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 Hell is here

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MessageSujet: Hell is here   Hell is here EmptyMer 24 Juin - 23:09

Hell is here Jsav110
Helena Hans Cold

    le moldu que tu es
      pseudo ou prénom : Deliciousfreedom
      âge : 15 ans
      avatar utilisé : Jessica Stam
      code du règlement : la poudre d'escampette s'en va au loin
      autre ? : *-*




Dernière édition par Helena Hans Cold le Mer 24 Juin - 23:59, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Hell is here   Hell is here EmptyMer 24 Juin - 23:09


    « Tiens, la jolie Miss Hans Cold… Tu portes merveilleusement bien ton nom, tu sais ? Oui, bien sûr que tu le sais… Que me répondrais-tu si je te disais que je savais très bien ce que tu serais devenue aujourd’hui ? Cela te paraît étrange, n’est-ce pas ? Pourtant, il est toujours bien difficile de deviner par avance ce que seront les gens… Je ne veux pas dire pour autant que tu sois prévisible, loin de là, tu le sais aussi bien que moi… Mais je savais que tu emprunterais cette voie, que tu deviendrais ce resplendissant bout de femme, à la fois douce et froide d’apparence, et si farouche. Que ton intelligence ne cesserait de croître, et que ton esprit en blufferait plus d’un. Que tu nous réserverais bien des surprises, également… Belle enfant, comme le temps passe… Je me souviens encore de ton air innocent mais déjà si fier, alors que ton derrière inexistant venait se poser sur ce vieux tabouret. Des formes inexistantes alors... Ca a bien changé, ou peut-être pas tant que ça. Tes courbes attirent plus d'un regard, mais au fond, c'est toujours la même chose, le même éclat provocant qui brille au fond de ton regard bleu abysse, le même sourire cynique qui apparaît sur tes pulpeuses lèvres vermeilles, la même chevelure soyeuse dont tu prends toujours autant soin, la même grâce, la même promesse d'avenir. Et dire qu’aujourd’hui, tu es l’une des plus grandes fiertés de notre école. J’espère pouvoir toujours en dire autant dans quelques années, quand tu auras fait pour de bon tes premiers pas dans la vie active des sorciers. Que voudrais-tu devenir ? Ministre de la Magie ? Auror ? Joueuse de Quidditch ? Langue-de-plomb ? Professeur de Potions ? Médicomage ? Ecrivain ? »

    Ce chapeau ensorcelé avait toujours eu la mauvaise habitude de trop parler. Je n’aimais pas la façon qu’il avait de me deviner, d’abattre mes défenses, de me faire me retrouver face à moi-même alors que je passais mon temps à enfouir ma personnalité sous une carapace bien plus attrayante, ou repoussante selon les points de vue. Et bien que quelques-uns de ses mots gonflaient mon arrogance et sublimaient mon ego, je savais que bientôt, il dévoilerait mes faiblesses au grand jour, me les murmurerait à l’oreille, et cette idée m’ insupportait déjà. Ses questions qui n’en étaient pas prenaient forme dans mon esprit et faisaient naître de nouvelles interrogations. Je ne savais pas réellement ce que je voulais faire, après. Je laissais le temps et les évènements en décider. Ce n’était pas un manque d’ambition, loin de là. J’aurais pu aisément pratiquer chacun des métiers qu’il venait de citer avec mes notes exceptionnelles. Seulement, je ne voulais pas trop m’y projeter, tout programmer, et tant qu’à faire, je choisirais le moment venu ce vers quoi mon cœur balancerait. J’avais toujours été impulsive, ça ne datait pas d’hier, ni d’aujourd’hui. Je pensais que mon instinct toujours m’indiquerait le meilleur des chemins.

    « Toujours aussi mystérieuse, n’est-ce pas ? Je sens bien les barrières que tu glisses, mais tu le sais, petite Hell, qu’elles sont inutiles… Tu es devenue pire encore. Les récents évènements t’ont fait devenir plus méfiante que jamais, ta peur de la trahison t’a rendu paranoïaque, tu vois le mal partout et le reproduit à ton tour, comme pour boucler la boucle. Serait-ce d’un complexe d’infério-supériorité que tu souffrirais ? Si hautaine, tant de prestance et d’élégance, et pourtant, si peu de confiance en soi… Tu aspires à être parfaite… Mais qui te dit que tu ne l’es pas déjà ? »

    Par Merlin et Morgane, qui avait eu la brillante idée de donner vie à ce chapeau stupide ? J’avais l’impression que cette analyse ne se terminerait jamais. Pourtant, j’étais clouée sur place. Je savais qu’il pouvait m’apporter d’importants détails, une analyse de moi-même plus approfondie, si jamais il se décidait à arrêter de jouer aux clowns. Tout ce qu’il disait jusque-là, j’en avais parfaitement conscience. Bien que je n’admettrais jamais une réponse positive à la dernière interrogation qu’il avait laissé planer. Car si je me montrais arrogante, fière et hautaine, je me refusais à la prétention. J’étais contradictoire, extrême, incernable. On me l’avait toujours dit. Lunatique, je passais d’une humeur à l’autre sans arrêt, de ton de voix, d’expression, jusqu’à perdre mon interlocuteur, le rendre dingue. On ne savait plus comment me prendre. Quant à ma soi-disant paranoïa, elle était tout à fait fondée. Jour après jour, mois après moi, année après année, j’avais vu s’éloigner de moi les rares personnes que je m’étais accordée à aimer, et j’avais grandi avec ce vide en mon cœur, et ce sentiment d’abandon qui me rendait totalement dingue.

    « Ce n’est pas faute pourtant de chercher à trouver l’estime que tu as de toi-même. Ton esprit critique te fait descendre les autres sans arrêt, et tu te conduis comme une véritable peste, n’est-ce pas ? Tu manipules bien ton monde, qui plus est, ils n’y voient que du feu, ils croient au moindre de tes mensonges concernant ton état, et à tous les compliments que tu leur offres. Tu n’es franche qu’avec ceux que tu ne supportes pas, mais ignore autrement les conflits. Tu les fuis, refusant de te poster dans une situation délicate tant que l’autre ne te provoque pas, ou ne te blesse pas. Cela arrive assez souvent, tu es très susceptible. Tu deviens alors horrible, tes mots claquent et poignardent l’adversaire que tu saluais gaiement quelques secondes plutôt. Sans foi ni loi. Seule la protection constante de ta personne compte. »

    Je n’y peux rien s’ils sont stupides. S’ils ne sont pas capables de voir que je me fous d’eux, s’ils croient en mes sourires. Ils m’imaginent si sociable, si sympathique, tandis que je m’acharne sur le moindre de leurs faits et gestes.

    « Malheureusement, cela ne te suffit pas. Tu te sais au-dessus d’eux, mais tu exacerbes tellement tes défauts, tu les transformes en obsessions, et tu ne te trouves jamais satisfaite de toi-même. Tu aurais de quoi, pourtant. Regarde donc tous ces regards posés sur toi, constamment. »

    Je les connais, ces regards, déjà, et depuis longtemps. J’ai fini par m’y accoutumer, et si autrefois je les recherchais, à présent, je les ignore. Les uns sont admiratifs, car ils ne voient que ce que j’accepte de montrer. Ils le seraient sans doute moins en découvrant dans quelle pierre je suis réellement taillée. S’ils connaissaient mes actes, mes pensées. Ils me voient seulement onduler, me donner en spectacle, sourire, rire, briser, répartir avec tact, répondre avec audace, rembarrer. Et ça leur plaît, mais ils ont tort, ils ne savent rien. Il y en a d’autres. Il y a ceux qui se méfient, à raison, et que je tente encore de berner en les convaincant du contraire. J’y parviens toujours, usant de mes charmes. Il y a ceux qui me jalousent. Ceux-là m’amusent, je m’en joue, leur donne plus de raisons encore de poursuivre leur opinion. Chaque jour, chaque nuit. Je laisse courir les rumeurs, qu’elles soient fausses ou vraies, et ma réputation grimper. Et puis, il y a les regards emplis d’envie de ceux qui me voudraient dans leur lit. J’aguiche plus encore avec un air d’innocence, j’aime ressentir la frustration des pauvres gens, et je sélectionne parmi mes victimes, les meilleurs morceaux pouvant me laisser assouvir mes vices.

    « Hell… Je me suis toujours demandé pourquoi tes parents t’avaient appelé ainsi. Pourtant, ils sont tous deux sorciers, et pas particulièrement passionnés par la culture moldue, me semble-t-il… Tu penses que celles vivant dans notre monde te correspondent à merveille ? »

    Si mes parents sont tous deux sorciers, cela ne fait pas tant de générations que cela se trouve être ainsi. Trois ou quatre, disons, peut-être un peu plus. Être de Sang-Pur… Je ne sais pas si cela aurait changé grand-chose. Oui, à vrai dire, je m’en fous totalement. Pourtant, cela ne semble pas être le cas de grand monde en ce moment. Ces affrontements m’épuisent ; je n’ai pas encore choisi de camp. Peu importe. Mes parents, je n’y suis pas plus attachée que ça. Je ne suis pas attachée à grand monde, en réalité, si ce n’est à personne. Je suis fille unique. Mon père travaille au Ministère, un petit job. Ma mère est libraire, sur le chemin de traverse. Ils ne me font pas honte, mais ils ne sont pas ma fierté non plus. Je m’en moque. Ils ne m’aideront pas plus que ça à avancer dans la vie. La seule chose pour laquelle je peux remercier ma mère, c’est de m’avoir offert ses traits, dont elle n’a pas su se servir à son avantage, se contentant d’un bonheur simple et médiocre. J'ai eu une vie banale auprès d'eux autrefois, et c'est justement pour cela qu'au fond de moi, j'ai décidé de révolutionner ma vie, d'y ajouter du piquant et de passer subtilement au-dessus des embûches sans pour autant les détourner.

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MessageSujet: Re: Hell is here   Hell is here EmptyMer 24 Juin - 23:18

terminé ! ^^
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MessageSujet: Re: Hell is here   Hell is here EmptyJeu 25 Juin - 8:40

    Bonjour,

    Bien qu'on ne connaissent que très peu de détails sur l'histoire de la jeune fille, on en sait assez. C'est donc avec un immense plaisir que je valider Hell à ... serpentard *j'ai hésité avec serdaigle T_T*
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MessageSujet: Re: Hell is here   Hell is here EmptyJeu 25 Juin - 8:46

Merciiii ! EXPLDR EXPLDR EXPLDR
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J. Dwayn McBright
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MessageSujet: Re: Hell is here   Hell is here EmptyJeu 25 Juin - 10:35

    De rien ^^. Je veux un lien !
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MessageSujet: Re: Hell is here   Hell is here EmptyJeu 25 Juin - 11:14

avec grand plaisir ! ^^
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MessageSujet: Re: Hell is here   Hell is here Empty

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