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| Sasha Ivlana Carlson • « I've gone crazy from the moment I met you » Done | |
| | Auteur | Message |
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Sasha I. Carlson
Messages : 209 Camp : Neutre. Je m'en contre-fiche.
| Sujet: Sasha Ivlana Carlson • « I've gone crazy from the moment I met you » Done Mar 2 Juin - 14:05 | |
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« You took my hand You told me it would be ok I trusted you to hold my heart Now fate is pulling me away, from you »
◊ Nom ; Carlson. ◊ Prénom(s) ; Sasha, Ivlana. ◊ Âge ; 17 ans. ◊ Année ; Septième Année. ◊ Date de naissance ; Un 14 Avril. ◊ Lieu de Naissance ; Une petite île à l'ouest de la Norvège. ◊ Lieu de Résidence ; Londres. ◊ Nationalité ; Norvégienne. Sasha est une pure enfant du Nord de par son père islandais et sa mère norvégienne.
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- Spoiler:
Pseudo : * (oui, Astérisque =o) Âge ; 21 dimanche Code : La poudre d'escampette s'en va au loin. Avatar : Rosie Tupper
••• Confidences couchées. Extrait du journal de Sasha. Été 2090
Ai-je été une enfant gâtée ? Je n’en ai pas le souvenir… Certes, la nature m’a doté d’une forme de beauté dont je n’espérais pas tant, d’un caractère que je pourrai qualifier de mitigé, valsant entre la douceur un peu trop excessive que je tiens de ma tendre mère et dont elle sait tant faire preuve, de cette vivacité d’esprit que je ne peux pas qualifier d’impressionnante mais qui demeure toutefois la fierté de mes parents, ainsi que cette rage intérieure et dont on ne saurait expliquer la provenance et qui me rend si différente des autres femmes de ma famille maternelle. Et malgré cela pourtant, je garde un point commun avec ces dernières, un poids sur le cœur pour un esprit léger, un don ou une malédiction, tout dépend du point de vue oserai-je avancer. Peut-être dois-je m’expliquer après tout. Cela fait des années, des siècles, un millénaire que nous, pauvres femmes que nous sommes, possédons en notre sang celui d’une fée si vieille qu’elle en fut aujourd’hui oubliée, bannie des esprits ; Gwagged Annwn ou Amoureuse des Ondes pourrait être l’appellation la plus correcte. Il est dit que cette fée, amoureuse d’un de nos ancêtres, lui donna des enfants, dont des filles à qui elle conféra ce qu’elle dut appeler un cadeau, nous liant ainsi par le serment du cœur à celui dont nous tomberions amoureuse. J’aurai aimé dire : foutaises et mensonges, mais il s’agit bien de la vérité à la fois si triste et pourtant bien bonne. Dans l’idée, une femme de notre famille ne peut aimer qu’un homme véritablement, jusqu’à lui offrir son cœur, son être et sa vie. Pour citer le meilleur exemple qu’il soit, ma grand-mère. Cette dernière est mariée depuis des années à mon grand-père, Alberic Mephistos, ancien ministre du département des Mystères… Et si vous saviez combien il sont toujours amoureux l’un de l’autre. C’est à la fois touchant et… pourtant ça me peine pour elle. Ne pas avoir connu d’autres hommes avant lui… Je peux en dire tout autant de ma tendre mère. L’amour qu’elle voue à mon père n’a pas de mots pour le qualifier. Il n’y a pas un jour où je ne l’entends pas rire lorsqu’il est là… Mais dès qu’il part, je peux apercevoir ce regard mélancolique, comme s’il lui manquait une partie d’elle-même. Je ne veux pas terminer ainsi. Je refuse de me sentir faible face aux affres de l’amour qui n’est pour moi qu’un sentiment que je voudrai connaître et que j’exècre à la fois… Et malheureusement, je possède moi aussi cette triste malédiction. Certes, je ne pense pas être amoureuse, de qui pourrais-je bien l’être d’ailleurs ? Tous ces coq me semblent si insignifiant, et aucun n’a réussi à attirer mon regard, aussi ne risque-je pas de ne vivre que pour une personne ! Passons...
Ainsi, je possède ce statut de semi fée. Quoi que semi soit désormais un bien gros mot après toutes les générations passées… Et pourtant, il semblerait bien que le sang de mon ancêtre perdure comme au premier jour, refusant sans doute de s’atténuer malgré le temps écoulé. Je suis plus que fière de posséder ce titre, au moins autant que pourrait l’être une vélane de son côté. Perfides cousines. Mais un statut comme celui implique pourtant une certaine vigilance, dont on me fit part dès que je fus en âge de comprendre. Et ne pas tomber amoureuse était la règle principale. Sans toute est-ce pour cela qu’au finale, je n’ai jamais trouvé les garçons véritablement intéressants… Le cœur d’une fille est quelque chose de fragile et comme elle, je n’échappais pas à la règle… Pas une fois. Du moins, c’est ce que je crois.
Dernière édition par Sasha I. Carlson le Mar 2 Juin - 21:37, édité 1 fois | |
| | | Sasha I. Carlson
Messages : 209 Camp : Neutre. Je m'en contre-fiche.
| Sujet: Re: Sasha Ivlana Carlson • « I've gone crazy from the moment I met you » Done Mar 2 Juin - 17:52 | |
| Je peux aisément avouer avoir eu une délicieuse enfance, j’étais née dans la bonne famille il fallait l’avouer. Ma mère, ancienne Serdaigle, m’avait eut jeune mais ne l’avait jamais regretté cependant, et s’était toujours trouvée là dans les moments les plus difficiles ou les plus heureux. Mon père, quant à lui, possédait une gentillesse à toute épreuve, mais aussi une certaine naïveté que l’on ne peut lui reprocher. Auror de carrière, il pouvait arriver qu’il s’absente durant de longues périodes, mais il s’arrangeait toujours pour me ramener un petit quelque chose, comme pour chercher mon pardon quant aux longues journées passées sans lui. Il faut croire qu’il a toujours su s’y prendre avec moi… Durant le temps où il n’était pas à la maison, ma mère en profitait pour m’apprendre le piano, et je ne connus pas de meilleur professeur qu’elle; mais la musique ne fut pas la seule discipline qu’elle m’enseignait, il y eut aussi la danse et l’écriture et bien d'autres encore, bien qu'elle en vint à engager un précepteur pour mon éducation. D’autres fois, lorsque le temps était au beau fixe, elle me menait faire de longues promenades dans le jardin du château de ses parents, où nous rencontrions bien souvent mon oncle, Merrick, éternel célibataire qui avait eu quelque peu de mal à accepter ma présence au sein de la famille, ce qui aujourd’hui n’est plus le cas, ce dernier se voulant un oncle bien trop protecteur… J’ai de bons souvenirs de mon enfance avant Poudlard, mais les meilleurs demeurent très certainement ceux que je possède en compagnie de mes cousins…
Nous avions une tradition dans la famille, et à laquelle nous tenions tous : nous passions tous les Noëls dans la famille de mon père, ce qui nous permettais de voir nos grands-parents, nos oncles et nos tantes, et surtout, nos cousins. Cependant, pour le nouvel an, nous nous rendions toujours dans la famille de notre mère. L’ambiance n’était pas la même qu’en Islande, et j’étais la première à m’en rendre compte. Lorsque nous étions entre Carlson, l’ambiance était plus que chaleureuse, alors que chez les Méphistos, l’atmosphère semblait austère, et provenant surtout de mon grand-père et de mon oncle Merrick pour une raison et une seule : mon père. Ma famille maternelle prônait la valeur du sang, et tous étaient de sang-pur ; aussi, le fait que notre mère ait choisit d’épouser un sang-mêlé ne leur plaisait pas tant que cela… ce qui ne les empêchait pas toutefois de nous aimer profondément mon frère et moi, allant jusqu’à nous couvrir de cadeaux. Pourtant, en ce qui concernait l’oncle Merrick, la raison en était toute autre, et il me fallut des années avant de la connaître : son ami s’était marié avec sa sœur, la jalousie et la rancune avaient étreint son cœur…
Ce Noël ci n’échappait pas à notre règle d’or et au petit matin mon frère, mes cousins et moi-même étions déjà agenouillés devant le sapin majestueux, ouvrant les cadeaux que l’on nous avait portés. Mon frère s’était soudainement mit à hurler de joie lorsqu’il ouvrit le cadeau qui provenait de l’un des pères noël. Esquissant un sourire, je pus constater qu’il avait eut la figurine animée de son joueur de Quidditch favori. Dès lors qu’il l’eut, plus rien ne comptait pour lui, allant jusqu’à délaisser ses autres cadeaux. Quant à moi, j’avais eut tout ce dont je désirais, des livres que j’avais absolument voulu aux jeux de sociétés sorciers. Nous avions tous été gâtés, encore une fois, et de ce que nous désirions. Et après cet interlude du réveil et surtout, après notre petit-déjeuner, nos parents nous avaient envoyés nous préparer. Il nous restait du temps avant le repas de midi duquel nos mères et nos grands-mères s’occupaient, emplissant la maison de délicieuses odeurs tandis que nous jouions ensembles. Notre jeu du moment était le si célèbre cache-cache, et cette fois, c’était mon frère qui comptait. Encore jeune pour l’époque, nous le laissions compter jusqu’à 20, ce qui nous laissait amplement le temps pour nous de nous cacher. Alors que mes cousins Lucas et Elijah partaient chacun de leur côté, j’allais du mieux, courant avec légèreté dans ma robe bleue pâle, les pieds nus. Peut-être trop concentré dans ma recherche de cachette, je finis par rentrer dans quelqu’un, allant jusqu’à tomber à la renverse. Ecartant mes cheveux châtains de devant mon regard bleu, je pus constater que j’étais rentrée dans mon Oncle Tyler, homme à l’aura sombre qui m’avait pourtant toujours fasciné, encore maintenant.
- Hráslagalegur Föðurbróðir Tyler ! * Sans m’en rendre compte, je venais de parler en Islandais, langue natale de notre famille et que chaque enfant apprenait par habitude et envie. - Sasha. Tu ne t’es pas fait mal ? Un hochement en signe que non, alors que je me relevais. Bien. Viens avec moi.
A ce moment, je n’ai pas vraiment comprit ce que mon oncle me voulait, lui qui était si discret, froid et distant, avec tout le monde sans exceptions. Même Lucas, malgré le fait qu’il soit son fils favori ne jouissait pas de la proximité que j’avais avec mon père. Mais ce qui m’étonna le plus, fut qu’il me fasse entrer dans son bureau où jamais encore je n’avais mit les pieds. Je n’y étais pas beaucoup entré par la suite, mais je ne manquais jamais d’observer les lieux avec une étrange curiosité mêlée à une fascination. Se dirigeant vers sa bibliothèque, mon oncle en extirpa un livre qui semblait assez vieux et surtout fragile. Se penchant vers moi, il me le tendit, avec un sourire bienveillant qui eut le don de me faire sourire en retour.
- C’est pour toi. Prends en soin. - Merci Oncle Tyler ! Ne pus je que répondre, le sourire aux lèvres tandis que sur la pointe des pieds, je venais déposer un baiser sur sa joue.
Lorsque nous sortîmes de son bureau, un « je t’ai trouvé » sonore attira mon attention : mon jeune frère me pointait du doigt et notre jeu me revint en mémoire. Serrant le livre contre moi, je lui intimais de retrouver les autres, le temps que je confie mon bien désormais le plus précieux à notre mère. Mon oncle m’accompagnait, mais bien involontairement, et lorsqu’enfin je retrouvais ma tendre génitrice, cette dernière m’offrit le sourire que je ne saurai sans doute jamais esquisser avant de pointer son regard bleu envoutant sur le livre que je tenais.
- Où as tu eut ce livre ma chérie ? - C’est oncle Tyler qui me l’a donné ! - Entre le piano et les livres… Tyler, tu pourrais au moins leur offrir…je sais pas… des jouets par exemple ?
La réplique de mon autre oncle, Dean, eut le don de faire rire tout le monde… Pourtant, mon regard venait de se fixer sur ma mère qui regardait mon oncle Tyler étrangement… Un regard que je ne compris jamais et que je finis par oublier avec le temps… Ce jour là cependant, il m’avait semblé que ma mère rayonnait plus que d’ordinaire.
___________________ * Merci Oncle Tyler ! | |
| | | Sasha I. Carlson
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| Sujet: Re: Sasha Ivlana Carlson • « I've gone crazy from the moment I met you » Done Mar 2 Juin - 20:24 | |
| Il ne faisait pas une chaleur étouffante cet été là. Comme très souvent en Islande. A peine plus de 11°c, mais les habitants de cette île y étaient bien assez habitués. Et tout comme il ne faisait pas chaud, il ne faisait pas réellement beau voire pas du tout ; le ciel était noir, le vent s’était légèrement levé en tout premier lieu. Pas de quoi de s’affoler en vérité, moi-même j’en avais l’habitude. Il n’y avait personne dans la maison… Personne hormis Lucas et moi. Nos parents étaient partis avec nos frères voir un match de Quidditch… Les quarts de finale me semblait il. Cependant, ni Lucas ni moi avions émit le souhait de nous y rendre… Lui parce qu’il voulait travailler et moi parce que j’avais un livre à terminer et que je me refusais tout bonnement à cesser ma lecture. Aussi m’étais je installé dans le salon, assise en travers dans l’un des fauteuils, une tisane en main, mon livre dans l’autre. Rien ne vint me troubler dans ma lecture, ni le tic tac assommant de l’horloge, ni la musique du poste de Lucas… J’étais si concentrée dans ma lecture que je n’avais même pas entendue que la musique avait finit par cesser et que mon cousin descendait les escaliers. Ce ne fut que lorsqu’il me fit comprendre sa présence que je rompis ma lecture, tournant mon regard azur vers lui, retenant un léger souffle. J’avais toujours trouvé mon aîné magnifique. Il dégageait un quelque chose qui m’attirait irrémédiablement et lorsque nous étions seuls, je ne pouvais m’empêcher de le détailler dans les moindres détails. Enfants, il se plaisait à être infecte avec moi, je n’avais jamais comprit pourquoi, mais avec le temps j’avais prit l’habitude de lui laisser me lancer une pique à laquelle j’avais à répondre à sa manière, de façon cynique et assassine, comme une part de moi qui ne demandait que cela au final. Puis c’en était devenu un jeu, témoignant de notre affection commune. Plantant mon regard dans le sien, j’en vins à lui demander ce qu’il fichait, planté devant moi.
- Il fait beau pour une promenade tu ne trouves pas ? Tu viens ? Le cynisme de mon cousin et sa façon de voir les choses m’étonneraient toujours, pourtant, c’était avec un certain enthousiasme que j’avais accepté sa proposition, posant mon livre sur la table basse, ma tasse avec. Enfilant mes chaussures, je ne tardais pas à le rejoindre dehors, mes cheveux châtains s’emmêlant sous le vent. Durant le chemin, nous parlâmes de tout et de rien, puis parfois, nous nous taisions, comme s’il n’y avait rien à dire. Le vent avait finit par se faire plus fort, et pourtant, nous restions dehors, sans chercher à rentrer dans l’immédiat. Il n’y avait plus de maisons là où nous étions désormais, juste l’immensité sauvage. Finalement, l’orage éclata, sans éclairs pour le moment, juste le grondement et la forte pluie qui nous surprit. Je lâchais un cri de surprise tandis que l’eau s’abattait sur nous, nous trempant plus rapidement que nous l’aurions cru. J’étais prête à faire demi tour quand Lucas attrapa ma main, la serrant au creux de la sienne.
- Viens ! Il y a une cabane abandonnée non loin d’ici !
Sans me faire prier, je serrai la main de mon ténébreux cousin, courant avec lui jusqu’à cette fameuse cabane qui nous accueillerait le temps que la pluie cesse. Ni l’un ni l’autre n’aimions vraiment la pluie, mais celle-ci avait un goût étrange, chargée en électricité. Mon cousin n’avait pas tort, et j’avais bien eu raison de lui faire confiance ; la cabane était là, à la fois en mauvais et bon état, cachée derrière des fourrés et autres arbres qui avaient fini par pousser autour de cette dernière. Poussant la porte, nous entrâmes, complètement trempés, moi les cheveux dégoulinants d’eau, ôtant mon chandail pour l’essorer. Je savais que je ne pourrai pas le remettre de si tôt tant il était humide, et ce fut avec une légère grimace que je finis par prendre place sur une chaise qui trainait. Etrangement, les lieux semblaient malgré tout propres, et j’y reconnus le sort de propreté perpétuelle qui interdisait à la poussière de s’accumuler et aux toiles d’araignées de se créer. Même l’air semblait le propre, et non pas le renfermé comme cela aurait dût être le cas sans ce sortilège. Mon regard fit rapidement le tour des lieux, jusqu'à mon cousin qui revenait, deux couvertures en main.
- C’est tout ce que j’ai trouvé. - C’est parfait.
Tendant le bras pour prendre la couverture, je ne pus retenir mon regard qui alla directement se planter dans le sien, tandis que nos mains se frôlaient, m’électrisant un court instant, alors que je me dégageais pour m’enrouler dans la couverture. Mon cousin en fit de même et finalement, nous nous installâmes à même le sol, devant la fenêtre qui dévoilait le spectacle de l’orage que nous entendions dehors. Notre seul divertissement du moment. Mais l’humidité de mes vêtements me rappela que j’avais froid, le signalant par un éternuement léger. Chose pour la moins surprenante, mon cousin finit par m’ouvrir ses bras, dans le but de m’offrir un peu de sa propre chaleur, et ce fut sans me faire prier que je vins me blottir dans ses bras, me calant contre lui, ma tête posée sur son épaule, le regard obstinément fixé sur la fenêtre. J’osais à peine respirer ou bouger et encore moins le regarder. Pour la première fois de ma vie, j’étais intimidée par Lucas, et pourtant, je ressentais en même temps cet irrémédiable envie de lui témoigner mon affection.
- Je t’interdis de t’endormir contre moi. - Crois moi, ça ne risque pas.
Malgré nos paroles, croyez bien que nos tons étaient moqueurs, comme d’ordinaire… Et sans que l’on ne sache réellement comment, nos mains s’étaient rejointes, jouant l’une avec l’autre, jusqu’à venir finalement s’entrelacer. Mes yeux bleus s’étaient portés sur nos mains ensembles, réveillant en moi cette sensation inconnue, celle de l’interdis. Je voulais y goûter, et en levant les yeux vers le visage de mon cousin, je sus que c’était réciproque. Ce fut avec un naturel déconcertant que nos lèvres se rejoignirent, dans un baiser timide de ma part. Je savais que ce que nous faisions ne devait se faire et pourtant… j’y étais déjà accro. Un baiser, puis encore un autre, et mes sens s’enflammaient. Quittant ma couverture, je sentis les mains de Lucas glisser sous ma robe, caresser mes cuisses, remonter sur mon ventre, puis sur ma poitrine. Je n’avais aucunement peur de ce qui pouvait se passer par la suite, j’avais une confiance aveugle en lui à cet instant et je le désirais plus que tout au monde. J’en vins à le débarrasser de sa propre couverture, et avec la mienne, nous fîmes un matelas de fortune, alors qu’un lit se trouvait à quelques pas de nous. Mais nous étions à la fois impatients et patient. Lui ôtant sa chemise, je le laissais me débarrasser de ma robe. Nos gestes étaient à la fois tendre, doux… et amoureux ? Rien ne comptait que nos peaux qui se frôlaient, nos lèvres qui se rejoignaient. Rien. Je ne sus comment je me retrouvais allongée sur le dos, attirant mon cousin contre moi avec une avidité que je ne me connaissais pas, et il ne nous fallut pas bien longtemps pour nous retrouver nus l’un contre l’autre. Pourtant, notre patience reprit le dessus sur cette envie mutuelle qui nous tenait au creux des reins. Je savais mon cousin expérimenté dans ce domaine quand j’étais ignorante, je le laissais parcourir mon corps de ses lèvres tandis que je l’explorais du bout des doigts, timide et légèrement apeurée je dois l’avouer… Aujourd’hui, nos ébats n’ont plus grand chose à voir avec celui-là… Finalement, mes lèvres reprirent les siennes, dans un baiser passionné qui le rendit fou, un détail que j’avais oublié concernant mon statut. Une étreinte plus prononcé et je lui fit comprendre que je le désirais ardemment et à l’instant… En quelques secondes il fut en moi, et je ressentis cette douleur de la première fois, enfonçant mes ongles dans la peau de son dos. Douleur qui ne demeura pas, remplacée par un furieux plaisir. Et les minutes s’écoulèrent à la fois longues et courtes, et ce fut sur un éclair que nous atteignîmes le point culminant de notre désir.
Notre après-midi se passa à demeurer dans les bras l’un de l’autre, attendant que l’orage se passe. Un moment hors du temps, le premier et le dernier où nous laissâmes la tendresse venir nous envelopper. Et quand l’heure vint de rentrer, la pluie n’avait toujours pas cessée, aussi dûmes nous supporter une fois de plus le torrent d’eau, courant pour rentrer le plus vite possible… J’avais vécu la plus belle de ma journée, et j’étais loin de me douter que ce serait la première d’une très longue série, pas plus que mon affection pour lui allait mon ronger jusqu’au cœur…
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| | | Sasha I. Carlson
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| Sujet: Re: Sasha Ivlana Carlson • « I've gone crazy from the moment I met you » Done Mar 2 Juin - 21:37 | |
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