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| Post Mortem ▬ pv James [Terminé] | |
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Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Jeu 18 Juin - 17:06 | |
| Le silence. Complet, obsédant. Voir ces lèvres remuer pour déverser un flot de paroles, mais qu’elle n’entendait pas. Elle était comme enfermée dans un cercueil, six pieds sous terre, imperméable aux sons qui l’entoure. Elle détestait cette impression d’enfermement. Svetlana, depuis à peu près une semaine, vivait comme elle le pouvait, dans ce silence abyssal. Elle n’entendait plus les rumeurs des conversations, les bruits de pas qui approchaient, ni même…Le restant. Juste le silence le plus absolu. Inutile de mettre son réveil à sonner, il sonnait, mais dans le vide. Svetlana n’ira pas tâtonner dans l’obscurité pour le faire taire. Au moins, ça avait quelque chose de positif, elle n’entendait plus ses camarades bavarder et jacasser jusqu’à plus d’heure. La jeune femme était allongée dans son lit, regardant de ses yeux clairs le plafond. En d’autres termes, elle aurait sûrement eu à la main une bouteille de vodka ou un joint, mais elle n’avait rien fumé et rien bu depuis ce funeste soir où tout bascula. C’était déroutant, et elle n’arrivait toujours pas à s’habituer. Elle se croyait toujours plongée en plein cauchemar, et elle avait bon espoir qu’elle se réveille au côté d’un amant avec qui elle aurait passé la nuit. Mais Svetlana ne vaquait pas à ses activités habituelles. Elle était trop perturbée, trop anéanti. C’était comme si elle vivait dans une télévision à laquelle on aurait coupé le son. Elle voyait les lèvres remuer, le monde bouger, mais il n’y avait que le silence.
Svetlana, à dire vrai, ne comprenait pas trop ce qui lui arrivait. Sûrement qu’elle était encore dans état post-traumatique. Comme tout le monde ici, d’ailleurs. Celui qui disait qu’il était imperméable à tout ce qui se passait était un énorme menteur. Comme on n’en faisait plus. Svetlana avait toujours feint que rien ne pouvait l’atteindre, elle disait à qui voulait l’entendre qu’elle était invincible. Mais tous ces leurres s’étaient effondrés du jour au lendemain, comme un château de cartes, ou devrais-je dire, comme une bonne partie de Poudlard. C’était un miracle si la bâtisse millénaire était encore debout. Et elle aussi, d’ailleurs. L’être humain était si fragile. Sa vie ne tenait qu’à un fil. Chaque instant pouvait être le dernier. Svetlana, à présent, comprenait tout ça. Rien ne lui était dû. Tout pouvait lui être retiré du jour au lendemain. La jeune femme dormait mal. Et on ne pouvait pas dire que c’était à cause du bruit. Elle n’avait peut être pas dans la tête les cris qui résonnent et le souffle de l’horreur qui avait suivi les attentats, mais elle avait vu les corps s’effondrer juste avant de se réfugier sous une table, pour voir finalement les rocs tomber et l’ensevelir prématurément dans un tombeau. Svetlana avait cru mourir ce soir là. Elle y serait sans doute restée si personne n’était venue la chercher. Si Luce ne l’avait pas vue plonger sous la table, et s’il n’avait pas cherché à la sortir de là. Elle ne serait pas morte à proprement parler dans l’explosion ou assommée par une roche ou écrasée une poutre trop lourde, mais elle serait morte déshydratée et affamée, emmurée dans cette prison de pierre. D’ailleurs, depuis ce soir là, Svetlana avait une sainte horreur des lieux clos, et elle détestait manquer d’espace. Elle espérait juste que cette claustrophobie allait être passagère. Sinon elle n’allait plus jamais pouvoir utiliser d’ascenseurs de sa vie, passer un scanner ou rester dans un tunnel trop long et trop obscur.
Svetlana attendait toujours. Elle était assise sur une chaise miteuse dans l’infirmerie, en attendant que ça se passe. En fait, elle avait envie de retourner voir l’infirmière. D’aller lui demander s’il n’y avait toujours pas un remède à sa soudaine surdité. Mais elle n’entrait pas. Peut être parce qu’elle savait pertinemment qu’elle aurait la même réponse depuis sept jours. Non, ce n’était pas possible. Il fallait laisser la nature le temps de faire les choses. La surdité était quelque chose d’irrémédiable. La magie n’y pouvait rien. Elle pouvait guérir des blessures et réparer des fractures, mais aucun sort pouvait permettre à quelqu’un de recouvrer la vue ou retrouver l’ouïe. Svetlana, une mine boudeuse sur son visage blême, repensait aux fameux Lazare, l’ami aveugle du Christ. Au couvent, on l’avait souvent bassinée avec les miracles perpétrés par Jésus, et elle n’y avait jamais cru. Et le fait que rien ne pouvait lui faire retrouver l’ouïe avec la magie, malgré l’aveugle qui retrouve la vue par un simple toucher sans que le prophète n’ait de pouvoirs magiques à proprement parler, juste la foi, confortait la jeune femme dans son hypothèse. Ceux qui avaient écrit la bible étaient des mythomanes. La jeune femme soupira, toujours sur sa chaise bancale. Alors que l’infirmière venait de l’apercevoir et claudiquait jusqu’à la porte de son bureau pour demander ce qu’elle a, Svetlana manqua de courage, finit par se lever et détala sans demander son reste.
Alors qu’elle arpentait les couloirs peu peuplés, quasiment déserts, elle luttait contre ses larmes. Elle qui ne pleurait jamais, elle avait la larme facile. Et elle s’en voulait d’autant plus de se montrer faible devant les autres, elle qui a toujours été imperturbable. Lana se lézardait de part en part, vivant mal son nouvel handicap. L’autre fois encore, quelqu’un avait voulu lui parler. Elle n’a pu que de le regarder, essayant de lire sur ses lèvres, avant de craquer. Ca lui avait fait également un choc quand elle a compris qu’elle était réellement sourde. En fait, elle savait que quelque chose clochait le soir de l’attentat, et dans la confusion générale elle avait cru que ça ne serait qu’un moment, et que ça n’allait pas durer. Mais un jour avait passé, puis deux, dans le même état. Rien ne changeait. Elle n’était plus rien, elle ne s’était jamais sentie aussi misérable.
Une lubie l’avait alors prise. Elle n’avait jamais aimé jouer au piano alors qu’on l’y avait un peu obligée quand elle était petite. Elle avait eu envie d’y jouer, une envie violente, obsédante, une ultime volonté de se raccrocher à quelque chose. Elle avait le besoin de se sentir exister. Alors elle avait couru jusqu’à la salle sur demande, et elle avait pensé très fort à un endroit où elle pourrait jouer du piano. Elle bondissait presque sur place quand elle vit la porte s’ouvrir, et elle se rua à l’intérieur jusqu’à un grand piano à queue. Elle tira le tabouret, et effleura du bout des doigts quelques touches d’ivoire, sans entendre les notes qui en sortaient. Elle ferma les yeux, s’exhortant à se souvenir d’un morceau qu’elle avait appris. Elle sourit, puis elle commença à jouer les Lettres à Elise, de Beethoven. Elle eut du mal à démarrer, n’ayant pas joué depuis longtemps, elle avait un peu perdu ses anciens réflexes. Mais tout lui revint bientôt. C’était comme le vélo, ça ne s’oubliait jamais. Mais elle revit bientôt dans ses souvenirs le paternel siffler la mélodie, qu’il aimait particulièrement. Paternel qu’elle n’avait pas vu au moins depuis dix ans. Tout comme elle n’avait pas vu non plus sa mère parce qu’ils l’avaient jetée dehors. Elle s’arrêta de jouer brusquement, et elle referma le couvercle du piano d’un coup sec.
Elle alla, de rage, se vautrer dans le canapé. Elle voulait quelque chose qui puisse lui remonter le moral. N’importe qui, n’importe quoi. Quand elle détourna la tête, elle vit un plateau, sur lequel étaient posés un verre et une bouteille de vodka. Et un paquet de cigarettes. Et des joints. Svetlana haussa un sourcil. Et elle se dit qu’il n’y avait pas de raison, parce que c’était toujours là dedans qu’elle se réfugiait. Elle prit la bouteille d’alcool et but quelques gorgées, sentant avec un bonheur presque malsain le liquide lui chauffer le gosier. Elle alluma un joint, et commença à le fumer. Elle voulait planer. Et continuer de raconter sa sinistre histoire au joint et à la vodka, ses amis de toujours.
Dernière édition par Svetlana R. Vasilyevna le Mar 14 Juil - 11:37, édité 1 fois | |
| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Mar 23 Juin - 22:51 | |
| James - « Je vais bien . J’te jure je vais très bien. Juliet arrête s’il te plait. Ça suffit. Donne moi ça. » .
James prît d’un geste sec son sac des mains de Juliet et poussa un soupir agaçait. On lui avait enfin donner l’autorisation de sortir de l’hôpital. Ce n’était pas trop tôt car le jeune homme commençait vraiment à perdre patience a force de rester enfermer dans sa chambre. Il s’ennuyait tellement qu’il avait fini par inventer des tas de jeux avec les autres patients. Dans ceux qu’il préférait il y avait les courses de chaise roulante, trouvait le patient qui avait le plus grand nombres de piqures sur le bras ou encore celui qui avaler le plus grand nombre de médicaments différents . Autant dire que le jeune homme n’était pas a cour d’idée pour se changer les idées quand il n’avait aucune visite ce qui était rare, tant ces amis venait le voir aussi souvent qu’il le pouvait. Ça lui faisait d’ailleurs chaud au cœur bien qu’il ne le leurs ait pas dit. Mais malgré toute ses distractions James s’ennuyait toujours autant. Il s’était alors lier avec les infirmières, connaissant les prénom de chacune et même pour l’une d’entre elle son adresse de hiboux qu’elle lui avait gentiment donner en même temps que des œillades plein de sous-entendu. Le jeune malade leurs faisait la conversation aussi souvent qu’il le pouvait, les taquinant avec humour et il était vite devenu leurs chouchou, toujours prête a prendre soin de lui. Mais ce n’était pas seulement les infirmières qui commençait a connaitre James mais tout Saint Mangouste tant il se faisait remarquer. Il était rester quatre jours dans le coma et cela faisait bientôt quatre qu’il était réveiller mais ce délais était amplement suffisant pour que le jeune Kent se fasse un nom dans l’établissement. Autant dire qu’il n’avait pas hâte qu’il quitte les lieux mais presque. De toutes façon James lui-même était bien content de retourner a Poudlard malgré le personnel hospitalier très très sympathique et loin d’être désagréable a regarder. Il avait hâte de retrouver ses amie et surtout une certaine brunette. Enfin il avait hâte avant que tout le monde n’ai décidé de le couver comme s’il avait trois ans, surtout Juliet qui avait déjà avant pour habitude de le surprotéger.
Entouré de Juliet, Katherine, Susi ou encore Casey il semblait ne pas pouvoir faire un pas sans qu’on l’assiste. Okays il avait manquait mourir mais c’est bon il était vivant maintenant. Le pire c’était peut-être Katherine avec ses regard noir du genre « Tu te laisse faire sinon j’te jure que si tu t’évanouie je ne t’aiderais même pas a te lever ». Autant dire que James n’avait pas envie de lui désobéir. Seulement il adorait sa liberté et son indépendance et crier toujours haut et fort qu’il n’avait besoin de rien n’y personne. Donc là ce faire épauler pour marcher ou encore ce faire porter son sacs commencer légèrement a le gonfler. Il avait hâte de retrouver ses habitude mais plus il avancé dans Poudlard et plus il se rendait compte a quel point tout avait changer en une semaine. James n’avait pratiquement rien vécu de la catastrophe. Tout ce qu’il avait vu c’était une poutre lui tomber dessus et ses amis le regardant d’un air des plus triste tandis qu’il ouvrait les yeux dans une chambre d’hôpital quatre jours plus tard. Pas de crie. Pas de sang. Pas de corps. Pas de peur. ¨Pas de traumatisme. James avait vécu l’attentats en retrait ne sachant pas encore vraiment qui avait était blesser et qui avait quoi. Les seule chose qu’on lui avait dit a propos de ses amis et de leurs états était que Tom était mort et que Susi était amnésique. D’ailleurs l’un comme l’autre le faisait grandement chier. Seulement depuis qu’il s’était réveillé du coma un incroyable optimisme et un courage hors du commun semblait s’être emparait de James. Je ne vous cache pas qu’il avait pleuré une nuit entière lorsqu’il avait appris les faits et réaliser qu’il avait faillis abandonné ceux qui tenait a lui mais maintenant il voyait les choses différemment. Des tas de gens était mort et il se devait de profiter de la vie car eux ne pouvait plus le faire. Le rouge et or était donc plus détendu que jamais, contrastant a merveille avec les mines de déterré des autres élèves. Il regarda les filles qui le dévisageaient avec un air mécontent, tenant a tout prix a l’accompagner jusqu'à la salle commune de Gryffondor comme si elles craignaient qu’il retombe dans le coma d’une minute a l’autre mais il avait besoin d’être seul.
James – « Bon maintenant j’en ai marre. J’ai dit okays jusqu’au septième étage mais là j’en peut plus. J’vous préviens j’ai besoin de rester cinq minute seul dans Poudlard autrement je fais un meurtre ».
Etant donné les évènements récent les propos de James n’avait rien de drôle mais il en avait rien a carré. Il poussa un soupir et leurs adressa un sourire rassurant, sachant très bien qu’elles ne désiraient que son bien.
James – « Vous êtes gentille les filles, c’est sympa j’apprécie… Vraiment… mais…. maintenant que je n’ai plus le perso hospitalier sur le dos j’aimerai bien pouvoir un peu bouger sans qu’on me surveille » fit-il avec un léger sourire peu assurer, ayant peur de les vexer. « A moins bien sûr que l’une d’entre vous se porte volontaire pour jouer l’infirmière coquine ? »
Il afficha un sourire espiègle et malicieux prouvant ainsi qu’il se trouvait effectivement au mieux de sa forme. De plus il n’avait plus son tien blanchâtre de ses derniers jours. Les filles firent toutes un commentaire et James détourna les talons afin de se diriger vers le couloir de la salle sur demande. Il avait envie de se rappeler des souvenirs que certain avait oublier….
Seulement lorsqu’il ouvrit la porte il fût surpris de ne pas voir se qu’il avait désiré mais apparemment la demande de quelqu’un d’autre et cette personne a l’intérieur. Il s’agissait de Svetlana R. Vasilyevna. James la connaissait sans vraiment la connaitre. Il s’agissait là d’une conquête d’un soir. Se retournant vers la porte il hésita un instant a sortir car elle semblait plutôt occuper a boire et a fumer mais finalement il décida d’aller vers elle. Elle semblait ne pas avoir échapper a la crise de dépression qui avait envahie Poudlard et cela l’incita d’avantage a sourire et a garder un air léger, espérant que ça serait contagieux.
James – « On ne t’a jamais dit que l’abus d’alcool était dangereux pour la santé ? » fit-il avec humour, un sourire malicieux et espiègle sur le visage.
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Jeu 25 Juin - 11:34 | |
| La fumée âcre se frayait un chemin en elle alors qu’elle respirait, les yeux mi-clos, ses doigts fins serrés autour de ce qu’elle était en train de fumer. Dans un soupir, exsangue, elle rejetait le tout. La demoiselle était toujours sur son canapé, en dehors de la réalité. Comme elle l’était depuis un moment, d’ailleurs. A la différence près qu’aucune chose ne la préoccupait aujourd’hui. Elle voulait oublier. Elle rejeta un moment la tête en arrière, lèvres pincées, yeux fermés. Son visage pâle pouvait faire peur dans la légère pénombre. D’un geste presque mécanique, la demoiselle porta le goulot de la bouteille à ses lèvres et avala une bonne gorgée de vodka. Elle laissa à nouveau pendre son bras dans le vide, lamentablement. Lamentable. Voilà comment elle se sentait en ce moment. Réduite à l’état même d’une loque. Elle aurait pu faire quelque chose pour éviter d’avoir à se saouler toute seule. A dix huit ans, elle était déjà en train de fumer, de se droguer, et pire, elle était presque alcoolique. Elle buvait généralement pendant les fêtes, comme à chacun d’ailleurs, mais en ce moment, elle se réfugiait là dedans toute seule, à l’abri des regards. Elle ne voulait pas qu’on puisse voir Svetlana Vasilyevna dans un tel état de perdition.
D’habitude, elle ne se sentait pas aussi mal. Mais elle avait décidé qu’elle n’avait plus rien à perdre depuis ce jour où cette chape de plomb s’était abattue sur elle, l’isolant bien malgré elle du reste du monde. Bien sûr, elle avait toujours Charly ou Callistô. D’ailleurs, elle aurait pu aller voir ce dernier si elle avait voulu du réconfort. Mais peut-être qu’en faisant cela, inconsciemment, elle se cherchait des excuses. Des excuses plus ou moins valables qui pouvaient expliquer pourquoi elle préférait s’esquinter la santé avec ça plutôt que de se réfugier dans les bras des personnes elle qui elle tenait. Tout du moins, à qui elle semblait tenir. Cela montrait encore plus la médiocrité de sa personne. Non seulement elle n’était qu’une putain, mais en plus elle abandonnait tout le monde pour se saouler toute seule…La lâcheté même. Svetlana ne méritait pas tous ces gens. Et s’ils voulaient partir loin d’elle, elle comprendrait. Elle en serait probablement très blessée. Son putain d’orgueil mal placé en prendrait un sacré coup. Mais…Elle survivrait. Comme elle avait toujours survécu avant. Elle n’était plus à ça près.
Elle laissait un pessimisme grandissant s’emparer d’elle, qui faisait que la demoiselle n’avait pas vraiment envie de se bouger. N’importe qui se serait battu contre ses problèmes, pour continuer à vivre comme c’était le cas de beaucoup de ses camarades en ce moment. Svetlana elle s’enfermait. Ne cherchant pas à lutter. Elle l’avait trop fait. Tout était en train de se casser la gueule. Lamentablement. Prouvant à quel point elle pouvait être faible, alors qu’elle avait toujours cherché à renier l’évidence. Elle était humaine donc faillible. Et elle était en train de se rendre compte qu’elle avait totalement merdé. En fait, pour peut être la première fois de sa vie, elle se sentait coupable. Les souvenirs antérieurs à l’explosion lui revenaient. Péniblement, mais ça faisait mal, à chaque fois. Ce n’était pas la première fois que Svetlana se retrouvait dans le lit d’un type quelconque après une soirée bien arrosée, saupoudrée de cocaïne ou autres. Le plus dramatique, sans doute, était qu’elle avait un petit-ami officiel depuis au moins dix mois. Dans ces eaux là. Mais personne ne le savait. Et elle voulait justement être dans la tombe pour pouvoir enterrer ce secret dont elle était plus que honteuse. Elle voyait souvent le regard à la fois admiratifs et dégoûtés sur son passage. Elle entendait souvent les autres filles parler. Ou souvent, on le lui rapportait. Elle n’était qu’une catin. Qui couchait avec tout le monde. Et elles doutaient sérieusement qu’elle soit douée de sentiments. Le mot en lui-même faisait rire la jeune femme. Un rire froid, cynique, presque cruel. Une réaction débile et pas vraiment en phase avec le genre de réaction qu’on attend suite à une telle déclaration. Tout était si compliqué. Ne voyait-on pas qu’elle était hors normes? Puis d’ailleurs, c’était quoi une norme?
L’esprit de la jeune femme divaguait, certainement aidé par l’alcool et le joint. Voilà à quoi elle se raccrochait en ce moment. Mais elle avait sûrement l’esprit plus léger à présent que ça faisait son effet. Svetlana but une nouvelle gorgée d’alcool, alors qu’une silhouette familière se profilait quelque part devant elle. Ses contours étaient flous, et elle ne saurait dire s’il s’agissait de Callistô, d’un type lambda ou quelqu’un qu’elle connaissait un peu mieux. Elle ouvrit ses grands yeux verts, fixant le nouvel arrivant d’un œil glauque, embrouillé. Cela se voyait amplement qu’elle avait consommé un peu de drogue et qu’elle avait pas mal bu. D’ailleurs, la bouteille de vodka était presque vide. Elle était pathétique. Mais à dire vrai, au point où elle en était, elle n’en avait vraiment rien à cirer de ce dont elle pouvait avoir l’air. Elle ne reconnaissait pas la personne qui était là tellement elle avait l’esprit embrouillé, mais elle s’en fichait. Elle n’entendait pas ce que l’autre en face disait, mais elle voyait quelque chose qui ressemblait à un sourire, même si elle n’en était pas sûre. Emergeant de son état semi comateux, elle se demandait si l’autre n’était pas en train de se moquer d’elle, de voir la garce déchue dans cet état. Alors moquons nous tous en chœur. Svetlana éclata d’un rire cynique, bref, mais qui devait sérieusement dénoter son état, avant de murmurer, d’une voix complètement endormie:
« -J’fais peine à voir, hein? »
Une question qui n’appelait pas vraiment de réponse. L’autre pouvait répondre s’il voulait, mais elle ne l’entendrait pas. Il pouvait lui dire tout ce qu’il voulait qui soit bien blessant, elle ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle sentait juste l’éclat de gaieté qui venait d’emplir la pièce, rendue lugubre par sa faute avant l’arrivée du jeune homme. Parce que c’était un homme, pas vrai? De loin, ça en avait tout l’air. Soupirant, Svetlana s’enfonça un peu plus dans les coussins. Elle vida sa bouteille d’alcool, avant de la tendre à son nouveau compagnon.
« -J’aurais bien partagé, mais t’vois, il n’y en a plus. J’ai tout bu je crois… »
Et comme pour prouver ses dires, elle retourna la bouteille. Juste une goutte d’alcool, une miraculée, tomba du goulot pour venir s’écraser pitoyablement sur le tapis.
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Jeu 25 Juin - 21:50 | |
| - Spoiler:
Ta façon d'écrire est... touchante.
James ignorait que la Serpentard était sourde a présent mais celle qui se tenait devant lui n’était pas Svetlana Vasilyevna. Cette jeune fille n’était pas celle qu’il avait connue. La verte et argent de ses souvenirs était une fêtarde née mais elle n’en était en rien réduite a s’enivrait seule dans un total désespoir, aimant s’amusait et rire avec les autres. Jamais elle n’avait bu pour oublier ses problème ou faire taire les souffrances de son cœur. Jamais elle n’avait eut l’air si misérable et dépraver, comme incapable de raisonner correctement, faisant de l’alcool son unique allier. Il est vrai que le jeune Slayers ne connaissait en fin de compte rien de la jeune alcoolique qui semblait déjà être un autre monde tant ses veine n’était plus uniquement remplie de sang. Seulement il était beaucoup plus observateur qui ne le laissait paraitre. Très populaire et apprécier, surtout de la gente féminine, James n’était jamais seul. Hormis ses inséparables comme Blake, Kathie, Susie ou encore Juliet ou même Casey le fauve qu’il était avait toujours des fidèles pour le servir, sachant gouverné avec brio tel le leader qu’il était. Mais ce n’était pas pour autant qu’il avait parfois l’impression d’être totalement seul parmi la foule. C’était dans ses moments qu’il en profiter pour observer secrètement les autres et essayer de décoder leurs façon de penser a travers leurs comportement et leurs geste. Donc en fin de compte on pouvait dire qu’il connaissait Svetlana et il ne l’avait jamais vu ainsi. Il ne savait pas vraiment comment réagir, jamais trop a l’aise dans se genre de situation et préféra jouer la carte de l’humour. Elle se mit a rire mais pas de se jolie son qu’il aurait pût avoir espéré et qui aurait signifier que la présence du Gryffondor l’apaiser. Non son rire était cynique, et elle semblait se moquer d’elle-même.
Svetlana « -J’fais peine à voir, hein? » James - « Je n’aurais pas dit ça comme ça mais… » Il eut un léger sourire en coin, laissant trainant le suspense « Non en fait pas du tout. Il est vrai que j’ai vu des cadavres avoir meilleur mine mais tu es encore bien loin du pathétique. Tu dois sûrement manquer d’entrainement »
Encore de l’humour et de la légèreté malgré l’états de Svetlana qui aurait sûrement perturbé n’importe qui. Au fond James l’était sûrement un peu, trouvant dommage qu’elle en arrive là mais il était trop habitué a conserver les apparences loin de ses amis proches pour avoir l’air triste. Il n’était pas non plus du genre a se moquer gratuitement des autres. La jeune dépressive n’avait malheureusement pas la chance de faire partie de sa liste noire pour ça. Elle vida la bouteille déjà bien entamer qu’elle serrait de ses doigt frêle avec vigueur, comme si le liquide toxique était devenu son oxygène. Comme si cette sorte de drogue était devenu son essence, sa seule raison de vivre. Elle lui tendit la bouteille et il eut un léger rire nerveux, légèrement amusé qu’on lui propose de boire un alcool qui n’était déjà plus.
Svetlana - « J’aurais bien partagé, mais t’vois, il n’y en a plus. J’ai tout bu je crois… » James - « Woé j’crois. Mais tant mieux parce que de toute façon ça suffit. Tu a déjà bien assez but comme ça. » fit-il en lui arrachant la bouteille des mains sans ménagement.
Un air autoritaire et résolut qui ne donnait nullement envie d’être contredis mais qui semblait mal venue était donner le peu de chose qu’il savait sur elle. James n’était pas un ami de Svetlana et n’aurait donc pas eut a se soucier de son états d’ébriété. Et pourtant…. Le rouge et or ne la connaissait certes pas mais il ne la laisserai pas dans cet états. Sa réputation a Poudlard comportait souvent le mots « égoïste » et il est vrai que le jeune homme était assez prétentieux et égocentrique mais il se préoccuper plus des autres qu’il en avait l’air. Le seul truc c’est qu’il fallait être spécial pour qu’il s’intéresse a vous. Avoir quelque chose qui vous différencie des autres. Que ce soit un fort caractère, un sourire a toute épreuve ou un grand sens de la répartie. Hors il semblait que Svetlana possédait ce « quelque chose » en plus que James n’avait alors pas remarquer lors de la nuit qu’il avait passer en sa compagnie afin de satisfaire un désir purement sexuelle. Il la regardait d’un air sévère et pas une ombre de pitié se lisait dans ses yeux. Il ne la maudissait pas et n’était pas en train de se moquer d’elle et de profiter de son états de faiblesse pour la mettre a mort . Si elle s’attendait a ce qu’il la prenne a pitié pour avoir une excuse supplémentaire pour se sentir misérable et se continuer a se détruire, s’était peine perdue avec lui. Il s’assit a ses côté et ne la quitta pas des yeux, ses prunelle d’un magnifique bleue gris ne trahissant pas une seule seconde ses pensée et lui donnant un air assez mystérieux.
James – « Qu’est ce qu’t’a ? »
Pas de pitié. Pas de compassion. Pas de fausse gentillesse hypocrite. Pas de froideur. Pas de reproche. Pas de méchanceté. Pas de colère. Juste une envie de comprendre…. | |
| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Ven 26 Juin - 14:55 | |
| Un fantôme, voilà ce qu’elle était. Elle rejoignait la masse de ceux et celles qu’on ne remarquait pas, remettant en cause sa propre originalité. En ce moment, elle n’avait plus rien qui n’était à elle. Peut être son apparence physique. Mais même dans son apparence physique, ce n’était plus elle. Certes, elle avait toujours ses boucles blondes. Boucles d’or, l’appelait la gouvernante. Mais Boucle d’or maintenant avait bien piètre allure. Ses cheveux étaient toujours blonds, mais ternes, étalés en éventail sur l’accoudoir du canapé où elle était allongée. Une mèche de cheveux lui tombait devant les yeux, et machinalement elle porta sa main à son visage, pour le dégager. Et elle laissa sa tête retomber mollement sur le côté, les yeux clos. Sa main tenant toujours fermement la bouteille d’alcool, s’y raccrochant comme à un garde-fou. C’était ce que représentait la vodka pour elle, en ce moment. La seule chose qui la rattachait à sa Russie natale, la seule chose qui la faisait se raccrocher à la vie. Une frontière invisible entre la vie et la mort, vers laquelle elle s’avançait lentement mais sûrement. Les autres pouvaient s’en réjouir, Svetlana Vasilyevna venait de perdre beaucoup de sa superbe. Elle, si arrogante et fière, si vile et garce, n’était plus qu’une poupée de chiffon, un pantin désarticulé. Une poupée brisée. Elle s’en fichait pas mal que quelqu’un puisse la voir dans cet état. Voir son visage blême, ses yeux vitreux, les lèvres entrouvertes, un léger râle s’échappant de sa gorge. Elle n’était plus elle-même. Elle était exsangue, et elle était déjà ailleurs. Comme si finalement elle était en train de passer l’arme à gauche. Tu parles. Ca en arrangerait plus d’un. Surtout ceux qu’elle a enquiquiné et martyrisé pendant toutes ces années. Les mecs qu’elle a jetés sans ménagement, qui ont été bafoués par sa faute. Tous ces gens à qui elle a fait du mal. Ca en faisait du monde. Svetlana par contre ne regrettait rien. Elle avait juste agi comme elle le voulait. A trop s’éprendre de liberté, elle avait fini par se brûler les ailes. Elle n’avait que le juste retour des choses. Le retour du boomerang. En pleine tête. Mais ça faisait mal. De toute façon, elle partait. On était venue la chercher pour l’emmener. Elle voyait quelqu’un, elle ressentait une présence, mais elle ne savait pas dire qui c’était. Elle avait déjà une mémoire des visages vacillante, ca l’était encore plus sous l’influence de l’alcool. Elle avait fumé un joint, ce qui n’était pas là pour arranger les choses. Svetlana battit des paupières quand l’autre sembla prendre la parole. Une fine pellicule de sueur venait de couvrir son front. Elle rigola à nouveaux aux propos du jeune homme, rejeta la tête en arrière, sa bouteille à la main. Elle riait alors que ce n’était pas censé être drôle. Mieux, elle n’avait pas entendu. Il pouvait donc avoir dit n’importe quoi.
« -J’vais répondre, heiiin? Beaucoup donneraient cher pour me voir comme ça, dans un tel état de décadence. C’est trop drôle. J’vois des étoiles. C’est beau. J’pense que je suis en train de partir. Paix à son âme, elle ne fera plus de mal sur terre…Mais elle hantera là haut, ha ha ha. »
Svetlana afficha un nouveau sourire qui sonnait faux, alors que ça crevait les yeux qu’elle était complètement démente. Elle était dans son monde, sa raison annihilée par l’alcool, et il tenait encore du miracle qu’elle ne soit pas déjà dans un coma éthylique compte-tenu de la quantité de vodka qu’elle avait absorbée. Mais de toute façon, le monde était mal fait. Certains tenaient très bien l’alcool et d’autres non. Les poivrots se bourraient la gueule à longueur de journée. Certains étaient même bourrés toute la journée. On les voyait tituber. Svetlana devait avoir l’air bien fière actuellement. Elle se demandait ce que ça ferait si elle se levait. Elle serait en train de tituber, puis de se vautrer à l’instar de ceux qui sortaient du bar et s’écroulaient dans le caniveau. Elle n’était pas certaine, mais elle avait vu l’anonyme rire, encore ignorante qu’il était une connaissance disons…Un peu plus poussée. Pour avoir partagé quelques heures dans le même lit. Mais Svetlana n’était pas franchement en état, et elle n’avait pas toute sa tête en plus de ça. La preuve quand elle s’était emparée de la bouteille vide et qu’elle l’avait retournée pour prouver ses dires. Elle ne protesta pas quand il lui prit la bouteille des mains. En fait, elle venait d’avoir une idée. Elle s’y accrocha comme à un rafiot de fortune, puis elle se mit à nouveau à rire d’un air dément.
« -J’sais pas pour toi…J’viens d’avoir une idée. C’est cool nah? T’veux jouer au jeu de la bouteille? C’est marrant, non? Mais on n’est pas assez, c’est dommage…Ca aurait été amusant. Mais tu veux jouer avec moi, dis? Promis, j ‘triche pas. T’façons j’ai jamais triché. Tu m’crois heiiin? Allez, viens, on va se mettre par terre…Oooh, ça tangue. »
Elle venait de se lever, et à présent elle était dans un équilibre précaire, sur le canapé. Elle tenait toujours la bouteille, hésitant à la ramener contre elle. Ses jambes frêles tremblaient, comme son corps entier. La tête lui tournait toujours autant. Elle commença à marcher sur les coussins, se tordant les pieds sur les creux et les bosses du canapé. Elle semblait être une funambule, sur son fil, manquant de chuter à tout moment. D’ailleurs ça se voyait fort qu’elle n’avait pas d’équilibre. Elle se mit à tournoyer sur elle-même, les bras ouverts. Elle regardait le plafond, du moins elle levait la tête dans sa direction, mais elle avait les yeux fermés. Elle se sentait planer. Elle se remit à rire. Un rire cynique, froid, dément. Alors qu’elle se rapprochait du bord du canapé. Elle fit un pas dans le vide, et elle se retrouvait accrochée au cou du jeune anonyme, le cœur battant à tout rompre. Non pas sous le coup d’un quelconque amour ou autre fumisteries de ce genre, mais à cause de la chute et de la surprise que ça lui a occasionnée. Elle avait les deux pieds bien ancrés au sol. Et aussi surprenant que ça puisse paraître, elle craqua. Elle ne reconnaissait pas la personne qui était en face d’elle, contre elle maintenant. Elle ne reconnaissait pas non plus son odeur. Qui cela pouvait être. Rien ne lui était familier. Tout ce qu’elle pouvait faire, en ce moment, c’était pleurer comme une idiote, contre cet inconnu. Elle était perdue. Et vraiment pas qu’un peu. Si encore, elle pouvait entendre…Mais même là…Elle s’éloigna soudainement de lui, déroutée. Elle se laissa tomber sur le canapé, les yeux fermés, les joues humides. Avant de murmurer d’une voix pâteuse:
« -J’entend plus rien. C’est tout silencieux. Mais je vois des étoiles. C’est beau…C’est plus beau que tout ce que j’ai pu voir. C’est rassurant…J’ai pas peur tu sais? »
Svetlana regardait le plafond, où brillaient des points lumineux. Si ça se trouvait, les étoiles, c’était juste les lumières des chandelles présentes au plafond et qui fournissaient l’éclairage. Et les éclats qui brillent, c’étaient sûrement les larmes perdues dans ses cils qui réverbéraient le tout.
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Lun 29 Juin - 22:08 | |
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Mer 1 Juil - 23:57 | |
| C’était beau la décadence, hein? Mais après tout, rien ne pouvait être pire qu’en ce moment. Ah, qu’elle était contente avec son joint et sa bouteille de vodka vide. Ah, qu’elle pouvait s’être éloignée de tout en ce moment. C’était peut être mieux comme ça, non? C’était toujours super de voir les choses différemment maintenant qu’elle s’en foutait. C’était tout de même navrant…C’était lâche, la solution de facilité. Se bourrer la gueule, jusqu’à en perdre l’esprit, juste pour fuir une putain de réalité…On ne peut pas rêver mieux. Même si pour cela on devait se foutre en l’air la santé, qu’Est-ce que ça pouvait apporter, puisque de toute façon, on finit tous par crever? Qu’on tienne une minute de plus ou de moins, qu’est-ce que cela change? Svetlana, de toute évidence, n’était plus elle-même. Elle agissait comme si quelqu’un d’autre le faisait à sa place. Ses gestes étaient dictés par quelque chose plus fort que la raison, et tout était joyeusement en train de foutre le camp. Qu’Est-ce qu’elle aurait aimé crever, Bon dieu, se faire sauter la cervelle, juste pour s’amuser. Juste pour avoir le plaisir presque malsain de voir le mur se teindre en vermillon, l’odeur cuivrée emplir la pièce. Mais ce spectacle n’aurait même pas été pour elle, c’est ça le pire. Elle n’aura fait que de se faire sauter le caisson, elle ne pourra même pas profiter de la suite. Elle mettait quiconque au défi de rire devant son cadavre, de voir la garce en mille morceaux. Un peu à l’image de la poupée blonde d‘Elizaveta, qu’elle avait cassée dans un élan de folie meurtrière. La jolie Edita. Blonde, aux joues rondes, et vêtue d’une robe de flanelle rose. Elizaveta avait toujours adoré cette poupée. Malheureusement, Svetlana, elle, n’avait jamais été très gentille, même pas avec sa propre mère. Elle avait cassé la poupée. Non pas en jouant avec. En la claquant délibérément par terre, dans l’escalier de pierre qui menait aux étages. Pourtant, dieu seul à quel point sa mère tenait à cette poupée. Edita avait été donnée à Elizaveta quand elle était petite, par sa grand-mère. Mais bizarrement, Svetlana n’avait jamais eu aucun remords quant à cette histoire, elle ne le regrettait pas et c’était pas maintenant qu’elle allait commencer.
La tête commençait à tourner, comme une toupie. Le noir commençait à obscurcir sa vue, alors que ses paroles se faisaient vides de sens. Elle papillonna des paupières, et se retrouva encore plus à être aveuglée par la lumière. Svetlana était mourante. Ou dans un état tellement second qu’elle ne parvenait pas à savoir si elle était vivante, en train de sérieusement déconner, ou encore, morte, son âme se préparant enfin à sortir de son corps, comme on peut voir dans certains films le revenant qui se lève. Elle n’avait pas vraiment de sensations. On aurait pu lui cramer les cheveux qu’elle s’en serait même pas rendue compte. On pouvait la lacérer, la détruire, elle n’en ressentirait aucune douleur. Svetlana avait rarement eu des pulsions morbides. Mais cette fois ci, elle voulait faire couler le sang. Malgré qu’elle soit hématophobe. Elle faisait peine à voir, la poupée russe. Le pantin était à présent exsangue, pâle. Elle était à moitié dénudée, en réalité seulement vêtue d’une petite culotte noire et d’une chemise blanche. Sa cravate était dénouée, et Dieu sait qu’elle aurait voulu s’étrangler avec, sur le moment. D’ailleurs, elle s’était relevée, mais son équilibre étant nettement diminué, ainsi, c’est sans surprise qu’elle tomba droit sur le pauvre inconnu qui avait désormais une fille totalement bourrée et défoncée dans les bras. Elle se raccrochait à lui comme à une bouée de sauvetage, serrant dans ses bras frêles la carrure masculine, pleurant presque de frustration de ne pas reconnaître son interlocuteur qui lui semblait terriblement familier. Svetlana s’en foutait totalement que la rumeur puisse être ensuite répétée et déformée. Svetlana Vasilyevna, retrouvée complètement bourrée et peu vêtue dans la salle sur demande, probablement avec de la came dans le sang. Que Svetlana se droguait, ce n’était pas nouveau. Il n’était pas rare que la jeune femme soit complètement défoncée. Parfois pendant plusieurs jours. Mais il ne semblait pas lui vouloir de mal. Elle se mit juste à pleurer dans ses bras. Bras qu’il refermait autour d’elle. Elle pleurait sa détresse, inondait le chemin de sa déchéance. Pauvre petite souris qui a fini noyée dans ses larmes. Tout ça à cause de quoi déjà? D’une certaine Alice qui demandait à l’infortuné animal où était passée Dina, sa chatte.
Tout comme là, Svetlana était en train de poser des questions au jeune homme, qui n’attendaient pas de réponse. Des questions purement et simplement rhétoriques, comme si en fin de compte, elle était uniquement en train de faire un dialogue avec elle-même. Elle faisait les questions et les réponses, n’entendant les réponses de son interlocuteur. Elle ne savait même pas si l’autre en face se moquait d’elle ou s’il l’écoutait, prêt à l’aider. Elle n’avait aucune espèce d’idée en fait, de la réaction de son camarade. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’il était là. Qu’elle se montrait faible devant lui et quand elle sera un peu plus consciente de ses faits et gestes, elle se mettra à se détester. De toute façon, elle se détestait déjà en ce moment, un peu plus, un peu moins, ce n’est pas cela qui fera pencher la balance d’un côté ou d’un autre. De toute façon, elle décidait qu’elle s’en foutait. Svetlana avait l’esprit trop embrouillé pour qu’elle puisse raisonner correctement, et dire quelque chose qui ne soit pas trop incohérent.
Quand soudain, elle entendit quelque chose dans sa tête. Une voix qui s’était invitée dans son esprit, une voix qui ne lui appartenait pas. Une voix d’homme. Merde alors. Voilà qu’elle virait schizo. Mais il avait vachement raison quand même. Une Vasilyevna n’avait peur de rien. Encore moins Svetlana. Même si en ce moment, elle paraissait tout à fait démolie et vulnérable. Non, putain, il avait raison. La voix était dans sa tête. Uniquement dans sa tête. Elle hoqueta de surprise, et les larmes recommencèrent à rouler sur ses joues. Sa voix avait pris des accents hystériques quand elle annonça:
« -J’suis timbrée! J’entends des voix! Et t’sais quoi? Elle me dit que j’ai peur de rien. C’est une voix, une voix d’homme. Mais tu l’as pas entendue, hein, j’parie. Parce que c’est que dans ma tête. J’entends plus rien. C’est forcément moi qui m’imagine des trucs. Tu crois que je suis folle, hein? J’suis réduite à ça…Entendre des voix. Bientôt, je vais me faire la conversation à moi-même. Allô Svetlana, comment ça va? Ca va bien, et toi? Mais laissez moi tranquille…Je ne sais même plus c’que j’fous là. J’ai pas fumé beaucoup pourtant. En fait, j’ai même pas fumé du tout. C’pas bien de fumer. Mais j’le fais quand même. »
Sur ce, la jeune femme tendit une main diaphane vers un autre joint, dont elle s’empara. C’était peut être le troisième qu’elle fumait en peu de temps. Elle s’était sifflée une bouteille de vodka à elle toute seule. Elle était pétée, c’est vrai. Et elle n’était pas fière du tout. Et voilà qu’elle se mettait à entendre des voix. La totale, quoi.
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Dim 5 Juil - 12:59 | |
| Désolé du retard mais j'ai vu qu'tu étais a la bourre niveau rp Donc j'ai voulu te laisser un peu de repit avant de rep xD James écouta ce qu’elle venait de lui dire silencieusement, ayant bien compris que parler était inutile étant donné qu’elle ne l’entendait pas. Il avait donc voulut essayer un autre moyen de communication sans grande conviction, son sort n’ayant jamais marcher auparavant. Pourtant a sa plus grandes surprise, aux dires de Svetlana et a sa réaction il semblait évident que cette fois il avait réussi. Peut-être parce qu’il s’était concentré du mieux qu’il pouvait, le sortilèges étant vital dans la situation actuelle. Elle semblait toutefois croire a une éventuelle folie, ne comprenant pas se qui s’était passer. Normal d’un certain côté, ce n’est pas tout les jours que les pensée des autres résonnent dans votre tête. En guise de consolation a sa folie inexistante, la poupée Russe se saisit d’un joint que James s’empressa de lui retiré des mains avant de l’écraser du pied.
« Tu viens de le dire. C’n’est pas bien de fumer »
Il continuait de faire paraitre ses pensée dans la tête de Svetlana, peu certain que ça marcherai cette fois encore. Il se devait toutefois d’essayer. Ce mode de communication était certainement plus agréable pour lui que pour elle. Tellement plus facile de pensée que d’ouvrir la bouche. Il n’avait aucune idée de la durée du sortilèges et combien de temps il arriverait a ce concentré assez pour cela continue de fonctionner. Il valait donc mieux qu’il la rassure immédiatement sur son états mental. Son but n’était pas de la détruire d’avantage mais d’essayer qu’elle redevienne elle-même.
« N’est pas peur. Tu n’deviens pas folle. C’est moi. James. »
Il esquiva un léger sourire, amuser lui-même par ce qu’il venait de dire. Un arrogance trônant sur son visage. Moi. James. Comme si la terre entière ne tournait qu’autour de lui. Comme si il était impossible qu’on l’oublie ou qu’on le connaisse pas. Comme si Svetlana était une de ses amie. « La soirée de Milton en avril. Il y a un an. Tu avait une robe rouge et je t’ai dit que tu allait attiré tout les regards avec une couleurs aussi vive. On a bu et on a couché ensemble. Tu t’en souviens ? »
C’est fou comme il se souvenait de nombreux détail de cette unique nuit passait avec elle. Les phrases qu’ils avaient dite. La couleur de sa robe. Les alcools qu’ils avaient ingérés ou encore le goût de ses lèvres et les caresses qu’il lui avait adressé lorsqu’elle avait froissé ses draps. Loin d’être aussi insensible et collectionneur qu’il ne le laissait présager, James avait tendance a oublier aucune de celles qui avait eut un jour la chance de se retrouvait dans ses bras . Observant toujours Svetlana il attendait quelle réagisse a ses pensée. Une couverture apparut alors par enchantement, résultats d’un désir inavoué de James de couvrir la jeune fille qui était bien trop dévêtue a son gout, sa tenue accentuant son états de dépraver. Ce saisissant du tissu, il se pencha sur Svetlana et l’entoura avec, un regard légèrement protecteur poser sur elle.
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Lun 6 Juil - 10:31 | |
| hj; nan mais pas de soucis x) J'ai réussi à rattraper mon retard \o/ La mort ne m’aura pas vivante. Un non-sens, mais pour la jeune russe, ceci avait été une promesse qu’elle s’était faite. Svetlana n’avait pas réussi à tenir sa promesse. Il suffisait de voir dans quel état elle était actuellement. Combien sa déchéance était avancé. La faute à qui? A personne. La seule à qui il fallait s’en prendre était elle-même. Svetlana l’avait compris, ça. Depuis longtemps, même. Mais elle s’en foutait. À croire qu’elle se complaisait dans cet état. A croire, oui. Puisqu’elle faisait vraiment rien pour changer. Regardez la, franchement. Qu’était-elle en train de faire? Rien de bien, encore une fois. Elle buvait beaucoup trop. Jusqu’à ce que sa précieuse boisson ne soit plus qu’un souvenir. Et nom d’un chien, en plus, elle se croyait tarée. Remarque, elle n’en était pas loin. La drogue, ça finissait toujours par bouffer le cerveau, d’une façon ou d’une autre. Si les effets nocifs n’étaient pas immédiats, ils l’étaient à long terme. La jeune femme s’en foutait à dire vrai. Ca ne l’empêchait pas de fumer des trucs pas nets, d’avaler des cachets, dans le seul but de planer. D’ailleurs, elle finit par tendre la main, et s’allumer un autre joint. Le seul effort qu’elle était capable de faire alors qu’elle était complètement pétée. Marcher? C’était impensable. Elle sera incapable de se traîner dans la salle commune dans cet état. Elle finira par se tuer dans un escalier trop capricieux, se faisant la malle au moment où elle posera un pied dessus. Tant mieux, tant mieux. On ne viendra pas pleurer mais danser sur sa tombe. Les gens devaient sûrement autant la haïr qu’elle se haïssait en ce moment. Quand James lui piqua le joint qu’elle était sur le point de porter à ses lèvres, Svetlana resta là à le fixer, sans réagir. En d’autres termes, elle aurait gueulé qu’on lui ait piqué son joint, mais elle ne réagit pas. Elle leva les yeux au ciel lorsque le type marmotta qu’elle venait dire que fumer c’était mal. Inlassablement, Svetlana tendit la main vers un autre joint, l’alluma, et cette fois, regarda l’inconnu droit dans les yeux, avec un air provocateur.
« -Peut être. Mais je le fais parce que j’en ai envie. C’est tout. »
Oui, Svetlana faisait ce qu’elle avait envie. Elle avait toujours fait ce qu’elle voulait faire. A son détriment, parfois. Svetlana Vasilyevna n’était pas une soumise. Elle se voulait forte, mais au fond, elle n’était pas plus forte qu’une autre. Elle masquait sa fragilité derrière le sarcasme et une image de catin mondaine ayant été élevée chez les religieuses. En réalité, elle était une gosse de riches dont les parents ont toujours préféré fréquenter d’illustres inconnus plutôt que leurs filles. Pire encore, ils ont toujours préféré Kira, la sœur modèle, à Svetlana, qui à huit ans déjà était une graine de garce. Elle avait fait du mal aux gens, et elle était persuadée qu’elle était en train de payer pour tout ça, justice était en train d’être faite et elle n’aimait pas cela. La demoiselle avait pour seule et unique consolation une bouteille de vodka vide, un joint à moitié fumé, et une voix qui lui parlait dans sa tête. Une voix à qui elle répondait à voix haute. Pour quiconque entrant dans la pièce en ce moment, cela paraitrait plus que suspect de voir cette jeune femme parler toute seul. Certes, il y avait une deuxième personne. Mais cette personne ne parlait pas, ou plus. La jeune femme n’avait pas trop compris qu’il fallait penser ce qu’elle voulait répondre. Mais tant pis. En réalité, elle n’était plus à même de comprendre quoi que ce soit. Cela ne tournait plus rond là dedans, en admettant que ça ait pu tourner rond un jour. La voix recommença à lui parler, alors qu’elle tirait une autre bouffée de son joint. Ses doigts triturant le fil qui dépassait d’un des accoudoirs du canapé. Elle laissa échapper un nouveau rire cynique lorsqu’il lui assura qu’elle n’était pas folle. Elle était persuadée d’avoir perdu la boule. Mais au moins, maintenant, la forme floutée avait un nom. James.
« -J’sais pas qui c’est James. Ils s’appellent tous James dans ce pays. Je dois en connaître une dizaine. Couché avec cinq ou six. Même que le premier s’appelait Travis. J’avais quatorze ans. J’étais encore pure, chaste, et innocente. Eh bien, il m’a abandonnée. C’est nul les mecs. T’façons j’laimais pas non plus. »
Sa mauvaise humeur reprenait le dessus. Son pessimisme aussi. Svetlana tira une nouvelle bouffée sur son joint. Elle s’en foutait que sa langue se déliait. Elle s’en foutait qu’elle balançait à ce type des détails de sa vie privée. Qu’il puisse aller tout balancer après, bah, c’était pas son problème. Dieu sait pourtant ce qui pourrait se dire à son propos. Puis merde. Qu’Est-ce que ça pouvait foutre à quiconque de savoir qui a eu, plus ou moins le privilège de dépuceler la jeune russe? OK, sur le moment, elle s’était sentie trahie. Surtout que ledit Travis avait genre dix-neuf ans alors qu’elle en avait quatorze. Le mec qui voulait juste la baise et rien d’autre. Svetlana avait été blessée dans son orgueil. Le goût pour les histoires sérieuses lui, avait disparu, remplacé par le goût amer de la déception. Elle n’était qu’une catin, elle n’en avait pas moins un cœur. Et en affirmant qu’elle ne s’était pas attachée à Travis, elle essayait juste de se convaincre elle-même plus qu’elle cherchait à convaincre celui qui disait s’appeler James. James qui évoqua une soirée. Une soirée, il y a un an. Organisée par Milton. Et il évoqua la robe rouge. Mais non, Svetlana ne s’en souvenait pas. Elle plissa cependant les yeux. Tentant de mobiliser le peu de neurones qu’il lui restait pour tenter d’identifier ce James. Et tout à coup, ça lui fit tilt.
« -Ah, tu es ce James là…J’men souviens vaguement. La robe rouge je l’ai plus. Y’a une fille que je connais qui me l’a empruntée et elle me l’a jamais rendue. De toute façon, c’est qu’une robe, j’en ai plein d’autres. »
Svetlana soupira lourdement, et se pelotonna contre le canapé. Elle laissa sa tête dodeliner légèrement, alors que ses yeux clignaient de façon anormale. Sa respiration s’était faite plus sourde, plus hachée. Elle ne réagit pas quand il passa la couverture autour d’elle. Action qui, normalement, aurait dû appeler un merci, mais que Svetlana ne donna pas. Elle était déconnectée, dans un autre monde. Quand elle sentit le besoin de poser une question:
« -Pourquoi t’es gentil avec moi? J’veux dire, je ne le mérite pas. J’ai fait que des trucs nuls. Que du mal. »
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Jeu 9 Juil - 21:03 | |
| Svetlana - « Peut être. Mais je le fais parce que j’en ai envie. C’est tout. »
Elle lui répondait a haute voix ayant comprit ou deviner qu’il était incapable de lire dans ses pensée. Il se concentré de toute ses force et pourtant ses effort rester vain. Il pouvait déjà s’estimer heureux d’arriver a projeter ses pensée alors qu’il essayait déjà sur Blake depuis un petit moment sans arriver un aussi beau résultats. D’ailleurs il commençait a se demander comment cela était possible et si Bake était immunisé contre ses sort, par quelque manière que ce soit. Loin d’être offusqué par la réplique de Svetlana, James esquiva un sourire, se reconnaissant dans ces dires. Lui aussi avait tendance a n’écouter rien n’y personne et a n’en faire qu’a sa tête, têtue et buter et surtout sûr de lui et indépendant. Il était constamment certain de pouvoir se débrouiller seul, ne se rendant pas compte a quel point il était attacher a ses amis, préférant se voir comme un loup solitaire plutôt que d’avouer qu’il serait énormément peiné a la perte de ses proches. Lorsqu’on grandit dans un orphelinats, l’ont apprend vite a ne pas s’attacher et a se débrouiller seul. Le jeune Slayers ne s’en plaigniez pas, il n’avait pas honte d’avoir était abandonné, la vie était ainsi et il n’en perdait pas le sourire pour autant. Ce qui ne se semblait pas être le cas de la jeune Russe dont le sourire semblait bien être absent de son visage a cet instant. Elle n’avait pas la même histoire que lui et sa perte d’audition l’avait apparent plus que chamboulé . Svetlana attrapa de nouveau un joint qui eut pour effet de l’agacer quelque peu. Levant les yeux au ciel, il poussa un léger soupir. Il ne l’empêcha pas cette fois néanmoins de fumer, ce disant qu’après tout elle était assez grande pour décider par elle-même ce qui était bon ou non pour elle. Il aurait pût la laisser là, n’ayant au fond aucune réelle raison de se soucier d’elle et pourtant il continua de chercher a la rassuré, transmettant toujours ses pensée. Moyen de communication assez étrange mais qui continua de fonctionner apparemment car elle le lui répondit de nouveau quand il lui dit son prénom. James. Svetlana - « J’sais pas qui c’est James. Ils s’appellent tous James dans ce pays. Je dois en connaître une dizaine. Couché avec cinq ou six. Même que le premier s’appelait Travis. J’avais quatorze ans. J’étais encore pure, chaste, et innocente. Eh bien, il m’a abandonnée. C’est nul les mecs. T’façons j’laimais pas non plus. »
Il ne fût pas surpris d’entendre qu’elle avait coucher avec cinq six James, Svetlana n’étant qu’en apparence une marie couche toi là bien disposer a écarter les cuisses quand on s’y prenait correctement avec elle. En général elle n’avait pas besoin de se faire prier. Un visage pas trop repoussant, de belle parole, quelque goutte d’alcool et le tour était joué. Il le savait. Il avait lui-même tenté l’expérience. Par contre il fût surpris de l’entendre parlait du ledit Travis et qu’elle lui avoue ainsi qu’il était sa première fois. Etrange même qu’elle dise ainsi qu’il l’avait abandonné alors qu’elle regorgé d’habitude de fierté et d’arrogance. Presque autant qu’il savait en faire preuve a vrai dire. Mais s’il y avait un dicton que James apprécier tout particulièrement c’était bel et bien « œil pour œil dent pour dent » ou plutôt dans le cas présent « donnant donnant ». Elle lui parlait en toute simplicité et il fît tout naturellement pareil, abandonnant les apparence comme elle le faisait a l’instant, incapable de faire autrement de toute façon, étant donné se qui naviguer dans ses veines.
« Menteuse. Moi aussi je n’aimais pas Julia. Je n’ai pas pensé une seule seconde qu’elle serait un jour la mère de mes enfants alors que mon cœur battait en l’unisson avec le sien. »
Il semblait évident que ses pensait voulait signifier le contraire de se qu’il venait d’affirmer. Léger sarcasme. Ironie et humour noir quand tu nous tiens. Bien sûr qu’il avait imaginer Julia tenant dans ses bras un petit rejeton gassouillant. Il s’était imaginer a l’hôtel, posant ses yeux larmoyant sur l’entré de l’église où elle aurait était vécu d’un magnifique robe blanche. Il avait imaginer tout ça lui qui était contre mariage et bébé et qui n’était alors âgé que de quinze ans. Il s’était fait surprendre par l’émotion sans s’y attendre. Mais elle avait vite briser ses rêves lorsqu’au lendemain, se retournant dans le lit là où elle aurait être il ne trouva qu’un simple mots où était tracé un papier blanc de l’écriture délicate de Julia « merci ». Le jeune Slayers qui n’est alors qu’un garçon perdu et déjà plein de solitude et de majesté devint alors le fauve qu’il est aujourd’hui. Roi de la jungle incapable de faire son choix parmi les lionnes. Peu importe, il n’avait jamais était très sentimentale de toute façon. Pourtant avec elle il était bien certain qu’il aurait pût l’être, mais il faut croire que l’amour c’est pour les autres…. Aujourd’hui il avait bel et bien tirait une trait sur cette histoire et son cœur semblait battre pour une autre. Mais ce n’était pas le moment de penser a ça, et il décida de préciser son « James » afin que Svetlana le reconnaisse, légèrement déçue qu’elle ne se souvienne pas de lui. Certes elle connaissait beaucoup de garçon se nommant ainsi mais lui était unique et inoubliable. Il en était certain. Il lui rappela la soirée de Blake et elle sembla enfin l’identifier. Plus les secondes passaient plus il commençait a se dire que l’effet de l’alcool et du joint détérioré sa vue, elle qui n’entendait déjà plus.
Svetlana - « Ah, tu es ce James là…J’men souviens vaguement. La robe rouge je l’ai plus. Y’a une fille que je connais qui me l’a empruntée et elle me l’a jamais rendue. De toute façon, c’est qu’une robe, j’en ai plein d’autres. »
« Oui « celui-là », le meilleur ami de Blake si tu préfère… Dommage pour la robe. Elle t’allait a ravir. »
Il n’avait aucune idée de la raison qui le poussait a la complimenter ainsi, lui qui ne voulait pourtant pas l’attiré dans son lit a cette instant. Néanmoins c’était plus fort que lui, étant d’une sincérité qui le dérouter presque lui-même tellement il n’y était pas habituer. Une part de lui-même espéré qu’elle se fâcherai contre lui a cause de ses dires trop engageant ou quelque chose dans le genre. Ainsi elle lui aurait prouver qu’elle commençait a se sentit mieux mais aucune améliorations de son états semblait visible et James s’inquiéta un peu de sa tenue légère. Un couverture apparut alors, qui provoquer un léger étonnement de la demoiselle.
Svetlana - « Pourquoi t’es gentil avec moi? J’veux dire, je ne le mérite pas. J’ai fait que des trucs nuls. Que du mal. »
Il trouvait touchante cette façon que Svetlana avait de se dévaloriser, elle qui était souvent si fière et arrogante. Pourtant il ne comptait pas la réconforté, ou du moins pas comme quelqu’un d’autre l’aurait fait. James était un garçon assez a part dans son genre, mettant souvent un poing d’honneur a protégé son honneur et sa fierté et possédant un fort égo. Le sentimentalisme se n’était pas pour lui et si elle s’attendait a des phrases du genre « mais non tu n’a jamais rien fait de mal, tu es une fille fantastique et géniale. Je te jure c’est vrai. » , c’était peine perdue. La pitié n’était pas son fort et une tel hypocrisie non plus. Il lui arrivait de l’être mais souvent avec humour, son ton théâtrale trahissant ses mensonges. Là il s’agissait d’une autre forme d’hypocrisie qui n’aiderai en rien la vert et argent. Pourquoi lui dire qu’elle n’avait jamais rien fait de mal ou nul alors que lui comme elle savait pertinemment que c’était totalement faux ? Non il ne mentirait pas pour la tranquilliser, il préférait rester lui-même .
« Qui te dit que moi je n’en ai jamais fait ? Peut-être que je suis aussi vil que toi et que c’est pour cela que tu m’intéresse . Je ne suis peut-être pas gentil. Je cherche peut-être juste a te manipuler. Après tout ne dit-on pas de moi que je ne m’adresse aux filles qu’afin de les séduire pour mieux les délaisser après les avoir mises dans mon lit ? »
Il continua de la couver du regard, celui-ci se faisant légèrement mystérieux. Il connaissait part cœur sa propre réputation et n’en avait jamais eut honte. James s’assumait totalement. Hors là il réalisait qu’il avait toujours connue la Russe a travers les rumeurs et les ont dit et qu’elle se révélait être différente de la fille qu’il avait toujours connue. Avec ses mots lourd de sens, il essayait donc de savoir ce qu’elle pensait de lui et si elle était capable de voir au delà des apparences…..
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Sam 11 Juil - 16:19 | |
| Lana, pensivement, porta à nouveau le joint à ses lèvres. Son rouge carmin avait un peu bavé par endroits, noyé dans l’alcool. Ses cheveux blonds ne ressemblaient à rien, et après sa crise de larmes, un moment passé à péter les plombs pour redevenir personne, son maquillage sombre avait singulièrement coulé, formant des traînées noirâtres sur ses joues. Son accoutrement d’épouvantail renforçait l’apitoiement que l’on pouvait avoir en la regardant, comme ça. La conclusion sautait elle-même aux yeux: elle était pathétique. Elle avait cru entendre des voix, comme pour parfaire ce sinistre tableau, mais fort heureusement, elle n’avait pas été Jeanne d’Arc dans une autre vie. Quoique, ça n’aurait pas été du luxe. La pucelle s’était inscrite dans l’histoire en soustrayant une ville aux mains des anglais. Svetlana, elle, n’était qu’une salope, une garce qui inexorablement était en train de couler vers le fond. Sans rien avoir fait de sa vie. Comme quoi…Lana regrettait sa bouteille d’alcool. Tant qu’il y en avait encore dans le récipient, elle pouvait s’occuper en buvant comme un trou. Actuellement, elle ne savait pas trop quoi faire de la main qui avait tenu la bouteille. Même si l’autre tenait un joint. L’anxiété se lisait dans ses yeux clairs, alors que son regard semblait refuser de se fixer sur un point fixe. Point fixe…Donnée inconnue à la jeune femme, qui était chez elle à la fois partout et nulle part, qui ne s’attachait à rien ni personne. Elle avait fait l’erreur une fois, en s’attachant à quelqu’un qui lui était semblable en tous points, en narcissique fidèle à son image qu’elle était, mais elle avait été méchamment massacrée, comme une vulgaire brindille alors qu’elle se pensait tronc d’arbre. Ca faisait mal, la désillusion. Tomber de haut, de très haut, aussi. La Serpentard soupira lourdement, avant de tirer une nouvelle bouffée sur son joint. Comme si cela ne suffisait pas. Comme si elle ne voyait pas assez d’étoiles. Comme si son esprit n’était pas déjà assez délirant sans qu’elle n’en rajoute. Et elle parlait à une voix dans sa tête. Comme preuve empirique de sa démence. A nouveau, les larmes de la Serpentard coulèrent sur ses joues, délayant encore plus son maquillage qui avait déjà bien coulé. On pourrait presque dire que tout ce qu’elle avait consommé ce soir là la rendait plus émotive que d’habitude. La blonde s’assit un peu mieux, mais elle avait ramené ses genoux contre sa poitrine, ses cheveux formant un rempart qui sonnait comme rassurant. Mais la peur se lisait aisément dans le regard de la jeune femme, une peur irrationnelle qui naissait au creux de son ventre, lui arrachant un frisson imperceptible.
Elle lui a avoué une de ses nombreuses blessures. Des blessures qu’elle encaissait sans broncher, et qu’elle cachait savamment sous des airs de garce. Elle faisait subir aux autres ses douleurs, ses peines de cœur, tout ce qu’elle n’écrivait pas dans un journal intime parce que c’est débile comme truc. Mais elle devrait peut être se pencher sur la question, après tout. On ne sait jamais. Peut être que ça aurait un effet positif sur elle. Même si elle ne voyait pas l’intérêt de raconter sa vie dans un carnet que personne ne lira. De toute façon, qu’est-ce qu’on pouvait en avoir à foutre, de sa vie. Vie qu’elle était en train de raconter à ce James, qu’elle semblait connaître et qui avait sans doute mieux à faire que d’écouter ses divagations. Vite fait, elle évoqua Travis. Travis, c’était un gars Moldu, plus vieux qu’elle, qu’elle avait rencontré pendant une soirée où tout n’était que débauche. Une orgie, en somme. La demoiselle montrait en quelques sortes son attachement à ce type, mais il n’était rien pour elle. Il était juste le premier. Un qui se noya vite dans la masse des autres prétendants de la belle. Elle avait donné son corps à beaucoup, aucun n’avait eu son cœur, qu’elle gardait trop jalousement. Il ne fallait pas croire non plus que la jeune femme n’était qu’une catin qui froissait les draps de son lit avec n’importe qui. Elle n’était pas intéressée par les plans cul juste pour dire de ne pas trop s’emmerder. Il fallait que la personne soit un minimum intéressant, et non pas le bellâtre de base qui pensait que tout était cuit. Ce qui plaisait Svetlana dans les aventures d’un soir, ce n’était pas tellement l’acte en lui-même, mais bien le jeu qu’il y avait tout autour. La séduction. Voir les langues se délier, les vêtements tomber. Les mots, toujours des mots, l’attaque, la défense, les derniers retranchements qui tombaient. Elle envoyait bouler ceux qui la voulaient dans leur pieu et qu’ils lui demandaient sans aucune classe. Du genre Vas-y, t’es bonne, on baise?. Dès lors, elle arborait un grand sourire, et d’une voix toute aussi amusée qu’exquise, elle murmurait un va te faire foutre plutôt tranchant, qui dissuadait l’autre du même coup. Elle n’était peut être qu’une catin, mais elle n’en était pas moins une femme. Et certainement pas un objet. Elle se contenta de hausser un sourcil quand il lui parla d’une dénommée Julia. Qui c’était? Aucune idée, mais il devait tenir à elle. Il y avait comme de l’amertume dans sa voix, bien qu’elle était incapable de l’affirmer. Elle tira une nouvelle bouffée de son joint, et le leva vers James, comme si elle voulait trinquer, faute de ne pas avoir de verre et de bouteille d’alcool.
« -A l’amour et à toutes les emmerdes que cela apporte. »
Dans sa voix à elle, par contre, il y avait de l’amertume. Beaucoup d’amertumes. Svetlana n’avait jamais été amoureuse. Elle s’était juste contentée de se crisper quand James avait dit menteuse. Elle avait haussé un sourcil blasé, mais ce n’était pas à Travis qu’elle avait pensé. Elle ne connaissait pas assez Travis pour affirmer qu’elle l’avait aimé. Elle ne se rappelait même plus de son visage déjà évincé de son esprit par le temps qui passait. C’était déjà beau qu’elle se rappelle de son nom malgré toutes ses conquêtes. Mais quand elle avait prononcé le mot amour, dans son sarcasme, son palpitant avait tressauté. Comme s’il n’était pas d’accord avec ce qu’elle venait d’affirmer. Qu’il conteste. Svetlana n’en avait pas grand-chose à foutre. La sorcière s’était contentée de porter un faux toast à une chose en laquelle elle ne croyait pas. Surtout qu’elle n’avait eu que des exemples négatifs autour d’elle. Des histoires d’amour sans lendemain, que des désillusions. Elle qui ne s’attachait pas. Sa sœur assez sotte pour attendre la venue d’un prince charmant qui ne viendra jamais parce que c’était un mythe destiné à apaiser les frustrations de jeunes filles en mal d’amour. Quel truc con, franchement. La princesse russe était incapable d’éprouver des sentiments. Juste un très fort attachement. Pas d’amour. Du moins le pensait-elle. Même si certaines filles, innocemment, lui demandaient si elle croyait à l’amour, et en entendant la réponse négative de la jeune femme, elles s’empressaient de rajouter que son âme-sœur était sans doute quelque part sur cette terre, parce que personne ne pouvait naître sans que son autre ne soit présent. Svetlana leur avait ri au nez, presque à les traiter de crétines, mais elle avait ravalé l’insulte. La Vasilyevna était sans doute trop entêtée, trop ancrée dans ses préjugés. Tant pis pour elle. Mais c’était déjà ça. Elle avait reconnu James. Du moins, elle croyait savoir de qui il s’agissait. Elle hocha la tête quand il lui dit qu’il était le meilleur ami de Blake. Maintenant, elle était certaine qu’il s’agissait de James…Comment déjà? Trent? Kent? Ca devait être un truc du genre. Elle esquissa un sourire qui sonnait faux quand il la complimenta. Elle grimaça dans la seconde d’après, et afficha une moue sceptique. Elle enroula vaguement une mèche de cheveux blonds autour de son index, et murmura douloureusement:
« -J’suis différente, hein? Et j’dois être pas mal repoussante. Tu crois que si on me mettait dans le jardin potager les oiseaux cesseraient de venir manger les légumes? »
Référence directe à l’épouvantail. Svetlana regarda sa mèche de cheveux blonds, et frissonna. Elle remit ses bras autour d’elle, s’enlaçant, comme si elle voulait oublier les quelques maigreurs qui commençaient à marquer son corps. Elle avait beau être bien foutue, comme dirait l’autre, elle commençait à perdre de sa superbe. Elle était trop pâle. Elle avait l’air trop fatigué. C’était encore plus flagrant depuis les attentats. Lentement, elle amorçait sa phase de déclin. Elle n’était plus elle-même. Elle perdait de son identité, s’enfermant dans une carapace plus neutre, plus passe-partout. Elle se repliait de plus en plus, commençant à craindre le monde extérieur. Elle ne comprenait pas le pourquoi de ce changement d’optique si soudain, ni même pourquoi elle commençait à se remettre en question. Elle qui d’ordinaire, quand elle se cassait la gueule, se relevait et poursuivait son chemin comme si de rien n’était, s’était ramassée méchamment, et elle n’était plus capable de se relever, elle n’en avait plus la force. Inexorablement, Svetlana commençait à acquérir ce statut de coquille vide dont elle avait horreur. Elle s’emmitoufla dans la couverture, s’éloignant encore un peu plus. Mais elle ne cessait de trembler pour autant. Elle avait froid, trop froid. Dans ses yeux, il y avait toujours la peur, peur qui se traduisit par des mots quand elle demanda le pourquoi du comportement de son camarade.
Pourquoi fuyait-elle autant, bon-sang? Pourquoi cherchait-elle à se protéger au possible d’un danger qui n’existait même pas? Ce comportement insolite et inédit chez elle qui commençait doucement à faire surface, en profitant pour se faufiler sournoisement entre les lézardes béantes depuis les attentats. Surtout qu’elle était en train de parler à James, un qui avait été jadis un amant. L’an dernier, apparemment. Nom de nom, quelle image était-elle en train de donner d’elle? Celle d’une fille faible, une épave, quelque chose de complètement détruit, rendu à l’état de ruines. Là voilà en train de se dévaloriser. Svetlana n’attendait pas de lui qu’il démente ses propos. En lui affirmant le contraire. Elle l’aurait regardé d’un air qui signifiait clairement tu te fous de ma gueule ou quoi? Elle se contenta d’arquer un sourcil en écoutant ce qu’il avait à dire ensuite. Elle l’intéressait parce que lui aussi était vil? Bizarre, ils ne devaient pas parler de la même personne. Certes, James était sans doute la réincarnation de Casanova, mais il ne semblait pas excessivement méchant. Après tout, s’il se retrouvait chez les rouge & or, c’est qu’il y avait du bon en lui, comme il pouvait y avoir du mauvais, cessons d’être manichéens. Elle écarquilla les yeux en écoutant son discours, puis elle se renfrogna. Elle s’humidifia les lèvres d’un coup de langue, avant de murmurer, pitoyable.
« - Les on dit, hein! T’façons je ne te crois pas une seule seconde. Parce que si tu étais aussi vil que tu le prétendais, et que t’avais envie de coucher avec moi, tu serais déjà en train de le faire et non rester là à te perdre dans les mots. Tu aurais profité que je sois dans cet état pour assouvir tes fantasmes parce que dans l’état actuel des choses j’aurais été incapable de résister si jamais tu avais commencé à me faire des avances. Je me trompe? »
Eclair de lucidité. Le premier depuis peut être le début de la conversation. Un éclat de lucidité qui disparaît immédiatement dans les remouds de son esprit perturbé. Piteusement, la jeune russe tira une dernière bouffée sur son joint, et quand elle fut arrivée à la fin, elle l’écrasa dans le cendrier. Une sensation de vide la prit. Alors qu’elle avait l’estomac complètement barbouillé, et le tournis en plus de ça. Elle ferma les yeux un moment. Quand elle les rouvrit, elle leva ses yeux verts vers lui, emplis de larmes nouvellement produites et prêtes à être lâchées sur ses joues noircies par son maquillage qui avait coulé.
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Dim 12 Juil - 22:44 | |
| Svetlana - « Les on dit, hein! T’façons je ne te crois pas une seule seconde. Parce que si tu étais aussi vil que tu le prétendais, et que t’avais envie de coucher avec moi, tu serais déjà en train de le faire […] Je me trompe? »
James eut un léger sourire amusé. L’alcool semblait se dissiper dans les veines de la verte et argent sans quoi elle ne serait jamais arrivait a une conclusion aussi intelligente. Il est vrai que les arguments de Svetlana se tenait mais le jeune homme était quelqu’un de surprenant.
« Tu te trompe »
Un ton amusé. Elle ne se trompait pas et semblait vraisemblablement avoir compris qu’il n’était pas tel qu’on le définissait. Pas aussi coureur et mort la faim que ça puisse qu’il ne sautait pas sur l’occasion de se faire un coup facile, la fille devant lui n’étant vraiment pas en états de lui résister comme elle l’avait si bien dit. S’il affirmait qu’elle se trompais sur son compte c’était seulement par jeu de la provocation, l’envie de dire noir quand elle disait blanc. L’envie de la contredire bien que le timbre de sa voie trahissez délibérément son mensonge. Pourquoi lui avouer directement qu’elle avait raison alors qu’elle semblez l’avoir déjà deviné ? James préféré la laisser dans le doute, aimant être quelqu’un de mystérieux et d’indéchiffrable a ses heures a l’instar de Blake plutôt que d’affirmer quelque chose dont au fond il n’était pas certain. Tout le monde a une part d’ombre en soit, une certaine prédisposition pour le mal et la violence et personne n’est a l’abris de passer un jour du mauvais côté. Il ne savait pas vraiment s’il était réellement vils mais une chose était certaine, James n’était pas une ange et le jeune homme qu’il avait envoyé a Saint Mangouste sous le poids de ses poings était là pour le prouver bien que cette histoire était inconnu de tous.
Svetlana ferma les yeux et lorsqu’elle les rouvrit des larmes coulèrent sur ses joues qui lui fit plus mal que s’il les avaient verser lui-même. Il détestait voir les autres pleuré. D’autant plus quand il s’agissait de femme, ses somptueuse créature n’étant pas sur terre pour cela. James n’avait pas toujours était tendre avec la gente féminine et s’était parfois comporté comme un salaud mais jamais de manière délibéré, faisant couler des larmes et détruisant des cœurs sans qu’il ne le sache. Et encore le jeune Slayers avait toujours tendance a s’abandonner dans les bras de filles faciles semblant insensible au premier abord et qu’il ne pourrait donc pas blesser. Désarçonner par la faiblesse nouvelle de Svetlana James ne savait plus trop quoi dire, sentant qu’il n’y avait pas grand-chose a rajouter a l’instant présent. Il s’accroupit en face d’elle alors qu’elle se trouvait toujours sur le canapé et lui adressa un léger sourire. Il se sentait fatigué et avait comme la net impression que son sortilège pour transmettre ses pensée n’allait pas durer encore bien longtemps. Elle semblait épuisé et avait besoin de repos mais son esprit semblait bien décidé a continuer de la torturé et faire perduré son états lamentable. Il la regardait droit dans les yeux, une légère compassion voilant son regard malgré lui, lui qui ne voulait pas qu’elle se sente encore plus misérable en ressentant une quelconque pitié. La couvent légèrement du regard, il resta quelque seconde silencieux avant de lui parler de nouveau.
« Tu a raison…. Je ne suis peut-être pas aussi vil que je le prétends. Je ne suis peut-être pas aussi insensible que je voudrais le laisser croire et je ne suis pas assez salaud pour te laisser ici. Mais tu n‘en dira rien je le sais. Tu gardera le silence comme moi je le ferai sur ce que j’ai vu ce soir. Ce n’est pas une menace, mais une faveur que je te fais. Je sais trop ce que cela signifie de vouloir se cacher des regards des autres et disons que c’est en compensations de l’orgasme que tu m’a offert il y a un an . Une sorte de paiements un peu en retard » pensa-t-il avec un léger humour, avant de redevenir sérieux « Je ne suis pas certain d’arrivé encore longtemps a te parler de cette façon, j’veux dire dans ta tête, c’est assez épuisant a vrai dire. J’pense que je ne vais pas tarder a partir mais toi tu a besoin de repos. Bientôt tout te paraitra plus clair.
Il sortit sa baguette et la pointa sur elle. La regardant l’air grave, froid distant et le visage résolument fermer. Il semblait sûr de lui et savoir ce qu’il lui restait a faire. Chevalier de la mort prêt a lui donner le coup fatal et lui apporter le repos éternelle ? L’achever pour l’empêcher de souffrir d’avantage en lançant le sortilège de la mort en ce jour et en cet heure ? Pas vraiment. James avait autre chose en tête mais il est vrai que ses paroles et son geste porter a confusion. Il eut un léger rictus mauvais en s’en apercevant, amusé lui-même qu’on puisse se méprendre a se point sur lui et ravis de savoir qu’il pouvait instauré la peur.
« T’en fais pas. Il s’agit juste d’un sortilège d’endormissement. Tu a en besoin j’crois ».
Un dernier sourire, il leva sa baguette et lança le sort. Pour elle demain tout irait mieux. Ou du moins espérons le….
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Post Mortem ▬ pv James [Terminé] Mar 14 Juil - 11:35 | |
| Svetlana se renfrogna clairement en entendant James rire. Elle avait bien raison. Il était en train de se moquer d’elle. Instantanément, en entendant le rire, déformé par ses sens trompés par les substances illicites, crut entendre un mur de verre se briser, et les éclats qui tombaient au sol. Svetlana se recroquevilla un peu plus, la peur se lisant dans son regard. Elle commençait à paniquer. C’était fou, irrationnel. Ce rire qui lui rappelait tellement ses vieux démons. Son vieux démon. La Serpentard cligna des yeux un moment, yeux qui étaient brillants de larmes. Elle avait peur. Son cœur commença à battre de façon erratique et désordonnée, elle s’enlaça un peu plus, comme pour se protéger de ce qui était inévitable. Elle fut tentée de se débattre, de crier, de partir à toutes jambes. La peur qu’elle ressentait quand il était là. Mais son cœur se calma quand le jeune homme reprit la parole. Zen. Ce n’était que James. Le James de la fête de Milton. Ce n’était pas lui. Dans un sens, c’était plus rassurant. Svetlana, qui avait fumé son joint, se trouva sans rien, désemparée. Elle ne put qu’émettre un rire cynique quand James lui dit qu’elle avait tort. Elle leva les yeux au ciel, avant de murmurer, d’une voix légèrement cassée.
« -Faux. J’ai toujours raison. »
Une lueur farouche brilla dans les yeux de la jeune femme, éclipsant bien vite la peur qu’on avait pu y voir quelques instants plus tôt. Peut être aussi qu’il y avait eu une lueur de doute. Trop différent de l’image qu’elle donnait d’elle d’habitude. Mais avec sa dernière affirmation, l’ancienne Svetlana revenait. Du moins, celle qui était autre que la jeune femme inconnue qui était dans ce canapé, à moitié dénudée, dans cette serviette, en train de pleurer la misère. Svetlana n’avait plus rien du cygne blanc. Elle était devenue le vilain petit canard, la recluse, la paria. C’était la Svetlana qu’elle détestait le plus. De dominatrice elle était reléguée au rang de soumise, son être se déchirait de part en part de par cette nouvelle schizophrénie qui se développait en elle. Elle n’aimait pas ça. Elle était…Perdue. Mais peut-être qu’elle ne devenait pas schizophrène. Peut être qu’elle était comme ça depuis longtemps, et ce sans même s’en rendre compte. Après tout, tout le monde était loin d’être manichéen. Il n’y avait qu’un seul qui connaissait ses faiblesses, et qui en profitait pour les exploiter. Mais fort heureusement, ils n’étaient pas tous comme ça, et sur cette maudite planète, il y en avait qui étaient bien valables. Imperceptiblement, Svetlana s’était tendue, et tout aussi imperceptiblement, elle se détendait, petit à petit. Oubliant un tant soit peu la peur qui lui nouait le ventre, ses émotions qui partaient en vrille à cause des substances qu’elle avait absorbées. Comme ce signal d’alarme qui s’allumait inconsciemment en elle, et qui n’avait pas lieu d’être car il n’y avait aucun danger dans les environs. Malgré ce qu’il pouvait en dire pour l’embrouiller, lui mettre le doute, James ne semblait pas être une mauvaise personne. Certes, elle avait connu un des aspects de sa personnalité connu de tous ou presque, c’est-à-dire celles qui avaient eu l’occasion de froisser les draps avec lui, mais elle ne le connaissait pas vil, pervers, machiavélique, pas comme…L’autre.
Elle trembla légèrement en pensant à son loup, celui qui allait dévorer l’agneau tout cru. Même quand il n’était pas là, il continuait de hanter la jeune russe. Ce n’était pas un loup à proprement parler. Disons que c’était…Une allégorie, on va dire ça comme ça. Pour Svetlana, il était la personnification du diable. Il était humain à la base, fait de chair et de sang. Mais Svetlana doutait fortement qu’il soit doté d’un cœur. Mais en tout cas, on pouvait le remercier pour quelque chose. C’était lui qui avait construit cette image qu’elle donnait là. Faible, démunie. Complètement défoncée, et accessoirement bourrée. D’ailleurs, elle se demandait ce qu’il faisait en ce moment. Il devait être en train de faire mumuse avec quelqu’un d’autre. Ca faisait plusieurs jours que la jeune russe ne l’avait pas vu, et honnêtement, elle s’en portait franchement mieux. Mais il avait raison en fin de compte. C’était elle qui était comme ça. Elle qui avait besoin de tout ça. Elle n’avait eu besoin de personne pour vider cette bouteille de vodka. Elle n’avait eu besoin de personne pour se fumer des joints. La drogue, tout ça, elle en était venue à le faire en cachette, à l’abri des regards. En solitaire. Quand elle n’était pas en train de s’amuser à sa façon avec ses amis junkies. Svetlana se demandait aussi à quoi devait ressembler une amitié normale. Une amitié où il n’y a ni drogue, ni fête qui tiennent, une rencontre normale, banale. Qui parle de la pluie et du beau temps. Des trucs banals pour des gens banals. Svetlana n’était pas de ceux là. C’était à la fois fâcheux comme ça pouvait l’arranger. Ca y est. Voilà qu’elle recommençait à broyer du noir. Ses yeux verts étaient plus que jamais brillants, les larmes prêtes à rouler sur ses joues déjà rongées par son nouveau chagrin dont elle-même ignorait la source. Il s’accroupit en face d’elle, pour être a sa hauteur. Il lui sourit. Elle essaya de sourire, mais c’est peine perdue. Elle n’en fit qu’un rictus tremblotant, alors que ses larmes, ces traitresses, s’échappèrent à nouveau. Sans sanglots. Juste des larmes. Un trop plein d’émotion, ses nerfs qui lâchaient. James était trop compatissant pour ce qu’elle méritait. Ca n’allait pas. Il ne devait pas perdre son temps avec elle, et il devait plutôt la laisser choir comme une vieille chaussette. Ça serait le juste retour des choses. Et il parla, à nouveau. Peut être le plus long monologue depuis le début de cette piteuse discussion. Elle haussa un sourcil, avant de marmonner plus pour elle-même que pour James.
« Qu’Est-ce que je disais. Y’en a toujours pour se faire mousser alors que la réalité est différente. J’tai pas cru une seule seconde, je ne te connais pas vil et cruel. Crois moi, je sais ce que c’est la cruauté. Je sais reconnaître les mauvaises personnes. Tu n’en es pas une. Puisque tu as pris le temps de m’écouter. J’men fiche que tu répètes et déformes ce que j’ai pu dire ou montrer de moi. Des gens connaissent cet aspect de ma personnalité, j’suis pas fière, loin de là. Mais…Je te revaudrai ça. Et c’est quand bientôt? »
Encore une fois une langue qui se délie. Entre démence et éclair de lucidité. Elle ne parlait pas plus que ça à James en temps ordinaire. Et là, elle lui racontait toutes ces choses, que même Charly ne savait pas. Même pas les personnes qui étaient le plus proches d’elle. Mais bordel. Elle était pas normale. Quelque chose ne tournait pas rond chez elle. Un savant trouverait ça génial d’autopsier son cas. Qu’est-ce qui n’allait donc pas, hormis le fait qu’elle était dans un état précaire depuis tout à l’heure. Elle eut un mouvement de recul lorsqu’il pointa sa baguette vers elle. Il allait l’attaquer! Et elle n’avait aucun moyen de se défendre. Même pas celui de s’enfuir à toutes jambes. Elle se mordilla la lèvre inférieure, et jeta à James un regard suppliant. Exactement le même genre de regard qu’elle avait quand elle était confrontée à l’autre.
« -Non! Je…Pas de duel! Je suis pas forte pour les duels. J’ai rien pour me défendre! »
Svetlana se recroquevilla sur elle-même. Elle n’avait aucune issue. Elle devait subir, et subir. La Vasilyevna sursauta quand elle comprit que James allait lui faire subir un sortilège d’endormissement. A ce stade là, ça n’était pas de refus. Bien qu’elle appréhendait son réveil. La gueule de bois monstrueuse qu’elle allait avoir. La période de descente aussi. Elle se demandait comment elle allait survivre ainsi. Mais malheureusement, ça n’était pas la première fois que ça arrivait, et sûrement pas la dernière fois que ça arriverait. Lana jeta un regard vitreux à James. Alors qu’il était en train de jeter le sort. Et là, ce fut le noir. Un sommeil sans rêve, semblable à une mort douce et sans douleur.
The end. | |
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