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| Le Goût du Sang • Angel B. Livingston - [PV] [- 15 ans] | |
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Midnight D. Constance
Messages : 238 Localisation : Très certainement dans ses appartements. Camp : Un côté, l'autre. Je suis tenté par l'un puis par l'autre.
| Sujet: Le Goût du Sang • Angel B. Livingston - [PV] [- 15 ans] Lun 20 Avr - 21:58 | |
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❛Je ne pensais pas te revoir…
- Spoiler:
20 Janvier 1793 - Paris – France
❛ Une silhouette s’agita au détour d’une rue, silencieuse et discrète. La nuit n’était pourtant pas des plus calme et rien n’interdisait à l’ombre de se faire plus présente. Mais la silhouette avait pour elle certains principes, que la nuit soit propice ou pas. Les rues de Paris, en cette nuit, étaient agitées, et la raison n’était pas tout à fait inconnue. Depuis quatre ans déjà, l’on n’ignorait pas tout à fait l’issue que serait la journée de demain. A croire que c’était un acte prémédité, un complot ou pis encore… A moins que ne soit réellement le coup du hasard… Mais Drake de Constance n’y avait jamais véritablement cru, et par ailleurs, il se moquait bien du destin cruel qu’était celui de l’homme qui demain, verrait sa vie écourtée. Il avait bien mieux à faire, et sincèrement, un homme de plus ou de moins sur Terre… Qu’est ce que cela pouvait bien changer ? Deux hommes passèrent devant sans lui prêter attention, tout comme il ne leur en porta pas ; ses pensées étaient tournées ailleurs, vers cette maison aux allures bourgeoises et orgueilleuses. Elle abritait une famille connue dans la société bourgeoise française : les de Fortebatisses. Mr et Mme de Fortebatisse et leurs charmants bambins Alexandre, Clara et Antoine. Respectivement éloignés de deux ans chacun… Monsieur n’avait pas chômé pour assurer sa descendance… Un léger rire ironique s’échappa des lèvres du jeune homme d’environ 23 ans, tandis que ses prunelles brillaient d’une lueur qui n’annonçait absolument rien de bon.
Finalement, il esquissa un mouvement annonçant qu’il allait quitter la ruelle sombre. Un pas en avant, puis un deuxième, alors qu’il coiffait son tricorne de l’époque, puis il se dirigea, sans se presser, vers l’immense bâtisse imposante, avant de finalement frapper sur la surface en bois. Ce fut une bonne qui vint lui ouvrir ; la douce Victoria, petite anglaise de 15 ans à peine, que l’on avait fait venir de sa contrée natale pour servir la famille. Ses prunelles vertes croisèrent avec une étincelle délicieuse celle de l’étranger qui se faisait passer pour Français. S’inclinant devant lui comme le lui ordonnait sa condition inférieure, elle offrit pourtant au dénommé Drake, une vue admirable sur sa gorge qu’il connaissait déjà du bout de la langue pour en avoir goûté la saveur. Jusqu’à présent, le Sieur avait daigné respecté la volonté de la douce enfant de demeurer pucelle, tant qu’en retour, elle ne lui refusait pas quelques caresses bien placées… Lui accordant un léger sourire en coin, presque imperceptible, le dandy se laissa conduire jusqu’au salon, où Mr et Mme l’attendaient, sourire aux lèvres. Visiblement, les deux naïfs l’avaient attendu. Quittant alors son chapeau qu’il lâcha à la domestique, le faux-Français inclina la tête devant le propriétaire des lieux avant de porter les lèvres à la main de la maitresse de maison. Il avait tout d’un gentilhomme : la langue était belle, l’accent était parfait, l’habit était riche et sa conversation était raffinée et grande. On aimait à l’avoir chez soi durant les brandys… Il déclinait toujours les repas, prétextant encore et toujours que les affaires étaient les affaires, et que ces dernières ne pouvaient pas toujours attendre.
Les enfants ne dormaient pas encore, toujours vêtus, courant de ci de là, criant parfois, obligeant alors Marie de Fortebatisse à les gronder, les menaçant de les priver de macarons ou autres douceurs… Puis une heure passa… Puis deux. Les enfants criaient toujours, la conversation était animée… On parlait peinture et sculpture… Et le ventre de Drake criait famine. Il finit par esquisser une légère grimace lorsque la faim se fit réellement ressentir… La dame eut alors la très mauvaise idée de lui demander si elle pouvait lui faire porter le repas…
DRAKE : « Quelle délicieuse idée ma dame… Auriez vous l’obligeance de courir vous cacher avec vos insupportables bambins pendant que je m’occupe du gros plein de soupe qui vous sert de mari ? »
Un sourire sadique naquit sur les lèvres du vampire alors que la famille semblait déjà prendre une mine offusquée. Visiblement… On ne l’avait pas encore prit au sérieux… Fallait il donc qu’il offre une représentation gratuite pour qu’elle comprenne ? Il ne se fit pas prier, attrapant le propriétaire qui s’apprêtait à renvoyer son invité, trouvant son attitude grossière. Il n’en eut pas le temps, car déjà le vampire l’avait empoigné par le col, l’attirant vers lui, venant mordre dans sa chair tendre… Pour recracher aussitôt le sang qu’il avait commencé à boire, marmonnant alors qu’il avait un goût horrible. Pour autant, il ne le lâcha pas, lui brisant la nuque d’un coup sec avant de l’arracher de ses épaules pour la jeter au pied de la nouvelle veuve qui se mit à hurler de terreur, avant que finalement, elle n’empoigne ses trois enfants pour courir dans les étages. Le sang coulait en sol, quittant le corps sans tête de l’homme corpulent. Le jeune vampire ne daigna même plus y jeter un regard, quittant alors la pièce, tandis que sa douce amante faisant son entrée, s’arrêtant à l’embrasure de la porte après avoir remarqué le corps de son employeur. Un hurlement franchit ses lèvres alors qu’elle portait son regard sur celui pour qui son petit cœur voulait battre, et dont les lèvres étaient entourées d’un fin filet de sang. De nouveau, une étincelle assassine naquit dans les prunelles bleues du vampire alors qu’il se précipitait sur la jeune adolescente, lui arrachant sa coiffe de bonne pour défaire sa chevelure brune. Il avait du temps devant lui… A moins que la charmante bourgeoise d’une trentaine d’années ne daigne donner l’alerte de l’étage… Étouffant un grognement, le prédateur jeta sa proie sur le côté, lui cognant alors la tête contre le meuble qui se trouvait là… Pas de quoi la tuer, mais assez pour l’assommer, au moins le temps qu’il s’occupe du reste de la famille. Il n’avait pas esquissé un pas, que la porte d’entrée s’ouvrit doucement, sur une créature des plus ravissante, blonde, boucles anglaises… l’œil vert émeraude. Méfiant dans un premier temps, il esquissa rapidement un sourire avant de reconnaître sa partenaire de chasse, Vanessa. Voilà près de 50 ans que les deux vampires parcouraient les routes de France, esquissant les plus horribles carnages qu’il soit… En rien ils n’étaient amants, seulement des amis… Et la voilà qui le rejoignait, ayant sans doute sentit qu’il préparait son crime de la nuit…Le jeune vampire tendit sa main à sa belle en robe noire, l’invitant à monter dans les étages… Là les attendait un joli petit festin…
Ce ne fut qu’une quarantaine de minutes plus tard que Vanessa daigna redescendre, essuyant ses délicates lèvres rosées à l’aide d’une manche de chemise d’enfant… Son regard vert se porta sur une jeune adolescente en fleur, qui commençait seulement à reprendre connaissance… Claironnant alors le nom de son compagnon, elle attrapa la jolie jeune fille par les cheveux, l’obligeant à se relever alors que le dandy remettait sa perruque en place…
VANESSA : « Et que comptez-vous faire de la donzelle monseigneur ? » DRAKE : « Il me semble que j’ai un petit compte à régler avec la pucelle… Un tour dans les appartements de ses défunts maitres devrait sans doute la ravir. »
Empoignant l’adolescente pour le bras, il ne tarda pas à l’obliger à monter les escaliers, se faisant un peu plus rustre lorsqu’elle daignait se débattre. Ce ne fut qu’à la vue du sang au sol qu’elle se mit de nouveau à hurler, obligeant alors le vampire à la faire taire en posant sa main sur sa délicate bouche, puis en la portant pour qu’elle cesse de se débattre. Ses intentions étaient plus que claires, et il n’hésiterait pas… Mais sans doute avait elle déjà comprit… Elle tenta alors de le griffer, arrachant une partie de ses vêtements, ce qui eut le don de faire rire le geôlier qui s’exclama qu’elle se montrait enfin sauvage… Un côté qu’il aimait beaucoup chez les femmes. Enfin, la chambre se présenta à eux… et qu’il ferma à double tour pour que la douce créature ne s’enfuit pas alors qu’il la reposait délicatement au sol… Un peu de douceur n’était peut être pas de trop après tôt… Pourtant, cela ne dura pas plus de trois secondes, la cause en étant la gifle qu’elle venait de lui asséner, obligeant alors à la violence alors qu’il l’empoignait par l’épaule, venant arracher quelques bouts de tissu qui couvrait son corps nu. Aux cris vinrent bientôt se mêler les pleurs, tandis qu’il la dénudait un peu plus à chaque instant, tout en mordillant sa peau blanche. Il en vint alors à la plaquer contre le mur, lui ôtant le peu de vêtements qu’il lui restait, alors qu’elle s’occupait des siens, mais dans un but bien différent. D’une claque sur la joue, il finit par la calmer, grondant alors qu’elle n’allait plus tarder à le mettre réellement en colère. Les pleurs prirent alors le relais, et de lassitude, il en vint à la jeter sur le lit impeccable qu’elle avait fait au matin, persuadée que ses maitres se recoucheraient dedans ce soir… Son corps était offert au vampire, qui ne tarda pas à s’en faire maitre, n’écoutant dès lors plus les protestations de sa captive, baladant ses mains sur ses courbes, s’y agrippant parfois, alors qu’il allait en elle, parfois avec douceur, d’autres fois avec brutalité, certainement pour la punir de n’avoir voulu s’offrir à lui de son plein gré. Ses lèvres cherchaient les siennes, sans qu’elle ne daigne les lui offrir, détournant la tête… Il se vengeait alors en plantant ses canines dans sa chair tendre, lui ôtant alors un peu plus de vie… de nombreuses morsures vinrent alors orner le corps blanc de l’adolescente qui ne se débattait plus de son viol, trop faible… Le vampire vint alors mordre une dernière fois dans le cou de la belle, allant en elle tout en lui ôtant la vie…
Quelques minutes plus tard, il rejoignait sa compagne, assise dans l’un des canapés, ses pieds posés sur le corps grassouillet du premier défunt, les yeux posés sur un livre qu’elle avait prit au hasard…
VANESSA : « Bon amusement ? » DRAKE : « Farouche et prude à la fois… un délice. » VANESSA : « Parfait. Je vais pouvoir t’apprendre quelques nouvelles en ce cas… » DRAKE : « La décapitation du Roi ? Déjà au courant… Dommage en ce qui concerne Marie-Antoinette… Elle possède une gorge exquise… » VANESSA : « Tu aurais pu y gouter avant Ferssen si tu l’avais voulu… Néanmoins, ce n’est pas de cela que je souhaite te faire part… Mais d’une nouvelle arrivante… Une jeune femme à la chevelure flamboyante… Il semblerait qu’elle te cherche… » DEREK : « Ysaha. » ❜
- Citation :
- Mon bon Glenn,
Par la Source que ces adolescents sont insupportables. Impossible de se reposer tranquillement que les voilà qui piaillent, hurlent, jacassent et tambourinent dans les couloirs. Quelle stupide idée que celle d’avoir voulu être professeur ! Crois-moi sur parole, garde-toi bien de faire cette erreur. En me relisant… Sans doute suis-je un peu dur avec ces monstres. Après tout, n’étais-je pas comme eux durant l’époque où j’étais élève ? A la réflexion… Non. Durmstrang avait déjà ses règles de fer. Certes, je veux bien avouer qu’être dans le corps professoral a ses avantages… Il semblerait que je suscite déjà les intérêts de quelques personnes, élèves comme professeur… Amusant. C’est d’ailleurs pour l’une de ces raisons que je t’écris, et non pas seulement pour te donner des nouvelles.
Il se trouve que j’ai éveillé d’un peu trop près l’intérêt d’un de mes collègues, Amadeus Gallner. J’aimerai que tu fasses quelques recherches sur lui… Non pas que je le trouve dangereux, bien au contraire, je serai même tenté de dire qu’il m’amuse… Mais il me serait plus utile de posséder quelques informations à son compte. Ne lésine pas sur ces dernières. Je veux tout savoir… Jusqu’à la couleur de ses chaussettes. Prends Calynferi avec toi. Je ne tiens pas à la voir dans les alentours de Poudlard… Au moins pour la « sécurité » de mes élèves… Oui, sans doute y avait-il une once d’ironie dans ma réplique, je te l’accorde.
Prends soin de toi. Midnight.
Dernière édition par Midnight D. Constance le Mar 26 Mai - 13:57, édité 1 fois | |
| | | Midnight D. Constance
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| Sujet: Re: Le Goût du Sang • Angel B. Livingston - [PV] [- 15 ans] Lun 20 Avr - 21:59 | |
| Le jeune professeur de Défense Contre les Forces du Mal reposa sa plume sur son pupitre avant de relire sa lettre. Il n’avait pas besoin d’être plus explicite, son compagnon de route et ami comprendrait aisément tout ses non-dits. S’étirant doucement, il fit craquer sa nuque, puis quitta son siège de cuir, il ne lui restait plus qu’à poster sa missive. La pliant, il la cacheta avant d’y apposer son sceau, ainsi, son correspondant saurait que la lettre était de lui. Il ignorait totalement ce que ce dernier pouvait bien faire à cette heure-ci… Sans doute trainait-il dans un bar au bras de la belle Calynferi… Qu’importe. Rangeant la lettre dans une poche de sa cape qu’il avait enfilé entre temps, le vampire n’accorda qu’un bref regard à un tout petit animal qui était accroché à une plante ; ce dernier ne tarda d’ailleurs pas à l’en quitter, sautant à la taille de son maître avant de finalement venir se poser sur son épaule… La promenade nocturne allait pouvoir commencer… En quelques secondes, le vampire avait quitté ses appartements, fermant soigneusement la porte derrière lui. Il était persuadé de ne trouver aucun élève en dehors des dortoirs à cette heure-ci, et mieux valait pour eux qu’ils n’en sortent pas, tout du moins, s’ils ne voulaient pas subir les foudres du jeune professeur… Non pas que cela le dérangeait, bien au contraire… De la compagnie en pleine nuit, il n’y avait rien de plus agréable, mais après tout, il devait s’en tenir au rôle qu’il tenait : le professeur beau d’apparence, plaisant de langue, mais étrangement taciturne envers ses élèves. Il se donnait le rôle de celui qui ne les aimait pas, se faisant dur et froid devant eux… Peut-être l’était il réellement après tout. Qu’importe. Les tableaux étaient silencieux à son passage, quoi de plus normal ? Il ne les dérangeait aucunement, n’ayant pas besoin de lumière pour voir où il allait. Il finit par arriver devant les escaliers ô combien capricieux, bien que ces derniers se montrent dociles, le menant là où il voulait se rendre, le tout, dans le silence le plus total. Il ne croisa pas même le Concierge.
Enfin, il parvint devant une porte en bois, celle qui menait vers une tour ouverte… Celle qu’il voulait atteindre. Il monta les marches, avec lenteur, après tout, il avait le temps. Puis enfin, l’air frais vint caresser son visage et ce fut un sourire qui naquit sur ses lèvres pâles. Il finit par choisir un hibou, au hasard… celui qui paraissait le moins nerveux ou agité, lui confiant alors la missive et lui faisant bien comprendre quelle personne il se devait de trouver… Avant de le laisser s’envoler sans autre forme de procès… Guettant du coin de l’œil l’oiseau qui s’éloignait au loin, Midnight eu un sourire de satisfaction lorsqu’il devint un point minuscule qui vint à disparaître… C’est à ce moment là qu’il sentit une odeur étrange, comme celle d’un souvenir enfouie… Derrière lui, et qui se rapprochait étonnamment. HRP : PTDRRR. Désolé d'avance XD | |
| | | Angel B. Livingston
Messages : 209 Age : 40 Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !
| Sujet: Re: Le Goût du Sang • Angel B. Livingston - [PV] [- 15 ans] Mar 21 Avr - 15:44 | |
| HJ: mdrrr excellent. Des ombres. C’était tout ce qu’il restait d’un passé perdu, enfouit dans un esprit bien trop capricieux. Et comme une ombre se rapprochait, la jeune femme s’agita, un sentiment d’urgence s’emparant d’elle. Elle ne le connaissait pas, et pourtant, le danger était bien réel, ordonnant à son corps de fuir avant qu’il ne soit trop tard. L’inconnu se dressa devant elle dans toute sa prestance, la faisant se sentir si insignifiante, si petite, qu’elle savait par avance qu’il était inutile de résister. Levant la main vers lui, son regard était un étrange mélange de peur, et de fascination. Son visage était flou, et pourtant, elle savait qu’elle aurait pu le contempler pendant des heures, tentant de percer les mystères qu’il renfermait. On dit souvent qu’entre la victime et son bourreau, un lien aussi incompréhensible qu’indescriptible les unis, allant parfois bien au delà de ce qu’il était possible d’imaginer. Cherchant parfois la rédemption, ils voyaient là une seconde chance, promesse d’un avenir impossible et pourtant meilleur. Tournant la tête, le petit Ange observa un instant le feu qui brillait dans la cheminée, se perdant dans sa contemplation. Et tandis qu’un cri résonna non loin d’elle, elle resta sans bouger, une larme unique coulant sur sa peau satinée, comme elle comprenait que son destin avait décidé de jouer avec elle. Petite fille perdue au milieu d’une scène d’horreur, il lui était cependant impossible de définir ce qui était réel ou non. Des visages, des voix, des odeurs, c’était tout ce qu’il en restait. C’était là, devant elle, si bien qu’elle avait l’impression que si elle tendait la main, elle serait capable de toucher cette vérité qui était si chère à ses yeux. Mais à chaque fois qu’elle tentait de s’en rapprocher, l’image reculait, et se dissipait tel un brouillard épais, et pourtant si volage. Si elle se concentrait, elle pouvait sentir l’ombre derrière elle, pesante et rassurante à la fois. Etait-elle un pur produit de son imagination, douce illusion destinée à la rassurer ? Le décor autour d’elle devint difforme, comme l’obscurité prenait place. Comprenant qu’il allait être trop tard, la douce enfant se redressa, hurlant contre quelque chose qu’elle savait inévitable, mais déjà, l’obscurité la tira vers le fond. La chute lui sembla terrible, et si elle se le voulait, elle pouvait même ressentir le vent dans ses boucles blondes. La vitesse était vertigineuse, et semblait augmenter au fur et à mesure que son corps devenait lourd. Et tandis que ses cris raisonnaient dans son esprit, une main ferme attrapa la sienne – petite et fragile, formant un contraste des plus étonnant -, la retenant, tandis qu’une voix douce l’interrompit. « N’aies pas peur »
Se redressant en sursaut, Angel regarda nerveusement autour d’elle, sentant ses pulsations ralentir au fur et à mesure qu’elle comprenait que cela n’avait été qu’un cauchemar. Toujours ce même rêve, qui semblait la narguer, jouer avec elle, comme il semblait refuser de lui offrir la vérité qu’elle cherchant tant. Vestige du passé, ou simple accumulation de ses recherches, elle ne saurait le dire, mais comme à chaque fois, elle sentit cette frustration monter en elle, sachant parfaitement que le détail qu’elle cherchait tant était si proche d’elle. La jeune femme avait été retrouvée à l’âge de huit ans devant la porte d’un orphelinat, avec pour seuls souvenir son prénom, une blessure au poignet, et deux objets qu’elle avait refusé de quitter. Une croix, qu’elle portait toujours autour du cou, et une pièce en or, qui était toujours dans sa poche. Habitude pour le moins étrange qu’elle avait prise, mais malgré ce qu’on pouvait lui dire, Angel était intimement convaincue qu’il s’agissait de son passé et de son futur à la fois, sentiment qu’elle ne saurait expliquer. Cela avait été ses seuls repères pendant toutes ses années, néanmoins, elle avait refusé de percer leurs secrets. Il lui aurait pourtant été si simple de trouver leur origine, de les analyser pour découvrir ce que ces deux objets cachaient. Mais la Douce les respectait bien trop pour cela, ou plutôt, ce qu’ils représentaient. Une vie oubliée, qui ne pouvait que s’être terminée tragiquement, puisque son esprit avait cherché à s’en protéger. Touchant du bout des doigts le pendentif, Angel finit par se redresser du canapé, s’étant endormie dans la salle commune alors qu’elle étudiait. A en juger par le silence qu’il régnait, l’heure devait être très avancée, mais la jeune femme ne s’en souciait guère, ayant l’habitude d’étudier ou de lire la nuit. C’était un moment qu’elle privilégiait, puisque le calme finissait par retomber, comme l’obscurité emmenait avec elle sa part de mystère. Se levant en étirant ses muscles engourdis, la jeune femme attrapa le bracelet en argent déposé sur l’accoudoir du fauteuil, pour le remettre autour de son poignet droit, cachant ainsi la cicatrice toujours aussi visible. Le soir où elle avait été retrouvée, le médecin avait voulu la soigner, mais rien n’y avait fait, la cicatrice était restée, étrange empreinte qui avait donné lieu à des spéculations d’autant plus extravagantes. Depuis, elle la cachait soigneusement avec un bracelet, calmant ainsi la curiosité de son entourage, et apaisant son esprit contre un cauchemar qui semblait bien trop réel.
Hésitant quelques secondes à aller se coucher, Angel finit cependant par préférer profiter de ce moment de solitude, pour écrire une lettre à une correspondante qu’elle tenait secrète, ne voulant pas que ses parents adoptifs apprennent son étrange amitié avec son ancienne nourrice. Les Livingston étaient des aristocrates très fortunés, dont la réputation n’était plus à faire. Et si l’argent simplifiait beaucoup de choses, les idéaux qui allaient avec n’étaient pas toujours au goût de chacun. La jeune femme avait été obligé de les accepter, respectant ainsi des coutumes qui lui semblaient dérisoires, et devait représenter dignement l’image de ceux qui l’avaient adopté. Si elle échouait, elle n’osait pas imaginer ce qu’ils étaient capables de lui faire. Probablement la renvoyer d’où elle venait, c’est à dire de nul part. Il était souvent dit que l’inconnu était effrayant, tout comme l’ignorance, et c’était probablement vrai. C’était probablement pour cela qu’elle se pliait aux règles sans discuter, fermant son esprit lorsque cela devenait trop dur ou trop violent. Car Callixte, son père adoptif était prêt à tout pour se faire respecter, et conserver l’image de noble qu’il avait, Angel en avait fait personnellement les frais. Secouant la tête pour chasser ce genre de pensées, la jeune sorcière poursuivit sa lettre, son écriture devenant dure et rapide au fur et à mesure qu’elle avançait dans son récit. Son ancienne nourrice, Hanaé, était le genre de vieille femme que l’on ne pouvait qu’adorer. Elle avait offert à l’enfant cet amour inconditionnel qui lui faisant tant défaut dans sa vie, outrepassant ainsi les limites que son rôle de domestique imposait. Et elle était la seule qui aidait Angel lorsqu’elle tentait de se souvenir de son passé, sujet tabou depuis longtemps au manoir. Achevant sa lettre, la Poursouffle la plia soigneusement dans une enveloppe, avant de se lever. Attrapant sa baguette, ne jugeant pas nécessaire d’enfiler sa cape, puisque la sortie serait brève. Ou tout au moins, c’est ce qu’elle pensait.
Marchant silencieusement d’un pas léger, Angel avança dans les couloirs sombres à la seule lueur de sa baguette, s’excusant de son passage auprès des tableaux mécontents, et prenant soin de ne croiser personne. Les sorties nocturnes étaient fortement interdites, mais tête brûlée comme elle l’était, la jeune Poursouffle ne se souciait guère de ce genre de règles. Il lui semblait absurde de vouloir la priver de ses excursions, qu’elle aimait tant. Montant les escaliers quelque peu glissant de la volière, la jeune femme accéléra le pas en se retrouvant en haut, persuadée de ne croiser personne en ce lieu. Mais quelle ne fut pas sa surprise en se retrouvant face à face avec une silhouette sombre, qui se retourna brusquement vers elle. Sursautant de peur, Angel posa vivement sa main sur sa poitrine, sentant la croix sous ses doigts, comme si ce simple geste suffirait à calmer les battements de son cœur.
Angel : « Je suis désolée » marmonna-t-elle d’un voix légèrement tendue. « Je ne pensais pas trouver quelqu’un à cette heure-ci. »
Bien qu’elle avait du mal à voir son visage en raison de la préombre, il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’un professeur. Il lui était inconnu, faisant certainement parti des nouveaux enseignants, mais pourtant, quelque chose en elle se réveilla, tel un doux souvenir qui cherchait à remonter à la surface.
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| | | Midnight D. Constance
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| Sujet: Re: Le Goût du Sang • Angel B. Livingston - [PV] [- 15 ans] Mar 26 Mai - 15:04 | |
| Ce parfum étrange éveillait tous ses sens, comme s’il était plus que familier, comme si le vampire avait aimé la respirer un jour… Pourtant, en cette soirée, elle lui semblait différente. Etait-ce le poids des années qui l’avait changé ? La dernière fois qu’il l’avait humé, c’était il y avait à peu près une dizaine d’années, un temps si long pour un être humain vivant, mais si insignifiant pour lui, vampire immortel. Et sa mémoire ne lui faisait pas défaut, les souvenirs affluaient, de ces dernières années… Pourtant, la dernière fois, l’étrange fragrance avait bien plus le goût de l’enfance, et non pas ce mélange doucement épicé comme à cet instant. Le souvenir se précise… C’était lors de son dernier crime qu’il l’avait sentie pour la première fois… Ce crime si horrible, qu’il aurait traumatisé n’importe qui y ayant assisté… Pourtant, c’est ce soir là que s’endormit le monstre violent et sanguinaire qu’il était. Il avait chassé… Par ennui. Son ennui l’avait poussé à massacrer une famille innocente et à épargner la petite héritière de cette dernière. Il la revoyait parfaitement, affolée, ses cheveux bruns glissant le long de ses épaules, le visage identique à celui d’une petite poupée. Est-ce sa face angélique qui le poussa à cesser de tuer ce soir-là ou son regard sondant ? Il ne saurait le dire… Peut-être était-ce l’innocence qu’elle dégageait, du haut de ses huit années. Il se remémorait sans peine de l’hésitation qu’il avait ressentie face à elle, trois options s’étaient offertes à lui, et qui lui avait apparue toutes plus cruelles les unes que les autres : mettre fin à sa vie et lui épargner ainsi un traumatisme de ce crime ; l’abandonner sur les lieux du massacre et attendre que quelqu’un la trouve ou tout simplement qu’elle meure d’elle-même ; ou la mener à l’orphelinat le plus proche. Il avait finit par opter pour la troisième option, alors qu’il eut pourtant voulut voter la première, après s’être penchée sur elle pour mordre dans sa chair ou lui briser la nuque qui sait ? Ce fut son parfum qui la sauva, accompagnée de son innocence… Un étrange sourire naquit sur ses lèvres lorsqu’il repense à l’agacement dont il fit preuve en la prenant dans ses bras, pour calmer son petit cœur affolé, mais surtout, pour lui éviter une longue marche. Il avait marché, plus rapidement que d’ordinaire, jusqu’à cet orphelinat où il fut tout bonnement incapable de la laisser. La quatrième option était née : elle viendrait vivre chez lui… Par ailleurs, il n’avait pas le temps de réfléchir plus. Le soleil ne tarderait pas à se lever. Il ne pouvait risquer de terminer en cendres devant sa petite protégée et de l’entrainer dans son suicide. Il avait alors fait demi-tour, la menant dans le manoir appartenant à son plus fidèle ami. Comment avait-il été accueillit déjà ? Très bien dans un premier temps, comme à chaque fois qu’il revenait lorsque l’on se rendait compte de sa disparition… Puis Calynferi avait senti l’odeur du petit paquet qu’il portait, emmitouflé dans sa cape noire. S’en était suivi des hurlements de la belle blonde, tandis que Glenn restait suspicieux. Finalement, le vampire brun s’était rangé du côté de Midnight, déclarant qu’il était désormais beaucoup trop tard pour un discuter…
Une brise de vent balaya ses cheveux alors que son regard demeurait fixé devant, veillant avec impatience l’arrivée du détenteur du parfum adulé… De nouveau, les souvenirs… Pour leur première nuit ensemble, il l’avait d’abord mené dans une petite chambre adjacente à la sienne, pourtant, elle n’avait pas voulu quitter ses bras. Etrange enfant. Il n’avait eu d’autres choix que de la mener à la sienne, la déposant avec délicatesse sur le lit, tout en tentant de la rassurer du mieux qu’il pouvait… Ce pour quoi il n’était pas doué en vérité… Les seules fois où il le faisait, c’était généralement pour ses victimes féminines à qui il offrait une nuit sans pareille avant de leur arracher la vie. Pourtant, la fillette s’endormie rapidement, et le vampire ne tarda pas à se caler dans son fauteuil, veillant et dormant sur la douce enfant dont il ne semblait déjà pas vouloir se séparer… Ce fut au beau milieu de l’après-midi qu’elle se réveilla, obligeant le vampire à en faire de même. La pièce était plongée dans l’obscurité, pourtant, il la voyait parfaitement, perdue et certainement affamée. Il lui sembla qu’il avait totalement changé, sa présence le calmait… c’est ainsi qu’il la conduisit dans la cuisine vide, lui expliquant qu’il ne pouvait sortir durant la journée et qu’elle allait devoir se débrouiller pour aller chercher elle-même quelque chose à manger sur les arbres fruitiers du jardin… Sans doute savait il déjà qu’elle ne se sauverait pas… Et comme il veillait sur elle la nuit, elle veillait sur lui le jour, tandis qu’elle s’occupait comme elle pouvait… Jusqu’à la nuit tout du moins. Une nouvelle nuit où les morts sortent de leur chambre, se rendant dans le salon. Elle est à ses côtés, il ne la laissera pas seule, pas ici tout du moins. Encore une crise de jalousie, qui amuse le vampire. Et cette nuit se passe différemment des autres, car déjà le vamîre semble amoureux de sa petite protégée, veillant à ce qu’elle ne manque de rien, réveillant la gérante d’une boutique de vêtements pour vêtir convenablement l’enfant, puis pour aller lui chercher à manger. Tout ne va pas pour le mieux pourtant, rien d’anormal en vérité. Et bien qu’elle ait sa propre chambre, elle n’y demeure que rarement, venant rejoindre l’être nocturne. Et ainsi pendant trois jours… Jusqu’à cette discussion sérieuse avec le fidèle ami… Elle ne peut pas rester ; la vie au manoir finira par être bien trop dure pour elle. Ce sont les arguments du protecteur… Et l’on réfléchit. Il refuse de la laisser dans un orphelinat trop longtemps. Ce n’est pas une vie pour cette petite fille. Ce n’est pas un endroit pour un ange comme elle… et déjà il sait qu’il est bien plus attaché à elle qu’il n’aurait dû l’être… Ses doigts se serrent sur les pierres de la volière. Il l’a lâchement abandonné… Cette enfant qui comptait pour lui… Et le parfum est derrière lui, l’obligeant à se retourner brusquement alors qu’elle est là, qu’il entend le bruit sourd de son cœur cognant contre sa poitrine. Son souffle s’est coupé, et sa main s’est posée sur une chaine. Il fronce un sourcil. C’est elle la détentrice du parfum étrange… Celui qu’il a connu et ne reconnaît pas. Il se redresse, sondant le regard de la jeune fille en tenue de nuit.
Angel : « Je suis désolée. Je ne pensais pas trouver quelqu’un à cette heure-ci. »
Un silence. Un ange qui passe, puis il daigne enfin ouvrir les lèvres, non sans détailler la jeune fille devant lui. Il est professeur avant tout, qu’il ne l’oublie jamais.
Midnight : « N’est-il pas un peu tard pour une promenade ? Vous vous trouvez bien loin de votre dortoir Miss ? »
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| | | Angel B. Livingston
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| Sujet: Re: Le Goût du Sang • Angel B. Livingston - [PV] [- 15 ans] Mer 10 Juin - 18:37 | |
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Un souffle sur son visage, et déjà, la jeune Poursouffle reprenait ses esprits. Elle avait cette facilité à se plonger dans ses pensées, qu’elle finissait par oublier le monde extérieur l’entourant. Cela l’avait d’ailleurs mis à plusieurs reprises dans des situations embarrassantes, ou encore comme aujourd’hui, elle n’avait pas remarqué un détail qui avait son importance en ces lieux : elle n’était pas seule. Le corps enseignant n’aimait guère que les règles soient ouvertement bafouées, et même si cela lui arrivait, car son côté intrépide était beaucoup trop développé, elle avait pour habitude de se montrer plus prudente, surtout qu’il ne s’agissait que d’une simple lettre. La sagesse aurait voulu qu’elle bredouille des excuses, et qu’elle s’éclipse rapidement dans les dortoirs ; après tout, il n’était pas permit aux élèves de sortir la nuit. Mais l’élève sérieuse qu’elle était ne pouvait pas détacher son regard du professeur qui lui semblait si jeune, et qui pourtant, éveillait en elle des images si vagues, qu’elle était incapable de les comprendre. Il était peu probable qu’elle l’ait déjà croisé, et néanmoins, elle jurerait que ce n’était pas leur première rencontre. Mais l’esprit se montre parfois cruel, refusant de livrer ses secrets sans livrer bataille. Il n’y avait alors pas de plus dure guerre, que celle que l’on livrait contre soi-même. Clignant les paupières un instant, comme pour y voir plus clair, Angel s’arrêta un instant sur le visage du professeur, comme s’il allait lui livrer les réponses qu’elle cherchait tant, et c’est machinalement qu’elle finit par faire quelques pas en avant, ses yeux azurs reflétant la soudaine fascination qu’elle pouvait ressentir. Etrange sentiment, qu’elle ne saurait expliquer. Un mélange de peur et de curiosité, tandis qu’elle était parfaitement consciente des limites qu’elle franchissait. Les limites étaient ce qui régissaient sa vie depuis son enfance, ou tout au moins, depuis qu’elle avait été adoptée. Respecter les règles de bienséances, suivre le chemin qui semblait lui être tracé d’avance, embrasser cette destiné qui ne semblait être sienne, et tout ça dans le seul but, d’appartenir pleinement aux Livingston. Idéaux hautement ironique, quand on connaissait le besoin de liberté qu’éprouvait la jeune femme. Pourtant, elle le faisait avec application, devenant au fil des années cette enfant modèle, une des meilleures élèves, mais surtout, l’héritière que tout le monde attendait de voir. Que pouvait-elle faire d’autre, elle qui ne savait même pas qui elle était, ou ce qu’elle devait être. Alors elle jouait avec ces mêmes limites, les défiant, les repoussant, quitte à se brûler les ailes. Car après tout, il est dit que si nous tombons, c’est dans l’unique but de mieux nous relever. Sortant de ses pensées lorsque la voix du professeur résonna dans la nuit, l’Ange posa son regard sur lui.
Midnight : « N’est-il pas un peu tard pour une promenade ? Vous vous trouvez bien loin de votre dortoir Miss ? »
Angel : « Angel Livingston » répondit-elle machinalement. « Et je suis venue envoyer une lettre, désolée. »
Un simple mot d’excuse, mais pas l’ombre d’un remord, ce qui lui vaudra très certainement les foudres de l’enseignant. Mais une fois encore, elle se trouvait incapable de faire demi-tour, son esprit lui interdisant, comme une voix lui soufflait qu’elle se rapprochait de son but.
Angel : « Est-ce… est-ce qu’on s’est déjà rencontré ? » sa voix hésitante devint légèrement plus assurée, lorsque la réponse semblait être évidente pour elle.
Elle le connaissait, elle en mettrait sa main à couper. Et pour la première fois, elle détenait une certitude sur son passé perdu, comme un nouvel entrain semblait l’animer. Sa main lâcha finalement son pendentif, comme elle vint se poser sur le mur à ses côtés, rétablissant son équilibre quelque peu précaire sous l’afflux de pensée. Un cerveau en constante ébullition, pour un esprit qui tourbillonnait, ou tout au moins, c’était l’impression qu’elle avait. Cela ne s’arrêtait jamais, pas même pendant qu’elle dormait, moment où ses rêves et cauchemars choisissaient de jouer avec elle. Mais pour une fois, le silence primait sur le reste, et c’était cette sensation de chute qui prenait le dessus. Une chute libre, dans un abysse qu’elle ne connaissait point, mais qui semblait si attirant. Et finalement, son regard finit par se voiler, seul signe extérieur de sa lutte silencieuse.
HJ: erf très court désolée et j'aime pas du tout. >< Faut que je me remette dans le topic depuis le temps. Je ferais mieux à ma prochaine réponse. | |
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