Delilah A. Milton
Messages : 123 Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !
| Sujet: « Les mots sont pureté pour l'écrivain avisé. » Mar 30 Juin - 19:23 | |
| « Quand la parole laisse à désirer, rien n'empêche de se saisir d'une plume pour glisser les mots qu'on tient tant à marquer sur papier. »
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Dernière édition par Delilah A. Milton le Mar 30 Juin - 19:52, édité 1 fois | |
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Blake Milton-White
Depraved prince • sex, drugs && rock'n roll
Messages : 1223 Camp : De mon côté. Je mène ma propre bataille !
| Sujet: Re: « Les mots sont pureté pour l'écrivain avisé. » Mar 30 Juin - 19:51 | |
| 4 Octobre , A ma chère, tendre et délicate cousine,
Je t'écris depuis Sainte-Mangouste, où tu le sais aujourd'hui je m'en vais rendre visite à James pour quelques heures. Les murs suintent l'agonie et la faiblesse, j'ai toujours eu horreur de ces lieux qu'empestent malades et autres fous ou vieillards, encore une fois je me demande si la fatalité aime se jouer des Milton. En me faisant fils de médecin, et en me désignant comme ton cousin, liens du sang qui nous empêchent de nous consumer tous deux de désir. Mais passons sur ce point, ma Delilah, je t'écris car je pense à toi, encore et toujours, où que je sois, quoique je fasse, mes pensées se tournent vers ma cousine que je sais forte et rayonnante, peu importe les horreurs qui nous touchent. Oh que oui, je pense à toi, bien trop. A tes yeux qui brûlent d'une souveraineté sacrée, incarnation d'un pur éclat, à tes prunelles qui ces derniers temps pleurent de murmures inapaisés sur ces terribles derniers jours, à toi qui te blottit dans mes bras pour écouter silencieuse les chuchotements un peu inquiets du soir, à toi dont les gestes nobles recréent le monde. Mon monde. Ne te laisse pas abattre ma Deli, ni maintenant ni jamais, car je suis à tes côtés pour te soutenir et te confier mes bras, pour que jamais tu ne tombes. Ne t'investis pas d'une mission absurde et factice qui consisterait à te montrer forte parce que ton cousin te voit ainsi, ne te mets pas en tête que tu me décevrais par des larmes ou quelconque faiblesse, car sache, ma Delilah, que que tu sois Reine ou roturière, triomphale ou plus modeste, battante ou épuisée, tu resteras toujours pour moi la si envoutante cousine que je me dois de soutenir et que j'aime d'un amour pur et vrai. Ne vois-tu pas que mon regard se voile d'une lueur éteinte lorsqu'il se pose sur mes trop nombreuses amantes, alors qu'il s'illumine sauvagement lorsqu'il se pose sur toi ? Tu demeures ma moitié et mon unique, et je veux recueillir chacune de tes larmes comme de tes sourires. Restons soudés et forts dans ces moments d'agonie. Je pense à toi, encore et toujours, quelque soit l'instant et le moment, je peine à ne plus teindre mes prunelles de tristesse lorsque je te vois. Lorsque je vois cette flamme qui t'embrasait autrefois s'éteindre sur ces funestes instants. Mais je soufflerai sur les cendres de ton agonie pour te relever, que tu le veuilles ou non, et tu ne t'en relèveras que plus forte et plus belle. En l'instant et pour l'heure, sois toi-même, prends du repos, et n'oublie jamais que je suis là pour toi, et que ton cousin tient à toi plus encore que sa propre vie. Je viendrai ce soir me rendre à ton chevet, à y passer toute la nuit s'il le faut à tenir ta main, pour apaiser ta tristesse et me battre avec toi. Bien à toi , Blake.
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