisant ses rêves et la vie de son père. Longtemps elle lui en avait voulu d'avoir laissé un homme brisé, incapable de redevenir celui qu'il était, incapable de parler véritablement à sa fille depuis qu'elle avait refusé de raconter la mort de sa mère. Beverly lui en voulait d'avoir déchirée son âme en vendant son royaume, la forçant à vivre dans un immeuble miteux où le rêve semblait s'être terré. Elle l'avait vu brisé sa promesse, elle l'avait vu briser le tableau qu'il lui avait offert. Lui aussi il lui avait dit que ce tableau ne disparaîtrait jamais. Là encore, il avait menti. Et Luke...Luke qui ne désirait que sa souffrance, poignardant de ses gestes et ses paroles l'âme de la princesse dansante. Elle ne confiait pas la peine qu'il déclenchait en elle au quatuor. Peut être ne voulait-elle pas qu'ils interviennent... Peut être voulait-elle que son supplice continu...

    BLAKE - « Je sais.... Becky... »

    Les larmes continuaient de rouler sur ses joues pales sans qu'elle ne puisse les arrêter. Elle hocha doucement la tête, évitant son regard. Oui il savait, il savait mieux que quiconque. Blake était son Sombre Prince. Son tout, une partie de son être. Il était son âme soeur, celui qui connaissait tout d'elle, qui voyait tout en elle. Oh qu'elle l'aimait son Blake, tellement, tellement. D'un amour si fort, platonique et chaste, sans idylle ni affaire de coucherie. Jamais elle n'aurait supporté de le perdre, jamais elle n'aurait supporté de le voir s'éloigner. Elle avait tant besoin de lui & du quatuor. Doucement il releva sa tête, l'embrassant sur le front et lui procurant un immense réconfort par ce simple geste. Il était là, pour elle. Tandis qu'elle le fixait sans rien dire, son visage ravagé par la tristesse, les sanglots secouant son corps frêle.

    BLAKE - « Becky... Je suis là. Et nous sommes tous là pour toi. Quoiqu'il advienne ma princesse, laisse-moi te protéger et faire taire tes larmes, à défaut de pouvoir faire plus... »

    Elle hocha doucement la tête, ravalant du mieux qu'elle pouvait ses larmes. Oui il était là. Ils étaient là, même. Mais le seraient-ils toujours ? Cette pensée la tiraillait, l'empêcher d'y voir clair. On l'avait tellement de fois brisée à présent, qu'elle ne supporterait pas sa perte ou la perte de Delilah ou encore celle de Lust. Ils étaient ses piliers, son pied à terre. Ils l'empêchaient de sombrer, de se perdre. Sans eux, elle se retrouvait fragile et sans défenses. Tandis que Blake posait une main douce sur sa joue, elle l'observait d'un air perdu. Piégé au bord d'un carrefour, doutant de ses choix, de sa vie et de son monde. Ses mains toujours posés sur la chemise de son prince, remontèrent doucement jusqu'à son cou, tandis qu'elle l'attirait vers elle pour oser son front contre le sien. Ses yeux se fermèrent, ses joues ruisselantes de larmes, elle demanda d'une voix tremblante ;

    BEVERLY - « Tu seras toujours là ? Je t'aime Blake, je t'aime tellement, tu ne m'abandonneras jamais, pas vrai ? Toi, Deli, Lust... Vous serrez là, vous ne me laisserez pas ? J'ai si peur sans vous, si mal quand vous n'êtes pas là... J'ai peur que vous me laissiez, peur de te voir un jour partir. »
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