Pavel Novotný
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| Sujet: « Nuit agitée ; matin difficile ... » libre. Jeu 11 Juin - 23:04 | |
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Au détour d'un couloir je me surprenais à flâner en regardant par la fenêtre. Le soleil timide montrait difficilement ses rayons. Les températures étaient encore fraiches mais dans le fond ça n'était pas étonnant à cette époque, je m'approchais d'une fenêtre et soufflait légèrement pour faire apparaitre de la buée, il y a quelques années une jeune fille m'aurait surpris et aurait dessiné un cœur sur cette fenêtre, mais cette année je le dessinais seul avant de l'effacer et de continuer ma route. Les couloirs semblaient longs, étrangement longs aujourd'hui, peut-être la fatigue en était elle la cause et le désespoir encore présent présent en moi augmentait avec le nombre de mes pas. Je décidais donc de m'arrêter, stop ! C'en était trop, voilà maintenant quatre ans et j'en était toujours au même point, on dit que l'absence se fait acceptable avec le temps, on dit aussi qu'on finit par oublier ... mais quand ? Cela fait quatre ans et ma douleur est toujours aussi forte par moment, il m'arrive de m'éveiller avec son visage devant les yeux, il arrive encore que je sente son parfum dans le parc ou que j'entende son rire dans la grande salle mais son absence est pourtant réelle ...
Un léger soupire m'échappe, le sourire que je leur montre découvre parfois ses failles, les jours de grandes fatigues sont plus difficiles à supportés et pourtant le bonheur ne m'a pas totalement quitté, je ris encore, je vis plus que ce que je ne faisais avant, je m'amuse sans me fixer de limites, j'ai bien plus d'amis qu'avant, ma vie me semble plus agréable, plus "nécessaire" ... Cette ambivalence me donne le tournis, comment vivre en éprouvant ce désarroi et cette joie en même temps ? Toutes ces questions m'ennuies ! Mon regard se balade sur le couloir vide du sixième étage chaque pierre possède sa propre couleur, est-ce que mon esprit est comparable à ce couloir ? Un tout formé de multiples pièces si différentes les unes des autres ... Bien sûr l'uniformité serait sans doute fatigante voire même étrange, les émotions sont si bien imbriquées les unes dans les autres que leurs limites en deviennent floues.
Je reprends ma marche faisant fit de mon étourdissement et tentant d'oublier les questions qui peuplent mon esprit habituellement si calme. Arrivant devant un banc, je m'assoie, le cours d'arithmancie ne devrait plus tarder, je vois déjà des élèves des autres maisons s'approcher, je me frotte les yeux voulant chasser les restes de fatigue mais mes cernes sont bien visibles et ceux qui m'ont vu hier soir savent déjà dans quel état je serais, certains d'entre eux sont surement restés au lit prétextant une fièvre ou un mal de ventre. Pour moi hors de question de rater un cours ... Je baille puis rouvre les yeux pleins de larmes, j'y ai droit à chaque fois que je baille et les regards de mes camarades se font instants, que croit-il ? Que je pleure ? J'entends alors les murmures tout prêt de moi ...
- Johnas : « C'est pas vrai ! Après tout ce temps il pleure encore ! Mais c'est quoi ce gars ? » - Berin : « Le pauvre chéri à eut le cœur brisé ... snif ... » - Johnas : « Quel crétin ! »
Qu'ils rient, ils ne me font aucun mal car aucun d'eux n'a connu ce bonheur, libertins et trop jeunes pour comprendre ... Qu'ils profitent de la vie, s'il faut le faire en se riant de moi, soit ! Mais la roue tourne toujours et un jour où l'autre on rira d'eux, surement s'en voudront-ils à ce moment ... Quoi qu'il en soit les élèves se faisaient nombreux, de toutes les maisons, de tout âge et des deux sexes. Une fois les "larmes" évacuées mon regard alla divaguer vers les nuages.
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James Slayers Kent
Messages : 677 Age : 34 Localisation : Dans la grande Salle Camp : Neutre. Je m'en contre-fiche.
| Sujet: Re: « Nuit agitée ; matin difficile ... » libre. Mar 16 Juin - 23:04 | |
| James n’avait jamais était autant attentif en cour d’Arithmancie. Il avait toujours trouvait cette matière sans intérêt et préféré discuter avec Sorrow au fond de la classe avec les autres cancre plutôt qu’écouter. Hors depuis l’accident il était plus a même d’écouter et de comprendre et il s’était assis au milieu au lieu de derrière enfin d’essayer d’apprendre. Il ne voulait pas mourir idiot et il devait donc au moins faire l’effort d’être discipliné une fois afin de savoir si cette matière méritait réellement de l’intérêt ou s’il avait bien fait de toujours l’éviter le plus possible. A la fin du cour il en vint a la conclusion qu’il avait bien fait. L’arithmancie c’est nul ! Les étoiles c’était décidément pas son truc. Bon il avait quand même retenu deux trois noms pendant l’heure, se promettant de s’en resservir a l’ocass. Il savait que se genre de truc vieux comme le monde pouvait plaire aux filles et surtout s’il avait de la chance ça plairait a la fille . Mettant son sac sur son épaule, James rassembla ses affaires et se dirigea vers la porte. Il devait être l’un des rares a être serein et presque souriant. Ces derniers temps Poudlard s’être définitivement teinté de noir et tous semblait être atteint de dépression profonde, encore touché par les attentats et les pertes engendrés. Hors James n’avait aucune envie de les suivre dans cet états d’esprit. Nombreux de ses amis avait était blesser et Tom était même mort mais il gardait à l’esprit le fait que lui avait survécu. Il n’était pas égoïste au point de ne pas penser a toutes ses vies gâcher mais le jeune Slayers était rester lui aussi entre la vie et la mort et lorsqu’il était enfin sortit du coma il avait compris qu’il devait vivre heureux. Il se devait de garder le sourire pour que tout ses proche qui avait également survécu, le retrouve a leurs tours et puisse se reconstruire. James pensait a eux avant lui, se disant qu’il aurait tout le temps de faire son deuil quand il aurait enfin appris a exprimer ses sentiments au lieu de les cacher au fin fond de lui-même.
Sortant de la salle de cour, James chercha des yeux un visage connue, Susi et Katherine ayant un cour différent du sien, et Juliet se trouvant probablement à l’infirmerie. Quand a Casey il savait qu’elle se trouvait en sécurité, ayant charger Matthias de ne pas la lâcher du regard durant le cour de soins au créature magique. Ses derniers temps les filles se faisaient moins nombreuses autour de James et il semblait quelque peu moins séducteur mais les élèves étaient tellement préoccuper par leurs propre désespoir que personne ne s’en était vraiment rendu compte. Il fit quelque pas dans le couloir avant que son regard ne soit attiré par un élève qui était seul. Le jeune rouge et or ne donnait pas dans la psy attitude et il n’aimait pas non plus jouer les assistantes sociale mais il avait envie de faire sa B.A de la journée. Il s’avança alors vers lui.
James – « Hey mec sa va ? T’a l’air encore plus déprimer que les cinq dernier gars que j’viens de croiser ! » fit-il avec humour et un léger sourire.
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