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 • • intrigue 2 - s. commune serpentard

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Delilah A. Milton
Hazard Dust
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Hazard Dust

Hazard Dust


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MessageSujet: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyMer 10 Juin - 21:22

    La vie à Poudlard c'est ce qu'il y a de plus banal. Après tout on fait ce que font les gens "normaux". Les élèves de Poudlard sont comme les moldus, les étudiants moldus qui vont en cours, vaquent à leurs occupations diverses... La vie à Poudlard ne change pas même si l'on apprend d'autres choses que la composition chimique de l'azote ou à conjuguer le verbe dire au passé simple. La vie à Poudlard c'est pas tout les jours une partie de plaisir aussi. Bien oui. Certains ont quelques fois des coups de blues, un éclair de nostalgie. Certains bien sûr sont nés avec la magie mais d'autres, nés moldus ou ayant vécu chez eux, ont un problème avec Poudlard ou du moins des moments où ils ne se sentent pas chez eux...

    Poudlard, c'est comme une grande famille aussi. Chacun est ami avec certains mais pas avec d'autres. Même si certains se détestent, les élèves sont tous solidaires. Bien sûr, il règne souvent un esprit de compétition entre les maisons. Mais au final ; les Serpentards sont-ils si différents des Gryffondors ? Et qu'en est-il pour les poufsouffles ? Et les Serdaigles ? Au fond, ils sont tous les même.

    La nuit tombe sur Poudlard. Une nuit noire comme on en connaît beaucoup en ce mois d'octobre. Une nuit où le ciel est plus sombre que l'ancien seigneur des ténèbres. A poudlard, chaque nuit d'octobre est à peu près pareille ; sombre et délicate comme la fleur. Personne n'aime ses nuits où le ciel est très voir trop sombre...

    Chaque élève, chaque professeur, chaque elfe, chaque tableau, chaque feuille vaquent à leurs occupations ça et là. Certains jouent, certains étudient et d'autres s'ennuient. Les choses habituelles que l'on fait à poudlard pour un soir d'automne. On s'ébahit, on se dispute, on se fait des papouilles. Les choses que tout le monde, même si l'on est moldu, fait. La vie est si morne, banale, même ici. On s'émerveille certaines fois aux remarques des autres mais on est jamais complètement surpris.

    Tic. Tac. Tic. Tac. Les minutes passent. La pendule affiche désormais vingt deux heures cinq. Un bruit. Une explosion. Rectification. Quatre explosions. Toutes en même temps. Le monde est choqué et tout le monde s'arrête à ses activités...

    Il n'y a pas d'ordre de passage. Vous raconterez l'explosion vue par votre personnage et pourraient y inclure ses blessures.
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Delilah A. Milton

Delilah A. Milton


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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyMer 10 Juin - 23:27

    Elle rit doucement, l’attirant davantage à elle, enroulant ses jambes nues autour de sa taille. Sa bouche rosée était entrouverte, ses cheveux blonds étalés sur l’oreiller, et ses mains parcouraient encore et encore le corps du jeune homme allongé sur elle. Samuel faisait partie de ceux qui la distrayaient suffisamment pour se voir accorder le droit de revenir à ses côtés lorsqu’elle en ressentait l’envie. Ils partageaient régulièrement le lit de l’un ou l’autre, sans jamais s’attacher, s’adressant à peine la parole lorsqu’ils se croisaient dans les couloirs. C’était une règle mise au point dès le début, et ils l’avaient toujours respectée depuis, bien que le garçon ait parfois eu envie de la contourner, notamment quand il l’apercevait rire aux côtés d’un autre. La jalousie était ma foi un défaut dont il ne pouvait se défaire, et qui amusait particulièrement la Serpentard qui se jouait bien souvent des regards glacés qu’il posait sur ses concurrents. Elle n’y était pas attachée, mais ne pouvait nier le fait qu’elle aimait les habitudes qu’ils avaient prises, ces rendez-vous nocturnes pendant lesquels ils monopolisaient le dortoir, au grand dam de ses camarades, ces regards qu’ils échangeaient lorsque leurs routes se croisaient, le fait qu’elle ignore tout de lui, de sa matière préférée au nombre de ses frères et sœurs. La distance laissée entre eux, même lorsqu’il se collait à elle, ivre de désir, avec le goût de la liberté, celle qui lui abstiendrait de s’accrocher. Elle savait que pour lui, c’était trop tard, elle le voyait dans ses yeux quand il demandait à rester dormir et qu’elle refusait, arguant qu’elle ne supportait pas partager son lit, souriant en voyant son air incrédule devenir vaguement blessé, elle le voyait lorsqu’il se fondait en elle, cherchant à tout prix à croiser son regard tandis qu’elle se dérobait, encore et encore, refusant de lui appartenir totalement, ne serait-ce que pour quelques secondes. Insoumise et fière, même lorsqu’elle le laissait froisser ses draps. Plus que tout, elle le ressentait lorsqu’il la serrait contre lui, enfouissant son visage dans son cou en murmurant des questions auxquelles il savait qu’elle ne répondrait pas. Et il essayait de la retenir tandis qu’elle se redressait, déjà ailleurs, songeant aux choses qui l’attendaient quand lui n’attendait que de la sentir à nouveau contre lui. Cette fois-ci encore, il se blottit contre son dos, enfermant sa main droite dans sa poigne ferme, un air boudeur peint sur ses traits d’angelot. Delilah éclata d’un rire légèrement moqueur, et se retournant brièvement, embrassa la tempe brûlante de son amant. Puis elle se défit de sa poigne, se dirigeant rapidement vers ses vêtements. Il était déjà vingt-deux heures une, et le devoir de Potions qu’elle devait rendre pour le lendemain la narguait, posé en plein milieu du dortoir, à peine commencé. Enfilant sa jupe en soupirant, elle jeta un regard faussement accusateur au neuvième année.

    – Sais-tu que tu étais censé venir pour m’aider à faire ce fichu devoir ?

    Moue d’enfant déçue, elle rattachait les boutons de son chemisier en le fixant, provocante. Déjà il la ramène à lui, oubliant les règles, joueur amateur, tellement facile à manipuler. Elle l’embrasse, taquine, lui mordille la lèvre, il en profite pour ouvrir à nouveau le vêtement qu’elle venait à peine de passer, le regard gourmand. « Je croyais qu’il ne pouvait pas y avoir de ce genre de civilités entre nous. » Il grognait déjà dans son cou, réplique vague, ses réflexions se dirigeant toutes vers un intérêt qui était tout autre. Il la fit basculer sur le lit, tenant ses poignets avec un air vaguement dominateur qui la fit tout bonnement éclater de rire. Il était sous son contrôle. Et, comme pour lui prouver, elle inversa la tendance, le chevauchant en se mordant la lèvre inférieure. Elle se pencha vers lui, comme pour l’embrasser, puis se redressa brusquement et sortit une nouvelle fois du lit, lui signalant de l’index que c’était mal. Il poussa un soupir, frustré. La partie était terminée, et encore une fois, elle avait gagné. Il sortit du lit, enfilant son boxer, presque blasé. C’était toujours pareil. Tous les soirs, elle le menait en bateau, s’amusait de sa naïveté, et par Merlin, il n’était pas n’importe quel Poufsouffle de deuxième année, il était un vert et argent, plus âgé qu’elle, et pourtant… Routine douce mais humiliante, il se pliait à ses exigences, et ce serait probablement comme ça demain, et la semaine d’après, et l’année suivante. Tout se répèterait, encore et encore, jusqu’à ce que peut-être, elle lui cède complètement. Passant la main dans ses cheveux bruns ébouriffés, il arrêta de faire semblant de râler en constatant que déjà, elle lui tournait le dos, occupée à tenter de comprendre le devoir pour lequel il était censé être venu l’aider. Pris de remords, il s’approcha d’un pas.

    – Tu veux peut-être que je…

    Et l’univers bascula, le jeu se perdit, une bonne fois pour toute, et le bruit, assourdissant, retentit. Tout s’écroulait, c’était la fin du monde, de son monde. Elle n’eut le temps de rien faire, d’une seconde à l’autre, et elle n’avait rien vu, rien pu calculer, elle s’était laissée surprendre. Il y eut un silence, comparable au calme après l’effroyable tempête. Il y eut ses oreilles, bourdonnantes, le goût amer du sang dans sa bouche, puis, enfin, les hurlements. Semblables à des sirènes venues la sauver, la tirer hors de ce gouffre dans lequel elle était tombée. Sur le moment, elle ne vit plus rien, et la douleur vint plus tard, lancinante, alors qu’elle tentait de se dégager. Elle voulut crier, elle aussi, joindre sa peine à celle des autres, elle voulut vivre, exploser comme le monde semblait l’avoir fait un moment plus tôt, mais au lieu de ça, elle se figea, apercevant le corps immobile et les yeux grands ouverts de celui qui lui avait adressé la parole juste avant que le chaos s’installe. Son visage était plein de sang, et sa silhouette semblait ensevelie sous les débris du plafond qui venait de s’écrouler. La jeune fille eut un hoquet, s’approcha, se traînant à ses côtés à quatre pattes. Elle voulait l’appeler, répéter son nom, encore et encore, mais elle sentit les larmes battre ses paupières, et elle se contenta de le secouer pendant une minute, ou peut-être dix, qui sait ? La poussière la fit tousser, et lorsqu’elle écarta sa main de sa bouche, elle y distingua du sang. L’odeur de la mort flottait dans la pièce. Elle tendit la main vers le visage de Samuel, voulut refermer ses paupières, ne put s’y résoudre. Alors elle tenta de se relever, prenant appui sur tout ce qui était à sa portée. Titubante, elle semblait ébahie, et tandis qu’elle s’avançait vers ce qui restait de la sortie du dortoir, elle s’écroula soudainement et vomit, crachant du sang, sanglotant, tremblant. Elle aurait pu rester là, se laisser mourir par terre, fermer les yeux et simplement attendre son heure, parce qu’elle devait bien y passer, n’est-ce pas ? Un cadavre gisait à ses côtés, alors la mort la cherchait, elle, c’était à son tour. Ses derniers mots résonnaient dans sa tête. C’était à son tour. Oh, elle aurait tellement voulu abandonner. Dans le brouillard dans lequel elle évoluait, elle était persuadée qu’il ne lui restait plus que quelques minutes, peut-être même quelques secondes, à vivre. Alors un nom lui vint à l’esprit, flottant doucement dans les méandres de ses pensées détruites. Un chantier dans lequel il se fit aussitôt sa place, et alors qu’elle se relevait une nouvelle fois, elle ne souhaitait plus qu’une chose. Trouver son cousin, vérifier qu’il allait bien, se blottir contre lui et faire comme si rien n’était arrivé. Elle recommença à avancer, sentant les larmes couler sans qu’elle n’émette aucun son. En bas, dans la salle commune, c’était l’enfer. Un enfer brûlant, violent, dans lesquels les larmes et la peur étaient rois.

    Et elle brûlait au milieu du brasier, petite poupée souillée, à moitié nue et couverte de sang, attendant qu’on l’achève, elle aussi.
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Blake Milton-White
    Depraved prince • sex, drugs && rock'n roll

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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyJeu 11 Juin - 0:11

    Une soirée comme une autre se profilait dans la salle commune des Serpentard. Malgré l'humidité des lieux, la couleur sinistre des murs grisâtres, la bonne ambiance était présente chez les vert-et-argent. Des rires, des conversations enthousiastes, des railleries envers leurs camarades n'étant pas de leur maison. Attablés à une table de bois, Brooke et Davis s'étaient penchés sur un devoir absurde de divination, tout près du feu Franck tenait sa Lydia dans ses bras ; couple heureux dont l'idylle tenait déjà depuis une longue année, et allongé de tout son long dans le canapé, Blake, le sourire aux lèvres, parlait de choses et d'autres avec Lust à se balancer connerie sur connerie : des conversations de jeunes adolescent junkie au langage cru qui, si cela n'étonnait plus personne, amusait nombre de ses camarades. L'extraverti Kenwood, ami de toujours du jeune et ténébreux Milton, se pavanait dans la salle commune à en faire rire les autres élèves présents dans la pièce, devant subir les "fuck off" et autres "bitch" des deux amis déjantés visiblement bien remontés. Et pour cause, ce soir ils avaient prévu une petite fête privée aux abords de la salle sur demande, promettant alcool et orgie, ce qui les mettait de bonne humeur. Rien ne laissait présager néanmoins que tout basculerait cette nuit ; tous se montraient insouciants et légers, sans jamais sentir l'ombre d'une menace qui s'approchait. Blake se redressa, non sans envoyer un coussin sur Lust pour le faire taire alors que ce dernier avait accouru derrière son dos, passant un bras autour de son cou dans un élan complice.

    -- T'as quelque chose à redire ma chérie ?
    -- Va te faire voir...
    -- Avec toi ?

    De nouveau des rires comme Blake attrapa à son tour avec brusquerie la nuque de son ami dans une bataille taquine quelque peu agressive. A croire que les jeunes hommes n'étaient pas capables de douceur. Lust finit par prendre place à ses côtés, et bientôt les deux Serpentard furent bientôt rejoints par d'autres de leurs camarades, la cour de Milton était constituée de véritables amis comme de vrais hypocrites, mais que ce soit sincère ou non, Lust lui, possessif et jaloux, ne les supportait que peu. Peu importait, il les ignorait tout de même alors qu'ils dévièrent sur la conversation primordiale du soir : la petite fête qu'ils donneraient à la salle sur demande. Et tout leurs proches seraient là ; les Serpentards seulement, Adam sûrement, sans oublier Delilah. Sur cette pensée, Blake eut un sourire en coin, pensant que sa délicieuse cousine devait se donner du plaisir avec ce chanceux de neuvième année. Bientôt interpellé par une demoiselle aux cheveux roux, le Serpentard se leva, s'avançant vers elle d'un pas assuré, il commençait à négocier l'entrée de la belle jeune fille pour la fête de ce soir, businessman dans l'âme qu'il était. Mais soudain, leur monde bascula ; une explosion qui ne laissa à personne le temps de réagir ; tout allait trop vite. Stupeur, incompréhension, angoisse, bientôt succédés des cris, des larmes, des gémissements de douleur. Ladite explosion avait été violente, les sols s'étaient mis à trembler comme les murs s'ébranlèrent, sournois et trop lourds, c'était tout leur monde insouciant qui s'écroulait avec eux. Ici et là, partout en vérité, des débris : pierres, poutres, poussière dense et rendant l'air irrespirable, l'air fut plombé de cris atroces et appeurés comme une odeur acre et nauséeuse de sang se fit sentir. Puis vint le trou noir, court et bref, Blake ouvrit les yeux sur ce qui semblait être un semblant de plafond ébranlé, quand un gémissement atroce de douleur s'échappa de ses lèvres. Une souffrance terrible le lançait à la jambe ainsi qu'à son bras, mais plus encore c'était ce goût âpre de sang dans sa bouche qui le prit au dépourvu. Dores et déjà, il sentait ce sang séché lui coller à la peau, sur son visage, ses bras, son buste, lui-même parcouru d'une douleur indicible. Son regard sombre glissa sur cet énorme morceau de bois venant lui écraser la cage thoracique, et qui s'apparentait à une immense poutre venue le retenir prisonnier au sol, l'empêchant de bouger par la même occasion. Et quand bien même il essaierait de s'en défaire, la douleur insupportable lui soufflant qu'il s'était très certainement cassé quelque chose l'empêchait de bouger. Les cris de nouveau se firent entendre, les larmes et les gémissements aigus de douleur, Blake lui même en poussa un de nouveau tout en déglutissant difficilement, sentant cette agonie cuisante parcourir son corps. Il ferma les paupières avec fermeté, tentant de pousser la poutre lui écrasant le buste d'un seul bras, l'autre lui lançant bien trop, et ne parvenant pas même à le bouger. Enfin, un visage ensanglanté apparut au-dessus de lui ; Franck visiblement indemne quoique véritablement paniqué, lui était venu en aide.

    -- Bouge pas Blake, j'te sors de là !
    -- Bordel Franck arrête tes conneries et achève moi !
    -- Mais t'es con ou quoi Milton ? Tu la fermes et tu te laisses faire !

    Un nouveau gémissement de douleur s'échappait de ses lèvres , la souffrance lui était tant suffocante, compressant sa poitrine, son coeur et ses poumons, que seul l'achèvement sur place dans l'immédiat était efficace pour la faire taire. Pour autant Blake était loin de s'apparenter à ces dépressifs suicidaires, lui qui vivait la vie dans son entier et avec excès demandait ce soir l'extrême : la douleur lui était trop insupportable pour qu'il ne la ressente encore, d'où sa requête absurde envers Franck. Avec difficulté, ce dernier parvint à le sortir des débris, et déjà le jeune Milton se retourna sur le ventre, tentant de se tenir d'un bras comme l'autre ne lui obéissait plus.

    -- Où est Delilah ?
    -- J'en sais rien Blake... Elle était...
    -- Dis moi où elle est...
    -- Putain Blake, mais calme toi, j'en sais rien !

    La peur, la douleur, l'angoisse, l'atrocité de la situation envenimaient les choses en rendant les deux jeunes hommes agressifs dans leurs propos. En particulier Blake, qui déjà posa son front sur le sol, exténué et crachant du sang, il ne comptait certainement rester là à rien faire, mais pour le moment, ses jambes refusaient de le porter.
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Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls


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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyJeu 11 Juin - 3:24

    Une soirée comme une autre, mais ce qui changeait la tradition c’est que Charly s’était mêlée à la foule de la salle commune. Il y avait plusieurs têtes que Charly connaissaient, elle aimait tout simplement leur parler. Il y en avait un en particulier, qu’elle aimait particulièrement parler ou s’amuser, il était l’un des rares, mais qu’est-ce qu’elle ne ferait pas pour ses beaux yeux ? C’était le minimum de se présenter quelques fois. Elle se sentait d’humeur en plus. Il fallait bien en profiter de sa bonne humeur. Charly avait quitté son dortoir, habillée de façon moldu ( Skinny et t-shirt) , pour être parmi les autres élèves de sa maison. Elle souriait, c’était différent de la voir sourire qu’avoir toujours une moue. C’était mauvais pour la santé des gens de ne jamais sourire. Un sourire peut faire bien des choses, mais aussi il peut cacher des choses. Un sourire « Fake » appel le l’ont ainsi, comme le nom le dit, c’est qu’il est faux ou sonne faux, ce n’est qu’un sourire pour ne pas montré ce que l’on ressent, on peut aussi le confondre avec le sourire innocent, mais ne nous attardons pas sur le sujet des sourires et des rires aussi. Bien trop hors sujet pour une jeune femme qui ne sourit que quand elle le veut, même si c’est à se cramper en deux, elle n’aura peut-être même pas un petit sourire. Donc, elle avait un sourire pour une de ses rares fois. Profitons du moment présent. Voulez-vous bien le faire ? Revenons à nos moutons ! Charly s’était mêlée aux autres, sans toutefois parler à tous. Elle n’avait rien à leur dire. Elle est le genre de fille à parler quand elle a quelques choses à dire. Elle s’était dirigée vers Blake, l’ami en question qu’elle aimait s’amuser avec. Elle lui sauta dans les bras tout simplement, tout ça pour lui faire un câlin. Charly lui sourit avant de le laisser à ses autres amis, elle n’avait pas le droit de le monopoliser, même si elle était une de ses « fuck friends », elle n’avait pas le droit de faire sa difficile. Il était libre tout comme elle. Ils s’amusaient ensemble tout simplement. Elle l’aimait, mais c’était qu’un ami pour elle. Blake était précieux à ses yeux, comme tous ses amis. Charly chercha du regard sur Svetlana aurait pu être là, après s’être éloigné de Blake. Peut-être la croiserait-elle ? Ça serait sympa. Vu qu’elle profitait de sa soirée comme tous les ados normaux, elle aimerait voir le petit monde de Serpentard qu’elle aime et apprécie. C’est ce qu’elle désirait en cette soirée. La Serpentard faisait attention à ce qu’elle faisait. Elle n’avait pas envie de se bagarrer, c’était un jour heureux. Mais savait-elle du malheureux qui les guettait. Aucunement. Elle bouscula quelques personnes sans faire exprès, elle s’excusait, même si ce n’était pas dans ses habitudes. Il y avait trop de bonheur… trop. Je vous le dis.

    Charly cherchait Svetlana, mais ne la trouva pas. Elle abandonna les recherche finalement. Elle s’était accotée contre un mur silencieux, regardant les autres s’amuser. Elle n’avait pas besoin de plus. Elle était bien. Personne ne la dérangeait et puis elle ne se battait pas. Elle regardait sans être avec eux en train de danser, elle aimait regarder. C’était son plaisir à elle. Pas besoin de ce qu’eux on besoin pour s’Amuser. Charly voyait des gens se faire des coups bas tout en riant. C’était ça le bonheur. La blondasse était bien et ça se voyait. Tout à coup, tout changea. Elle perdit tout sourire. Elle n’avait plus envie de sourire. Elle le savait quand elle était trop heureuse, quelques choses arrivaient, souvent de grave ou tragique, comme si la vie voulait la faire chier, ce qui marchait d’ailleurs. Une explosion !?! Elle ne comprenait rien du tout. Elle aimerait comprendre ce qui se passait en ce moment. Charly tenta de s’échapper. Elle frappa de pleins fouets un mur. Elle ne partit pas dans les vapes. Tout tournait autour d’elle. Elle fermait régulièrement les yeux, mais elle luttait. Elle sentait le mal dans son dos. C’était horrible. Charly était couchée à plat ventre, incapable de bouger. Elle sentait des morceaux sur son dos qui l’écrasait. Elle était incapable de crier. Elle était somnolente… Elle était entre mi-chemin vers la réalité et un monde ailleurs. Charly pensait que c’était la fin pour elle. Elle avait l’impression que c’était la fin pour les élèves. Tout était si parfait avant, maintenant c’était l’enfer. Le diable était-il maintenant à Poudlard pour brûler tous les élèves, les emporter avec lui dans ses enfers brûlants ? Charly entendait les autres criés, mais cette dernière serait incapable de crier. Elle n’en avait pas la force. Elle avait l’impression qu’elle manquerait d’air. Charly entendait bouger, mais elle cessa de lutter pour de bon, elle sombra dans l’inconscience avec des micros réveils, mais elle ne s’en rendait pas compte. Elle n’était plus vraiment de ce monde. Elle entendait sans pouvoir rien faire. Peut-être que les gens penseraient qu’elle était morte, peut-être que ça l’arrangerait le monde ? Il y avait des peut-être. Peut-être en ce moment, elle était morte tout simplement. Elle n’en savait rien. Elle se sentait mal. Elle avait mal. Peut-être qu’en mourant on ressentait toujours la douleur lors de notre mort. Charly ignorait ce qui se passait, ce qu’elle savait c’est qu’il y avait plus qu’une personne dans sa situation prise au piège. Svetlana ? Drake et tous les autres, vont-ils bien ? Elle aimerait le savoir…
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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyJeu 11 Juin - 19:02



    La nuit berce les illusions des fous et des rêveurs. C'est ce que l'on dit, du moins c'était ce que l'on disait dans le bouquin qu'Asphodèle était en train de lire, allongée à plat ventre sur son lit, dans la chambre qu'elle ne partageait qu'avec sa soeur et leur précepteur. Le lit était très confortable et les lourds rideaux de jade sombres étaient tirés, grands ouverts, de sorte que la jeune fille aux yeux améthystes n'était pas en retrait comme on avait l'habitude de la voir mais bien au contraire, elle était détendue, ses épaules graciles, relâchées et son uniforme d'élève abandonné sur la chaise à l'avantage d'une chemise de nuit légère.

    La lumière du feu jetaient des lueurs vacillantes et chaleureuses sur toute la pièce, y compris sur l'émeraude et argent qui s'adonnait à l'un de ses plaisirs préférés la lecture. Certes il ne fallait pas trop en demander, ce que lisait la jeune sorcière n'était pas un magasine de Veela ou un livre de contes de fées, lectures pour lesquelles elle n'avait encore pas développé de goût. C'était encore un de ces pavés indigestes qui reposait sur l'oreiller au pied du lit, entre les coudes d'Asphodèle. Un de ces bouquins qui vous donnent mal à la tête et que seul un fou oserait proposer dans un programme scolaire quand bien même c'eut été pour un programme d'études supérieures. Mais Asphodèle aimait se cultiver. Ce n'était pas son seul plaisir quoi qu'on en put croire, loin de là. Elle aimait particulièrement la compagnie de Rosarjo et de Menoch ces temps ci. Malheureusement pour elle, Rosarjo avait du s'absenter quelques jours pour retourner auprès de Nospheratov et Menoch était aux abonnés absents ce soir. Asphodèle ferma l'énorme grimoire sans oublier de marquer la page où elle en était avec le lacet de pourpre cousu à la reliure. Elle soupira, sa joue appuyer sur la paume de sa main, languissante le retour du vampire dont le cercueil faisait figure de bureau contre le mur opposé aux lits des deux sœurs. Combien de fois avait-elle dormi dans le cercueil de Menoch étant enfant, au château suspendu. Elle se levait toujours juste après qu'il eut fermé la porte de sa chambre et marchait à pas de loup derrière lui, prétendant qu'il ne l'avait pas remarquée. Alors il la hissait sur ses genoux, elle s'allongeait contre son torse silencieux, ses petites mains d'enfant allant chercher une mèche des cheveux du vampire tandis qu'il glissait un tout petit morceau de bois entre le corps et le couvercle du cercueil, pour qu'elle n'étouffa pas dans son sommeil. Puis il s'endormait, statue de marbre glacée dans un écrin d'écharde, un petit cœur de chair humaine brûlant de vie contre lui. Elle ne s'endormait jamais tout de suite mais elle finissait toujours par succomber. Asphodèle souriait en se remémorant un tel instant de tendresse, sa main caressant le vernis du bois avec reconnaissance. Elle n'était pas tant sentimentale mais il était vrai que ces moments là avaient été les seuls de sa vie qui eussent témoignés d'affection. Elle les gardait donc en souvenir particulièrement précieux.

    Une main se posa doucement sur son épaule sans qu'elle ne sursauta bien qu'elle n'eut pas entendu le vampire entrer.

    Lily-Tu étais là?
    Menoch-Je suis toujours là. Je vais sortir.

    Il avait une voix plutôt douce mais il n'avait pas la veine aristocrate qu'avait les autres vampires qu'elle connaissait. Ça lui avait toujours donné quelque chose de particulier aux yeux de la jeune fille. Il avait toujours la politesse de l'informer quand il devait la "quitter" et c'est ce qu'il faisait encore une fois, comme chaque soir d'ailleurs. Mais ce soir là, Asphodèle n'avait vraiment pas envie de rester seule. Allez savoir pourquoi. Elle le regarda jeter son manteau sur ses épaules et il dut saisir ses pensées au vol car il se retourna, notifiant d'un regard qu'il ne voulait pas qu'elle l'accompagne. Il trouvait que c'était beaucoup trop glauque. Elle n'avait pas encore à voir ça, quand bien même elle était prédestinée à y venir un soir où l'autre. Le plus tard possible, c'était toujours la solution que Menoch préférait quand il regardait l'épée de Damocles suspendue au dessus de la tête de sa protégée. Asphodèle ouvrit la bouche pour défendre sa cause mais la referma. Il passa le pas de la porte, refermant doucement derrière lui...

    Lily-Non attends... laisse moi venir avec toi.
    Menoch-Non. Que fera tu de plus qu'ici d'ailleurs?
    Lily-...', que pouvait-elle bien répondre à ça?'Je serais avec toi.

    La poignée de la porte tourna dans un cliquetis métallique. Il était déjà parti. Asphodèle n'était absolument pas du genre à faire un caprice. Rodée à la discipline la plus extrême, elle était habituée à ce que ses supérieurs lui disent non. Mais pas ses subalternes. Bien sûr jamais de la vie elle n'aurait considéré Menoch comme tel mais il fallait qu'il l'emmène avec lui, elle ne savait pas pourquoi c'était une envie qui lui prenait les tripes. Elle ne voulait pas rester là. Toute seule. Ca ne s'expliquait pas. Elle ne pouvait pas non plus dire que c'était que le château lui donnait la chair de poule, elle en avait vu d'autres des châteaux et des biens moins accueillant que celui ci. Mais elle ne savait pas... il fallait qu'elle sorte. Peut-être l'ennui, ou la routine qui devenait étouffante quoique cela ne faisait qu'un mois qu'elle était arrivée à Poudlard.
    Elle ouvrit la porte de la chambre à la volée, ne considérant d'abord pas l'idée de se couvrir mais elle revint sur ses pas pour enfiler négligemment sa robe de sorcier par dessus sa nuisette puis remonter les escaliers derrière lui, avalant les escaliers quatre à quatre à la lueur d'un lumos. C'est que le vampire était du genre rapide et d'ailleurs elle ne savait pas exactement où il allait. Il quittait Poudalrd, c'était tout ce qu'elle savait.

    Lily-MENOCH!!

    Elle arriva dans le hall, et s'aventura au dehors. La silhouette du vampire se découpait ombre sur ombre dans la nuit, contre l'obscurité du parc. Il faisait particulièrement noir ce soir, pourtant Menoch ne semblait pas décider à changer d'avis. Elle lui courut après un instant sans pouvoir le rattraper avant d'user de son dernier recours:

    Lily- Emmène moi avec toi! C'est un ordre!

    Le vampire se raidit sans montrer d'abord qu'il n'aimait pas la façon dont elle lui parlait. Elle le rattrapa puis le prit par la main mais il la lui retira très froidement.

    Menoch-Allons, puisque c'est un ordre.', fit-il sans lui accorder un regard.

    Objectivement, Asphodèle serait bientôt de beaucoup son supérieur, il en avait parfaitement conscience et d'ailleurs depuis bébé elle avait déjà son allégeance la plus sincère. Mais pour ce qu'ils étaient tellement proches, il tolérait difficilement qu'elle lui parle comme à un subalterne.

    Lily-Je ne veux pas partir comme ça.', objecta-t-elle se plantant au milieu du parc avec la ferme intention de n'en plus bouger tant qu'ils ne se seraient pas expliquer, 'ne sois pas fâché contre moi, tu ne voulais rien écouter.
    Menoch-C'est toi qui n'écoute rien et puis d'ailleurs, toute royale que tu sois il te faudra apprendre qu'on en commande pas aux sentiments des autres. Oui. Je suis fâché, je suis en colère contre toi! Maintenant que ceci est dit nous pouvons y aller...
    Lily-Nous n'allons nulle part tant que tu es fâché!

    Les voix commençaient à prendre de la rigueur, et les regards à se faire incisifs.

    Menoch-Fort bien alors nous resterons! Mais tu sais ce que cela veut dire. Je ne peux pas te protéger de moi, et je t'avoue que finir bêtement au supplice du pâle pour un caprice ridicule ne m'enchante guère!
    Lily-Mais tu ne penses donc qu'à toi! Ca n'a rien d'un caprice!!!!

    Parfois Asphodèle avait du mal à faire la part des choses quand elle était en colère contre Menoch et ce qu'elle disait sortait de sa bouche sans même avoir été réfléchi les trois quart du temps. C'était quelque chose que nul autre que Menoch n'avait vu jusque là chez la petite reine des Glaces au maintient irréprochable. Leur dispute prenait de l'ampleur est maintenant Menoch riait, moqueur et cynique, chose qu'on ne lui voyait jamais faire non plus, mais Asphodèle semblait avoir une espèce de don quand il s'agissait de le faire sortir de ses gongs, bien que ce ne soit arrivé que très rarement.

    Lily-JE SUIS DESOLEE!!

    Au moment où elle disait ça, un énorme tonnerre déchira la nuit. Par réfexe Menoch la serra pour la protéger tandis que leur yeux contemplaient de loin quatre formidables explosions...

    Menoch-Tu es pardonnée...', ajouta le vampire, sans voix aux vues d'un tel spectacle.






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Svetlana R. Vasilyevna
Svetlana V. ;What happened to the revolution?
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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyJeu 11 Juin - 19:19

    « -Regarde, regarde moi »

    Svetlana était elle aussi en train de s’amuser, mais d’une autre façon. Et en agréable compagnie. Elle était debout sur une table, dans une salle vide, et la jeune russe tenait une bouteille de vodka. Elle en but une longue gorgée, éclata de rire, et après l’avoir refilée à Felix, elle reprit son numéro de funambule audacieuse. Lana n’était que très peu vêtue, et elle marchait vraiment sur le bord. La tête lui tournait légèrement, mais c’était normal, c’était l’alcool qui faisait ça. Elle virevolta sur elle-même, sa jupe noire tournoyant autour d’elle, et elle se stoppa de justesse avant qu’elle s’écroule en bas de la table, sur le pavé froid et dur d’une salle vide. Néanmoins, Felix trouva le moyen de la retenir. Pour ne pas qu’elle tombe. Elle se mit à rire à nouveau, un rire aigu, presque hystérique, avant de se suspendre au cou de son amant, de nouer ses fines jambes fuselées autour de sa taille, et elle posa quelques baisers humides dans sa nuque, respirant son odeur masculine et sensuelle. Felix se laissa lui-même tomber dans la première chaise venue, elle le chevauchant. Doucement, avec provocation, elle entreprit de faire onduler son corps contre le sien. Felix étouffa un léger soupir dans ses cheveux blonds. Svetlana se mit à nouveau à rire, et elle défit l’élastique qui retenait ses cheveux, les laissant tomber en cascade sur ses épaules. Autour de son cou pendait un bijou, qui savait bien se dissimuler dans son décolleté. Un décolleté sur le coup pigeonnant. Elle ne portait plus de haut, et elle n’avait qu’un soutien-gorge noir. En dentelle. Eh oui, de la dentelle fine et assez chère. Elle n’avait pas froid aux yeux, la demoiselle qui avait passé des années chez les nonnes.

    Lana rejeta la tête en arrière, cambrant ses reins, alors que Felix, du bout du nez, effleurait sa peau de porcelaine, s’aventurant de plus en plus à la naissance de ses seins. Elle lui offrit sa poitrine, alors que les mains expertes parcouraient son dos, effleurant l’attache de son soutien-gorge. Mais au moment où il allait l’ôter, Svetlana mit elle-même une de ses mains derrière son dos, et ôta de là la main de Felix. Elle lui tapota gentiment sur l’épaule, et elle dénoua ses jambes d’autour de sa taille, avant de poser ses pieds au sol. Elle se leva, lissa sa jupe d’uniforme, et se pencha pour ramasser sa chemise qui traînait par terre. Elle enfila rapidement son vêtement, et elle mit les boutons dans une lenteur affligeante. Rien que pour narguer Felix. Felix qui avait eu le malheur de se montrer trop entreprenant, trop empressé. Svetlana n’avait fait que de réfréner ses ardeurs, c’est tout. Toujours en souriant narquoisement, Svetlana prit la bouteille de vodka, alluma un joint, et se laissa glisser le long du premier mur qui venait là, sa chemise négligemment entrouverte, sa jupe glissant le long de sa cuisse repliée, laissant voir la broderie de son bas noir et laissa entr’apercevoir sa petite culotte, en dentelle noire elle aussi.

    Nonchalamment, elle porta le joint à ses lèvres, et elle les referma dessus pour en tirer une bouffée. Elle referma ses lèvres rosées sur le goulot de la bouteille de vodka, et but une nouvelle gorgée, invitant d’un regard incendiaire Felix à venir la rejoindre. D’un geste provocateur, elle lui fit signe de venir, avant de porter son pouce à ses lèvres, toujours en fixant Felix, le jeune homme qu’elle avait choisi de frustrer ce soir. Monsieur était entreprenant, madame était une salope. Felix n’allait pas être déçu du voyage. Et elle l’y reprendrait pas de sitôt. Il était de notoriété publique que Felix avait flashé sur elle depuis leur troisième année. Seulement, elle trouvait Felix bête, fade, et inintéressant. Tout le contraire du type d’hommes qu’elle recherchait. Elle voulait un jeune homme fougueux, viril, passionné, qui pouvait lui faire prendre son pied. C’était trop demander? Felix était vraiment bof. Ce n’était franchement pas un bon coup. Il était mignon, mais question baisers -et aussi quand le s était obsolète- il y avait mieux, largement mieux. Lana se leva, et termina de fumer son joint. Elle tira Felix par les deux bouts de la cravate qu’il était en train d’enfiler, et elle l’attira à elle, pour l’embrasser fougueusement. Elle promena avec provocation sa main sur son torse imberbe, et défit lentement le bouton de son pantalon, et abaissa la fermeture éclair. Sans se défaire de son sourire, la blonde glissa sa main dans son pantalon. Felix ferma les yeux et soupira. Ses hanches s’avancèrent un peu plus vers elle, pour l’intimer d’insister davantage. Mais Svetlana retira sa main, et la posa sur la joue douce du jeune homme.

    « -Désolée mon chou, j’ai plus envie de jouer. T’as qu’à finir tout seul. »

    Et elle le laissa là, avec la bouteille de vodka à moitié vide. Comme ça, s’il venait à se faire prendre, c’était lui qui se ferait punir. Et pas elle. Elle sortit de la salle vide où elle s’était enfermée, et d’un pas un peu trop guilleret pour que ce soit réellement elle, mais qu’importe. Lana, en fait, jubilait. Il avait fait une de ces têtes, et éclata de rire en imaginant ce qu’il était probablement en train de faire. Ceux qui ne savaient pas jouer finissaient immanquablement par s’adonner au plaisir en solitaire. Felix n’avait pas su jouer. Il avait tout gagné. Il avait cruellement manqué de subtilité, et Svetlana détestait ceux qui ne voyaient en elle qu’un morceau de viande. Ruminant ses pensées, jubilant de sa vengeance, s’aventurant d’un état à l’autre, Lana avait cheminé jusqu’à la salle commune, marchant avec provocation, sa chemise ouverte plus que la décence ne le tolérait. Ses boucles blondes virevoltant autour d’elle. Elle poussa la porte de la salle commune de Serpentard, et se vautra négligemment dans un fauteuil, près du feu. Elle regarda de ses yeux clairs les flammes danser dans l’âtre de la cheminée. Elle consulta sa montre. Il était vingt-deux heures quatre minutes. Lana bascula la tête en arrière, et ferma les yeux. L’effervescence anormale. Il y avait trop de bruit dans la salle commune. Trop de bruit, elle avait mal au crâne. Elle aurait souhaité ne plus rien entendre, rien que pour ne plus avoir les marteaux piqueurs dans la tête. Qui pilonnaient, impitoyablement. A l’instar de celui qui mettait un coup de bélier dans les lourdes cloches en bronze, faisant sonner le glas. Une fois. Deux fois. Trois fois. Et ce fut la déflagration. Puissante, assourdissante. Tout qui s’écroulait, tout qui partait en sucette.

    La Serpentard eut le réflexe de rouler sous la table, pour se protéger des débris et des pierres qui provenaient du plafond qui s’effondrait. Elle prit sa tête entre ses mains, et se protégea de ses bras. Atour d’elle, c’était le chaos. Svetlana toujours recroquevillée sous sa table, trouvait cela bizarre de ne rien entendre. Pas de cris. Pas de larmes. Pas de mots, lancés ça et là. Pas d’appel à l’aide. Juste le silence. C’était flippant. Lana voyait les gens qui couraient dans la salle commune, pour se mettre à l’abri. Elle ferma les yeux alors que la poussière due au gravats empoisonnait l’air de sa substance. Elle appela à l’aide. Du moins, il lui avait semblé appeler à l’aide. Elle avait senti ses lèvres remuer, elle l’avait pensé. Mais elle n’entendit même pas le son de sa voix. Svetlana se mit à trembler. Violemment. Elle cria encore. S’époumona, mais n’entendit pas plus. Le silence l’enveloppait, total. S’abattant comme une chape de plomb. Lana inspira profondément, et se mit à hurler, de toutes ses forces. Qu’on vienne la chercher! Elle n’entendait plus rien! La russe se recroquevilla davantage contre elle-même. Se roulant en boule sous sa table. Autour d’elle, des gravats, des poutres. Elle ne pouvait pas sortir de là, tout était trop lourd. Elle n’osa pas imaginer le poids des décombres que supportait son abri de fortune. Elle palpa son corps, pour voir si elle n’avait rien de cassé. Elle n’était pas blessée non plus. Juste ce silence, insupportable, insoutenable. On ne la voyait pas là où elle était. Elle était cachée. Personne ne saurait qu’elle était là. Elle n’entendrait rien, rien du tout, si les gens appelaient pour savoir s’il y avait des survivants. Dans la confusion, les cris passaient inaperçus. Lana appela encore une fois à l’aide, sans s’entendre. Les larmes de panique commençant à rouler sur ses joues blêmes, noircies par la poussière. Elle avait toujours prétendu n’avoir besoin de personne. Pour la première fois de sa vie, elle était confrontée à une situation où elle avait besoin des gens. Mais il n’y avait personne pour elle. Comme elle n’avait jamais été là pour personne. Elle en payait le prix. La jeune femme se roula en boule. Ses bras enserrés autour de ses genoux, elle sanglotait. Elle pensait à ses amis. Charly. Jake. Que faisaient-ils? Où étaient-ils? Allait-on venir les chercher? Combien étaient partis ce soir là? Et une pensée, encore plus forte, franchit la barrière des pensées désordonnées de la russe. Encore une fois, elle cria, à s’en déchirer les cordes vocales. Manquerait plus que ça qu’elle devienne aphone.

    « -Kiraaaaa! Trouvez moi Kira! »

    Elle posa sa tête contre ses genoux. Elle voulait savoir si sa jumelle, son autre moitié, allait bien. Si elle était sauve. Même si elle ne lui avait pas parlé depuis des années, même si elle l’avait reniée arrivée à Poudlard, même si elle refusait de la voir, Kira était la seule personne qui comptait vraiment pour la jeune russe. Qu’importe les autres. Ses amis. Ou ceux qu’elle considérait comme tels et qu’elle avait toujours préférés à sa propre sœur. Rien ne pouvait rattraper les années manquées. On n’en ressentait que des regrets. Lana sanglota plus fort. Les remords l’assaillant, priant Dieu, ce Dieu auquel elle n’a jamais cru, de leur laisser la vie sauve. Elle levait les yeux vers le ciel, enfin, façon de parler puisqu’elle était dans une obscurité presque totale. Les larmes salées roulant sur sa joue, le cœur manquant d’imploser, écartelé par ces émotions diverses. C’était désagréable.

    « -S’il vous plaît…Faites qu’elle soit en vie… »

    Un murmure. Une parole à peine prononcée. La tête lui tournait. Elle était coincée là. Elle posa sa joue contre le sol froid et poussiéreux, de ce qui était avant la salle commune. De ce qu’il en restait, désormais. Le silence autour d’elle se faisait toujours le plus complet. Svetlana Vasilyevna, pour la première fois de sa vie, priait Dieu. Car dans de tels moments, quand on croit que tout est fichu, il ne reste plus que la foi.
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Delilah A. Milton

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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyVen 12 Juin - 6:17

    Sous ses yeux gisaient des cadavres, des centaines de cadavres, sans qu’elle ne puisse savoir si cela était vrai ou non. Elle revoyait, encore et encore, le beau visage de Samuel, et le vide dans ses yeux, son regard si expressif soudainement éteint, elle avait encore sur la langue le goût de sa peau, se mélangeant à celui, plus acre, du sang, elle pouvait encore sentir sa chaleur réchauffer son corps, et son poignet portait encore la trace de ses doigts qui l’avaient enserré quelques minutes plus tôt. La nausée la reprit de plus belle, et elle sentit les sanglots monter par vagues, la faisant trembler, tandis qu’elle se tenait toujours debout en plein milieu du chaos, incapable de réagir aux voix qui demandaient, suppliantes, qu’on les aide. Elle se sentait impuissante, vidée de tout sentiment qui aurait pu la pousser à se battre. Elle n’était pourtant pas blessée, et si elle l’était, ce n’était que superficiel, comme cette plaie à la jambe qui la lançait douloureusement. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer sa chute, elle voulait ramper jusqu’à la faucheuse et l’implorer de lui prendre la vie, qu’elle en fasse ce qu’elle voulait, pourquoi ne pas l’offrir à quelqu’un d’autre, quelqu’un qui la voudrait, qui pourrait s’en servir, elle était complètement inutile. Elle n’existait déjà plus quand dans un souvenir, et ses jambes ne la portaient plus que par habitude. Dans cet endroit où tout le monde ne demandait qu’à survivre, elle n’aspirait qu’à disparaître, définitivement. Pourtant, une voix la retenait, un même chuchotement la tenait debout ; elle n’aurait de repos jusqu’à ce qu’elle le trouve. Blake. Il était ici, elle le savait. Fouillant dans sa mémoire floue, elle se rappela avoir échangé quelques mots avec lui plus tôt dans la journée, lui s’assurant qu’elle venait bel et bien à sa fête, et elle riant, disant qu’avant ça, elle avait un rendez-vous particulièrement important, mais qu’elle ne raterait pour rien au monde sa soirée. Elle eut soudainement envie de rire, de se rouler en boule et de rire jusqu’à elle aussi exploser, feu de joie qui réduirait définitivement en cendres l’endroit. La promesse avait été faite, et ils s’étaient quittés avec insouciance, un sourire vaguement séducteur aux lèvres, dans l’esprit du jeu qui les animait toujours tout deux. Et à présent, elle ne souhaitait qu’une chose, revenir en arrière, à ce même moment, quand leurs regards s’étaient croisés, juste quelques heures auparavant. Elle balaya l’endroit des yeux avec espoir, mais dût se rendre à l’évidence, elle ne le trouverait pas. Poutres et pierres s’entassaient un peu partout, lui bloquant la vue, témoins de l’horreur qui venait de se produire, qui se produisait encore, menace planant au-dessus de sa tête. Prise de panique, elle l’imagina coincé en dessous de quelque chose, privé d’oxygène, et aussitôt, l’image du visage de Samuel s’imposa à son esprit, bien vite remplacé par celui de son cousin, aussi pâle et vide d’expression que son ancien amant. Elle suffoqua et voulut crier son nom. Encore une fois cependant, elle s’en sentit incapable, comme si produire un son était l’effort de trop, comme si mettre des mots sur ce qui était en train de se produire rendrait la chose trop réelle ; comme si elle ne pouvait pas l’accepter, tout simplement. Elle se mit à tousser, violemment, la poussière s’insinuant dans ses poumons, l’empêchant de respirer convenablement. On s’accrocha soudainement à elle, un visage vaguement familier, bien qu’elle n’arrive pas à le replacer. Une fille plus jeune qu’elle, souvent à ses côtés dans cette bande qu’elles formaient, elle et ses stupides servantes. Elle avait oublié son prénom, et regarda son visage ensanglanté sans le voir, indifférente au soulagement qui se peignait sur ses traits.

    – Delilah, tu n’as rien ?! Tu as vu les autres ?

    Milton la regarda sans comprendre, bien que les mots aient clairement été formés dans son esprit. Elle était en retard sur le temps, complètement décalée. Sous le choc aurait été la bonne formulation pour expliquer son état, mais elle l’était probablement trop pour l’exprimer. Pantin inanimé, elle se rappela enfin de l’identité de celle qui à présent la secouait doucement ; Melody. Elles ne s’entendaient plus depuis un certain incident qui s’était produit quelques semaines plus tôt. Qu’importe, après tout, elles allaient mourir.

    – DELILAH ! Merde, t’as viré folle ou quoi ?

    La jeune fille la secouait à présent avec force, complètement hystérique, les yeux comme fous. Son calme habituel, si agaçant, avait aujourd’hui volé en éclat, et ses mains tremblaient encore plus que celles de son amie. Elle était en piteux état, et le sang qui s’étalait peu à peu sur sa chemise blanche ne laissait aucun doute quant à la gravité de ses blessures. Pourtant, Delilah se dégagea en la poussant, partit en marchant un peu trop rapidement, fuite vers l’avant, sans savoir où elle allait, elle ne voulait pas être confrontée à son visage, à sa crainte et aux responsabilités qu’on lui attribuait, en tant que chef de groupe. Elle se trébucha au passage sur un morceau de plafond qui gisait à terre, plein de sang. Elle s’écroula à côté d’un élève blessé, peinant à se redresser, et s’en éloigna à quatre pattes, incapable de se relever. Melody ne l’avait pas poursuivie, et une vague inquiétude la prit lorsqu’elle se rappela la couleur de son vêtement, rougeâtre, nauséeuse. Une nouvelle fois, elle se demanda avec un certain mépris d’elle-même pourquoi elle n’avait rien, cette culpabilité qu’ont les survivants, ce mal-être en voyant ceux auxquels ils tiennent mal en point. Mais pour elle, cela allait plus loin. Elle éprouvait le besoin irrépressible de rendre sa douleur matérielle, physique. Identifier le mal, pour mieux le guérir. Elle devait s’en défaire pour avancer, mais en semblait incapable, tout comme elle pensait insurmontable le fait de parler. Elle se sentait terriblement vide, et en même temps trop pleine, sur le point de vomir encore et encore sa peur et sa haine. Et bien qu’elle fut tout bonnement infichue de réfléchir correctement, son but restait le même, inchangé. Par terre, ses mains dérapant sur le sol à cause du sang encore humide qui les souillait, elle avançait en pleurant, tentant de le trouver. Elle aurait retourné toutes les poutres s’il l’avait fallu, elle aurait retourné la salle commune, simplement pour le voir en vie. L’angoisse montait de plus en plus, et lorsqu’elle le vit, elle se figea, étouffant un hoquet de stupeur.

    Il était à terre, la tête posée sur le sol, et pendant une seconde, elle crut qu’il ne se relèverait pas. L’instant d’après, elle le vit bouger et cracher du sang, alors elle se leva d’un bond, manquant une nouvelle fois de tomber, ses jambes refusant de la porter. Elle se laissa échouer au sol à quelques mètres de son cousin, voulut l’appeler, qu’il la remarque, mais s’étouffa davantage, l’air lourd s’insinuant de plus en plus en elle. Elle sentit les larmes monter, et pour l’énième fois, elles roulèrent sur ses joues, traçant des sillons dans la saleté qu’avait laissée la poussière en s’y laissant tomber. Vulnérable enfant, probablement l’une des plus chanceuses de tout les rescapés, et pourtant l’une des plus faibles. Elle voulait tellement murmurer son prénom, mais n’y parvenait pas, les mots se coinçant dans sa gorge pour former d’autres sanglots muets. Elle continua sa traversée, rampant jusqu’au jeune homme, décidée à l’atteindre, à le toucher, à se prouver à elle-même qu’il n’était pas mort. Elle ferma douloureusement les paupières, rien qu’une fraction de seconde. Mort. Il aurait pu succomber, il aurait pu être à la place de Samuel, il aurait pu être n’importe qui. Un gémissement s’échappa de ses lèvres entrouvertes, seul son audible qu’elle laissa passer, et sa respiration précipitée, heurtée, rythmant les battements effrénés de son cœur. Enfin, elle avança la main, et tendit le bout des doigts pour effleurer la peau de Blake.

    Submergée par ses angoisses, le cheminement jusque là lui avait paru duré des heures, alors qu’il n’avait duré que quelques secondes. Elle était persuadée que tout le château était en flammes, qu’ils n’allaient pas s’en sortir, et d’une certaine manière, elle l’espérait encore. Elle ne savait pas ce qui se passait en dehors de cette pièce, et se refusait à voir l’agonie ailleurs que chez elle et son cousin. C’était trop douloureux. Les hurlements, les larmes… C’était trop vivant, un brouhaha massacrant qui l’obligeait à ressentir dans le creux de son âme, emplissant le gouffre béant qui avait pris ses aises à l’intérieur. Traumatisme, diagnostiqueront-ils plus tard. Elle n’avait jamais été forte, pas comme il l’aurait fallu en tout cas. Elle se retenait aux autres, s’accrochait à eux pour ne jamais les lâcher.

    Sans même vérifier qu’il levait les yeux vers elle, elle articula en silence son prénom, ses lèvres formant l’appel à l’aide qu’elle n’avait encore jamais formulé tout haut.
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Luce O. Sogno

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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyDim 14 Juin - 16:16

    C’était une soirée calme, douce, belle. Le jeune homme l’avait passé dans le parc, il n’y avait que lui, son paquet de cigarette, un vieux livre et sa solitude. Cela lui suffisait amplement pour passer une soirée agréable. Bien sûr, il aurait pu la passer en compagnie de Sasha ou de Luna, mais Luce n’en avait pas éprouvé le désir. Au contraire, il savourait cette liberté, cette solitude qui l’entourait, le silence qui y était lié était plus que réconfortant et, étant plongé dans sa lecture, on ne viendrait pas l’ennuyer. Il était vêtu d’un jeans et d’une chemise avec une simple veste. Son regard sombre était rivé sur les pages et les mots s’imprégnaient dans son esprit alors que le temps filait sans qu’il ne s’en aperçoive. Luce jeta un coup d’œil à sa vieille montre, seul objet ayant appartenu à son père et qu’il tolérait garder. A dire vrai, le Serpentard adorait cette montre, il ne savait pas trop pourquoi, et cela le poussait à croire que derrière cette montre se trouvait une histoire qu’il ne connaître probablement jamais. Il constata que la nuit était déjà bien avancée, il soupira et sortit une cigarette du paquet qui se trouvait dans sa poche droite. Il l’alluma et rangea son livre dans la poche arrière de son jeans. Quelques minutes plus tard, le mégot de cigarette tomba au sol et fut écrasé par la chaussure du vert et argent. Il se redressa et se mit en marche vers le château. En marchant, il pensa à toutes les conneries qu’il avait faites dans sa vie, elles étaient nombreuses, trop nombreuses pour être énumérée. Luce était heureux avec Sasha, ou du moins il ressentait ce sentiment qui s’approchait fortement du bonheur, mais il y avait toujours le souvenir d’Angel qui le hantait, la façon dont il avait fait souffrir la Poufsouffle était impardonnable. Oui, il avait été un con, lui et les attaches .. Il s’en voulait, mais il se devait d’ignorer la jaune, il voulait son bonheur après tout. Un sourire sombre vint se dessiner sur ses lèvres en pensant à Sasha, sourire qui s’effaça rapidement. Il savait que si il sentait qu’il avait trop de sentiments pour la rouge et or, il finirait par fuir et par adopter le même comportement que celui qu’il avait eu et avait à présent avec Angel. Il se serait bien taper la tête contre un mur tellement il se sentait stupide. Avant de pénétrer dans le château, Luce alluma une deuxième cigarette. Il avait besoin de se calmer et ses saloperies faisaient partie des rares choses qui arrivaient à contrôler les pulsions de son cœur et à le calmer vraiment. La nuit était si calme, c’était presque effrayant. Le jeune homme promena son regard sombre sur la propriété de Poudlard, on pouvait entendre les chauves-souris voler dans la forêt interdite ainsi que des cris étranges qui en émanaient. Il se demanda quelles genres de créatures pouvaient y habiter, il avait bien sûr une idée sur la question, mais il aurait aimé en voir quelques unes. Luce jeta le reste de la cigarette sur les marches en marbre et ne prit même pas la peine de l’écraser. Il pénétra dans le château et descendit dans les cachots ..

    A peine eut-il fait quelques pas dans la salle commune, que le monde se déchira. Un bruit d’une violence inouïe, une explosion qui souffla la salle des verts et argents. Le jeune homme eut le réflexe de rouler sur lui-même en se protégeant la tête. Il évita ainsi les débris qui vinrent toucher le sol à l’endroit où il se trouvait quelques instants plus tôt. Bientôt, l’apocalypse. Des cris, des larmes, des corps qui jonchaient le sol. Il aurait pu sortir, il aurait pu fuir et se comporter en lâche, mais ses amis pouvaient se trouver là-dessous. Il vit Svetlana se réfugier sous une table qui fut bien vite entourée de décombres. Il serra les dents et se mit à avancer tout en faisant attention de ne pas se faire percuter par les gravas qui continuaient de tomber du ciel. Arrivé près de l’endroit où se trouvait la jeune femme, il se mit à retirer frénétiquement les pierres qui recouvraient la table, il pouvait entendre la jolie blonde appeler à l’aide à l’intérieur.

    Luce • J’arrive Svet’ !

    Le vert et argent pensa à Angel, la jolie Poufsouffle qui avait su conquérir son cœur. Ce dernier se serra dans sa poitrine. Il songea à Sasha, qu’était-il arrivé aux demoiselles ? Mais il garda ses interrogations pour plus tard et se mit à retirer les gravas avec plus de vigueur encore. Enfin, un trou s’ouvrit et s’élargit rapidement afin de laisser passer la Serpentard. Luce se pencha sous la table et attrapa Svetlana par le bras afin de l’extirper. Elle était recroquevillée sur elle-même, semblait plonger dans un état qui l’empêchait de bouger.

    Luce • Allez Svet’ suis moi !

    Les gens criaient encore autour de lui, il pouvait entendre les verts et argents qui fuyaient hors de la salle commune. Il serra les dents en espérant qu’une pierre ne viendrait pas l’assommer en cet instant ..


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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyDim 14 Juin - 22:51

    Encore ces cris parvenant en écho et frappant contre sa tête comme des plaintes lancinantes se heurtant aux murs décharnés. Et pourtant, tous ces cris de peur, d'angoisse, tous ces pleurs, tous ces gémissements aigus lui paraissaient trop loin. A la fois bien présent et se sentant ailleurs, dans un autre monde, dimension cauchemardesque dont il n'entrevoyait pas la fin, Blake se sentait submergé par l'agitation ambiante et les silhouettes de ses camarades allant et venant. Il entendait des supplications, par ailleurs le jeune homme crut reconnaître la voix de Svetlana, mais malgré l'effort immense que lui demandait de faire son esprit afin de toiser les environs, cherchant des yeux Kira sans même savoir pourquoi à son tour, la douleur physique engourdissant ses membres l'en empêchait. Front posé contre le sol froid, inhalant la poussière comme un goût de sang âpre s'immisçait dans sa bouche, il parvenait à respirer avec difficulté, sentant une douleur cuisante l'assaillir chaque fois qu'il cherchait à expirer quelques souffles hésitants. Et plus il tentait de happer l'oxygène si vital à ses poumons, plus ces derniers se contractaient sous une souffrance percutant son thorax, le laissant seulement le choix entre se battre pour respirer encore, ou demander une nouvelle fois à ce qu'on l'achève. De nouveau, Blake se mit à cracher du sang comme il recouvrait peu à peu ses esprits : où était Delilah, est-ce que Charly allait bien, et Lucia, Evolia, Lust surtout... où étaient-ils... Il déglutit difficilement quand enfin, dans un effort énorme, il leva la tête comme ses prunelles dardaient droit devant lui. Et déjà il la voyait : la désolation. Des cadavres, des blessés, ici et là tant de camarades qu'il connaissait... Cette fille au corps désarticulé, fixant le plafond de ses yeux ternes et vides, elle avait été amante d'un soir, jolie petite poupée qu'il avait pris comme un objet... Un objet sans âme à présent, rattrapée par la main de la Faucheuse qui avait frappé trop fort cette nuit là. Tant de visages, tant de personnes, et cette étrange impression que la vie défile sous vos yeux. Etrangement, comme pour aller jusqu'au bout de ses convictions qui l'intimaient de ne jamais faire comme tout le monde ; Blake ne regrettait rien. Au seuil de la mort, il ne regrettait aucunement de s'être comporté parfois comme un bourreau, ni d'avoir été trop froid avec son père, ni d'avoir renié sa propre mère, ni même d'avoir délaissé Ayesha pour Delilah. Son esprit était comme habité d'un grand vide, pour la première fois de son existence. Mais la voix de Franck le fit revenir dans cette atmosphère de feu ; ce dernier tentait de le soulever, arrachant une plainte de douleur à Blake qui s'efforça de lui faire comprendre qu'il ne pourrait pas bouger.

    -- Non... tu dois chercher de l'aide à l'extérieur, pour aider les autres.

    Entremice héroïque, idées derrière la tête, une envie de se racheter sous la peur d'une mort imminente ? C'était bel et bien les questions que se posaient Franck, dans un culot énorme sans doute au vu de la situation plus que critique. Rien de tout cela néanmoins, les mots s'étaient échappés des lèvres de Blake avec naturel ; c'était son instinct de survie qui primait, et avec le sien, la volonté de le faire pour les autres. Serrant la mâchoire sous l'effet d'une douleur venant l'assaillir de nouveau, le jeune Milton déglutit dans une moue de dégoût quant à l'odeur de ce sang et ces particules de poussières infiltrant ses poumons. Par ailleurs Franck dût s'accroupir auprès de son ami, ses yeux paniqués glissant de cette vision dantesque avant de le reposer sur Blake, dont la voix habituellement basse se faisait à présent murmure à peine audible.

    -- ... Les Poufsouffles ? Blake hocha négativement la tête, ne se sentant pas la force de répliquer, il avait néanmoins gardé sa lucidité. Les Poufsouffles aussi, avaient dû être touchés, et par ailleurs le ténébreux Milton se mettait dores et déjà à chercher dans sa mémoire perturbée par le choc trop rude de l'explosion s'il ne connaissait pas de jaunes-et-noirs auxquels il tenait tout particulièrement... Aucune idée, il ne savait plus. Continuant de cracher du sang, son ami Franck sembla comprendre la raison de la réponse négative de Milton, aussi il se redressa avant de scander dans une voix souhaitant outrepasser le chaos assourdissant des alentours. Ok j'y vais, tiens bon je reviens le plus vite possible.

    Reposant son front sur le sol, sentant la douleur assaillir de nouveau son bras, il n'entendit pas même les bruits de pas claudiquant de Franck s'éloigner en courant, couverts par le brouhaha infernal de ces géhennes fumantes. Le temps semblait être interminable, la poussière dense s'accrochant à ses bronchites le faisait tousser d'avantage, l'empêchant de respirer d'une cadence régulière et abondante, il se sentait déjà perdre l'équilibre sous le manque d'oxygène peinant à parvenir à son cerveau embrumé. Puis il y avait également cette atroce souffrance à son bras ; terrible agonie qu'il ressentait à peine, puisque la douleur assaillant sa jambe l'enrayait à sa place. Et alors qu'il s'attendait à voir ces Enfers s'ébranler un peu plus dans les bas fonds de ces sables mouvants mortels, il sentit comme une caresse frôler sa peau, si légère et impromptue que Blake n'en vint à déduire sur le moment que ce n'était là que les délires hallucinatoires de son esprit au bord de la folie douce. Doucement, ses prunelles dévièrent alors sur cette silhouette dont la main frêle s'était apposée sur la sienne, et c'est lorsqu'il la reconnut que de nouveau le Serpentard parvint à respirer convenablement, comme un souffle nouveau s'insinuant dans ses poumons. Dans un effort incroyable, surmontant la douleur assaillant sa jambe, le jeune homme se redressa d'une force qu'il ne se connaissait que peu au vu de son état critique. Sentant comme un feu lui brûler les poumons et ses côtes alors qu'il tendait la main vers Delilah, le Serpentard passa outre et finit par la prendre dans ses bras. Sans savoir comment par ailleurs, il ne se posait plus la question de savoir où il avait pu puiser la force d'endurer la douleur engourdissant ses membres, car déjà Blake la cala contre lui dans des sanglots qui ne venaient pas. Son regard teinté d'une peine, d'un soulagement, et de la peur de la perdre ne niaient pas son angoisse de la voir s'évaporer dans un claquement de doigts. Par ailleurs le jeune homme la plaqua d'avantage contre lui, fermant les yeux dans un souffle étouffé comme sa main vint se poser sur sa tête blonde, se crispant dans ses cheveux alors qu'il lui murmurait de sa voix cassée à peine audible.

    -- Tu vas bien... tu vas bien...

    Impossible d'énoncer autre chose que ces mots lui soulageant l'âme, le jeune homme la berçait doucement contre lui comme ses yeux restaient fermés dans la volonté de sentir physiquement sa présence d'avantage contre lui. Et dores et déjà, il savait qu'il ne la lâcherait plus, quand bien même que se retrouver dans cette position inconfortable ; redressé mais toujours à genoux, sentant la rudesse de la pierre contre ces derniers mais aussi et surtout la douleur souffreteuse de son bras cassé, il la garderait contre elle, la protégèrerait, la ferait sortir de ces géhennes, quitte à laisser sa vie ou sa santé sur l'autel du sacrifice d'un amour trop fort. Et soudain, comme pour concrétiser son pacte tacite, une poutre trop lourde s'écroula non loin d'eux dans un vombrissement sourd et entrainant avec elle d'autres cris et craquements d'os immondes. Ne pouvant néanmoins pas bouger, le ténébreux Milton enfouit la tête blonde de sa cousine contre son épaule, se recroquevillant alors contre elle comme pour faire office de bouclier humain. Les deux jeunes gens furent néanmoins épargnés des trop lourds débris, éternels miraculés qu'ils semblaient être.
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Svetlana R. Vasilyevna
Svetlana V. ;What happened to the revolution?
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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serpentard   • • intrigue 2 - s. commune serpentard EmptyMer 17 Juin - 15:58

    Plus les minutes passaient, plus Lana sentait tout ce qu’il y avait autour d’elle vaciller. Elle n’aurait jamais dû fumer, ni même boire. Tout tanguait, et elle était là, en position fœtale, les genoux contre sa poitrine, roulée en boule sous sa table recouverte de gravats. Les larmes avaient cessé de couler. Les crises de ce genre ne duraient jamais longtemps avec elle. Svetlana était forte. Ses larmes, elle les donnait rarement. Même si elle souffrait. Elle ne voulait pas qu’on la voit faible. A présent, la jeune femme était plongée dans un état catatonique. Elle ne cherchait plus à crier, son cerveau s’était comme mis en veille. Et surtout, il y avait ce silence, obsédant, étouffant. Qui la faisait presque suffoquer. Couchée contre le sol de pierre froid et poussiéreux, elle attendait. Elle comptait mentalement les secondes qui s’égrenaient, et qui la rapprochaient de plus en plus de la Faucheuse. Et Svetlana, mieux encore, se mettait à prier Dieu. Bordel, elle aurait voulu avoir un prêtre, là, maintenant, tout de suite, pour l’expiation de ses péchés. Recevoir l’extrême onction. Svetlana, franchement, débloquait. Elle qui n’avait jamais cru en Dieu, qui blasphémait à tour de bras, était entrain de l’implorer de la garder vivante, et, si tel souhait était impossible, d’au moins garder pour elle un œil sur ses proches. Elle posa sa joue contre le sol. Une main posée à côté d’elle. Elle ne la distinguait même pas dans la pénombre ambiante. Elle avait du mal à discerner les contours. Non contente d’être plongé dans un silence abyssal, elle ne voyait pas grand-chose. Et elle commençait à être inconfortable dans le si peu d’espace. Elle frissonna, parce qu’elle avait l’impression que les pierres se resserraient autour d’elle, dans leur ronde macabre. Elle allait mourir ici. Ensevelie sous les pierres. Parmi la poussière. Elle était née poussière et redeviendrait poussière. C’était dans la Bible, ça. Bref, une des conneries qu’on lui avait racontées au couvent. Parmi les bonnes sœurs. Lana ferma les yeux. Et toussa. Elle respirait depuis tout à l’heure de la poussière. Ca irritait la gorge. Elle se sentait de plus en plus compressée dans ce lieu confiné. Elle voulait sortir, elle allait virer barge sinon. Mais elle n’entendait rien. Elle ne savait pas si on l’appelait. Elle restait là, recroquevillée sur elle-même. Attendant, avec impuissance, la mort venir. Trois jours sans boire. Sept jours sans manger. Dans une semaine elle pouvait espérer avoir passé l’arme à gauche. Si on ne l’avait pas repérée avant, et récupérée dans un état lamentable. Lamentable. Il a fallu qu’elle perde sa fichue dignité maintenant. Maintenant, elle s’exhortait de ne pas craquer. D’aucune façon.

    Cela ne faisait peut être que cinq minutes. Mais pour elle, qui n’entendait rien et dont les yeux étaient irrités à cause de la poussière, et aveuglée par la pénombre de son abri de fortune, c’était long, très long. Une éternité, même. Lana enroula une mèche de cheveux autour de ses doigts noircis de poussière. Elle se redressa légèrement. Et elle se cala un peu mieux. Elle vérifia qu’elle n’avait rien de casser en remuant ses articulations. Aucune douleur suspecte ne venait la lancer, si ce n’est que les coupures et les éraflures légères. Les légères ecchymoses qui s’estomperaient au fil des jours. Et Lana perçut un mouvement non loin de là. Elle n’appela pas cependant. Elle avait mal à la gorge. Elle se contenta d’espérer, le cœur battant à tout rompre, alors qu’elle s’efforçait de voir parmi la poussière et l’obscurité. Elle gratta la roche, faisant jouer ses ongles dessus. Espérant que le crissement allait attirer l’attention d’un autre. Elle recula vivement en voyant un mouvement. On la dégageait de là. Seulement, elle avait heurté un mur de pierres derrière elle, et l’une d’entre elles s’éboula, l’assommant à moitié. Elle vit la lumière filtrer parmi la pénombre et le nuage de poussière. On déplaçait les pierres. Quelqu’un créait une ouverture. Pour laisser apparaître le visage de Luce, un type de sa classe. Merci mon dieu pour cette aide inespérée. Elle laissa à nouveau ses larmes déborder. Mais c’étaient, cette fois, des larmes de soulagement. Qui traçaient des sillons d’ivoire dans la poussière noire qui maculait le visage de la jeune russe.

    Lana ne bougeait pas. Toujours dans son état catatonique. Ses yeux pleuraient sans qu’on puisse faire quoi que ce soit pour arrêter ce flot de larmes. Elle grimaça alors que le sel rongeait la blessure qu’elle avait à la joue, et qui saignait, se mélangeant à la poussière, formant une fine pellicule d’un gris rougeâtre, qui collait désagréablement à la peau. Elle faisait peine à voir, mais dans l’état actuel des choses, tout le monde était dans le même cas. Svetlana sentait ses cheveux coller désagréablement à sa nuque. Ses cheveux blonds à présent étaient cendrés…Sans mauvais jeu de mots par rapport à la couleur de cheveux. La brèche dans l’éboulement de pierres s’agrandit, et Luce apparaissait avec plus de netteté, plus de précision. Elle le vit se pencher, en tremblant légèrement, et il l’attrapa par le bras. Elle s’accrocha à lui pour s’extirper de là. Elle vit Luce remuer les lèvres, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle n’entendait pas ce qu’il lui disait. Les lèvres de Lana se mirent à trembler. Ce silence, c’était énervant. Ca lui faisait peur. Elle craqua. Elle se mit à pleurer, s’accrochant au pull de son sauveur. Au bout d’un léger moment, elle cria, alors qu’elle n’était pas loin de son oreille.

    « -Ce silence. Je ne le supporte plus. »


{uuuh, c'est moche...Désolée u___U}
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