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 this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ]

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Avery L. Lazarovich

Avery L. Lazarovich


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MessageSujet: this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ]   this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] EmptyVen 24 Juil - 18:27

    She's different, she's unique... does it mean she's crazy?

Are Blake Milton-White & Avery L. Lazarovich going to fight? __________________________________________________________

    Avery s’était levé tôt… encore trop tôt. Ces foutus cauchemars, allaient-ils arrêter un jour? Chaque nuit, elle se réveillait en pleurant, complètement trempe et les cheveux émanchés comme une crinière de lion… au début elle n’y faisait pas attention, car après tout rien n’est plus banal qu’au mauvais rêve, non? Mais c’était de plus en plus grave. Elle mourait dans ses rêves, ou du moins elle se réveillait lorsqu’elle était dur le point de passer de l’autre côté. Se voyait dans un étang, à la place de sa meilleure amie. Elle sentait l’eau autour d’elle, la boue dans ses yeux et même dans ses poumons. C’était invivable, personne ne pouvait passer sa vie à faire des cauchemars toutes les nuits! Elle aurait tout fait, tout sacrifié pour avoir enfin la paix, pour pouvoir rêver de licornes galopant dans un pré, ou encore d’arc en ciel magnifiques… de n’importe quoi d’autre! Il fallait qu’elle passe à autre chose, mais c’était impossible.

    Elle arriva une bonne dizaine de minutes en avance à son premier cours, ce qui était devenu une habitude, et son professeur tenta d’entamer une discussion à propos de l’horaire dans l’école. Avery n’avait qu’à hocher la tête de temps à autre, laissant sortir de petits « Hmm... » pour satisfaire de besoins d’être écouté de l’enseignant qui n’avait toujours pas remarqué à quel point cela lui passait une centaine de mètres au dessus de la tête. Elle ne pensait pas à ce genre de choses, se souciant seulement de ne pas arriver en retard et de ne pas recommencer une année… elle n’était pas une battante, se contentant d’être une survivante. Mais il faut croire que ce n’était pas assez, qu’elle ne pouvait pas vivre sa propre vie, car on l’obligeait sans cesse à répondre aux questions des professeurs, certains que cela l’aiderait à se faire des amis.. mais pour qui se prenaient-ils ceux-là? Pour des agences de rencontre?!
    Ses cours terminés, Avery fut soulagée; elle avait eu le temps de faire ses devoirs durant la journée et était libre comme l’air toute la soirée… il fallait par contre qu’elle trouve ce qu’elle allait faire. La bibliothèque était l’endroit idéal, car à la fois silencieux et calme, elle pouvait toujours utiliser l’excuse « Je lis… la ferme » pour ne pas avoir à discuter avec un élève… ou encore avec un membre du personnel soucieux de ce qui lui arrivait. Étrangement, elle inspirait la pitié, ce qui n’était pas du tout son but. Voulant passer inaperçue, elle attirait encore plus les regards et la sympathie.. deux choses inutiles pour sa survie.

    Elle se dirigea vers les escaliers, passant devant plusieurs fenêtres d’où provenait une lumière magnifique. Teintée du rose du couché de soleil qui arrivait et en même temps encore de la lumière du jour, cela faisait un mélange reposant, ce qui apaisa énormément le cœur de la Poufsouffle. Elle avait maintenant l’esprit libre et entreprit de descendre jusqu’aux cachots pour porter ses livres et se changer. Elle avait tout sauf envie de se promener dans le château le soir habillée de la sorte, avec cette affreuse robe de sorcière « à la mode de la jeunesse d’aujourd’hui », lui avait dit la vendeuse… Elle en savait, des choses sur la jeunesse, pour une dame d’environ 500 ans et plus! Avery préférait les vêtements moldus, et de loin! Les ensembles simples, les jeans, les vêtements unis, de couleurs neutres… Bref, elle avait simplement hâte d’enlever cette chose.
    Elle couru presque dans les escaliers, voulant à tout prix enfiler quelque chose d’autre et manqua de blesser plusieurs personnes en dévalant le dernier escalier. Les élèves lui criaient des insultes sur son chemin mais rien ne l’atteignait moins que leurs paroles. Elle arrive enfin au dernier escalier avant d’arriver aux cachots, là où se trouvait la salle commune des Poufsouffle… et celle des Serpentards. Ce fut à peine si elle ne les déboula pas tellement elle arriva rapidement en bas. Ses longues jambes lui servaient enfin à quelque chose. Ce qu’elle pouvait courir vite! Elle ralentit par contre le pas en arrivant plus près de la porte de sa salle commune, dit le mot de passe, entre et marcha d’un pas décidé vers les dortoirs des filles. Elle choisit une jupe noire, légère mais tout de même pas trop voyante, et un chandail beige bien simple. Les manches longues de ce dernier et son tissus chaud lui permettrait de se passer de manteau si elle désirait s’aventurer à l’extérieur des murs du château… ce qui était peu important, mais mieux vaut prévenir que guérir, non?

    Une fois bien habillée et coiffée proprement, elle se glissa à l’extérieur de la salle et se dirigea vers les escaliers dans le but d’aller vers la bibliothèque, où elle aurait enfin un semblant de paix. Elle savait bien que les jeunes s’y rassemblaient pour discuter, mais si la bibliothécaire faisait bien son travail, ces jeunes seraient vite envoyés ailleurs. Ce fut à ce moment précis, complètement emballée par ses pensées, qu’elle fit sa première grosse erreur de la journée. Elle avait foncé dans quelqu’un et l’avait ignoré, mais ce dernier ne semblait pas du même avis qu’elle… Elle revint alors à la réalité et cessa de respirer. Elle avait bousculé Blake Milton-White, le garçon devant qui elle se ridiculisait plusieurs fois par semaine, se plantant devant lui et disant des trucs complètement insensés pour ensuite s’enfuir à toutes jambes et l’éviter dans l’école. Il était plus petit qu’elle l’aurait imaginé, mais faisait autant l’effet de terreur qu’avant. Avery avait une trouille incroyable de lui demander des renseignements sur sa drogue. Elle se sentait nulle, imbécile et complètement ignorante. Elle n’avait aucune idée du prix que cela pouvait coûter, et de la quantité à acheter, et surtout des effets!! Mais lui demander s’avérait plus compliqué qu’elle se l’était imaginé, car avec ce visage diabolique et ce regard des plus glacial, elle n’avait pas envie qu’Il s’en prenne à elle, ah ça non! Mais ne fallait-il pas prendre des risques dans la vie? Enfin, pour oublier, elle le devait. Car il fallait qu’elle sache si elle allait être plus heureuse avec ces substances, il le fallait à tout prix. Et ce n’était pas comme si elle manquait d’argent!

    Reste que, depuis tout ce temps le jeune homme la regardait de la même manière. Ce regard lui glaçait le sang. Il avait beau être bien banal, elle voyait cette lueur en son centre, celle qui dit « j’vais te tuer » et elle n’aimait pas ça du tout… de toute façon qui aimerait voir ce genre de chose ? Et il avait cette chose sur le visage.. une cicatrice qui ajoutait un petit quelque chose à la terreur qu’il inspirait à Avery.. Il n’était pas laid, même séduisant, mais ce n’était pas un secret, car elle n’était pas la seule à trouver ça, et lui-même devait le savoir… ou du moins s’il ne le savait pas encore il devait être complètement bouché, ou encore aveugle! Enfin, ce n’était qu’un premier aperçu de l’ensemble.. Peut-être qu’au fond il n’était pas si cruel qu’il en avait l’air. Peut-être était-ce simplement une façade. Mais de toute façon, si ce n’était qu’un déguisement ce ne serait certainement pas devant elle qu’il s’afficherait! Pour l’instant elle devait se sortir de toutes ces pensées, elle devait trouver un moyen de lui parler. C’était le moment où jamais! L’endroit était complètement désert, mis à part quelques élèves qui passaient de temps à autre. Avery était figée, elle cherchait ses mots et surtout une excuse…

    « Je… bon tu dois me trouver complètement dégénérée. Je te comprends… mais… voila c’est tout! » Dit-elle si rapidement qu’elle-même eut de la difficulté à comprendre ses paroles.

    « En passant.. Jolie coiffure! » Ajouta la Poufsouffle avant de grimper une marche de l’Escalier, espérant qu’il oublie l’incident et qu’Il lui fiche la paix.


[ C'EST AFFREUX T___T DÉSOLÉE! ]
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ]   this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] EmptySam 25 Juil - 17:07

this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] Img-171449skuwe this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] 4qkcx4
Once upon a time...
"Come in," said the wolf, in a squeaking voice.
"Pull the string, and the latch will come up."


    Le jeune homme donna un coup de coude à son camarade de table affalé sur la surface de bois, derrière eux, le gloussement amusé de Delilah quant à la sieste de Lust faisait sourire Blake qui continuait de venir vouloir réveiller Kenwood de son sommeil léger. Certes, il était vrai que le cours d'arithmancie était des plus soporifiques, mais ce n'était guère pour l'intimer à suivre le cours barbant que le Serpentard voulait réveiller son ami qui se redressa avec nonchalance. Au loin, une jolie blonde à la silhouette de rêve s'était retournée vers Milton non sans faire volte-face un peu trop vivement, gênée et rougissante elle n'avait pu que fuir les prunelles ambrées et fortement amusée de Blake qui, elle le savait, s'apprêtait à raconter à Lust leur nuit de folie qu'ils avaient passé ensemble... Excepté que la jolie blonde avait été tant imbibée d'alcool cette nuit là, qu'elle avait bien sûr fini dans le lit de Milton qu'elle convoitait depuis bien longtemps, mais comble de l'ironie, elle avait même froissé ses draps en même temps que ceux de sa meilleure amie, une brunette aux longues jambes. Une partie à plusieurs qui semblait à présent gêner la blondinette, d'autant plus que l'on susurrait ici et là que cette nuit passée entre sa meilleure amie et Milton avait été sa première expérience. Jetant des regards amusés à sa dernière conquête d'une nuit, ne détachant pas son regard de son dos gracile et la sentant frissonner de gêne, Blake se pencha à l'oreille de Lust qui reluqua à son tour la pauvre demoiselle, pouffant méchamment sur les dires de Milton aux propos un peu trop crus. Delilah alors postée derrière les deux garçons, se leva doucement de sa chaise et se pencha également vers les deux débauchés pour que tous trois partagent ce que Blake avait alors de si intéressant à dire. Des ricanements légers et acides se firent entendre, laissant la pauvre petite blondinette plonger sa tête dans ses mains tremblantes, lorsque la voix du professeur résonna, obligeant la petite bande de vipères à s'interrompre et à tourner leurs regards vers l'enseignant. Insolents et arrogants, les Serpentards n'en furent néanmoins nullement gênés, Delilah prit par ailleurs tout son temps pour se rasseoir comme Blake eut un sourire volontairement hypocrite pour le professeur offusqué, sous le regard de Lust qui s'affala de nouveau sur sa table, tête enfouie dans ses bras, prêt à se rendormir.

    Professeur - « Hé bien Mr Milton-White, il semblerait que vous auriez des choses à partager. Pourquoi ne pas en faire profiter à l'ensemble de vos camarades ? »
    BLAKE - « Oh non professeur, je vous assure que je n'aime autant pas... »

    Le Serpentard arqua les sourcils, feintant enfin d'être gêné quant aux dires du professeurs. Mais en réalité, le sombre Milton savait pertinemment que c'était là l'occasion rêvée pour l'enseignant de croire qu'il mettrait mal à l'aise l'arrogant petite prince orgueilleux, l'obligeant donc à se répéter haut et fort. Hors, c'était en réalité ce que désirait Blake ; aller clamer devant tout le monde ce qu'il avait alors à dire pour enfoncer un peu plus la pauvre blondinette assise au premier rang et qui avait posé ses yeux implorants sur Milton.

    Professeur - « Allons, j'insiste. »
    fit l'enseignant dans un sourire triomphal en pensant avoir gagné la partie.
    BLAKE - « Je disais seulement que j'avais adoré la nuit passée avec Emily et Lydia. » Une pause très légère avant que le regard de Milton ne vienne accrocher celui de la jeune blonde, s'adressant alors à cette dernière avec mordant et cruauté. « Tu es un bon coup Emily, mais pas autant que ta meilleure amie. »

    Des rires ici et là alors que la jeune blonde fondit en larmes avant de remballer ses affaires et de sortir en trombe. Un brouhaha infernal régnait sur la salle car déjà les élèves tout excités par la nouvelle soufflaient alors que la jeune blonde que l'on connaissait pure et chaste avait en fait couché avec sa meilleure amie et le luxurieux Serpentard à la fois, qui visiblement avait réussi un coup de maître. Les trois Serpentards, tout autant que le reste de la classe, semblaient trouver cela très amusant, mais c'était une toute autre histoire pour l'enseignant fulminant d'une colère noire et qui intima aux élèves de se taire, d'un ordre claquant. Il tira alors le bras de Blake qui l'ôta d'un geste vif, l'obligeant à se lever comme il sentit son visage s'empourprer alors que le serpentard restait de marbre, agaçant au plus haut point.

    Professeur - « Sortez de mon cours, Mr Milton ! Je ferai part de votre attitude déplorable à Gallner et je vous laisse le soin d'aller tout expliquer au directeur de votre Maison pour qu'il vous donne une retenue exemplaire ! »

    Le Serpentard ne répondit pas, le visage sérieux et passablement énervé par le mouvement sec du professeur l'ayant obligé à se relever, Blake eut tout de même un regard amusé pour son meilleur ami et sa cousine avant de suivre les instructions de l'enseignant fulminant de rage, rangeant ses affaires et passant alors la porte. Le reste de la journée passée n'avait été que succession de visites de bureaux en bureaux ; de son directeur de maison légèrement amusé tout de même et prônant une certaine préférence avantageuse pour ses vert-et-argent, à celui de Gallner déjà nettement plus froid et sec ayant promis à Blake une séance gratuite dans la salle des tortures, le jeune Milton en était ressorti passablement agacé, mais néanmoins fier de lui quant à son coup de maître. Ainsi donc en soirée, alors qu'il s'apprêtait à passer la salle commune et sans doute à voir tous ses camarades se jeter sur lui pour avoir tous les détails croustillants concernant Emily et sa brunette de meilleure amie, Blake se stoppa à la porte, voyant arriver Delilah et Lust visiblement ravi du coup d'éclat de Milton. Les Serpentards se mirent à parler entre eux, pouffant méchamment sur les déboires de la belle blonde, lorsque soudain quelque chose -ou plutôt quelqu'un-, vint percuter le jeune homme, l'obligeant à faire un pas en arrière sous le coup du choc. Le Serpentard toisa la jeune blonde à la silhouette frêle d'un regard glaçant, lâchant un "Hey !" froid et sec sous l'impulsion du moment. Et si la belle pensait s'en tirer ainsi, sans un regard ni une excuse, alors elle se fourvoyait amplement. Reconnaissant alors la Poufsouffle qui avait pour habitude de venir le voir avant de se planter devant lui et de repartir en courant, le Serpentard braqua ses obsidiennes glacées sur son visage de poupée. Car si Blake avait éprouvé beaucoup d'amusement à la voir ainsi terrorisée chaque fois qu'elle croisait son chemin, il commençait véritablement à se lasser de ce jeu, et la demoiselle, peu à peu, attisait sa colère à force de balbutier des excuses incompréhensibles.

    « Je… bon tu dois me trouver complètement dégénérée. Je te comprends… mais… voila c’est tout! »


    Les trois Serpentards perplexes la regardèrent se détourner alors, effrayée et légèrement rougissante, elle était tout de même parvenue à balbutier quelques mots à Blake n'ayant aucun sens tant le contexte ne s'y prêtait pas. La jolie blonde rajouta alors quelques mots qui amusèrent la délicieuse Delilah, mais alors qu'il la voyait partir, un sourire se dessina au coin des lèvres de Blake comme il intima à ses amis d'entrer dans la salle commune ; il les rejoindrait plus tard. Mauvais et pernicieux, le glaçant Milton songeait visiblement à jouer avec la petite poupée qui semblait mettre ses nerfs à rude épreuve, aussi alors que ses amis venaient de passer la porte, Blake s'avança vers Avery, ne la lâchant pas du regard et sifflant quelques mots qu'il pensait réellement.

    BLAKE - « Si tu passes ce couloir avant de me dire ce que tu veux vraiment, je t'assure que cette nuit je viendrai te tirer brusquement de ton lit pour qu'on se retrouve en tête à tête. Et je suis certain que ce n'est pas ce que tu veux. »

    Un murmure suave et grave s'échappant de ses lèvres alors qu'il baissa légèrement la tête, ses prunelles levées avec arrogances sur le visage de poupée de Avery. Que son dortoir se trouve chez les Poufsouffles ou non ne semblait pas demeurer un problème dans les paroles presque menaçantes de Blake qui s'imposa alors devant la jeune fille.

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Avery L. Lazarovich

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MessageSujet: Re: this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ]   this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] EmptySam 25 Juil - 17:53

    Ils étaient trois… deux autres, planqués derrière, s’amusaient follement en regardant la pauvre Avery se ridiculiser devant Blake. Ils étaient affreux, pas physiquement bien sûr, puisque tous les trois étaient de vraies beautés, mais psychologiquement… c’était des monstres, juste bons à se moquer des autres et détruire des personnalités. Avery eut un haut le cœur en pensant à ce qu’elle aurait à demander à celui qui la fixait avec ce regard indéchiffrable. Elle allait devoir s’ouvrir le cœur, s’exposer comme un animal blessé devant ce jeune homme aux intentions horribles et tout sauf humaines. Il aurait enfin une proie facile, un secret à aller chercher pour le raconter au reste des élèves, un truc simple à dire : « Oh, et en passant l’Étrange Lazarovich achète de la drogue pour oublier qu’elle a tué sa meilleure amie.. » et les autres s’empresseraient de rayer la jeune fille de leur liste d’amis. Ce qui n’était déjà pas simple… les amis, mais quelle invention inutile. Juste un truc qui sert à satisfaire notre besoin de se faire aimer. Un truc qui nous retient lorsque tout nous laisse tomber. Mais ce genre de personne, le genre de ce vert juste en face d’elle, n’avait pas besoins d’amis, car il était de cette sorte de jeune dont tout semble aller bien. Bon, ce n’était probablement qu’apparences, mais il réussissait toujours à s’en sortir, contrairement à Avery. Elle se demanda d’ailleurs avec quoi il était prit, cette fois. Elle avait bien sûr entendu la nouvelle; il avait couché avec des meilleures amies et s’en était vanté en pleine salle de classe, devant son professeur et devant une de ces jeunes filles. Avery savait maintenant tous les détails croustillants, car plusieurs filles en avaient parlé dans la salle commune. Elles disaient qu’il avait dit à la brune qu’il préférait sa meilleure amie, ou un truc du genre. Ce qui était totalement déplacé, puisqu’Avery était certaine qu’il ne se souvenait même pas laquelle avait fait quoi dans tout ça. À moins qu’il n’ait pas été si ivre que cela avait été dit, ce qui n’aurait pas vraiment étonné la poufsouffle, en fait. C’était le genre de garçon qui serait prêt à tout pour coucher avec une fille. Avery en était dégoûtée.. comment utiliser les femmes ainsi?

    La meute de chiens de poche s’en alla enfin… Avery fut soulagée, car au lieu d’être un trois contre un, la bataille serait équitable. Elle pourrait peut-être marchander un peu pour s’en aller sans blessures dans sa salle commune. Un humain normal aurait la bonne volonté de la laisser s’en allé si elle s’excusait simplement et franchement pour ce qu’elle lui avait fait. Même si elle n’en avait pas du tout eu l’intention, et même si tout ceci n’était qu’un simple accident. Il s’avançait de plus en plus, Avery pouvait maintenant sentir son odeur… une odeur de mensonge et de parfum écœurant. Il avait cette cicatrice sur la joue droite, elle pouvait maintenant la voir de très près et l’observa pendant quelques secondes, lâchant du regard le jeune homme. Elle ne put fixer autre chose que peu longtemps, puisqu’elle sentait Blake l fixer tellement intensément que cela lui fit peur. Elle retourna son regards vers les yeux du garçon. Il faisait peur, avec ce regard glacial… un regard qui lui faisait penser au sien. Lorsqu’elle ne voulait pas parler à quelqu’un, elle envoyait cette même expression aux autres. Cela faisait habituellement très effet, et elle en avait la preuve en le voyant à l’œuvre. La seule chose qu’elle puisse faire fit d’utiliser la même technique. Elle regardant le Serpentard droit dans les yeux et prit le même regard que le sien. Il voulait une rivale? Il en aurait une.

    Mais cela n’était pas à son goût, il faut croire, puisqu’il se sentir obligé de parler pour tout gâcher. Il ne parla pas à proprement dit, il siffla plutôt quelques mots sensés faire peur à Avery, qui n’en fit rien, ne bougea même pas d’un cheveu en écoutant ce qu’il avait à dire. Ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait des menaces, et s’il pensait l’effrayer avec de telles paroles, il se mettait littéralement le doigt dans l’œil.

    BLAKE - « Si tu passes ce couloir avant de me dire ce que tu veux vraiment, je t'assure que cette nuit je viendrai te tirer brusquement de ton lit pour qu'on se retrouve en tête à tête. Et je suis certain que ce n'est pas ce que tu veux. »

    Un tête à tête? <Mais quel genre de tête à tête. Au lieu de se creuser la cervelle pour comprendre, elle prit sa tête de mule et fonça. C’était soit affronter ou rester victime, et ce jeune homme ne semblait pas avoir vu beaucoup de jeunes femmes dans le genre d’Avery lui foncer dedans de la sorte, psychologiquement, du moins. Elle le regarda et avança son visage vers le sien d’un coup sec. Puis dit sur le même ton :

    « Un tête à tête? Nah, pas intéressée.. j’ai cru entendre que tu préférais les jolies brunes vierges, de toute façon. Et désolée, mais c’est ma couleur naturelle. Et puis.. N’es-tu pas satisfait en ce moment? Il me semble que cela ressemble beaucoup à un tête à tête, non?. Hahaha, je me fais souvent dire qu'utiliser tant de sarcasme nuit à ma réputation. Tu devrais, de ton côté , lâcher les manaces. »

    Elle avait fait une gaffe. Jamais la jeune femme n’Aurait du défier de la sorte Blake Milton-White. Il lui en voudrait, et pourrait lui faire des choses horribles. Mais il était trop tard, malheureusement pour elle. Elle devait trouver un moyen de s’en sortir sans problèmes, ce qui n’allait pas être bien facile. Elle eut peur, tout à coup, et se mit à respirer un peu plus rapidement, tentant de le cacher à son adversaire, si on pouvait appeler cela ainsi.. Il la regardait avec ce regard affreux, qui criait qu’il était le roi du monde. Mais il serait déçu, car peu de choses, peu d’insultes et surtout peu de menaces ébranleraient la Poufsouffle. Ce n’est pas ainsi qu’il allait l’avoir, et s’il essayait d’utiliser la force elle n’aurait qu’à crier au meurtre, ou encore au viol.. ne sait-on jamais à quoi s’attendre de ce genre de garçon, Serpentard en plus. Elle s’attendait maintenant à tout, et cela lui donna un peu de courage. Le Serpentard était imprévisible, mais c’était ce qui le rendait si prévisible pour Avery. Elle avait une logique de combattante.

    « Ce que je te veux? Je t’en parlerai quand je le voudrai bien. Pour le moment, je viens de changer d’avis sur toi aussi rapidement que tu changes de partenaires. Et dire que je n’ai pas cru tout ce qu’on me disait à ton sujet. Ce que je peux être naïve parfois. J’étais sur le point de te croire gentil au fond. » Elle laissa s’échapper un léger rire et s’approcha encore de quelques millimètres.

    Elle était prête à tout. Ayant choisi la façon brusque de le défier, Avery était maintenant certaine de s’en sortir avec beaucoup de trouble. Mais ce n’était pas ça qui allait changer grand choses. N’ayant pas d’amis, se faire ridiculiser ne l’affecterait pas beaucoup, ni même se faire battre, car elle avait essayé plusieurs fois de mettre fin à ses jours. Elle aurait au moins eu l’honneur de défier Blake Milton-White avant de mourir, ce qui la remplissait de bonheur.
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MessageSujet: Re: this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ]   this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] EmptyLun 27 Juil - 11:06

    La jeune fille s'était redressée, reprenant véritablement du courage face aux menaces bien sincères de Milton. Non pas qu'il le faisait pour véritablement s'amuser, mais exaspéré par le petit jeu de la Poufsouffle, il avait voulu frapper fort par les mots pour la retenir, qu'elle ne parte pas comme elle était arrivée, qu'il parvienne à la maintenir en place pour extirper à cette maudite blonde ce qu'elle voulait enfin, et il y était parvenu. Ses prunelles satinées plongées dans celles du sombre Serpentard, elle ne cillait pas, mais était bien naïve de croire qu'elle parviendrait ainsi à faire plier Blake ; avoir des années d'entraînement de paroles cyniques et cassantes derrière soit finissait par payer, et il était évident pour tous que Milton ne la laisserait pas filer ainsi, pas plus qu'il ne la ferait sortir triomphale. Si elle voulait entamer une bataille verbale, alors elle l'aurait, et de ce fait le Serpentard ne se gênerait guère pour l'abattre plus bas que terre. Le regard de Blake se durcit alors, se faisant pénétrant comme il observa le regard azuré de la jeune fille venir toiser sa cicatrice. Et là encore bien peu ignoraient qu'en vérité il s'agissait d'un acte héroïque ; la marque sur sa joue venait témoigner de cette nuit où la terrible explosion retentit, livrant les élèves au seuil de la mort, et où Blake protégea sa cousine au risque de sa propre vie. Recroquevillé sur cette dernière qu'il tenait dans ses bras, il s'était fait muraille pour que rien ne lui arrive, pour qu'elle survive, quand bien même lui même aurait trouvé la mort. Mais les détracteurs de Blake et ceux qui le craignaient ne voyaient là que la marque du sadisme pur qu'il semblait incarner. Foutaises... Et par ailleurs, lorsque l'on regardait de plus près, Milton n'était pas tant un garçon atroce, il était simplement débauché et infréquentable, et avait pour lui certainement bien plus d'amis que le premier Serdaigle mièvreusement sympathique mais solitaire et renfermé. Car contrairement aux apparences, Milton pouvait se faire chaleureux et amical, il suffisait de voir le nombre de festivités données par Blake et dans lesquelles il invitait nombre d'élèves du château, seulement comme tout le monde, il avait ses têtes de turcs, ses personnes qui ne lui revenaient pas, celles qui pour une raison ou pour une autre l'exaspéraient, mais par dessus-tout, il avait une humeur des plus lunatiques, la provocation dans le sang, et ne manquait jamais de manipuler de temps à autres quelques poupées. Et il était vrai que lorsqu'il détestait une personne, alors il lui pourrissait singulièrement la vie, de manière imaginative et effrayante. Mais de là à croire qu'il était le diable incarné, c'était là une croyance qui le faisait bien rire intérieurement...

    « Un tête à tête? Nah, pas intéressée.. j’ai cru entendre que tu préférais les jolies brunes vierges, de toute façon. Et désolée, mais c’est ma couleur naturelle. Et puis.. N’es-tu pas satisfait en ce moment? Il me semble que cela ressemble beaucoup à un tête à tête, non?. Hahaha, je me fais souvent dire qu'utiliser tant de sarcasme nuit à ma réputation. Tu devrais, de ton côté , lâcher les menaces. »

    Le Serpentard eut un rire amusé et moqueur, amusé par la tentative de rebuffade de la demoiselle qui visiblement avait encore beaucoup à apprendre sur le sarcasme. Si elle appelait ces mots sarcastiques comme potentiel nuisance à sa réputation, alors cette dernière ne devait pas être bien entâchée tant Blake ne trouvait en sa réplique qu'une envie maladroite de lui renvoyer des paroles à la figure, sans succès. Aussi le jeune homme s'en amusa ; qu'il était drôle tout de même de la voir s'emporter pour de paroles si acerbes et qui se voulaient vexantes.

    BLAKE -
    « Vierge ? Désolé princesse on t'a mal renseigné. A défaut d'être simplement bonne à écouter les rumeurs, essaie de penser par toi même. » Le Serpentard se pencha légèrement à son oreille, lui murmurant des mots atrocement moqueuses et dites dans un naturel si détaché et évident que ç'en devenait de la provocation pure. « Sers-toi de ta tête. Et à mon tour de te donner conseil : laisse tomber ton soit-disant sarcasme. »

    Oh mais qu'allait donc sortir le petit ange face à cette phrase d'autant plus cynique qu'il en était amusé... Qu'elle s'en servait bien plus que lui ? Allait-elle se fier une nouvelle fois aux rumeurs ou à son jugement facile quand en vérité c'était une grande intelligence qui prévalait chez le Serpentard ... ? Certes, il n'usait pas de sa précocité intellectuelle en cours, et ainsi il était ardu de savoir le don qu'il cachait pour lui, mais Blake attendait patiemment la réponse de la demoiselle dont il se délecterait. Mais, contre toute attente, ce furent d'autres mots qui s'échappèrent des lèvres de la Poufsouffle. Tiens, la jeune fille n'était pas tant prévisible comme tous ces moutons, du moins pas tout à fait, mais elle demeurait tout de même encore bien près du troupeau incapable de penser par lui-même.

    « Ce que je te veux? Je t’en parlerai quand je le voudrai bien. Pour le moment, je viens de changer d’avis sur toi aussi rapidement que tu changes de partenaires. Et dire que je n’ai pas cru tout ce qu’on me disait à ton sujet. Ce que je peux être naïve parfois. J’étais sur le point de te croire gentil au fond. »

    Que dire lorsque l'on se trouvait face à une personne qui semblait vous connaître, persuadée au fond d'elle que vous étiez trait pour trait le grand méchant de l'histoire dépeint par les rumeurs circulant au château. Que faire face à cette personne qui se laissait faiblement entraînée par l'opinion massive, se faisant mouton parmi les moutons, suivant alors le troupeau sans prendre le risque de gratter à la surface ? On s'en amusait, à défaut de lui conseiller d'ouvrir un peu les yeux et de se faire sa propre opinion plutôt que de suivre l'avis général. Oh mais oui, qu'il était sombre ce petit prince arrogant narguant les coeurs des jeunes demoiselles, qu'il était rusé comme le diable et tentateur comme l'un de ces pêchés que les êtres humains condamnaient... Qu'il était orgueilleux de croire à tant de manichéisme tout de même, par paresse ou par esprit suiveur, il était tellement plus aisé de croire que ce jeune homme là n'avait rien pour lui : ni coeur, ni âme, se contentant de se noyer dans les tréfonds de la débauche. Mais n'avait-on jamais voulu savoir ce qui l'avait poussé à cotoyer l'obscurité, ne s'était-on jamais posé la question : pourquoi est-il devenu ainsi ? Certainement pas, les moutons sont paresseux, préférant penser par la masse collective que d'avoir son opinion propre et gratter quelque peu sous la surface. Exercice bien trop difficile pour eux tous qui faisait sourire le jeune Milton. Et en l'instant, la demoiselle l'amusait, aussi il avait pour lui ce sourire en coin ténébreux et ce regard pénétrant ne daignant plus la quitter.

    BLAKE - « Que de vilains mots qui me font là bien mal. » fit-il dans un sourire amusé tout en conservant sa voix grave et basse. « Vraiment, je t'assure que t'attaquer à ce que tu penses être mon intégrité me touche et je ne risque pas m'en remettre de sitôt... C'est toujours difficile de toucher un point faible qui n'existe pas. »

    Le jeune homme pencha légèrement la tête sur le côté, portant sur lui cette arrogance palliée de cette prestance charismatique. Il marqua une pause, imposant un silence qui ne dura qu'un cours instant, afin que ses paroles se répercutent un peu plus dans l'esprit de la demoiselle qui, malgré sa volonté de rester droite et téméraire, semblait être atrocement inquiète.

    BLAKE - « Tu penses vraiment que la vie est faire de personnes à l'aura tout blanche, quand d'autres sont les grand méchants de l'histoire ? Tu penses vraiment, darling, que ton adorable et plus proche amie est un ange incarné, qu'elle ne te fera jamais de coups bas, parce qu'elle demeure comme toi ; une princesse sans vices ni failles, incapable de faire du mal à quiconque ? »

    Blake arqua les sourcils ; quelle stupidité de croire à tant de manichéisme. Les personnes demeuraient véritablement confinées dans leurs absurdités en pensant véritablement qu'il y avait des personnes atrocement noires quand d'autres étaient des gravures de saints chaleureux. Les voir appréhender la vie comme un conte de fées où les grands méchants n'avaient pas de part humaine et où les princes demeuraient les plus sympathiques lui donnaient la nausée. Car l'on ne contait jamais la vérité aux enfants ; parfois le prince violait la princesse, et le petit pantin de bois finissait dans un feu de cheminée ; le monde n'était pas tant simple à appréhender. Blake reprit alors avec cynisme et mordant, d'une voix moqueuse et détachée.

    BLAKE - « Mais puisque tu sembles y tenir, oui je suis le grand méchant loup, et je vais te manger mon enfant. » Blake se stoppa, reprenant une voix plus suave et agacée, mettant fin à cette interlude railleuse, en espérant que la Poufsouffle avait compris le fin mot de l'histoire. « ... Alors laisse tomber ta philosophie à deux sous et laisse ta provoc' qui ne ferait pas même défaillir un gamin anorexique. Va au but, tu veux quoi ? »

    La partie se terminait là, ayant à présent déverser ses paroles cyniques, le Serpentard attendait la revendication de la Poufsouffe après avoir ériger sa défense.
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Avery L. Lazarovich

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MessageSujet: Re: this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ]   this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] EmptyMar 28 Juil - 0:48

    BLAKE - « Que de vilains mots qui me font là bien mal. Vraiment, je t'assure que t'attaquer à ce que tu penses être mon intégrité me touche et je ne risque pas m'en remettre de sitôt... C'est toujours difficile de toucher un point faible qui n'existe pas. »

    Il jouait… Le jeune homme en face de la Poufsouffle était carrément entrain de se payer sa tête. Il faut croire qu’il en était habitué, puisque cela ne semblait pas lui être étranger comme méthode. Il était méchant et cruel et Avery fut presque choquée de voir à quel point rien ne l’affectait. Ils étaient probablement autant résistants aux insultes l’un que l’autre, au fond. Ils avaient peut-être au moins un point en commun, aussi minuscule qu’il puisse être. Elle avait de la misère à considérer le monstre qui se trouvait devant elle comme un humain… à part physiquement, il était tout sauf normal. Sa méchanceté était inhabituelle, car n’importe quelle personne normale aurait été un peu plus compréhensive, après tout, il ne s’agissait qu’un brève accrochage… rien de planifié ou encore volontaire. Il semblait vouloir jouer encore et encore, sans jamais s’arrêter et cela écœurait Avery. En plus d’être méchant, il se trouvait drôle, c’était bien le bout. Elle le haïssait de plus en plus, comme jamais elle n’avait détesté quelqu’un auparavant. Il est vrai que rarement elle se rendait compte qu’elle détestait quelqu’un, car à défaut de ne pas avoir d’amis, elle n’avait pas énormément d’ennemis non plus, probablement un avantage à être invisible aux yeux de la population en entier. Bref, il lui venait des envies de… meurtre.

    BLAKE - « Tu penses vraiment que la vie est faire de personnes à l'aura tout blanche, quand d'autres sont les grand méchants de l'histoire ? Tu penses vraiment, darling, que ton adorable et plus proche amie est un ange incarné, qu'elle ne te fera jamais de coups bas, parce qu'elle demeure comme toi ; une princesse sans vices ni failles, incapable de faire du mal à quiconque ? »

    Vraiment, il avait gagné. Il avait touché une corde sensible; il avait osé parler de la « perfection » d’Avery et cela la frustrait au plus haut point. Il ne savait pas de quoi il parlait. Oui, Avery avait tord de croire ce qu’on lui disait, mais il avait aussi tord de voir Avery avec les mêmes yeux que les autres élèves, et même les professeurs. Elle virait lentement au rouge, ses yeux exprimant de plus en plus intensément la fureur qui commençait à s’installait en elle.

    AVERY - « Blake Milton-White. De quoi parlais-tu? Ah oui, de mon ‘’ adorable et plus proche amie ’’… eh bien figurez vous, mon cher, et je n’ai pas honte de le dire : je n’ai pas d’amie proche, et donc aucun soucis de ce côté-là. Merci de t’en soucier tout de même. » La jeune femme recula de quelques pas et s’assit dans les escaliers. Elle fixait encore Blake avec un regard plein de fureur. «Oh, et tu as parlé d’une certaine ‘’ princesse sans vices ni failles’’. Ça me dégoûte, tu me dégoûtes. Tu devrais t’écouter et penser par toi-même. Tu crois que je suis normale? Parfaite? Et dis moi comment une princesse parfaite aurais tué ss… »

    Avery fit un saut… elle était rendue à se confier au Diable en personne. elle lui aurait tout dit sauf ça, et heureusement elle avait arrêté juste à temps. Elle espérait qu’il oublie ce qu’elle venait de dire et qu’il passe à autre chose au plus vite. Reprenant ses esprits, elle tenta une autre approche.

    AVERY - « Oh et merde, tu peux pas me laisser tranquille? »

    Il dit un truc, Avery entendit seulement le mot loup et ne s’en soucia pas plus qu’il ne le fallait. Elle se foutait des paroles de Blake, qui ne l’atteignaient même pas, d’ailleurs. Il était dégoutant mais Avery avait passé par-dessus cette émotion, elle était rendue au stade où elle s’était calmée, où elle prenait pleinement conscience de la situation et de ce qu’elle pouvait dire ou pas. En gros, elle était beaucoup plus difficile à atteindre psychologiquement que quelques minutes auparavant. Lorsqu’elle se rendit compte que le Serpentard continuait de parler, il était rendu à dire : « ... Alors laisse tomber ta philosophie à deux sous et laisse ta provoc' qui ne ferait pas même défaillir un gamin anorexique. Va au but, tu veux quoi ? »

    Il se souvenait d’elle il n’y avait plus aucun doute possible. Avery savait qu’il s’agissait du bon moment, mais elle avait toujours cette peur qui l’habitait. Cette crainte qu’il ne se serve de cela pour lui faire du mal, même s’il allait être le principal bénéficiaire des achats de la jeune femme. Elle avait peur de la dépendance, qu’elle réalisait maintenant plus dangereuse qu’avant. Elle avait peur qu’il se moque d’elle, même si au fond elle s’en fichait, c’était plutôt un stress du moment, qui passerait une fois la première phrase entamée. Elle se détestait d’avoir voulu lui demander cette foutue drogue et voulait trouver une échappatoire. Elle aurait voulu être resté couchée, être passé dans cet escalier plus tôt ou encore ne jamais être ressortie de sa salle commune, être restée étudier dans son dortoir, bien confortablement assise sur son petit lit. Et elle le détestait d’être ce qu’il était. Si au moins elle pouvait avoir une minimum confiance en lui! Ce qui était impossible, il n’Y avait même pas de doute à se faire là dessus. Elle se décida enfin. Elle devait cracher le morceau ou le vert en face d’elle allait se tanner et faire je ne sais trop quoi, un je-ne-sais-trop-quoi très méchant, cela paraissait évident pour Avery.

    AVERY - « Laisse tomber tes gamins anorexique, t’es écœurant. Et puis je ne veux que te poser des questions, du moins pour le moment on verra bien après.. C’est important pour moi. Tu es ma dernière chance, ou du moins la dernière accessible. J’ai aucune idée comment ça fonctionne et puis bon, j’aimerais être n’importe où sauf ici en ce moment mais il faut ce qu’Il faut. J’en entends parler souvent, je sais ce que tu fais. Sauf que je n’y connais rien, combien ca coute, combien il m’en faut… Et puis je n’ai aucune idée de ce à quoi ça ressemble, tu peux croire ça? »

    Elle avait laissé tomber le regard de Blake et avait posé, tout en parlant, son front dans ses paumes, tout en accotant ses coudes sur ses cuisses. Elle se serait sauvée mais fut plus forte que sa peur. Elle devait rester forte et enfin elle serait fixée sur ce qu’elle voulait savoir. Si au moins il avait la bonté de lui répondre franchement. Peut-être allait-elle lui en acheter même, si elle réussissait à ne pas se sauver avant fin de l’entretient qui devenait de plus en plus gênant pour la jeune femme. Elle aurait préféré faire n’importe quoi avec ce garçon, même les trucs les plus tordus, au lieu de se confier de la sorte.
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ]   this girl called crazy ~ [ Blake M-W. ] EmptyJeu 6 Aoû - 22:44

    Il était vrai que Blake n'était pas des plus délicat, s'emportant alors férocement face à la petite poupée tout en lui envoyant des mots blessants et cyniques à la figure, simplement pour une bousculade et une fuite qu'elle n'avait pas pu faire. Paradoxalement, l'on disait de Blake qu'il pouvait être aussi chaleureux et amical que mesquin et carnassier, c'était un facette de sa personnalité qui demeurait complexe et presque agaçante tant elle en était difficile à décrypter. En outre le Serpentard ne faisait rien pour considérer la jolie blonde, ne la voyant que comme une poupée sans âme, il ne se gênait guère pour lui déverser son venin simplement parce qu'elle avait osé s'opposer à lui. Et certes, Avery lui avait adressé la parole de manière un peu rèche, comme si la douce lui en voulait sans qu'il ne comprenne pourquoi, mais ce n'était sans doute pas une raison valable pour que le vert-et-argent ne se montre aussi intolérant et froid face à la petite poupée dont la colère froide montait en flèche. Face à lui par ailleurs, elle restait de marbre, bien qu'il pouvait lire avec jouissance le dégoût et l'énervement qu'elle éprouvait à son égard dans ses prunelles azurées. En vérité Blake ne la provoquait d'avantage seulement pour qu'enfin, elle ne daigne lui dire ce qu'elle voulait vraiment ; cela faisait déjà plusieurs semaines que la jeune Avery venait se planter devant lui fébrilement avant de repartir comme elle était venue sans demander son dû. Un jeu fort amusant aux débuts mais bien vite lassant, qui commençait à exaspérer Blake qui en devenait alors que plus cinglant. Par ailleurs, une fois son venin déversé, le jeune homme des plus associables sur le moment et sans doute véritablement agaçant, leva son regard vers le plafond dans un sourire lorsque Avery répliqua alors. Le ténébreux Serpentard ne la coupa pas dans son élan quant à ses dires ; en vérité lorsqu'il avait évoqué au hasard la meilleure amie de cette dernière, c'était simplement une façon de parler imagée, chose à laquelle la jeune blonde lui répondit qu'elle n'avait aucun ami proche... Ironie du sort, la demoiselle semblait douce et frêle mais demeurait sans attaches réelles, quand Blake était lunatique et blessant tout en demeurant populaire et entouré. La vie était injuste, finalement, mais ce n'était guère Milton qui allait s'en plaindre, bien au contraire.


    AVERY - « Laisse tomber tes gamins anorexique, t’es écœurant. Et puis je ne veux que te poser des questions, du moins pour le moment on verra bien après.. C’est important pour moi. Tu es ma dernière chance, ou du moins la dernière accessible. J’ai aucune idée comment ça fonctionne et puis bon, j’aimerais être n’importe où sauf ici en ce moment mais il faut ce qu’Il faut. J’en entends parler souvent, je sais ce que tu fais. Sauf que je n’y connais rien, combien ca coute, combien il m’en faut… Et puis je n’ai aucune idée de ce à quoi ça ressemble, tu peux croire ça? »

    Un nouveau soupir ; je jeune homme égocentrique ne l'écoutait qu'à moitié, exaspéré, agacé, agaçant, il lui jeta un regard presqu'indifférent, commençant à tourner les talons quant aux premiers mots de Avery, persuadé qu'elle n'allait pas lui apporter réponse à sa question. Et pourtant, il se ravisa aussitôt lorsque la belle prononça presqu'innocemment un "Tu es ma dernière chance", qui fit alors retourner le visage du vert-et-argent sur celui de la belle blonde, fronçant les sourcils et la langue claquant impatiemment contre son palais. Enfin, elle allait peut-être lui dire ce qu'elle lui voulait depuis tout ce temps, et étrangement au fur et à mesure de la tirade de Avery, le visage de Blake se radoucit, ou du moins devint passablement neutre malgré son étonnement de voir ce petit ange blond vouloir goûter aux dangers de la poudre blanche ou autres cachets multicolores. Savait-elle au moins que ces cahetons avaient le goût du paradis mais les échos de l'enfer, et que la seule issue demeurait de ne pas y toucher ? Mais soit, Blake n'avait rien d'une personne moralisatrice, aussi l'idée de lui parler des dangers encourus ne lui traversèrent pas même l'esprit, junkie invétéré qu'il était. Et, contre toute attente, le Serpentard ne railla pas la jolie blonde, pas plus qu'il ne la laissa en plan, il se contenta de lui murmurer un froid et suave "suis moi" avant d'avancer dans le couloir, se retournant alors brièvement afin d'être certain que la demoiselle s'éxécutait... Après tout beaucoup de rumeurs couraient sur Milton, et il étaient fort possible qu'elle ne rechigne à le suivre, de peur qu'il ne fasse sans doute des siennes. Il n'en était rien pour autant, bien que Blake l'entraîna dans un cachot glacial et à peine éclairé, refermant derrière lui la lourde porte une fois que la demoiselle eut franchi le sinistre pallier. Toujours taciturne, le Serpentard prit néanmoins ses aises et s'assit sur une table de bois, fixant Avery dans les yeux de son air sérieux, avant de sortir de la poche interne de son veston un petit sachet de cachetons blancs qu'il montra brièvement à Avery entre ses doigts fins.

    BLAKE - « Des amphés... » fit-il d'un air détaché avant d'en déverser quelques uns dans le creux de sa main, invitant la jeune fille à aller voir de plus près. « Euphorie, bien-être, suppression de la fatigue, impression de puissance... » la voix suave du Serpentard s'arrêta un moment comme il plongea son regard pénétrant dans le sien. « Puis migraines, insomnies, tremblements, palpitations cardiaques, dépendances... Je ne suis pas là pour te faire la morale, darling, mais sache que si tu prends ce genre de choses, c'est ta liberté que je prendrais avec. » Le jeune homme tendit alors la main, se faisant l'effet d'un diable négociant une âme, il avait conscience que si elle y goûtait, elle en serait dépendante et reviendrait vers lui, aussi le Serpentard trop franc continua dans sa lancée. « Mais avec ça, tu iras au-dessus de tes limites... Avec ça princesse, tu te sentiras bien. » conclua-t-il de son murmure bas et suave.
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