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| Last night - Casey | |
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Blake Milton-White
Depraved prince • sex, drugs && rock'n roll
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| Sujet: Last night - Casey Jeu 4 Juin - 13:19 | |
| Prisoner && JailerShe seems dressed in all the rings Of past fatalaties So fragile yet so devious She continues to see it Climatic hands that press Her temples and my chest Enter the night that she came home Forever Il avait promis une dernière nuit à la belle poupée, cruel bourreau manipulateur qu'il était, dans l'antre de la salle sur demande afin de partager leur éventuel dernier ébat. Lui qui souvent, avait du l'avoir par la force ou l'humiliation, voilà qu'il l'avait vue le supplier pour froisser une dernière fois ses draps, en tant que fin mais sadique psychologue ; sa martyr avait simplement eut peur que son bourreau ne la délaisse et ne la jette comme un vulgaire objet. Cette dernière nuit faisait sans doute office pour elle d'une preuve de plus qu'elle existait, pour n'importe qui, même pour son geôlier qui, le lendemain, irait se trouver une autre poupée... A moins que Blake ne daigne revenir chercher Casey quelques semaines plus tard, mais dans l'immédiat le sombre prince avait véritablement désiré changer de pantin, tout en accordant cette nuit à la belle Gryffondor. Il aurait pu aussi bien la lui refuser, jouer les sadiques fourbes et tourner les talons sans un mot, néanmoins Milton demeurait certain que pour conserver son emprise sur le petit ange frêle, il lui fallait la marquer au fer rouge , et quoi que de plus inoubliable qu'une nuit pleine de tendresse et de promesses évanouies, la seule et la dernière qui plus est, la plus belle qu'il pourrait dès lors lui offrir, parfumée et ennivrante. Un stratagème cruel de plus sans doute, la volonté de lui montrer sa facette la plus princière en outre, ce soir le bourreau se ferait chevalier, avant de redevenir froid au petit matin. La salle sur demande avait pris des lumière tamisées, baignant à la fois dans la douce obscurité et voilée par la lueur sereine des nombreuses bougies apposées partout dans la pièce ; un parfum de rose emplissait les lieux tapissés de voileries ocre et de teintes d'un rouge vermeil endormies sous des lumières orangées. L'ambiance romantique à son apogée, et le prince vêtu d'un costume attendait la prisonnière qui se verrait libérée de ses chaînes au petit matin, assis dans un canapé de velours noir. La belle avait fini par faire son apparition, étonnée, surprise, et à la fois légèrement intimidée : son bourreau ce soir se faisait chevalier, sans doute doutait-elle de quelques plans vicieux ou autres sombres desseins à son encontre. Mais, contre toute attente, Blake s'était alors levé, un sourire en coin, et une rose blanche à la main qu'il lui avait tendu sans jamais la quitter du regard. Un baise-main, un regard plein de désir, et Blake avait ôté son rôle de geolier pour endosser celui du prince parfait ; ce n'était guère un masque d'acteur, il arrivait au Serpentard de se montrer tendre et surprenant, seulement la pauvre Casey n'ayant été que sa poupée n'avait pu connaître chez lui que la facette sombre et perverse. Finalement, il l'attira doucement vers l'immense lit de draps rouges, non sans quelques regards sensuels et baisers brûlants, l'audace du Serpentard s'était retrouvée dans ses mains aventurières parcourant les courbes de la demoiselle chétive. Les vêtements glissèrent au sol, et ce n'était plus que semi dévêtus que les deux jeunes gens ressérèrent leur étreinte, comme Blake ne cessait de la dévorer de baisers frémissants et de caresses à la fois tendres et passionnées. Rien qui ne paraissait brusque ou brutal, alors qu'à l'accoutumée, Milton n'avait guère été toujours tendre envers Casey, se faisant plus loup carnassier que amant, il avait appris à dévorer ses courbes avec violence. Ce soir, il était douceur et courtoisie, véritable gentleman qui la laissait savourer ses caresses par des gémissements entrecoupés de soupirs. La poussant doucement sur le lit, le jeune homme en était venu à se blottir contre elle, plongeant son regard sombre dans le sien avant de venir parcourir son corps de ses lèvres, tandis qu'il sentait le feu brûlant au creux de ses reins embraser son désir pour la demoiselle. Blake, pour la première fois avec sa petite poupée, se montrait patient et doux, étape par étape il laissait leurs étreintes et leurs caresses prendre le dessus sur ce désir de la faire sienne ici et maintenant, lui donnant du plaisir par des entracts gémissants, la faisant frissonner du bout des doigts sans jamais encore partir à la conquête de son intimité. De la patience pour embraser le désir de la jeune Gryffondor, et lui laisser savourer l'instant sans se montrer brusque, lui qui lui avait promis la plus belle nuit, ne respirait plus que pour lui arracher des gémissements de plaisir que par son simple toucher ou par ses seules lèvres. Néanmoins audacieux et conquérant, au point d'arquer le dos de la belle sous ses frémissements impétueux, le Serpentard lui desservait tout l'art d'une nuit amour comme il ne le lui avait jamais encore montré, expert dans le domaine des ébats tendres, comme passionnés ou trop violents.
La nuit donc, n'avait été qu'étreintes suaves d'une chaleur brûlante, Blake avait fini par la faire sienne dans une tendresse princière à en troubler la petite poupée, qui ne l'avait jamais vu autrement que comme un sadique bourreau la faisant sienne avec brutalité. La douceur de la nuit laissa place au sommeil, et ils s'endormirent l'un contre l'autre pour une dernière nuit partagée, une nuit que Blake lui avait promis belle et mémorable. Le jeune homme avait donc tenu sa promesse, néanmoins Casey ne pouvait que savoir que le Serpentard ne serait guère plus aussi princier envers elle ; le lendemain, il la laisserait tomber, à la recherche d'une autre proie, et ne poserait plus les yeux sur la jeune Gryffondor, ni même ne lui adresserait un mot. En vérité, le fait que Blake ne revienne ou non dépendrait fortement de son humeur ou de son degré d'amusement, puisqu'il s'était auto-proclamé sombre prince, autant jouir de ses droits et d'en abuser. Morphée les avait donc accueillis, tous deux dévêtus dans les draps rouges et satinés, il pouvait sentir le petit coeur de lionceau de la demoiselle battre contre sa poitrine alors qu'elle se tenait dans ses bras. Le bourreau s'était fait gentleman, mais pour combien de temps encore ; comme si cette nuit l'avait transformé en prince et qu'au petit matin il redeviendrait le diable à l'aura glacée. Les premiers rayons du soleil finirent par transpercer la fenêtre opaque, venant réveiller Blake sous les quelques gazouillis d'oiseaux trop matinaux qui lui arrachèrent un soupir las. Son regard sombre toisa d'abord l'horloge murale affichant seulement sept heures du matin, puis, dans un froissement d'étoffes, il se tourna doucement vers Casey. Si la veille, le Serpentard n'avait été que douceur, replaçant par moment avec tendresse les mèches de cheveux de la jeune fille derrière son oreille tout en lui desservant des baisers, ce matin il n'eut pas un seul geste à son égard. Toisant cependant son visage angélique et parfait quelques secondes de son regard pensif, Blake finit par se redresser sans un mot.Dans l'immédiat, il voulait simplement récupérer ses affaires, se rhabiller et partir sans la réveiller, la laissant dès lors seule dans la salle sur demande aux bougies à présent éteintes. Aussi, gardant les draps ocres sur ses courbes, le jeune homme s'asseya au bord du lit, tournant le dos à Casey non sans passer une main dans ses cheveux. Il allait donc partir, lui faire des adieux sans même la réveiller, se montrant égocentrique et cruel jusqu'au bout ; quitte à la laisser sur place, autant ne pas s'encombrer d'au revoirs barbants. Mais à peine eut-il le temps de se pencher pour ramasser quelques affaires, qu'il sentit derrière lui des froissements d'étoffes et le petit corps frêle de Casey bouger sous les draps. Elle s'était réveillée finalement, aussi n'avait-il pas pu partir comme un voleur, mais qu'importait au final. La voix froide et glacée de Blake, se leva dans un murmure suave alors qu'il ne prit pas même le soin de la regarder.
BLAKE - « Bonjour. »
Une voix froide, tranchante ; le bourreau avait repris ses droits. Et pourtant le prince sommeillait encore en lui, malgré son attitude matinale glacée.
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| | | Casey S. Donahue
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| Sujet: Re: Last night - Casey Sam 6 Juin - 6:00 | |
| Elle avait supplié son bourreau pour une dernière nuit. Casey avait mis une éternité à se préparée. Elle s'était assise devant son miroir, avait regardé sa mine affreuse. Son visage pâle et frêle, son sourire fade et ses cernes bleutées sous ses yeux. Son corps beaucoup trop mince entouré d'une serviette étant donné qu'elle sortait tout juste de la douche. La demoiselle s'affairait devant son placard, n'ayant aucunes idées de quoi mettre. Elle opta pour une jolie petite robe noir. Mais les préparatifs étaient loin d'être finis. Elle saupoudra ses épaules de parfum à la vanille, sécha et peine ses cheveux d'un coup de baguette. Appliqua également un peu de maquillage sur son visage. Du brillant sur ses lèvres, du fard sur ses yeux et sur ses joues. Elle enfila des talons hauts et passa encore plusieurs heures ça faire des modifications pour finalement toujours en arriver au même résultats.
Minuit allait presque sonner. Casey se leva donc et se rendit à la salle sur demande. Blake lui avait promis une nuit merveilleuse, une nuit inoubliable où il serait son prince. Casey en doutait beaucoup. Jamais ils n'avaient pu passer une nuit ensemble sans que Casey en ressorte avec des ecchymoses, des morsures ou de griffures diverses. Il était violent et cruel et se foutait du mal ou de la peur ou encore du plaisir de la lionne. Il n'y avait que sa petite personne qui comptait. Casey avait fait les aller-retours pour accéder à la salle. Un porte était apparue dans le vide du mur. Casey s'en approchait, ouvrant la porte avant que la salle imaginée par le jeune n'apparaisse à ses yeux. Des lumière tamisées, une obscurité à la fois rassurante et prometteuse. Une innombrable quantité de bougies posées si et là. Une odeur de rose se mélangeant au parfum déjà enivrant que portait le jeune vert. La pièce tapissée de voileries couleurs de terre. Une ambiance romantique, une pièce bien différente des autres endroits où ils se donnaient autrefois rendez-vous. La brunette était hypnotisée. Mais pas par la pièce, ni l'ambiance, le le parfum de rose, par lui. Par Blake, qui s'était levé à son arrivé. Une rose blanche à la main, un sourire adorable au coin des lèvres. Un sourire qui suppliait qu'on l'embrasse passionnément. Il ne quittait pas sa poupée du regard. Il vient chercher sa main, l'emmenant à ses lèvres, baissant la tête puis y déposant un baiser. Se relevant ensuite pour lui lancer un de ses regards auquel elle n'avait jamais eu droit. Casey avait déposé la rose sur un tabouret qui était miraculeusement apparu là au moment où elle en avait besoin. Puis Blake s'approchait dangereusement d'elle. Elle n'avait pas peur, elle se collait même à lui. Mais elle n'osait pas l'embrasser, ni le toucher. Elle avait tellement été habituée à se que soit lui et uniquement lui. Elle finit par lui voler en doux baiser avant qu'il ne revienne à la charge avec des baisers brulants et des regards d'envie. Blake finit par l'attira doucement dans le lit bien que trop grand, mais donc Casey ne pouvait se plaindre. Tout cella ressemblait bien plus à un début qu'à une fin. Les mains de la demoiselle parcouraient habillement le corps de son prince. Caressant tendrement son coup, puis détachant un à un les boutons de son veston pour le lui retirer. Le désir qui, incroyablement, les consommaient mutuellement fit que leurs vêtements choisis avec soient retrouvèrent le sol en un rien de temps. Il l'embrassait, il la rendait folle. Son odeur, ses baisers, ses caresses. Ce n'était pas le bourreau qu'elle avait toujours connu, c'était un autre homme. Un homme, bon et doux. Un homme malgré tout, mais un homme avec qui Casey aurait pu être bien et même s'il elle promettait qu'il n'y aurait que lui. Les bras de la demoiselle se contentaient d'être enroulés dans le dos de Blake. Il ne lui laissait pas le temps de faire quoi que ce soit. Il voulait que ce soit elle, rien que elle. Il cherchait à la faire frémir. Comme si chacun de ses soupirs brûlants étaient se qu'il cherchait. Comme si ses gémissements étouffés dans son coup était son unique bucher. Comme s'il l'aimait et qu'il la désirait à un point tel qu'il la respectait en entier. Autant son cœur que son âme que son corps ou l'union des leurs.
La nuit avait été douce. Plus douce que Casey n'aurait même oser en rêver. Sans pour autant s'empêcher d'être brûlante. Leurs étreintes de braises étaient indescriptiblement agréable. Le jeune prince était déroutant. Il l'avait fait sienne avec une tendresse inimaginable. Les derniers soupirs s'évanouirent pour ne devenir que des halètements de deux jeunes gens épuisés et coulant de sueur. Casey avait posé sa tête sur le torse du jeune homme, le serrant comme pour que ce moment, cette nuit, soit éternelle. Elle ferma les yeux puis s'endormit dans cette douce étreinte. Elle espérait naĩvement qu'au lendemain il serait encore prince. Qu'au lendemain il aurait complètement changé et qu'il serait amoureux fou d'elle. Mais ce n'était que des rêves. Et du moment qu'on y rêve, on sait que tout cella n'est que illusion irréaliste et autodestructrice.
Au lendemain, elle dormait comme un ange. Non sans s'être réveillée en pleine nuit. Inquiète qu'il la laisse avant l'aube. Elle avait passer une heure à admirer son doux visage. Caresser lentement ses lèvres tandis qu'il sombrait dans un sommeil profond. Elle lui arracha même un petit baiser avant de ne s'engouffrer à nouveau dans ses bras.
La petite Donahue ne se réveilla que le matin. Ses petits yeux d'océans s'ouvrir sur l'image du jeune homme. Les draps rougeâtres couvrant ses jambes et laissant à son regard le torse désirable du vert et argent. Sa voix douce, mais froide lui disant simplement bonjour, résonna dans la pièce bien trop silencieuse. Casey baissa doucement les yeux, mordillant sa lèvre inférieur. Tiraillée entre l'envie de fondre en larme ou de tout simplement en demander plus.
« Blake... »
Murmura-elle faiblement alors que sa voix se cassait. Ses yeux s'étaient emplis d'eau. Elle n'osait plus le regarder. Elle prit une grande inspiration, le cœur déchiré en milles miettes. Elle décida de choisir la seconde options. Se levait sur le lit, entraînant les draps avec elle. La demoiselle s'approcha de lui, passant ses bras autours de son coup avant de ne coller tendrement ses lèvres au siennes. Tentant doucement de l'attirer avec elle. Casey n'avait aucunes idées de ce qu'elle faisait, ni pourquoi elle redoutait tant son départ. Mais elle savait que la nuit dernière n'avait fait qu'empirer le tout. Elle avait affreusement peur d'être tombée amoureuse de son bourreau.
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| | | Blake Milton-White
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| Sujet: Re: Last night - Casey Sam 6 Juin - 20:58 | |
| Pourquoi fallait-il qu'il se montre si froid au petit matin, alors que la nuit durant il ne lui avait offert que des frissons brûlants et de la tendresse... Le propre de tout jeune homme qui vivait aventure sur aventure, sans jamais s'attacher ; les pseudo don juan de son envergure charmaient les demoiselles, leur offrait de douces paroles pour les attirer dans leurs draps, et les jetaient une fois le soleil levé pour éviter tout attachement inutile. En outre, c'était ainsi que Blake avait réussi à avoir Casey la première fois ; il était venu la cueillir dans un sourire, lui offrant la lune par ses mots charmeurs, l'avait jetée dans son lit dans une nuit pourtant bien moins tendre que celle qu'ils venaient de passer, et avait décidé d'en faire sa poupée. Dès lors elle était devenue son instrument, son jouet, son pantin, un objet conçu pour son propre plaisir, et s'en était suivi des mots cruels, des gestes secs, des étreintes violentes dans lesquelles le Serpentard ne laissait jamais le petit ange sortir indemne de sa chambre : morsures ou griffures dûes aux ébats rudes qu'il lui infigeait, des ecchymoses aussi parfois lorsque, n'y tenant plus et sentant le feu embraser le creux de ses reins, il la poussait contre le mur avec violence, ne se souciant que peu de la frêle petite chose qu'elle était. Cette nuit néanmoins avait été la parfaite antithèse qu'il avait toujours été, était-ce donc possible de passer ainsi de monstre à prince ? Pas réellement, dans le fond Blake demeurait un peu des deux, s'amusant à destabiliser les gens gravitant autour de lui en changeant de facette comme il le voulait. Pourtant il n'était pas à nier que le Serpentard avait aimé la nuit passée, que la petite Gryffondor changeait de ses habituelles conquêtes éphémères : elle était douce, fragile, angélique, apportant une touche de délicatesse satinée et innocente. Parce qu'elle était lumineuse, parce que lui était des plus sombres, l'union de leurs corps dans un opposé parfait avait rendu la nuit encore plus belle, et pourtant ce matin là, Milton demeurait froid et distant. Sa promesse avait été tenue ; leur dernière nuit consommée il la laisserait alors libre de chercher un autre bourreau si elle le désirait ou bien de jouir sa nouvelle liberté, mais jamais Blake n'aurait en vérité pensé qu'il se serait attaché à sa petite proie si calme et douce. Le bourreau n'était pas tant cruel, dès lors qu'il ne considérait plus sa poupée comme un objet, et à présent leur pacte conclu, Casey n'était ni plus ni moins qu'une conquête de plus qu'il devait quitter pour éviter tout attachement stupide, ou toute romance à l'eau de rose qu'il voulait éviter. Etrangement tiraillé, il sentit son coeur se resserrer quelque peu, lâchant alors un soupir agacé sous cette sensation inhabituelle qui lui procurait quelques frissons et lui nouait l'estomac, avant de revêtir son survêtement non sans avoir murmuré un bonjour distant à la belle. Ne voulant pas se retourner, droit, fier et glacial, il ne daigna pas poser son regard sur Casey, laissant le silence s'imposer dans une atmosphère de plomb comme pour lui faire comprendre que désormais elle n'existait plus, quand bien même la douceur de la demoiselle lui faisait du bien. Enfilant ses vêtements et alors prêt à partir ; passer le seuil et prendre une douche qui laverait les souvenirs de la veille, il ignorait la demoiselle qui s'était redressait, jusqu'à ce que la voix de la belle Gryffondor ne résonne alors.
« Blake... »
"Je ne veux pas t'entendre", ou un simple "Tais-toi" se seraient échappés des lèvres du bourreau en temps normal, mais aucune réponse ne vint. Toujours affairé à se revêtir, Blake l'ignorait encore, dans une indifférence qui pourtant se voulait plus protectrice que cruelle ; les légers frissons qu'il ressentit quant à la voix du petit ange le répugnèrent presque ; il se refusait de s'attacher, bien que cela était difficile. S'il avait voulu se montrer sincère, il l'aurait prise dans ses bras une dernière fois avant de lui avouer que pour lui aussi, la nuit avait été douce, et que c'était bien la première fois qu'il dormait auprès d'un ange, mais l'attitude glaciale du Serpentard prenait le dessus. Il ne pouvait que se montrer distant et sans coeur ; la peur de s'attacher, la peur de devenir dépendant à une autre drogue, la peur peut-être d'affronter les affres des sentiments amoureux, l'obligeaient à demeurer des plus indifférents avec la demoiselle, quitte à la faire pleurer. Et quand bien même des larmes couleraient sur ses joues, Blake n'en aurait que faire ; pour le moment il ressentait simplement un début d'attachement pour son ancienne poupée, mais refusait d'aller plus loin. Sentant les sanglots assaillir la gorge de la belle Casey, Blake ne fit cependant rien pour la mettre à l'aise, continuant de l'ignorer tout en boutonnant sa chemise d'un geste sec, il ne se retourna doucement que lorsqu'il sentit les bras de la demoiselle glisser contre sa nuque. Tout dans l'attitude du Serpentard, ne faisait en réalité que dépeindre ce qu'il ressentait intérieurement, car bien que son attitude trop froide la blessait dans son entier, l'on ne pouvait que voir qu'il ne demeurait guère complètement indifférent, ni même moqueur ou sadique ; il expédiait les au revoir parce que cela était nécessaire. Surpris, il sentit les douces lèvres de Casey s'apposer sur les siennes, mais le Serpentard trop froid détourna alors la tête, mettant fin à ce baiser volé mais si tendre, dans une attitude glaciale et ferme.
BLAKE - « Si tu ne veux pas louper les premiers cours, dépêche-toi de t'habiller. »
Quelle ironie tout de même, lorsque l'on savait que Blake n'en avait que faire des cours en question. Ce n'était là qu'une phrase destinée à la blesser un peu plus sans le vouloir sadiquement, loin de jouer avec elle pour une fois, il la coupait simplement dans son élan, pour ne pas qu'elle s'attache. Sa voix d'un timbre incandescent se profilait comme un murmure suave, son regard méprisant se détacha du visage parfait de Casey, il ne voulait visiblement plus poser les yeux sur elle. Pourtant, qu'elle était douce, belle et divine, ce petit ange au corps trop maigre, mais le sombre prince qu'il était avait toujours refusé de s'attacher, aussi Casey ne dérogerait pas à la règle, quand bien même il l'avait envie de l'étreindre une dernière fois. Soudain, il sentit les tressaillements de la frêle jeune fille aux yeux embués, et enfin après de longues secondes à la laisser frissonner ainsi, Blake se retourna vers cette dernière, la détaillant de ses yeux noisette sans un mot. Elle en avait demandé plus, de peur qu'il ne parte trop tôt sans doute, peut-être avait-elle la peur infondée de ne savoir quoi faire sans son bourreau. C'est alors qu'alliant de nouveau la cruauté à la douceur, ce qui destabilisait bien souvent ses petites victimes, Blake glissa ses doigts dans les cheveux châtains de la Gryffondor, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.
BLAKE - « Tu as eu ta dernière nuit, et en plus je te libère de ton statut de petite esclave. La porte de ta cage est grande ouverte, mais tu refuses d'en sortir... Je te pensais moins stupide, Casey. »
Aucun sourire sur ses lèvres, aucun rire railleur, juste un visage impassible et un regard étrangement tendre comme il ne cessait de caresser les cheveux de la demoiselle d'une douceur rare. Un léger soupir s'échappa de ses lèvres, comme il posa sa main sur le menton de la demoiselle afin de l'obliger à redresser légèrement la tête. Cette fois, le regard de Blake se fit plus sérieux, alors que pour une rare fois il s'apprêtait à donner un conseil à celle qui n'était plus son pantin.
BLAKE - « Si tu étais encore ma poupée, je te dirai de tomber amoureuse, pour te voir souffrir encore plus. Mais ce n'est plus le cas, parce que je n'en ai plus envie, voilà pourquoi je te donne ce conseil Casey : ne le fait pas. Ou je serai dans l'obligation de te haïr encore plus. »
Des menaces qu'il s'évertuerait à mettre à exécution, simplement pour l'obliger à garder ses distances. Parce qu'il se refusait de s'aimer, et que de voir la petite poupée qu'il considérait à présent comme un ange s'éprendre de lui ne ferait que compliquer les choses ; à savoir amplifier les sentiments du bourreau. Dans un dernier regard froid, Blake se détacha sèchement de Casey avant de se lever et de récupérer sa cravate posée sur une chaise de bois noir. Le seul souvenir de leur nuit trop douce était posée sur un tabouret dans le coin de la salle, et revêtait la forme d'une rose blanche.
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| | | Casey S. Donahue
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| Sujet: Re: Last night - Casey Sam 6 Juin - 22:25 | |
| Blake l'ignorait. Il lui faisait mal, affreusement mal. La première fois où ils s'étaient croisés, le serpentard l'avait courtisée. Très gentil homme, il lui avait promis la lune et bien entendu, elle l'avait cru. Il l'avait couchée sur ses draps dès que le soleil eu caresser les montagnes pour aller dormir. Il avait été loin d'être doux. Quoi que pas violent non plus. Il était simplement trop passionné que cette passion ce changeait en violence. Puis il l'avait laissée tombée. Casey n'avait plus voulu le voir. Elle ne voulait même plus lui parler. Bien entendu, le serpentard était revenu quelques jours plus tard. Casey avait refuser ses avances. Il l'avait menacé, lui saisissant les poignets fortement, sa baguette sous sa gorge. Elle avait eu peur de lui. Mal sainement, Milton avait aimer qu'elle frissonne de peur sous ses doigts. Usant donc de cette peur encore et encore contre la demoiselle pour la faire fléchir à ses moindres requêtes. La jeune femme c'était soumise jusqu'à hier. Hier où le bourreau avait décider de laisser la vie sauf à la condamnée. De peur qu'il ne la laisse, elle avait demander une dernière nuit. Mais en une nuit, une douce nuit, bien des choses avaient changés. Casey s'était éprise de son gardien de cellule, elle ne voulait plus en sortir. Non, elle n'était pas folle. Si Blake lui aurait donner une autre nuit où la violence dominait sur tout le reste, Casey serait partie au petit matin, peut-être même avant lui. Mais Blake avait empli leur nuit d'amour. Mais au matin où l'enchantement de la bonne fée s'était envolé, l'ange était brisé. Son prince voulait se faire de nouveau bourreau et cette fois pour une autre condamnée. Il ne disait rien alors que sa voix ce déchirait en prononçant son nom. Il venait ensuite mettre froidement fin au baiser doucereux qu'elle avait tenté de lui voler.
« Si tu ne veux pas louper les premiers cours, dépêche-toi de t'habiller. » Lui avait-il lancé glacialement. Comme si Casey ne savait pas qu'il se fichait éperdument des cours. Elle l'avait tout de même écouté. Sa vue devenant floue de par les larmes. La lionne avait tout de même attrapé sa robe noire et l'avait enfilée en vitesse. Resserrant ses jambes rempliés contre elle. Son corps tremblait doucement tandis que ses joues étaient couvertes de larmes. Blake se tournait finalement vers elle après de longs sanglots. Il la fixait de son regard sombre, sans un mot. Étrangement, il ne souriait pas. Habituellement, il aurait été de celui à sourire, à se réjouir de faire mal à la poupée. Mais apparemment, il n'y avait pas qu'elle qui avait été changée par cette nuit. Puis après un long moment, le jeune serpent glissa sa main dans les cheveux de la lionne. Replaçant une mèche qui par les tressaillements de son maigre corps, était tombé devant ses yeux.
« Tu as eu ta dernière nuit, et en plus je te libère de ton statut de petite esclave. La porte de ta cage est grande ouverte, mais tu refuses d'en sortir... Je te pensais moins stupide, Casey. » Il était blessant, affreusement blessant. Oui, elle était stupide. Affreusement stupide, mais elle ne pouvait rien y changer. Tout le monde l'avait laissé tombé, même Adam et lui avait été le seul à lui adresser la parole de toute la journée. Comme si ce n'était pas assez, il avait agit comme s'il était amoureux d'elle. Qu'espérait-il donc d'autre que de la briser ? Mais pourtant, il ne semblait pas d'amuser de son malheur. Aucunes émotions sur son visage, aucun sourire sur son visage. Mais son regard et ses caresses dans ses cheveux étaient toutes douces. Apaisantes, réconfortantes et à la fois affreusement douloureuses. Un tout petit soupir s'échappa des douces lèvres du prince qu'elle reconnaissait encore en ce jeune homme qui pourtant voulait se montrer froid. Il posait sa mains sur le menton de la jeune gryffondor, l'obligeant à le regarder alors que ses traits tentaient de se faire convaincants.
« Si tu étais encore ma poupée, je te dirai de tomber amoureuse, pour te voir souffrir encore plus. Mais ce n'est plus le cas, parce que je n'en ai plus envie, voilà pourquoi je te donne ce conseil Casey : ne le fait pas. Ou je serai dans l'obligation de te haïr encore plus. » Puis il se leva et attrapa sa cravate. Casey avait de nouveau le cœur gros et l'envie de laisser ses larmes prendre le dessus. Il était trop tard pour lui dire de ne pas tomber amoureuse de lui, il était trop tard maintenant pour faire marche arrière. Casey refusait d'y croire. Elle ne pouvait pas supporter de voir son prince partir, sans rien dire, sans rien faire. C'est ainsi que l'ange aux ailles brisées se leva. Rattrapant le prince avant qu'il ne parte en ne laissant que la rose comme souvenir de son passage si destructeur. Casey attrapa la main de Blake pour l'arrêter. Se mettant face à lui et fixant ses yeux noisettes.
« De quoi as-tu peur Blake ? Tu as peur que je te dise que je t'aime ? Tu as peur de t'attacher ? T'as peur de tout gâcher ? Il est trop tard pour que je suive ton conseil Milton, trop tard.»
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| | | Blake Milton-White
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| Sujet: Re: Last night - Casey Lun 8 Juin - 23:43 | |
| Nouant négligement sa cravate de couleur émeraude tout en ignorant superbement les pleurs légers et discrets de Casey, le regard implacable de Blake fixait le mur aux tapisseries bordeau comme il s'appliquait à nouer son morceau de tissu. Pourquoi fallait-il toujours que le démon s'acharne sur l'ange, pourquoi fallait-il que l'ange en question ne fasse peur au démon, plus qu'il ne le laissait paraître, à angoisser de voir son coeur mis à nu et de prouver qu'il en avait un. Il la haïssait en l'instant, d'être trop fragile, trop belle, trop facilement cassable, il la haïssait de savoir que quelques paroles plus tard, elle pleurerait de nouveau. Il la haïssait de savoir que comme toutes les autres, elle le haïrait aussi, sitôt le seuil de la porte passé... Comme toutes les autres. En un sens, Casey n'avait jamais été pour lui une simple conquête qu'il jetait au petit matin, ou une amante de passage saoulée à la vodka et à l'enthousiasme du moment. Elle avait été sa poupée, un objet conçu pour son plaisir personnel certes, mais quelque part elle demeurait donc un cas particulier, loin d'être lassante mais véritablement distrayante, jusqu'à ce que le Serpentard ne décide du contraire. Tout cela parce qu'elle même avait été trop lasse, trop expéditive, pas assez réactive peut-être, ennuyeuse donc... Cette simple phrase "embrasse-moi, qu'on en finisse", avait éveillé la mauvaise foi du bourreau qui voulait la punir étrangement : en la libérant et en la rendant transparente à ses yeux. Si elle demeurait lasse d'être sa captive, alors soit, pour une fois Blake jouait le jeu jusqu'au bout : il ne lui était d'aucun intéret de garder une prisonnière amorphe et non réactive à son venin. C'était jouer avec une coquille vide quand ailleurs il pouvait trouver un autre pantin avec une âme à taillader. Ce matin, elle était redevenue simple conquête qu'il allait laisser, mais comble du comble, le bourreau s'en voulait presque de laisser un ange de son envergure derrière lui. Pensée absurde, réaction idiote, que pouvait faire un diable comme lui d'un petit être frêle comme elle ? La blesser seulement, et elle redeviendrait son pantin qu'il ne voulait plus, du moins pas pour le moment. Alors sans un mot, ne daignant pas même se retourner, Blake se dirigea vers la sortie d'un pas assuré, prêt à la laisser derrière lui et à la rendre transparente à ses yeux. Mais la main douce de la jeune fille le rattrapa, surpris le Serpentard se retourna alors, arquant les sourcils ; après ses paroles acerbes il était demeuré persuadé qu'elle ne reviendrait pas à la charge. Casey connaissait assez sa facette ténébreuse pour savoir que Blake pouvait être atrocement cruel par les mots et pouvait donc surenchérir, mais lui, ne connaissant pas la douce Gryffondor, ignorait à quel point elle pouvait se montrer déterminée.
« De quoi as-tu peur Blake ? Tu as peur que je te dise que je t'aime ? Tu as peur de t'attacher ? T'as peur de tout gâcher ? Il est trop tard pour que je suive ton conseil Milton, trop tard. »
L'audace de Casey, celle qu'elle n'avait jamais eue à son encontre, arracha un léger rire atrocement glacial à Blake comme il l'avisait d'un regard incernable. Du mépris, de la surprise, de la raillerie, de l'incompréhension. Comment pouvait-elle oser venir lui jeter tous ces mots à la figure avec autant de fougue et de témérité, elle qui pourtant avait été trop longtemps sous son joug cruel ? Avait-elle oublié que derrière le prince se cachait aussi le loup aux crocs acérés prêt à ressurgir à n'importe quel moment ? En outre Blake l'avait toujours vue soumise et résignée, aussi la voir aussi déterminée et combattive le troubla autant que cela l'agaça. Il ne lui permettrait pas de dire de telles idioties... Idioties qui n'en étaient pas, Blake avait une peur terrible de s'attacher. Voilà pourquoi il ne lui était guère désagréable de passer pour le pire des bourreaux, au moins il n'avait pas ce genre de problème. Cynique et froid, le jeune homme esquissa un sourire atrocement ironique, qui n'avait rien d'amusé mais qui dépeignait la situation qui à ses yeux était déplorable. Pris au dépourvu néanmoins, il ne put répondre de suite ; l'ange était amoureuse, et de surcroit l'avait percé à jour. Peut-être était-ce vrai dans le fond, peut-être s'était-il attaché à sa victime, peut-être prenait-il toujours autant de plaisir à la voir souffrir, peut-être penserait-il encore à elle dans les semaines à venir, quand bien même il lui avait promis qu'elle serait désormais fantôme à ses yeux. Mais plus que le trouble ou cette volonté de la prendre dans ses bras pour lui faire de nouveau tendrement l'amour, ce fut son orgueil et son coeur de glace qui reprirent le dessus.
Blake - « Tout gâcher ? Mais gâcher quoi ? Il n'y a même pas de "nous", il y a moi, et très loin de mon monde il y a toi. Toi une vulgaire poupée que j'ai pris plaisir à casser, à faire souffrir, à humilier... Tu m'aimes Casey ? Vraiment ? Souviens-toi du jour où je t'ai prise de force dans ton propre lit, celui où tu t'es débattue en vain dans un placard, celui où tu es ressortie couverte de bleus des douches... Et tu m'aimes ? »
Il esquissa un sourire amusé qui ne l'était pas tant, car mué dans une colère froide, ses rictus n'étaient que diablement ironiques quand il riait jaune. Arrachant sa main de celle de la jeune fille, il s''était avancé vers elle, l'obligeant à reculer afin de lui faire subir de nouveau le joug de la peur. Pour que le petit ange comprenne que le diable n'était pas fait pour elle, pour qu'elle comprenne qu'elle ne devait pas tomber dans le piège des affres de l'amour, pour qu'elle comprenne que Blake avait peur de tomber avec elle. Enfin, il se stoppa, le visage sombre et froid, trahissant sa colère de l'instant.
Blake - « Tu vaux mieux qu'un diable comme moi, je ne devrai pas même avoir à te dire tout cela pour que tu en prennes conscience. Tu veux souffrir une dernière fois Casey ? ... Tu n'es rien à mes yeux. »
Dernier coup de grâce, le plus meurtrier, le plus lancinant, le plus mensonger peut-être, quand de sa voix suave et ferme, Blake s'obstinait à insuffler une dernière fois son venin au petit ange meurtri qui n'avait rien demandé... Sinon qu'un peu de douceur qu'il aurait aimé lui desservir encore. Mais cela aurait été contre sa nature de bourreau qu'il demeurait vraiment.
Dernière édition par Blake Milton-White le Mar 9 Juin - 20:09, édité 1 fois | |
| | | Casey S. Donahue
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| Sujet: Re: Last night - Casey Mar 9 Juin - 1:36 | |
| Un sourire plus que froid, plus que glacial s'arracha des traits du jeune homme lorsque la demoiselle eu enfin fermé ses lèvres. Dans un excès de courage et d'audace, elle l'avait rattraper. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait. Elle savait simplement qu'elle ne pouvait pas le laisser partir ainsi. Regard insondable, sourire ironique. C'est ainsi que pour ce prouver à lui même qu'il était aussi fort qu'il le pouvait, il lui lâcha ce discourt.« Tout gâcher ? Mais gâcher quoi ? Il n'y a même pas de "nous", il y a moi, et très loin de mon monde il y a toi. Toi une vulgaire poupée que j'ai pris plaisir à casser, à faire souffrir, à humilier... Tu m'aimes Casey ? Vraiment ? Souviens-toi du jour où je t'ai prise de force dans ton propre lit, celui où tu t'es débattue en vain dans un placard, celui où tu es ressortie couverte de bleus des douches... Et tu m'aimes ? » Casey avait baisser son regard de sur le jeune homme. Il n'était pas faux qu'elle l'avait détester. Oh oui tellement détester pour tout ce qu'il avait fait. La fois où il était arrivé de nul par dans sa chambre et qu'il l'avait prise de force avec un violence et une colère encore plus intense que le autres fois. Cette fois elle l'aurait tué si elle avait été plus forte. Mais elle s'était contentée de pleurer. Pourtant aujourd'hui, ce n'était plus le même homme qu'elle voyait devant elle. Oh non plus le même homme, à moins que ce ne soit elle qui ai changé ? Ses paroles étaient blessantes et de plus fautes. Il y avait un nous, oui il en avait, ou du moins, il en avait en un cette nuit là. Un sourire ironiquement amusé avant de n'arracher sa main de la sienne. Il s'approcha d'elle avec l'arme du bourreau en main, instinctivement, la demoiselle recula d'un pas. Mais que d'un seul, Blake continuait d'avancer, mais elle ne bougeait plus.
« Tu vaux mieux qu'un diable comme moi, je ne devrai pas même avoir à te dire tout cela pour que tu en prennes conscience. Tu veux souffrir une dernière fois Casey ? ... Tu n'es rien à mes yeux. » Cette méchanceté lâché, Casey ce serait jeté sous un train. Sa gorge se serrant indéniablement tandis que ses lèvres se pinçaient doucement face au goût amère de la déception qui emplissait doucement sa bouche. Casey aurait pourtant voulu se montrée forte et fière comme lui. Mais il lui était impossible de sécher ses larmes qui perlaient doucement à ses yeux. Affrontant son regard malgré l'océan qui envahissait le sien.
« Je ne suis rien ? Alors pourquoi tu ne m'as pas laisser dès le premier soir ? Et si je ne suis rien pour toi, pourquoi t'es encore ici ? Pourquoi est-ce que chaque fois que j'essaie d'aller de l'avant, tu es là, devant moi ? »
La jeune femme prenait un pose, détournant ses yeux pendant un instant. Pinçant ses lèvres à nouveau pour tenter d'éviter cette larmes de tomber de son œil. Mais inévitablement, il se glissa sur son cil, tomba sur sa joue et glissa longuement jusqu'à ce qu'il tombe sur ses lèvres.
« Tu m'as faire croire tes conneries et je suis tombée amoureuse de toi. Puis tu m'as laissé et juste au moment où j'allais tomber amoureuse de Ethan, t'es revenu à la charge. Puis tu m'as encore jetée et alors que j'allais tombée amoureuse de Sorrow, ah oui, c'est vrai, j'avais oublier que j'avais un bourreau. Puis ouff, tu disparait à nouveau. Et puis y'as Adam, mais comme tu ne savais pas qu'il m'avais mise de côté t'es revenu. Et maintenant que je suis solidement amoureuse de toi, parce qu'encore une fois tu ne m'as pas laisser croire le contraire, tu comptes disparaître. T'en as pas marre de jouer Blake ? »
Vous croyez qu'elle avait finit ? Oh que non. Elle ne faisait que commencer avec le début. S'il comptait la laisser et s'en tirer aussi facilement, il se trompait princièrement. Elle n'allait pas le laisser filer. Oh non pas questions. Après une légère pause pour le laisser avaler, elle repris de plus belle.
« T'en as pas marre à te mentir à toi-même ? À te prendre pour un méchant alors que c'est pas le cas. Bordel, je crois que bien malgré toi, je suis sans doutes l'une des personnes qui te connais le plus. Tu m'as embrassé avec amour. Pourquoi tu m'as fait passer une nuit pareille si c'est pour te barrer encore ? Peut-être pour m'arracher le cœur comme le bourreau que tu crois être. Mais t'était vraiment obligé de te démolir par la même occasion ? »
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| | | Blake Milton-White
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| Sujet: Re: Last night - Casey Mar 9 Juin - 20:54 | |
| Ses paroles blessantes ne l'avaient pas épargnée, la heurtant de plein fouet la jeune fille ravala néanmoins ses larmes salées dans la volonté de rester fière et droite. C'était trop tard néanmoins pour rattrapper un tant soit peu de dignité ; aux yeux de Blake, Casey avait toujours été trop faible et fragile, puisque se laissant diriger par son cruel bourreau qui l'avait brisée maintes fois, ce n'était donc guère aujourd'hui qu'il commencerait à l'estimer en tant que telle. Néanmoins n'était-ce pas la fragilité du Gryffondor qui le faisait légèrement plier : s'il demeurait diable cynique et cassant, il s'était volontiers fait passé pour un prince doux et attentionné. Chose difficile voir improbable à faire avec une personne que l'on n'estimait pas à sa juste valeur. Néanmoins, quelque chose échappait à Casey ; la pauvre jeune fille ne devait sans doute pas savoir qu'elle n'était pas la première à qui Blake avait desservi autant de douceur avant de jeter les demoiselles. C'était la marque d'un manipulateur de génie, l'empreinte du sadique notoire, la signature d'un rusé avisé qui savait que simplement ainsi, ses petites victimes s'attacheraient à lui et finiraient par revenir. Parce qu'en somme, elles en concluaient toutes la même chose : certes, Milton avait été un salaud, mais il avait su aussi se montrer terriblement doux, aussi on ne pouvait lui en vouloir complètement. Pathétique et grisant, elles réagissaient toutes de la même manière. Mais la donne changeait quand il avait affaire à une jeune fille des plus frêles et fragiles : son opposé extrême le ramenant à sa condition de bourreau qu'il aimait tant. En un sens, la douceur du petit ange lui faisait du bien, néanmoins il ne pouvait s'empêcher de ressentir cette terrible colère qui s'attisait au fur et à mesure des conversations. Blake avait horreur de se prendre la tête, plus encore pour des histoires de coucheries ou autres, refusant de se trouver dépendant à une demoiselle, il fuyait bien souvent les conversations du genre ou y mettaient un terme avec cynisme, froideur et cruauté. Et le fait de voir que ses paroles crues ne lui entaillaient pas la chair plus que cela, attisèrent en ses prunelles des flammes ravageuses pleines d'une colère froide.
« Je ne suis rien ? Alors pourquoi tu ne m'as pas laisser dès le premier soir ? Et si je ne suis rien pour toi, pourquoi t'es encore ici ? Pourquoi est-ce que chaque fois que j'essaie d'aller de l'avant, tu es là, devant moi ? »
Un point que la jeune fille avait marqué. Qu'avait-il attendu pour partir, pourquoi ne s'était-il pas contenté de lui lâcher la main pour passer le seuil de la porte... Le regard de Blake plongeant dans les prunelles embuées de Casey se faisait extrêmement glacial, et contre toute attente, de par sa personnalité excessive qui le rendait bien souvent incernable, il sentit monter en lui cette envie farouche de lui faire physiquement du mal. Pour la faire taire, pour qu'elle comprenne, ou tout simplement parce qu'elle ne faisait qu'attiser sa colère. Moins Blake comprenait ce qu'il ressentait, plus il se trouvait troublé et perdu, et plus cela l'énervait. Malheureusement ses colères trop violentes n'étaient pas inconnues de ses camarades qui en comprenaient rarement la cause. Restant impassible mais terriblement sombre et froid, le Serpentard ne cillait pas, pas plus qu'il ne rétorqua un mot. Abandonnant l'idée de s'en prendre à la Gryffondor parce qu'il sentait déjà que les conséquences en seraient terribles pour Casey, Blake tourna les talons, s'avançant vers la porte prêt à partir, lorsque les paroles de la jeune fille se profilèrent de nouveau. Néanmoins le jeune homme ne se stoppa pas, du moins pas tout de suite ; Blake ne se figea qu'à la fin de sa tirade secouée de larmes discrètes, se retournant vers celle qui avait été sa poupée dans un sourire mauvais en coin. Diable, que la belle petite brune était naïve, confondant amour avec l'attachement, tombant amoureuse dans un claquement de doigts de tous les mâles qui croisaient sa route, elle semblait avoir un coeur d'artichaut quand celui du Serpentard était de glace. Du moins, c'était ce que Milton pensait, lui qui n'était jamais tombé amoureux, il était persuadé que Casey n'était guère véritablement amoureuse, car ce noble sentiment ne s'administrait pas au premier venu. Alors Blake se redressa, le sourire amusé qui cachait dores et déjà ses pensées mais aussi ses mots fortement blessants qu'il sortirait en temps voulu. En un sens, le jeune homme était tant persuadé qu'il était impossible qu'on ne lui voue de sentiments tendres, que ceux de Casey envers lui étaient fortement factices. En un mot, il ne la croyait pas ; dans deux jours elle aurait oublié ses larmes et ses soit-disant peines de coeur, et sans doute n'était-ce pas plus mal, pour elle comme pour lui. Toujours secouée de quelques larmes roulant sur ses joues pâles et trop maigres, le petit ange continua sur sa lancée, malgré l'attitude antipathique de Blake.
« T'en as pas marre à te mentir à toi-même ? À te prendre pour un méchant alors que c'est pas le cas. Bordel, je crois que bien malgré toi, je suis sans doutes l'une des personnes qui te connais le plus. Tu m'as embrassé avec amour. Pourquoi tu m'as fait passer une nuit pareille si c'est pour te barrer encore ? Peut-être pour m'arracher le cœur comme le bourreau que tu crois être. Mais t'était vraiment obligé de te démolir par la même occasion ? »
BLAKE - « Et tu prétends me connaître... c'est tellement touchant. » fit-il dans un sourire mauvais et un murmure suave avant de continuer, non sans s'avancer de nouveau vers Casey. « Laisse moi être bon joueur princesse et te renvoyer la balle... Tu n'es pas amoureuse Casey, ni de moi, ni d'Adam, ni d'un autre mâle qui aurait croisé ta route et qui t'aurait souri au moment où tu t'y attendais le moins. Tu t'y es simplement attachée parce que, oh malheur, tu sais déjà que tu es seule et tu t'obstines à chercher des sentiments chez les autres là où il n'y en a pas parce que tu as peur de finir en solitaire et abandonnée de tous, comme tu l'as toujours été. J'ai un scoop pour toi Casey : la nuit que tu as passée avec moi, des dizaines d'autres jeunes filles naïves y ont eu droit également... Je les marque ainsi au fer rouge et cela semble réussir : regarde-toi. »
Un regard méprisant envers la pauvre jeune fille en larmes pourtant si touchante. Le diable était atroce, ce matin, et était bien loin de s'apparenter à ce prince trop doux qu'il avait été la veille. Pourtant, Blake était encore là, à la regarder, à lui parler, à tenter de lui prouver qu'il ne s'attacherait jamais à elle. Sa présence encore en ces lieux était la preuve concrète que finalement quelque part, il ne voulait pas partir. Ses mots haineux s'alliaient avec le rythme de son myocarde s'agitant doucement lorsqu'il toisait le visage d'ange de la jeune fille ; il avait cette envie de la briser d'avantage, comme de la prendre dans ses bras, réactions complexes et opposées qui trahissaient son esprit incernable. Le serpentard continuait de s'approcher, lorsque n'y tenant plus et d'un geste sec, il l'empoigna par son cou délicat avant de la plaquer contre le mur ; sa volonté de lui faire du mal ne s'était pas réellement envolée, et déjà Blake s'était glissée contre la demoiselle, le regard noir. Il la fixait alors, taciturne mais sombre, l'on sentait que le jeune homme, pour la première fois, cherchait ses mots alors que dans ses prunelles se lisait son trouble léger. La laisser partir, l'enfoncer d'avantage, lui prouver qu'il n'était pas tant prévisible.... Finalement, le jeune homme se pencha afin de lui déposer un baiser. Rien d'agressif, rien de mordant, juste quelque peu passionné et peut-être trop doux, malgré l'amertume de ses lèvres. Une main posée sur la joue humide de la jeune fille, Blake se redressa enfin ; entre ses mots et ses gestes, l'on sentait qu'il ne savait plus quoi penser, il ne lui restait donc plus que deux solutions : fuir ou la faire fuir.
BLAKE - « Ne prétends ni me connaître ni me voir comme un semi-bourreau. Si pour te le prouver je vais devoir user de la force pour vraiment te faire pleurer, je te jetterai sur le lit avec plaisir princesse. Alors sors, avant que l'envie ne me prenne de te faire de nouveau mes preuves, et fout moi la paix... »
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| | | Casey S. Donahue
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| Sujet: Re: Last night - Casey Mer 10 Juin - 1:03 | |
| « Et tu prétends me connaître... c'est tellement touchant. » Un sourire mauvais, un murmure suave à lui en faire frémir l'échine. Casey voyait la colère dans les yeux du jeune homme. La colère qu'elle seule avait provoquée et qu'elle seule allait subir. Il s'avança de nouveau vers elle. Une fois de plus, elle recula d'un demi pas, déglutissant difficilement. « Laisse moi être bon joueur princesse et te renvoyer la balle... Tu n'es pas amoureuse Casey, ni de moi, ni d'Adam, ni d'un autre mâle qui aurait croisé ta route et qui t'aurait souris au moment où tu t'y attendais le moins. Tu t'y es simplement attachée parce que, oh malheur, tu sais déjà que tu es seule et tu t'obstines à chercher des sentiments chez les autres là où il n'y en a pas parce que tu as peur de finir en solitaire et abandonnée de tous, comme tu l'as toujours été. J'ai un scoop pour toi Casey : la nuit que tu as passée avec moi, des dizaines d'autres jeunes filles naïves y ont eu droit également... Je les marque ainsi au fer rouge et cela semble réussir : regarde-toi. » Casey baissa son regard vers le sol. Toujours aussi convaincue qu'il avait tord sur toute la ligne. Elle était définitivement et malheureusement amoureuse de lui. Mais pour le reste il avait peut-être raison.
Il lui lança un regard emplis de mépris, s'approchant de plus en plus d'elle. Casey se mordillait doucement la lèvre, sentant déjà le coup qui allait suivre. Sèchement, il l'empoigna par le coup. Le souffle momentanément coupé, il la plaqua contre le mur tandis qu'un halètement s'échappait de ses lèvres. Trahissant sa rage et son regard noir, il se colla à elle. Aucuns mots, il était perdu, troublé aussi incroyable était-ce, par elle. Puis il se pencha, saisissant ses lèvres avec trop de douceur pour quelqu'un qui criait au et fort ce foutre d'elle avec également une passion contradictoire aux propos tenu plus tôt. Sa gorge déserrée tandis que la main du jeune homme caressait sa joue humide. Le cœur battant, Casey avait prolongé ce baiser bien qu'il fut bref. Le jeune homme se redressant avec ce même regard sombre qui semblait chercher le moyen de se sortir de quelque chose où il se savait définitivement pris au piège.
« Ne prétends ni me connaître ni me voir comme un semi-bourreau. Si pour te le prouver je vais devoir user de la force pour vraiment te faire pleurer, je te jetterai sur le lit avec plaisir princesse. Alors sors, avant que l'envie ne me prenne de te faire de nouveau mes preuves, et fout moi la paix... » Casey n'en pouvait plus. Milton voulait se montrer arrogant et jouer au plus fort, il allait voir de quel bois la petite poupée pouvait se chauffer. Elle n'allait pas lui foutre la paix, oh non qu'elle n'allait pas lui foutre la paix. Et s'il osait partir d'ici, il ne la reverrait plus, personne ne la reverrait d'ailleurs.
« Alors va-s'y Blake. Fait tes preuves, prouve toi à toi-même que t'es le sans cœur que tu dit être. Va-s'y, qu'est-ce que t'attends ? Prends moi. Je suis là, juste là. Et fait moi mal comme je te fais mal. »
Elle le fixait droit dans les yeux, provocatrice. Encore et toujours déterminée à ne pas le laisser partir. Pas hier, pas aujourd'hui, ni demain, jamais elle ne le laisserait partir. Il avait beau la prendre pour un objet, la croire faible, n'empêche qu'elle avait tout de même réussis à le garder quelques heure de plus et même maintenant, il était toujours à elle. Et lorsqu'elle le laisserait enfin partir, elle devrait être partit elle aussi, partit d'elle même.
« Allez Blake, prouve-toi encore une fois que tu ne m'aime pas.»
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| | | Blake Milton-White
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| Sujet: Re: Last night - Casey Mer 10 Juin - 16:57 | |
| Pourquoi fallait-il qu'il se trouve aussi perdu, à ne plus savoir que faire ni quoi dire, tournant en rond tout en demeurant paradoxal ; cruel par la parole, tendre par les gestes. Une situation qu'il ne contrôlait plus, et dont la perte de contrôle n'était pas dûe pour une fois à l'inhalation de quelques drogues dures embrumant son esprit. Tantôt désireux de se montrer violent, tantôt envieux de se faire tendre, Blake vint à se demander s'il ne commençait pas à sombrer dans la folie, chose qui l'effrayait. Il ne désirait pas devenir fou comme sa pauvre mère qu'il avait dès lors renié, pas plus qu'il ne voulait s'attacher ou voir une idylle commencer ; jamais le sombre Serpentard n'avait eu à son actif d'histoires véritablement sérieuses, il ignorait tout de ce genre de choses et ne voulait guère les connaître, de peur de perdre sa liberté tant adulée. Aussi, avait-il fallut qu'il se montre cynique, cassant, prompt à laisser la violence s'emparer de lui alors qu'il avait plaqué la poupée contre le mur avec brusquerie. Lui qui voulait la faire fuir, la menaçait sans remords et explicitement d'un viol qui la ferait pleurer, et au vu de son degré de colère tout laissait présager que Blake se montrerait vil et sadique. Contre toute attente néanmoins, la menace ne la fit pas fuir ; preuve concrète qu'elle s'accrocherait, car ni la violence, ni les lames blessantes de ses mots assassins ne la faisait plier. Etait-il possible au final que Blake ne se soit trompé et que les sentiments de la douce ne soient pas que mensonges ? ... ou bien avait-elle enfin décelée l'autre personnalité de son bourreau, celle qui faisait qu'il se sentait tiraillé et blessé dans son être, celle qui laissait cette part de lumière en lui quand bien même il savait se montrer ténébreux et vil.
« Alors va-s'y Blake. Fait tes preuves, prouve toi à toi-même que t'es le sans cœur que tu dit être. Va-s'y, qu'est-ce que t'attends ? Prends moi. Je suis là, juste là. Et fait moi mal comme je te fais mal. »
Finalement, la petite poupée se montrait bien plus forte qu'elle ne le laissait entrevoir, à croire que l'ange se sentait pousser des ailes sous le trouble du diable qu'il était. Sur ses paroles provocatrices, il sentit la colère l'embraser de nouveau, le poussant à se coller de nouveau contre la belle Gryffondor d'un mouvement brusque, sa main empoignant un pan de sa robe qu'il avait remonté d'un coup trop sec le long de sa jambe. Il sentait son palpitant s'accélérer sous cette colère froide, sous la rage, sous le trouble, sous la volonté de lui faire du mal pour ne pas imploser. Mais quelque chose le stoppa alors qu'il plongea ses obsidiennes dans les azurs de Casey ; après tous ces mots, après tout son trouble, il ne souhaitait guère plus vraiment la jeter sur le lit pour la faire sienne dans les larmes. Ce n'était ni un relan de conscience, ni même de remords, Blake ignorait encore pourquoi mais il n'éprouvait pas cette vicieuse envie d'obéir à sa requête... Sans doute parce que justement, ce n'était que de la provocation, et que la jouissance du mal qu'il pouvait infliger était inexistante si la torture avait été choisie par la victime en plus de son bourreau. De plus, les larmes de Casey, pour la première fois, ne l'indifféraient pas tant, et il ne cessait de la fixer alors que doucement sa main vint déserrer le tissu noir, se posant avec légèreté sur la cuisse de la jeune fille. Blake baissa un instant les yeux, son regard sombre se posant sur ses doigts fin caressant dans un doux frémissement la peau opaline de la belle Gryffondor à un endroit qui ne demeurait pour le moins pas les plus chastes. Le bourreau semblait pensif, mais nul ne pouvait savoir encore ce qui se profilait dans son esprit de petit génie qui déjà était perdu ; il sentait un combat intérieur le prendre d'assaut, son âme se tiraillait entre sa part sombre et son côté plus lumineux. Mais rien que pour ses paroles trop provocantes, il aurait dû lui faire payer, lui faire ravaler ses mots, la faire trembler jusqu'à l'entendre le supplier, lui dévorer les courbes sous son angoisse montante et ses larmes vaines... Pourtant rien d'autre ne monta en lui si ce n'était que sa violence présente, ni cruauté, ni sadisme, ni désir d'asseoir son influence sur Casey qui visiblement s'était envolée à moitié. Elle ne semblait plus le craindre, mais toujours dépendante elle était parvenue à le garder auprès d'elle alors que Blake avait voulu passer au plus tôt le seuil de la porte. Soudain la voix de la Gryffondor le sortit de sa léthargie, et déjà ses prunelles sombres jusque là posées sur sa main frôlant audacieusement la cuisse de Casey, glissèrent sur le visage angélique de cette dernière.
« Allez Blake, prouve-toi encore une fois que tu ne m'aime pas.»
Cette fois son visage se fit sombre et impassible, le venin qu'il lui insufflait habituellement se retrouvait dans ses obsidiennes de glace qui croisèrent l'azur des yeux bleus de Casey tout en gardant cette touche plus humaine qui le rendait un peu plus prince. Finalement , après un long silence de plomb dont la tension se faisait palpable, la voix du Serpentard, toujours aussi suave mais légèrement moins froide se profila en un souffle brûlant.
BLAKE - « Au revoir, Casey. »
Les derniers mots étaient tombés ; enfin et officiellement, il lui rendait sa liberté comme il s'éloignait de la douce dans un dernier regard un peu trop froid. S'éloignant de cette dernière, le Serpentard s'avança vers la porte, afin d'enfin quitter les lieux.
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| | | Casey S. Donahue
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| Sujet: Re: Last night - Casey Jeu 11 Juin - 0:04 | |
| Il s'était collé à elle contre toutes attentes. D'un mouvement brusque, il avait relevé le pan de la robe noire de la demoiselle, découvrant sa cuisse d'un geste vif. Le cœur de la demoiselle c'était de nouveau mis à battre à tout rompre. Battre de peur, battre d'amour. Pendant une fraction de seconde, Casey eu peur. Peur qu'il redevienne le con qu'il avait été lorsqu'il l'avait prise de force dans son lit, dans le placards, dans les douches ou encore contre les barreaux du 10ième donjon dans les cachots, pour ne nommer que quelques unes des pires fois. Il lui avait fait mal, moralement, physiquement. Casey savait à cette époque que Blake la détestait était donner qu'il rejetait toute sa haine sur elle. Mais alors, Blake semblait hésitant. Plongeant son regard de braise dans le sien. Il ne cessait de la fixer, comme pour voir comment elle réagissait alors qu'il caressait lentement la cuisse de la demoiselle. L'expression du visage de Casey était incertaine. Prise entre l'attendrissement, l'amour et la peur. Puis il posait son regard sur sa main qui caressait doucement le frêle membre de la demoiselle. Elle qu'elle avait prit de nouveau la parole il posait son regard, noir tellement il en était sombre, sur elle. Sombre et impassible. Il la regardait. La tension était affreuse, le silence total se faisait maitre alors que le cœur de la petite poupée se déchirait une fois de plus.
« Au revoir, Casey. » Annonça il fatalement. Il s'éloignait alors que Casey éclatait en sanglots. Pas que des sanglots pour dire au monde entier qu'on est triste. Non, Casey cessa de respirer quand à la douleur qui envahissait sa poitrine. Elle ne pouvait plus respirer, elle suffoquait, son regard n'était que brume alors qu'elle s'effondrait doucement sur le sol. Comme un ange auquel on avait cruellement enlevé les ailles. Arraché d'un pas qui se dirigeait froidement vers la sortie. Casey était détruite, complètement ravagée. Tous ses frêles membres secoués de sanglots incessants et étouffants. Casey aurait aimé qu'on l'achève d'un Ava Kedavra. Cette chambre était une véritable salle de torture. Ce lit au draps entortillés dans lequel pour la première fois, Blake avait oser lui faire l'amour plutôt que simplement la prendre comme une bête. Cette rose blanche qu'il lui avait donner avant que le prince ne se retransforme en bête, laissant la belle ange démolit au visage humide espérer que la mort vienne la cueillir. Allez en cours aujourd'hui. Non pas questions. Pas questions de montrer à tous ses idiots à quel point elle souffrait. Elle voulait simplement s'enfermer dans la plus haut tour du château, se laisser mourir de faim et de froid faute d'avoir la lâcheté de se jetée de la tour d'un geste intrépide. Il aurait pu faire n'importe quoi, mais pas la laisser ainsi. Les yeux de la demoiselle était rouge et ses mains tremblaient alors qu'elle tentait d'effacer les traces de ses larmes. Il ne lui restait plus maintenant que la force de se levée et de partir. D'aller s'enfermer et crever ailleurs que dans cette pièce trop douloureuse.
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