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| Confessions Intime {Svetlana} | |
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James Slayers Kent
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| Sujet: Confessions Intime {Svetlana} Mar 14 Juil - 11:36 | |
| James poussa un soupir exaspéré. Toute la journée durant il avait espéré une attention délicate de sa part. Toute la journée durant. Rien qu’une simple petite attention délicate. Un sourire, un « bonjour », un regard ou même une méchanceté, un croche patte ou encore une baffe l’aurait contenté. Juste une attention délicate. N’importe quoi qui lui aurait permis de se rendre compte qu’elle cherchait à communiquer et a lui faire comprendre que rien ne changeait entre eux malgré tout. Qu’ils étaient lier. N’importe quoi. Même un petit truc. Mais elle n’avait rien fait. Rien de rien. Ellôra s’était contenté de rester a distance de lui. Ils s’étaient disputé la veille dans l’après midi alors qu’il venait de se retrouver après neuf ans de séparation et il faisait désormais nuit sans que l’ombre d’une réconciliation n’apparaisse a l’horizon. Mais si elle pensait que c’était a LUI de lui faire des excuses et qu’il allait ramper a ses pied elle pouvait se fourrait sa baguette dans l’œil. Il était hors de question qu’il lui fasse des excuses. Hors de question. Même pas en rêves. Même pas la peine d’y songer une seule seconde. Lui il n’y avait même pas… Bon d’accord une seule seconde. Mais cette pensée s’était maintenant envolé depuis longtemps et il restait sur ses position, plus têtue et buter que jamais. Bien sûr au fond il savait qu’il avait ses tord comme elle avait les siens mais plutôt crever que de le reconnaitre. Leurs disputes était de la faute d’Ellôra et seulement de sa faute. Fin de la discussion.
D’ailleurs ils pouvaient bien rester fâcher éternellement il s’en fichait totalement. Après tout il avait vécu neuf ans sans elle il pouvait bien continuer ainsi sans que se soit la fin du monde non ? Après tout ce n’était pas comme si neuf ans durant il avait espéré de tout son cœur la revoir et qu’être séparé d’elle était comme perdre une part de lui-même ? Non ce n’était pas comme si. Pas le moins du monde. Pas du tout. Vous voyait il s’en totalement d’être fâcher avec sa sœur. T-O-T-A-L-E-M-E-N-T. Tellement qu’il avait passait la journée a râler pour tout et rien. Saloperie de soleil qui brille trop fort. Putain de bruit de chewing-gum qui agace. Connerie de pomme qui tache alors que s’était son fruit préféré. La moindre chose l’avait irrité aujourd’hui et il semblait être de mauvaise humeur. Mais bien sûr ça n’avait aucun rapport avec le fait qu’il était fâcher avec Ellôra et que ça le faisait chier. Aucun c’est évident. Comme le fait qu’il se retrouvait a cette heure tardive de la nuit en plein milieu de la volière a relire les lettres qu’ils lui avaient écrit et jamais envoyés. Il les avaient cacher il y a bien longtemps avec sa cousine Katherine dans un trou dissimuler par une pierre de la tour de volatile, scellant le tout avec un sort. Il avait ressentit le besoin de les relire. Assis en tailleur, des tas de feuilles déplier se trouvait de part et d’autre de lui, tandis qu’il semblait concentrait sur sa lecture. - Citation :
- « Ma chère Ellô,
Encore un jour passait loin de toi. Je ne sais pas si je m’y habituerais un jour tant cela me semble illogique. Cela va sûrement te faire rire mais ma vie sans toi ressemble aux monde sans le soleil. Retrouverai-je un jour le sourire alors que celle qui m’apporte toujours tant de joie et de réconfort m’a était si brutalement enlever ? J’aimerai tellement y croire et pourtant j’en doute. Je pense fort a toi.
Ton James.. » - Citation :
« Ma belle Ellô,
Aujourd’hui découvre des choses fantastique. Les nuages au dessus de ma tête semble se dissiper et j’ai l’impression de voir enfin la lumière au bout du tunnel. J’aimerai tellement que tu soie au bout des ses ténèbres prête a m’accueillir. Il y a peu j’ai appris que j’était sorcier et que la magie existe et ça a ranimer l’espoir que j’ai de te revoir un jour. J’ai fait la connaissance de notre grand-mère et de notre cousine Katherine. J’aimerai tellement que tu puisse les rencontré. J’aimerai aussi te présenter Blake et Susi. Ils sont tout les deux un peu spécial mais j’crois qu’on s’entend bien. On est peut-être même… amis ?! Oui peut-être bien . J’en sais rien. Tu sais que je n’en ai jamais eut. Je t’embrasse fort et ne t’oublie pas.
Ton James. » - Citation :
« Ma douce Ellô,
J’ai rêver de toi cette nuit. Tu était tellement heureuse que j’ai tout de suite sûe que ce n’était qu’un rêve. J’ai réalisé il y a peu que lorsque je fût a tes côté tu ne l’a jamais vraiment était, étant trop protecteur envers toi pour te laisser t’ouvrir aux autres. Je le regrète aujourd’hui, moi découvrant enfin les joies de l’amitié et j’espère que tu saura un jour me pardonner pour mon égoïsme…. J’espère que là où tu es tu connais enfin le bonheur que tu mérite. Tu me manque et je ne cesse de pensé a toi. Ton frère qui te protègera toujours. » Ses yeux se figèrent sur le bout de papier qu'il tenait entre ses mains et d'un seul coup, James se mit a sangloter, laissant déverser sa peine en même temps que les larmes coulaient sur ses joues. Vous voyez, sa dispute avec Ellôra ne le toucher pas le moins du monde….
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Jeu 16 Juil - 13:50 | |
| «J’irai sourire sans problème Sur ton silence ceci s’achève Tu cris Stella ohoho Stella ohoh»
. Svetlana devait se bouger. Elle ne savait pas quoi faire et ça n’allait pas. Elle devait absolument trouver de quoi s’occuper. Depuis ce matin, Svetlana ne tenait plus en place. Elle s’agitait plus que d’habitude, presque euphorique. Un comportement assez anormal chez elle, en réalité. Surtout quand on prend en compte les évènements de la veille. La fête en elle-même n’avait pas été mauvaise. C’était plutôt elle qui n’avait pas assuré. Comme d’hab. Ca faisait longtemps que Svetlana n’avait pas entendu sa conscience se manifester pour un oui ou pour un non, mais aujourd’hui, elle avait décidé de l’ignorer sciemment, en dépit des protestations de son autre elle supposée pure, chaste, innocente et raisonnable *s’étouffe* La jeune russe n’avait pas beaucoup bu hier, alors que d’habitude, pour elle, fête rimait avec débauche, alcool et drogues. Le trio gagnant duquel, à son plus grand regret, elle peinait à se débarrasser. Mais il n’était jamais interdit d’aider les choses comme on pouvait, si ça pouvait être plus amusant. Bref, elle n’avait rien pris de spécial. Peut être un verre d’alcool et un joint de fumé, le restant se constituant de cigarettes, pas de quoi porter le blâme sur sa personne. Même pas de quoi lui faire une gueule de bois. Parce qu’elle avait eu une mission importante à accomplir. Tu parles, ça n’avait rien à voir avec le sauvetage du Pentagone mis en scène dans des nanars américains, mais à son niveau, c’était quand même assez périlleux. Elle avait dû user de son talent pour la tchatche et pour user et abuser de subterfuges afin de faire passer la pilule, mais elle avait un vieux doute. Elle n’était pas sûre que la pilule soit bien passée, mais qu’importe, elle était désormais libre. Libre comme l’air, et y’avait pas à dire, ça faisait du bien. Surtout que maintenant, il n’était plus question de jouer la comédie pour les besoins d’une relation sans amour, elle pouvait enfin être elle, délurée et audacieuse, comme elle l’avait toujours été, et pendant le règne de Callistô sur sa personne, continuait à l’être mais dans des proportions moindres, au nom d’une chose nommée Fidélité. Svetlana is back. La garce est de retour. On verra, hein, qui vivra verra, comme dirait l’autre.
Svetlana avait noyé ce qui restait de l’amertume des derniers jours dans la longue douche qu’elle avait prise ce matin. Elle avait laissé l’eau brûlante nettoyer son âme impure. D’habitude, elle sortait de la douche en ayant l’impression d’être encore plus sale qu’avant d’y être entrée. Cette fois, elle se sentait encore bien. Elle avait même réussi à se regarder dans le miroir sans s’insulter. Elle se sentait sensiblement mieux. Et c’était encore meilleur depuis que sa maudite conscience avait cessé de la harceler pour un oui et pour un non. Requinquée, la jeune femme était sortie de la douche, l’esprit vidé de toute idée noire venant troubler ce début de soirée. Elle avait certes passé sa journée au lit, récupérant de la fête de la veille, mais elle avait ressenti le besoin urgent de faire quelque chose, de ne pas tourner en rond. La voilà devant la coiffeuse, enroulée dans une serviette éponge blanche, ses longs cheveux blonds tombant sur ses épaules. Elle était en train de s’éponger les cheveux avec une autre serviette. Après, elle s’empara des divers accessoires de maquillage pour se faire un visage de poupée. Elle termina son œuvre par du rouge à lèvres pâle, tout en douceur, tout en sobriété. Elle n’avait pas besoin de passer dans l’ostentatoire pour ressembler à quelque chose. La Vasilyevna mit ensuite ses sous-vêtements, et s’observa un moment. Elle était pâle, plus que d’ordinaire. Elle avait -encore- maigri. Il fallait qu’elle mange quelque chose, parce qu’elle n’avait rien mangé depuis hier soir. Mais ce qu’ils proposaient pendant les dîners ne la tentait guère. Et elle savait que ce n’était pas à cause des repas qu’elle séchait occasionnellement -plus souvent ces derniers temps- qu’elle en était rendue à ce point là. Non, ce mal là était plus vicieux, ça la rongeait de l’intérieur à son insu. Elle soupira lourdement, avant d’enfiler ses vêtements.
Elle avait choisi d’enfiler une robe noire, sobre, toute bête. Inutile de se faire remarquer en portant des trucs trop extravagants. Mais cette robe là, c’était presque dans la même trempe que celle des bonnes-sœurs. Pas de décolleté trop affriolant, pas de dos nu, même si la robe en question était à fines bretelles et descendait jusqu’aux genoux. Côté bijoux, rien de bien méchant non plus. Juste un sage collier de perles nacrées, les boucles d’oreilles assorties. Comme pour parfaire celle qui était enfin devenue sage -ou pas- ,elle avait mis un serre-tête. Elle avait plus l’air d’être une jeune fille de bonne famille qu’une catin échappée d’un bordel. D’autant plus que ce soir, elle était clean. Elle avait encore peut être un peu de drogue dans le sang, les effets du joint tardant à se dissiper. Mais elle avait toute sa tête, et elle avait connu pire en matière de déchéance. Bien pire, même. Et vous savez-quoi? Svetlana, ce soir là, avait décidé d’écrire à Katarina. Celle qui s’occupait d’elle tant qu’elle était encore en Russie. Katarina à qui elle s’était promis d’écrire mais qu’elle n’avait jamais fait. Manque de courage sans doute, bien plus que faute d’avoir quelque chose à dire. Elle avait envie de faire tout ce qu’elle n’avait pas encore eu le culot de faire. Elle voulait sans doute accomplir quelque chose de concluant au moins une fois dans sa vie, faire avancer les choses plutôt que de rester campée sur ses positions. Et puis écrire à Kat’, ça serait quand même lui témoigner de la reconnaissance pour toutes ces années qu’elle a passées à s’occuper d’une graine de garce. Parce que oui, Svetlana avait toujours eu un caractère très fort et une nette propension à emmerder les autres. A leur en faire voir de toutes les couleurs. A cette époque, ci, on ne la refera pas, même s’il n’est pas trop tard pour changer, puisqu’elle a toute la vie devant elle.
Forte de ses nouvelles intentions, Svetlana attrapa une feuille de papier, arrachée dans un cahier quadrillé, puis elle s’arma d’un stylo à bille. Elle s’échappa de là où elle était en train de désespérément tourner en rond, en attente d’une quelconque activité, puis elle se rendit à la volière. Elle arpentait les couloirs, calmement, même pas en s’inquiétant de le croiser, même pas en ayant peur de se faire prendre. La Vasilyevna semblait s’être débarrassée de ses soucis et c’est tant mieux. La jeune femme évolua dans les étages, et arriva enfin à destination. Elle poussa le battant en bois, s’étonnant de voir l’accès à la pièce entrouvert. Elle allait se diriger vers un des rebords servant à s’asseoir en cas d’écriture d’une lettre, mais son attention fut attiré par une présence. Ce qui alerta la jeune russe, c’étaient ces sanglots. Elle frissonna, réalisant la détresse qui emplissait soudainement la pièce. Elle se mordilla la lèvre inférieure, puis déposa sur le rebord papier et crayon, se promettant d’y revenir plus tard. Elle s’approcha, et vit une silhouette au milieu de feuilles de papiers. Elle devina qu’il s’agissait d’un homme de dos, au vu de sa carrure. Svetlana se toucha la nuque, perplexe. Avant de s’approcher encore, et de contourner la silhouette. Elle se mit entre le mur et le jeune homme. Elle resta stupéfaite de reconnaître…
« -James? »
Oui, le même James qui l’avait repêchée dans la salle sur demande l’autre fois. Le même James qui était à présent en train de pleurer. Elle jeta un coup d’œil aux papiers éparpillés autour de lui, et elle devina que c’était sans doute à cause de ces lettres là qu’il s’était mis dans cet état. Quant à savoir le contenu…Elle n’avait pas à savoir, et ne chercherait pas à le savoir non plus, simplement parce que ça ne la concernait sans doute pas. La russe était néanmoins mal à l’aise de voir le jeune homme pleurer. Surtout que depuis l’épisode de la dernière fois, elle le considérait plus comme un ami. Elle lui était redevable. Mais pas que. Bref, elle ne s’encombra pas à demander au jeune homme si ça allait, puisque visiblement ça n’allait pas. Elle avait horreur des gens qui demandaient si ça allait alors qu’elle était presque en train de pleurer. Elle détestait ceux qui lui demandaient ce qu’elle était en train de faire quand c’était évident, au point même qu’elle avait envie de leur répondre Je suis en train de danser la polka, ça ne se voit pas? Bref, elle s’agenouilla en face de James, pour se mettre à sa hauteur. Croisa ses mains sur ses genoux, embarrassée. Elle était nulle pour consoler les gens. Elle avait plus tendance à remuer le couteau dans la plaie que de trouver les mots qu’il faut. Mais elle allait essayer. Pour un ami. Elle s’humidifia les lèvres d’un coup de langue, avant de murmurer:
« -James? Qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas? »
La russophone se félicita intérieurement de ne pas avoir la langue qui a fourché sur cette tournure de phrase. Il y avait juste son accent russe qui pouvait permettre de l’identifier. La vert et argent attendit la réponse de son interlocuteur, sachant pertinemment que s’il ne voulait pas parler, elle ne le forcerait pas et elle n’aurait plus qu’à retourner à ce qu’elle avait initialement prévu de faire.
- Spoiler:
Désolée du léger contretemps, j'suis débordée niveau RP TT Et dire que je pars mardi. Errrf.
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Ven 17 Juil - 20:37 | |
| Laissant sa peine se déversait, James avait l’impression que le monde s’écrouler sous ses pieds et qu’il tombait dans un océan de tristesse. Il avait complètement oublier que Poudlard regorgeait d’élèves près a vous déranger exactement quand il ne le faut pas. Il n’avait pas l’attitude de craquer, faisant toujours preuve d’un courage dont beaucoup n’aurait pas était capable. Bien sûr il lui arrivait de râler pour rien comme tout le monde ou peut-être de bouder même si le plus souvent un sourire des plus malicieux et enjoué trainer sur ses lèvres mais jamais il ne craquer. Jamais il ne pleurait. Hors la veille il avait retrouvé Ellôra et il avait versé quelque larme quand elle ne pouvait pas les voir. Et voilà que désormais il se mettait a sangloter comme un véritable bébé, se laissant totalement aller a sa peine et ayant besoin de ça pour se sentir mieux pour la suite. Mais alors qu’il se croyait seul, une ombre passa devant lui, qu’il aperçut a peine, mais qui fût bientôt rejointe par une voix qu’il connaissait assez bien.
Svetlana - « James? »
Surpris il releva la tête, et d’un seul coup s’arrêta de pleuré, serrant son cœur du plus qu’il pouvait pour arrêter de ressentir des sentiments et essuya d’un geste vifs de la main les larmes qui avait couler. La nouvelle venu n’était autre que Svetlana, la belle russe qu’il avait surpris en pleine détresse il y a peu. Ironie du sort, s’était en présent lui qui était en position de faiblesse et elle qui serait à même d’essayer de le sortir de se mauvais pas si le cœur lui en disait. Seulement bien qu’elle venait de le prendre en flagrant délits, James semblait bien décider a ne pas avouer sa souffrance.
James – « Quoi ? » demanda-t-il d’un ton froid.
A cet instant il haïssait presque Svetlana. Elle n’avait fait rien fait de mal et ne l’avait attaquer en aucune sorte seulement il sentait une colère intense monter en lui. Il s’en voulait et culpabiliser d’avoir baisser ses barrières de protection et d’avoir ôter quelque minute son masque d’insensible et d’avoir était ainsi découvert. Il détestait se sentir faible et vulnérable et le fait que quelqu’un l’ai vu le mettait presque hors lui. Le fauve avait sortit les griffes et ne quitter pas sa proie du regard, près a bondir dès le moindre attaque. Bien loin du jeune homme agréable et souriant qu’il était a l’ordinaire James semblait des plus méprisant et froid, ses prunelles bleue-grise lançant presque des flammes s’il avait pût. Une chose était sûr a cet instant il valait mieux ne pas le chercher. Svetlana s’agenouilla alors en face de lui, et posa ses mains sur ses genou. Le regard de James tomba sur les mains de la Russe, restant quelque seconde a s’attarder sur celle-ci comme pour assimiler son geste. Il était surpris qu’elle réagisse ainsi. Elle ne semblait pas le prendre en pitié mais seulement essayer de le consolé ou quelque chose comme ça . Allez savoir. Il n’avait pas l’habitude de se genre de chose. Quoiqu’il en soit il ne savait pas vraiment comment réagir. Svetlana et lui n’avaient jamais vraiment étaient amis pourtant l’autre fois a la salle sur demande il s’était sentit proche d’elle et n’avait pas hésité une seule seconde a lui portait secours. A présent il était sur ses garde mais le regard de la Russe lui donnait plus envie de rentré les griffes qu’autre chose.
Svetlana - « James? Qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas? » James – « Rien. Je vais bien . Tout va bien. »
Ton sec froid et cassant, accompagner d’un regard des plus méchants. Il agissait ainsi sans le vouloir vraiment. Au fond de lui il avait besoin de se confier et de parler mais il était tellement habitué a devoir se débrouiller seul que par réflexe il adopter une position de défense. Abusé, trompé, le cœur du roi lion était loin d’être sans égratignure et fauve échaudé craint l’eau froide. Il ne la lâché plus du regard, la provocant et ses yeux rougis trahissait son mensonge ainsi qu’une grande la tristesse . Il désirait la voir rester et pourtant il faisait tout pour qu’elle parte. Logique de Slayers ! De toute façon qu’elle s’en aille, il s’en fichait royalement. Il finirait tous par l’abandonner un jour ou l’autre. Il en était certain. Puis ne disait-il pas lui-même qu’il n’avait besoin de rien ni personne ? Il aurait tellement aimé croire lui-même a se mensonge, ainsi son cœur n’aurait pas en était en miette a cause d’une sœur qu’il ne méritait pas. Les lettres étaient encore éparpillé autour de lui. Etrangement il n’avait pas ressentit le besoin de les cacher . Peut-être qu’inconsciemment il voulait qu’elle se montre indiscrète, qu’elle cherche a savoir d’elle-même ses maux afin de délier sa langue et de faire sortir ses mots coincer dans sa gorge qui refuser de sortir. Ça lui aurait tellement fait de bien de se confier… Et pourtant il restait là, silencieux, lui lançant toujours se regard mauvais et semblant des plus redoutables. Mais Svetlana se laisserait-elle prendre a la supercherie ou devinerait-t-elle qu’il avait besoin d’elle ? Allez savoir….
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Sam 18 Juil - 19:42 | |
| [euuurk, c'est nuul . Sorry, je me rattrape au prochain ><]Lana n’aimait pas les larmes. Selon elle, elles trahissaient toujours comme une faiblesse. Pleurer devant quelqu’un, c’était se montrer vulnérable. En d’autres mots, nul. Svetlana n’aimait pas pleurer. Elle n’avait pas pleuré depuis longtemps. D’accord. Affirmer cela était sans doute un gros mensonge. Parce que Svetlana avait pleuré dans les bras de James l’autre fois, quand elle pensait se retrouver aux portes de la mort, dans cet état dépressif qu’elle détestait tant et qui succédait à de longues périodes où elle était carrément survoltée. En ce moment, c’était le cas. Elle était survoltée. Du jour au lendemain, en un claquement de doigts, elle était passée outre sa micro dépression. Elle s’était réveillée excitée comme une puce, avec une envie bizarre de chanter et de danser à chaque pas. Un de ces états de joie qu’elle n’avait pas connus depuis longtemps. Ca lui avait fait bizarre pour le coup. Et actuellement, elle était à peu près dans le même état. Depuis l’épisode zombie de la salle sur demande, malgré que les choses ne se soient pas vraiment passées comme elle l’aurait voulu à la fête de la veille, elle allait merveilleusement bien. Et pourtant, elle jurait sur l’honneur qu’elle n’avait rien consommé de nocif depuis la veille. Y’avait pas à dire, des fois, ça faisait vraiment du bien de se sentir comme ça. Surtout quand on sait que le lendemain soir, quasiment à la même heure, elle sera là, complètement désespérée, se noyant dans ses larmes, dans un état proche de la folie tout en ingurgitant des dizaines de cachets d’ecstasy pour espérer en finir. Mais l’anticipation des fois peut s’avérer très inutile, et mieux vaut s’en tenir aux faits. Svetlana était donc de bonne humeur aujourd’hui, et c’était motivée et pleine d’entrain qu’elle était entrée dans la Volière, nourrissant l’espoir d’envoyer un de ces quatre une lettre à Katarina. Sourde, certes, mais heureuse. Son regard, d’emblée, par contre, avait été attiré par une silhouette. La silhouette avait ses épaules agitées de tressautements, typiques lorsque l’on pleurait. Elle s’était approchée et avait reconnu James. Le même James qui avait été là pour elle tantôt avait à présent besoin d’être consolé, et rassuré. Elle l’avait appelé.
Elle eut un léger mouvement de recul lorsqu’il releva la tête, surprise par son mouvement un peu brusque. Dans l’état actuel des choses, rien ne pouvait vraiment dire si James pleurait dans la seconde d’avant, si ce n’est que ses yeux rougis et les traînées humides sur ses joues. Des traces de larmes, donc. Il ne pouvait pas nier malgré tous les efforts qu’il pourrait faire pour dissimuler les traces de son méfait. Elle le regarda fixement essuyer ses joues humides. Ahurie. Interdite. Sans voix, tout comme elle était sans ouïe actuellement. Elle aurait réagi comme ça elle aussi. Si elle était parfaitement lucide mais désespérée. Elle aurait sorti les griffes. Mais le hasard a voulu qu’elle soit pétée ce jour là, et qu’elle soit incapable de résister à quoi que ce soit. Alors qu’il aurait largement pu en profiter, il n’avait rien fait, si ce n’est que de lui offrir un bref réconfort. Elle vit les lèvres de James remuer, comme s’il voulait lui dire quelque chose. Elle afficha une moue boudeuse, contrariée pour le coup de ne rien pouvoir entendre. Elle se mordilla la lèvre inférieure, et réfléchit. D’après le mouvement des lèvres de James, ça avait été bref. Et d’après le regard qu’il avait désormais, ça ne devait pas être gentil. Un mot tout au plus. De toute-façon, que pouvait-on dire quand quelqu’un appelait? Oui? Quoi? Elle prononça silencieusement les deux options. Elle opta pour le quoi, bien qu’elle n’en était pas certaine. Elle frissonna au vu de son regard implacable, avant de murmurer.
« -Désolée, je ne voulais pas te déranger. »
Elle opina discrètement en voyant les papiers éparpillés au sol. Ca ne la regardait pas, après tout. Et elle décidait de botter en touche surtout qu’il manifestait une hostilité à son égard qu’elle avait du mal à comprendre. Elle déglutit péniblement, l’air un peu chagriné. Elle essayait pour une fois de rendre service. De se montrer disponible pour quelqu’un. Autrement qu’égoïste, vilaine et sans cœur. Elle s’intéressait réellement à James et ne souhaitait en aucun cas satisfaire une certaine curiosité morbide. Elle était pour le coup vexée. Était-elle aussi mauvaise que ça? Le mal suintait-il vraiment de ses intentions pour qu’on manifeste autant d’hostilité à son égard? Lana pour le coup avouait ne pas comprendre. Pourtant, elle était venue là en amie. Et elle ne comprenait pas ce qu’elle avait pu faire ou ne pas faire pour mériter un tel regard. Elle baissa la tête et regarda ses mains, gênée. Elle ne savait jamais quoi faire pour aider les gens. Elle n’avait jamais eu une nature très généreuse et altruiste, et quand elle s’y essayait, voilà comment on la recevait. Très bien. Elle déglutit une nouvelle fois, regarda ailleurs, et finit par se lever. Si il réagissait comme ça alors qu’elle essayait juste de l’aider, elle n’allait pas l’importuner davantage. Elle fixa à son tour James d’un regard implacable et froid, avant de murmurer d’une voix qui se voulait neutre:
« -Je crois que je vais y aller. »
Elle jeta un regard aux lettres éparpillées autour de lui, sans chercher à savoir leur contenu. Puisque ça ne la regardait pas. Et puis même. Elle s’était fait envoyer balader, elle avait été blessée dans son orgueil. Et elle-même avait une missive à rédiger. Elle se dirigea lentement vers la sortie, mais en réalité, retourna à son bloc qu’elle avait posé sur un banc plus près de l’entrée. Elle s’y assit, imperturbable, son visage s’étant une fois de plus fermé. Elle prit son stylo, son bloc-notes, et commença à écrire. Tout en jetant un regard de biais à James alors qu’elle faisait semblant de réfléchir à ce qu’elle allait marquer. Elle ne s’était pas éloignée pour de bon. Elle aurait eu mauvaise conscience si elle l’avait fait. Pas après que James l’ait réconfortée l’autre jour. Elle se serait sentie très mal. Son image de fille égoïste insensible au malheur d’autrui en prenait un sacré coup. Mais la russe feignait la différence, et s’était contentée d’écrire chère Katarina en caractères russes cyrilliques. Elle attendait en fait que James se livre de lui-même. Elle n’allait pas lui tirer les vers du nez de force. Elle n’était pas comme ça. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’est ne pas réagir, même si elle n’y pouvait rien que son regard, automatiquement, dévie vers le jeune homme de Gryffondor. Lana, pour une fois, se contentait d’attendre. Et il allait être surpris de voir qu’elle pouvait être remarquablement patiente quand elle s’y mettait. En plus d’être bornée.
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Dim 19 Juil - 14:13 | |
| [J'crois qu'on doit pas avoir la même définition du mots " nul " .... ] Svetlana - « Je crois que je vais y aller. »
James fût prit de panique lorsqu’il entendit ses mots et la vit se relevait, la jeune Russe semblant des plus vexer. Il n’avait pas voulu lui faire du mal et voilà que maintenant elle semblait prendre mal son comportement des plus agressifs. Normal après tout et peut-être qu’au fond c’est ce qu’il avait chercher. Mais alors qu’il la voyait prête a l’abandonner il se rendait compte qu’il désirait sa présence. Il n’avait aucune envie de se retrouver seul. Une fois de plus...
James – « Reste. S’il te plait. » s’empressa-t-il de demander comme un besoin vital. Les mots étaient sortis malgré lui, trahissant un désir enfouis. Sa faible voix était pleine d’émotion et sa froideur avait fondu comme neige au soleil. Ses prunelles d’un beau bleu-gris brillait d’intensité et de tristesse et fixait la verte et argent dans l’espoir d’y trouver un repère pour éviter de sombrer définitivement dans la souffrance. A cet instant elle était devenu son point d’encrage et si elle partait il s’enfoncerai d’avantage dans la dépression, ne donnant pas cher de sa peau.
James – « Je t’en prit… »
Des souvenirs qu’il en avait, ses mots n’avait que rarement passer sur ses lèvres. Jamais au grand jamais il n’avait prier les gens de faire quelque chose pour lui, n’ayant besoin de l’égard de personne pour vivre. Beaucoup trop fier et arrogant il ne s’abaisser jamais a demander de l’aide. Pourtant son regard a cet instant se faisant des plus suppliant. Peut-être était-ce le fait qu’il avait vu Svetlana dans un états pire que dans lequel il se trouvait désormais qui lui donner l’espoir qu’elle ne lui rirait pas au nez ou alors l’intuition qu’ils étaient désormais des amis inavoué.
James – « Reste. »
Il aurait très pût ajouter « tu me doit bien ça après ce que j’ai fait pour toi la dernière fois » mais il n’avait aucune envie de forcé ses actes et désiré sa présence seulement si elle-même voulait réellement rester. Il savait comme une certitude que Svetlana était moins garce et égoïste qu’elle s’en donnait l’air a son instar. Mais ce n’était pas d’elle qu’il doutait mais de lui-même. Il ne voyait aucune raison qui la pousse a rester a part une quelconque pitié dont il ne voulait pas. De l’amitié encore il pourrait s’en satisfaire bien qu’il trouvait se genre de relation complètement hypocrite entre une fille et un garçons, deux personnes de sexe opposé ne pouvant pas être ami sans que le moindre désir existe. La pitié elle jamais il ne l’accepterais, trouvant se sentiment non digne de lui.
Impossible de déterminer ce qui la décida mais a lieu de le laisser a son triste sort, ce dont elle s’apprêter a faire, se trouvant désormais prêt de l’entrée, elle s’assit sur un banc. Il poussa un soupir, soulager qu’elle ne le quitte ainsi. Il s’en serait certainement voulut plus tard de l’avoir laisser partir en lui laissant pour vision de lui-même un garçon méchant et sans cœur. Il était heureux qu’elle reste et sa présence lui mettait du baume au cœur mais sa langue ne semblait toujours pas vouloir se délier. Le fauve se faisait lionceau, arrivant a peine a pousser un rugissement digne de se nom et désirant plus retrouver des bras protecteur de quelqu’un pouvant faire office de mère que gouverner un monde qui au fond l’effrayait plus qu’il ne l’aurait penser. Svetlana restait silencieuse se contentant de lui lançait de bref regard furtif, comme attendant quelque chose. Il savait pertinemment se qu’elle espérait. Sa confidence. Elle ne cherchait pas a savoir et ne lui demandait rien, sûrement curieuse de savoir mais respectueuse de son intimité. Il appréciait sa retenue et cette façon d’agir. Cela lui donnait envie d’avoir confiance en elle. Plus les secondes passaient et plus il désirait couper le silence et se confier.
James – « Je… »
Il referma la bouche et poussa un soupir. Son cœur toujours comprimer refuser de le laisser parler. Pourtant putain qu’il en mourrait d’envie. Mais sa souffrance rester bloquer a l’intérieur de lui et les mots ne sortait toujours pas. Si seulement il avait eut une autre façon de communiquer avec elle et de lui faire partager sa peine qu’en utilisant sa langue. Pensant a cela il eut alors une idée, se rappelant leurs dernière rencontre.
James - « Voxevocis intimus »
James fixa alors Svetlana afin de se concentré, bien que certain que son états actuel l’empêcherai de réussir son sort.
« Elle me déteste »
Regardant la jeune Russe James comprit qu’il avait réussi et que ses pensée était parvenu dans la tête de Svetlana. Plus facile de pensée que de parler. Le plus dur était de contrôler se qu’il souhaiter lui dire au lieu de se contenter de laisser sa raison se déverser dans l’esprit de la verte et argent comme elle venait. Il venait de lancer la première pierre pour qu’elle comprenne son mal mais son instinct lui disait qu’elle ne poserait aucune question alors il continua sur sa lancer.
« Tu crois qu’on est capable de m’aimer ? Tu crois que je mérite une quelconque attention ? Tu crois que je mérite son amour ? Je suis sûr que non… »
James parlait d’elle comme si la Serpentard était a même de deviner de qui il s’agissait. Il avait plus l’impression de se livrer a une amie qu’être en train de parler a une fille qui avait autrefois froissé son lit. C’est étrange comme sa relation avec Svetlana lui semblait différente maintenant qu’il l’avait l’autre fois pleuré et qu’elle le voyait a son tour dans une position délicate. Il semblait tellement vulnérable a cet instant que s’en était presque touchant . Mais la verte et argent se ficherait totalement de ses états d’âme ou essayerai de l’aider ? Allez savoir….
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Lun 20 Juil - 0:53 | |
| Lana était une jeune fille pleine de contradictions. Un jour elle voulait, le lendemain elle ne voulait plus. Personne ne savait à quoi tenir avec elle, elle changeait tellement, et en un temps record en plus. Hier elle aurait sans doute royalement dédaigné une personne dans le besoin. Elle aurait pris sans doute un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie, ne s’embêtant pas à consoler. Elle aurait été peut être méchante. Mais là, elle avait envie d’être gentille. De montrer peut être, inconsciemment, qu’elle était elle aussi valable. Et non pas une garce. Qui sait. Peut-être qu’elle avait un bon fond, le truc, c’est qu’elle le cachait, et plutôt bien même. Mais merde à la fin, elle n’était pas là pour une stupide partie de cache-cache. A quoi elle jouait, encore une fois? A quel autre jeu malsain elle était en train de se livrer? Rien, pourtant. Elle ne faisait que…D’exprimer son bon côté. Voilà tout. Elle avait amorcé un pas pour partir.
JAMES: « Reste. S’il te plaît. »
Lana n’entendait toujours rien. Mais elle voyait ses lèvres remuer. Elle avait envie d’en pleurer. Elle n’entendait rien, du tout. Ca l’énervait de ne pas pouvoir faire la conversation normalement, d’être enfermée dans son silence. Elle qui était si guillerette dix secondes plus tôt était à présent dans un état presque dépressif, au trente-sixième en dessous. Le chagrin qui avait empli soudainement la pièce n’était pas là pour arranger les choses. Lana se sentait mal à l’aise. C’était trop pour elle. Il fallait calmer le jeu. Parce qu’elle n’était pas sûre de tenir le coup. Elle devait à présent être forte pour deux. Lana ne savait pas trop si elle en était capable. Mais elle allait le faire. Elle devait le faire. Ne serait-ce que pour ces yeux d’un bleu-gris d’où transparaissait le plus profond désespoir. Surprenant venant de la part de quelqu’un qui avait toujours le sourire et qui aimait pas mal s’amuser. C’était sans doute une apparence, un leurre, mais elle avait toujours vu James plein d’entrain. C’était ce même James qui l’avait séduite un an plus tôt. Le même James avec qui elle a fini dans un lit. C’était bizarre comme les rôles venaient de s’inverser. Svetlana pour le coup se sentait mal. Elle n’avait jamais vraiment consolé les gens, et elle hésitait quant à l’attitude à adopter. Elle ne voulait pas froisser James un peu plus, mais son côté mesquin la poussait à se défendre de l’affront qu’il lui a fait en la rejetant ainsi. La gentille Svetlana quant à elle voulait rester près de lui, comme lui l’avait fait quand c’était elle qui avait mal.
« -Je… »
Elle ne trouva rien de plus intelligent à dire. En même temps, elle se voyait mal en train de dire à James qu’elle était encore et toujours sourde, alors que la veille, le temps d’une soirée, elle avait retrouvé le sens qu’elle avait perdu dans les attentats. C’était encore pire que la première fois où elle avait réalisé qu’elle ne pourrait plus jamais entendre. Hier soir, dans la salle des désirs, elle avait l’impression qu’en entendant de nouveau, elle s’était libérée d’un poids énorme, le poids du silence. Elle y était retournée après, après avoir eu l’impression d’être de nouveau libre. Elle savait qu’elle n’aurait pas dû se réjouir, crier victoire trop vite. Mais elle avait oublié qu’elle était dans la salle des désirs et que son souhait le plus cher avait été réalisé. Elle aurait dû s’en douter. Qu’une fois elle serait sortie de là tout retomberait comme un soufflet au fromage sorti prématurément du four.
JAMES: « Je t’en prie »
Lana soutenait le regard suppliant du Gryffondor, de plus en plus mal à l’aise. Il ne fallait pas être devin pour comprendre qu’il était en train de la supplier, comme pour la sommer de rester, de ne pas l’abandonner. Elle frissonna. Avait elle été comme ça l’autre jour dans la salle sur demande? Elle ne s’en souvenait plus trop. En réalité, elle n’avait plus aucun souvenir de cette entrevue et de ce qui avait pu se dire, la drogue et l’alcool s’étant empressés de faire un nettoyage dans tout ça. Tout ce qu’il lui restait c’était ce drôle d’attachement qu’elle éprouvait vis-à-vis de James. Il n’était plus qu’un simple amant. Une passade d’une nuit sans importance. Il avait acquis l’autre jour un statut plus spécial, un entre deux si vous voulez. A mi chemin entre l’amant d’un soir et un ami en devenir.
JAMES: « Reste. »
La supplique était devenue mot, mais pleine de sens. A lui seul, ce mot voulait tout dire quant au souhait de James. Elle avait réussi à lire sur ses lèvres son souhait. Son regard suppliant l’aidait quelque peu. Et son regard entre autres semblait lutter contre le désir de lui rappeler qu’elle avait une dette envers lui, et de la laisser s’échapper. Mais bordel, elle n’était pas plus avancée actuellement. Elle devait avoir l’air idiote à rester là, plantée en plein milieu de la tour, face à cet élève assis à terre. Elle, incapable d’émettre un seul son, sans qu’elle ne sache que faire pour apaiser le chagrin de son…Son quoi au juste? Presque ami? On va dire ça comme ça. Svetlana savait très bien que leur relation était sur le point de changer. Que c’était son comportement à elle qui ferait pencher la balance. Que c’était cette nouvelle entrevue qu’ils pouvaient décider de devenir soit des amis, soit le contraire. Mais en même temps…Elle ne comprenait pas la réaction de James. Du moins…C’était tout et son contraire. Il rejetait son aide mais l’implorait de rester. Elle écarquilla une nouvelle fois les yeux, et murmura légèrement.
« -Aide moi à comprendre. J’avoue être perdue. Pourquoi t'es comme ça? Pourquoi tu...Non, rien, laisse.»
Svetlana une fois de plus se montrait fragile. Loin de la garce qu’elle était habituellement. Merde alors. Depuis quand elle était devenue gentille? Depuis quand elle voulait comprendre les autres, cessant de se regarder le nombril? De s’intéresser aux autres au lieu de s’intéresser seulement à elle? Elle ne savait pas trop, mais cet aspect de sa personnalité qu’elle méconnaissait lui faisait peur. Elle se montrait nettement plus réservée, nettement plus calme. Plus disponible aussi. Plus humaine peut-être? Ca se pourrait. La dernière dois, James l’avait vue pleurer. D’accord, elle était très chargée en alcool et en drogue, mais ce n’était pas une raison. Elle n’avait fait que de ramener à la surface quelque chose qui existait en elle, et qu’elle avait cherché à enfouir au plus profond de son âme. Ca lui faisait trop peur. Svetlana n’aimait pas ça du tout. Mais apparemment, ces deux « elle » bien distinctes allaient devoir cohabiter. Même si par moments l’une prendra le dessus sur l’autre. Elle regarda furtivement son banc.
« -Je…J’ai une lettre à écrire. Mais…Je ne pars pas. Je reste là. Si tu veux parler. »
Sa décision venait d’être prise. Même si elle ne savait pas tellement quelle attitude elle allait adopter, elle qui ne se prêtait pas facilement à la confidence. Mais qui vivra verra, comme dirait l’autre. Alors, elle s’empara de son stylo, avant de commencer à écrire. Mais elle s’arrêta bientôt, ne sachant pas quoi dire. Elle n’avait pas contacté Katarina depuis des lustres, et elle ne se voyait franchement pas en train de lui raconter ce qu’elle faisait de ses journées. 11 ans dans une vie, c’était beaucoup trop à raconter. Elle soupira lourdement, et laissa distraitement son carnet tomber. Elle ne se pencha pas pour ramasser son bien, elle se contenta de rester là à fixer le mur de pierre. Sans rien dire. Quand tout à coup, elle sursauta en entendant James dans sa tête. Comme la dernière fois. Elle me déteste. Svetlana afficha un air perplexe, et regarda en direction de James. Dans l’immédiat, elle ne voyait pas trop de qui il parlait. Son regard lui posait la question « qui », mais elle se contenta d’attendre sagement la suite. Suite qui ne tarda pas à venir. Elle ferma les yeux pour essayer de deviner de qui il pouvait bien parler. Aucune idée. Elle verrait peut être après, peut être qu’il finira toujours par lui dire. Svetlana regarda finalement James de ses yeux clairs, et murmura:
« - Tu sais…Je pense sincèrement qu’on mérite l’attention de quelqu’un, surtout des gens qu’on aime. Parce qu’il y a des gens qui ne nous laisseront jamais tomber, quoiqu’il arrive. Et si on nous laisse de côté, eh bien ils ne nous méritent pas et on n’a pas à se préoccuper d’eux plus que ça. »
Elle marqua une pause. Elle cherchait ce qu’elle pouvait bien lui dire ensuite. Elle regarda sérieusement James, et reprit:
« -Tu sais…Ca fait onze ans que je n’ai pas vu mes parents. Ni même parlé. Ils n’ont jamais cherché à me recontacter depuis qu’ils m’ont foutue dehors. Ils m’ont virée parce que j’étais déjà infecte à l’époque et je faisais honte à leur famille. Mon père me l’a souvent dit. Et tu sais quoi? Des fois j’aimerais bien qu’ils me manquent. Mais rien du tout. Je n’ai plus rien à voir avec eux. C’est qu’ils ne m’aiment pas. Alors tu vois. Si la personne avec qui tu t’es disputée tient à toi, elle reviendra vers toi. Quoiqu’il arrive. Et il y aura toujours quelqu’un pour t’aimer de façon totale et inconditionnelle, quoiqu’il advienne. Ce sont ceux là qui en valent vraiment la peine, James. Pas n’importe quel clampin que tu rencontres dans un couloir et auquel tu t’attaches. »
Elle ne savait pas trop si elle parlait plus pour se convaincre elle-même de la chose, ou si c’était pour rassurer James. Elle avouait sans gêne se poser ce genre de questions quand la déprime était trop présente. Mais elle espérait néanmoins que son petit discours aurait fait son effet sur James. Au moins, elle avait été sincère.
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Ven 7 Aoû - 19:54 | |
| Svetlana - « Tu sais…Je pense sincèrement qu’on mérite l’attention de quelqu’un, surtout des gens qu’on aime. Parce qu’il y a des gens qui ne nous laisseront jamais tomber, quoiqu’il arrive. Et si on nous laisse de côté, eh bien ils ne nous méritent pas et on n’a pas à se préoccuper d’eux plus que ça. »
Les propos de Svetlana lui donnait matière a réflexion et le consoler sûrement plus qu’elle ne l’aurait soupçonner. Il en fallait plus pour lui redonner le sourire tant il avait l’impression d’avoir toucher le fond a cet instant mais il se rendait bien compte que ce n’était pas dans les habitudes de la Serpentard d’agir ainsi. Il ne lui ferait aucune réflexion sur son comportement, trop soucieux de protéger son égo comme elle protéger le sien en ne soulevant pas le fait qu’il avait les yeux rougit par les larmes. Trop de gens on tendance a dire bêtement ce qu’il pensait et le fauve fier et majestueux qu’il était n’aurait pas supporter une phrase du genre « Pourquoi tu pleurais ? ». Elle heureusement se contentait de lui donner son point de vue sur ses interrogations, faisant preuve de discrétion et faisant taire la curiosité qu’elle devait avoir sur l’identité de Elle. Elle ne lui demandait aucun détail et accepter sa pudeur.
James se reconnaissait dans les mots de Svetlana, étant toujours prompt a dire qu’il n’avait besoin de rien ni personne et que si les gens ne l’appréciaient pas s’était tant pis pour eux. En règle général ces propos suffisait a le réconfortait et a le faire avancer mais a cet instant, se souvenant des mots de sa sœur, il doutait du bien fonder d’un tel résonnement. Svetlana affirmait que seul ceux qui tenait vraiment a lui resterait, que seul ceux qui l’aimait vraiment resterait a ses côtés. Mais c’était bien ça qui lui faisait peur. Et s’il n’y avait personne ? Et si au final personne ne mériter d’être a ses côté ? Etait-ce que les autres n’étaient pas digne de lui ou plutôt que lui n’étaient pas digne des autres ? James ne savait que pensait et les mots blessant de la chair de sa chair avait émietté la confiance qu’il avait d’ordinaire pour lui-même. Lui qui était si fier et prétentieux se trouvait si misérable et pathétique et semblait avoir aucune force pour se défendre a cet instant. Son cœur le faisait souffrir et son regard restait résolument triste tandis qu’elle continuait de lui faire partager son états d’esprit, trop déprimer pour répliquer quoi que ce soit.
Svetlana – « Tu sais…Ca fait onze ans que je n’ai pas vu mes parents. Ni même parlé. Ils n’ont jamais cherché à me recontacter depuis qu’ils m’ont foutue dehors. Ils m’ont virée parce que j’étais déjà infecte à l’époque et je faisais honte à leur famille. Mon père me l’a souvent dit. Et tu sais quoi? Des fois j’aimerais bien qu’ils me manquent. Mais rien du tout. Je n’ai plus rien à voir avec eux. C’est qu’ils ne m’aiment pas. »
Pour James il y avait deux chose sacré. L’amour et la famille. Pour lui ces deux sujets étaient son jardin secret et ne se révéler pas au premier venu. Il était orphelin, ça tout Poudlard le savait mais il gardait pour lui les détails. Il en avait dans l’idée que la situation familiale d’une personne était quelque chose de personnel et d’intime comme le fait d’éprouver des sentiments pour quelqu’un. Pour lui chacun avait son lourd fardeau a porté en résultat de son éducation. L’entourage et les personnes qui vous aiment ou non durant votre enfance construise la personne que vous serez plus tard. Le rouge et or trouvait donc normal de savoir peu de chose des gens qu’il côtoyait souvent et qui n’était pas de réel ami a ses yeux . Juste des pantins désireux de s’attiré ses faveurs pour obtenir une meilleure place sociale dans Poudlard. Seul ceux qui comptait vraiment pour lui avait auparavant confier leurs histoires. Parfois il n’avait fait que les deviner, la confiance était présente mais la langue ne voulant pas se délier. Mais jamais il n’aurait imaginer une personne qu’il connaissait à peine – et encore moins une fille qui avait froissé ses draps – lui parlait de sa famille. Il n’avait pas soupçonner une seule seconde l’abandon que la Russe avait vécu, persuadé qu’elle avait grandis dans un château immense avec des parents des plus riches prêt a lui donner tout se qu’elle désirait. C’était ainsi qu’il avait toujours imaginé l’arrogante Vasilyevna hors Poudlard. Une petite fille pourrie gâter qui agissait avec autant d’égoïsme car elle posséder plus de bien que quiconque mais qui ne compenser en rien l’absence de parents aristocrate qui préférait de loin un repas mondain a la compagnie de leurs fille qui n’avait pourtant besoin que rien de plus que leurs attention. Pourtant apparemment il s’était trompé et comme lui elle avait était abandonné. C’est étrange comme entendre dans sa voix la peine de la verte et argent soulageait la sienne. L’histoire de Svetlana lui rappelait qu’il n’était pas seul a avoir des problèmes et lui donner envie de se battre, de se ressaisir. Mais en avait-il la force ? Il n’en était pas certain….
« Ils ne savent pas se qu’ils perdent »
De nouveau, James n’avait pas remuer les lèvres. Ce moyen de communiquer avec elle commençait a être une habitude comme un secret en eux, une façon unique de se comprendre. Pour l’instant elle était la seule qui avait eut droit a se sortilège, Blake restant toujours impassible a sa magie. Peut-être était-ce seulement avec Svetlana que cela fonctionner. Peut-être qu’elle était la seule à même d’entendre ses pensée. Peut-être qu’elle était plus spéciale qu’il ne l’aurait soupçonner. Le sortilège d’ouverture d’esprit – comme il l’avait lui-même baptiser – fonctionner a merveille mais cette fois il avait agit différemment. Jusqu'à présent James s’était contenté de contrôlé les pensée qu’il vouloir voir se reflétait dans la tête de la russe, soucieux de protéger les pensée qui passer dans son propre esprit et qu’il ne contrôlait pas. Hors là ses réflexions s’était transmise sans qu’il ne le veuille ou même en prenne conscience. C’était lui qui était au bord du gouffre et elle qui voulait le réconforter et pourtant c’était lui qui la complimenter sans le savoir, faisant preuve d’une gentillesse gratuite qui en aurait surpris certain, trop habitué a le voir faire des éloges pour obtenir quelque chose. Il fût lui-même surpris de ressentir une certaine colère envers les parents de Svetlana qui avait oser la mettre a la rue et lui faire penser qu’elle n’était rien, étant sûrement la cause de se qu’elle était devenu aujourd’hui. De quel droit s’étaient-ils permis de la juger eux qui ne la connaissait sûrement pas ? Il n’avait pas la prétention de penser que c’était son cas à lui mais au moins il était certain qu’elle avait plus a offrir qu’elle n’aimait le montrer. Si un jour il avait le déplaisir de les croiser il ne manquerai pas de leur faire la réflexion.
Svetlana - « Si la personne avec qui tu t’es disputée tient à toi, elle reviendra vers toi. Quoiqu’il arrive. Et il y aura toujours quelqu’un pour t’aimer de façon totale et inconditionnelle, quoiqu’il advienne. Ce sont ceux là qui en valent vraiment la peine, James. Pas n’importe quel clampin que tu rencontres dans un couloir et auquel tu t’attaches. »
Les yeux toujours plongeait dans ceux de la jeune fille, il était toucher par ce qu’elle venait de dire. Elle ne lui avait pas dit clairement et simplement mais pour lui les propos de la Russe signifiait sans aucun doute que oui on était bel et bien capable de l’aimer. Il n’avait aucune idée de la façon dont il réglerai les choses avec sa sœur mais elle devait l’aimer. Il l’avait perdu étant jeune, elle adopter alors que lui avait dût continuer de parcourir l’orphelinats sans elle mais elle était revenu. Si elle était revenu une fois elle reviendrait encore non ? Certainement… Il voulait tellement y croire. Mieux, Svetlana lui donnait envie d’y croire. Il était touché par sa toute nouvelle et inattendue bonté d’âme mais qui au final ne le surprenait pas tant que ça tant il se doutait que la garce attitude ne devait être qu’une protection comme lui avec la séduction ou l’humour.
« Je pense que tu a raison . A part pour un détail… Parfois les clampin qu’on rencontre au détour d’un couloir comme tu dis, ou même dans un endroit a l’abris des regard indiscret comme une volière ou une salle sur demande peuvent se révéler être plus importante a vos yeux qu’on ne l’aurait cru. Parfois on se rend compte seulement après, comme a quel point une personne peut-être exceptionnelle. Parfois on aimerai s’excuser tellement on s’en veut de ne pas l’avoir remarqué avant, sans arrivait a le faire. Parfois on se rend même compte de la bonté d’âme de certain sans que l’autre en est conscience . Seulement parfois… Mais quand on se retrouve face a cette exception croit moi on a aucune envie de la lâcher du regard, tellement ce qu’on voit nous impressionne et nous fascine . »
Le regard plongeait dans celui de Svetlana, James semblait comme captiver par le visage de la verte et argent. Elle semblait avoir belle et bien perçait son armure. Impossible de déterminer si cela durerait mais pour l’instant il la laissait voir une facettes de lui dont nombreux ne soupçonnait même pas…..
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| | | Svetlana R. Vasilyevna Svetlana V. ;▬ What happened to the revolution?
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Mer 12 Aoû - 1:47 | |
| [désolée du délai, je galère pas mal pour RP en ce moment, l'inspi n'est pas super au rendez-vous u.u] C’est qu’elle savait se montrer sincère par moments. Comme quoi, tout était possible quand on s’appelait Svetlana Vasilyevna. Le bon comme le mauvais. Ces derniers temps, on avait plus eu le droit à du mauvais que du bon. Mais vous savez, ce n’est pas l’allure d’un coffre qui fait le trésor. Un coffre tout à fait pourri à l’extérieur peut renfermer quelque chose de rare, de précieux, de merveilleux. En ce qui concernait Svetlana, c’était plutôt l’inverse. Elle avait un beau physique, mais son enveloppe charnelle renfermait quelque chose d’ignoble, nauséabond. Mais peut être que si on grattait bien la pourriture, si on enlevait tout ce qui était cauchemardesque, digne d’une vision d’horreur, alors peut-être qu’effectivement, on pouvait trouver un cœur, meurtri, qui a toujours manqué d’amour et d’affection. C’était peut-être idyllique et cliché cette image de garce au cœur d’or caché, mais Svetlana est peut-être de ceux là. Elle n’a peut-être pas nécessairement un cœur d’or, non, elle a toujours eu un sérieux penchant égoïste qui lui a toujours valu de nombreux reproches, mais elle était avant tout humaine, dotée de sentiments, ressentant malgré tout ce qu’elle pouvait dire ou faire pour prouver le contraire, la joie, la peine, la douleur, et même…l’amour. Vous avez le droit de rire bien haut, de vous esclaffer en disant que Svetlana était dénuée d’amour parce qu’elle n’a pas de cœur et elle n’aime personne à part sa petite personne, mais ça serait mal connaître la jeune femme. Quand elle aimait, elle souffrait. Atrocement. Son cœur saignait, lui faisait mal. Elle avait envie de se mettre la tête dans le mur et exiger que cela cesse. Elle n’aimait pas voir la personne chère à son cœur souffrir aussi, ou même encore s’éloigner d’elle. Sa plus grande crainte, c’était celle d’être abandonnée de tous et de tout.
Alors en ayant dit ces mots à James, elle venait d’avouer à demi-mots sa peur d’être abandonnée. Comme si elle essayait de se convaincre elle-même de ses dires. Elle ne se la jouait pas souvent psychologue, et les arguments de ce genre ça ne pesait pas lourd quand ça venait d’elle. Mais le plus important, c’était que ça venait du cœur. Ca pouvait certes s’apparenter à de la psychologie de comptoir, de ces phrases toutes faites que l’on voit dans les magasines féminins dans la rubrique courrier du cœur, mais ces mots là, aussi banals soient-ils, faisaient toujours chaud au cœur. Svetlana aurait sans doute apprécié que quelqu’un d’autre les dise pour elle, même si elle ne voulait pas se l’avouer, étant persuadée de n’avoir besoin de rien ni de personne. Comme à chacun, supposons-nous. On avait toujours besoin de se persuader qu’on était plus fort que n’importe qui, qu’on pouvait s’en sortir quoiqu’il arrive. Optimisme. Foutaise. On n’était que poussière dans ce monde bizarre et qui allait n’importe comment. Avec la vie qui trimballait ça et là au fil de ses pulsions sadiques ou ses grands moments d’indulgence et de bonté inouïe. Même que ça s’appelait les aléas de la vie. On devait faire avec. C’Est-ce qui faisait le piment de quelque chose qui s’annonçait monotone. Mais encore une fois, il y avait un juste milieu. Il ne fallait pas que tout soit trop plat et sans saveur, mais il ne fallait pas que tout tombe dessus sans prévenir, avec une cruauté sans précédent. Svetlana savait très bien ce qu’était de vivre. Ce qu’était d’être abandonnée. Ses parents n’existaient plus à ses yeux, et elle se doutait bien que ces idiots avaient rayé la donnée Svetlana de leur vie. Et si elle était incapable de faire preuve de compassion, et de ressentir de l’affection pour quelqu’un (après tout, les liens qu’elle avait avec les uns et les autres, c’était juste une question de respect), c’est peut-être parce qu’elle-même n’en avait jamais eu. D’ailleurs, c’Est-ce qu’elle avoua à James ensuite. Elle était persuadée qu’il n’en avait rien à faire de ses malheurs, puisque c’était James qui était à consoler et pas elle, mais quitte à parler pour parler…parfois, évoquer sa propre expérience pouvait sérieusement aider ceux qui sont confrontés aux mêmes difficultés. Ainsi, elle ne s’offusqua pas du manque de réponses à ses propos de la part de son interlocuteur.
A dire vrai, Svetlana se demandait si le silence de James était bon signe ou pas. Parce que si ça se trouvait, il n’en avait effectivement rien à foutre de ce qu’elle avait à dire. Elle interprétait son silence comme du scepticisme à l’égard de ses paroles. Et elle hésitait encore sur la marche à suivre, si elle devait continuer à débiter ses paroles creuses et sans intérêts, quitte à se faire passer pour une idiote égocentrique ou si elle devait s’arrêter pour épargner à James des souffrances inutiles. Elle ne savait rien de son passé, après tout. Les rumeurs disaient qu’il était orphelin. Elle ne voulait pas savoir comment cela s’est passé, cela ne la regardait pas. Et puis hein, ce n’était qu’une rumeur, les rumeurs avaient malheureusement leur part de foutaise. Le pire c’est que certains y croyaient dur comme fer, aux rumeurs, les prenant pour argent comptant alors que…Ca ne valait rien. Les apparences étaient toutes aussi trompeuses. Il était facile d’imaginer Svetlana menant une vie de château, pourrie-gâtée par ses parents. Certes, elle avait des manières de bourgeoise, elle était pétée de fric, et une grosse part de l’héritage familiale l’attendait au décès des parents. Mais quoi? Ca valait quoi au fond, lorsque les liens familiaux étaient ténus, voire inexistants? Ca ne se voyait pas tout ça. La Russe n’en parlait jamais. Tout ce sur quoi on pouvait se baser, c’est l’apparence. Cette putain de loi sur l’hégémonie de l’apparence. L’apparence ne formait jamais un tout, c’était la partie immergée de l’iceberg. Et James encore une fois venait d’étayer la thèse comme quoi, les apparences sont souvent trompeuses. Qu’avait elle sous les yeux, habituellement? Un jeune homme un brin orgueilleux, qui ne pensait qu’à s’amuser et à draguer. James était le genre de personne qu’on n’imaginait pas dans une telle situation. Impossible. Et pourtant, James était comme tout le monde. Il était humain, il avait un cœur, des sentiments. Svetlana ignorait encore l’origine de ses tourments, mais elle venait d’avoir là une belle leçon d’humanité. C’était rassurant quelque part, et galvanisant de se dire qu’il existe tout près quelqu’un comme soi, de se dire qu’on est pas seuls. Parfaitement égoïste comme pensée et tout à fait odieux, je vous l’accorde, mais la russe se délectait de ça. Elle méritait des claques, pour le coup. Elle n’était qu’une poufiasse avide de compliments, de petites attentions. Elle voulait être le nombril du monde. Et elle était d’autant plus satisfaite d’entendre James confirmer ce qu’elle savait. Plus que de lui dire qu’elle était une gentille fifille et que ses parents étaient nuls de l’avoir laissée, il l’avait rassurée sur un point: au moins, il l’écoutait, c’était déjà ça. Alors, elle laissa de côté son ego surdimensionné et répondit d’une voix qui se voulait détachée:
« -Sûrement. En tout cas, je ne regrette rien. C’Est-ce qui a fait ce que je suis. Même si parfois j’aurais aimé être quelqu’un d’autre, rien que pour savoir ce que ça fait de ne pas être Svetlana Vasilyevna. »
Lana baissa les yeux sur James et étudia un moment le jeune homme. Le voir ainsi, dans un tel état de perdition lui faisait mal au cœur, elle qui avait toujours connu quelqu’un de pétillant et plein de vie. Mais tout le monde connaissait un jour ou l’autre un moment où plus rien ne va vraiment, où tout se remet en place, occasionnant par ailleurs des remises en question. Chacun connaît son moment de doute, et il espère alors trouver quelqu’un à qui se raccrocher. Svetlana espérait qu’elle soit cette personne pour James, en ce moment. Celle qui repêchera le jeune homme, comme il a pu la repêcher elle quand c’était son tour. Svetlana avait déjà du mal à être forte pour elle-même, sa force étant principalement issue du masque d’arrogance et de prétention qu’elle avait, mais cette fois, elle devait être forte pour deux. Y arriverait-elle? Elle en doutait, mais elle devait au moins essayer. Ne serait-ce qu’au nom de la gratitude qu’elle avait envers James depuis ce jour qui, elle était certaine, avait forgé leur lien. Elle fronçait désormais les sourcils et semblait perdue dans ses pensées. Elle tentait de décrypter ce qui passait dans les yeux sombres de son camarade, afin de trouver les mots qu’il fallait pour apaiser ses tourments. Était-ce si compliqué que cela que d’ouvrir son cœur, offrir quelque chose d’inhabituel, immatériel et qui comptait quand même beaucoup, ayant une valeur inestimable? Quoi donc? La compassion. L’écoute. Le soutien. Etre là pour l’autre, pour cette fois. Demain, ils pourraient à nouveau s’ignorer. Elle n’en avait rien à faire. Elle aura fait ce qu’il fallait faire. Elle aura aidé un ami dans le besoin. C’était quelque chose se rapprochant de la charité. Etonnant venant de la part de quelqu’un qui n’en avait jamais vraiment fait preuve. Comme quoi tout change par ici. Les gens mauvais peuvent devenir des gens bons, il suffit d’une fois pour que tout bascule, même si tout redevient comme avant ensuite. De toute évidence, on ne pouvait jamais garder un même masque tout le temps, on finissait automatiquement par se trahir d’une façon ou d’une autre. Elle s’était trahie en ramenant la conversation à elle, une fois de plus. Egocentrique. Elle fixa son regard clair dans les yeux sombres de James, et se décida à parler une nouvelle fois, insistant bien sur le fait que la personne à qui il tient, quoiqu’il arrive, reviendra.
Elle médita un instant sur ses paroles, songeant à sa sœur. Elle ne s’était jamais bien entendue avec Kira. Certes, contrairement à ses parents, elle avait fait l’effort de communiquer avec elle, parce qu’après tout, c’était de sa jumelle dont il s’agit, mais maintenant qu’elles ont grandi, forgé chacun leur espace, que restait-il? Un mur. Un mur immense, en béton armé, qui empêchaient leurs mondes de se rejoindre, les éloignant toujours un peu plus l’une de l’autre. Kira ne manquait pas trop à Svetlana. Après tout, elle avait réuni autour d’elle des gens qui étaient susceptibles de la remplacer. Elle s’était faite une famille de substitution. Mais au fond, combien de ces gens qu’elle avait autour d’elle étaient vraiment fiables? Qui lui disait qu’ils n’allaient pas la laisser tomber un jour? Comme quoi, on n’était jamais sûr de rien. Elle se contenta de faire une moue sceptique quand James embraya sur ce qu’il avait à dire. Il parla d’un clampin rencontré dans une salle sur demande qui s’avère plus importants qu’il ne paraissent être au départ. Elle l’écouta jusqu’à la fin de son discours, et bizarrement, plus James parlait, et plus elle avait l’impression que les mots s’adressaient à elle, parlaient d’elle. Elle accentua sa moue, avant de murmurer, d’une voix sibylline mais qui se voulait rassurante:
« -Qui sait où tout ça va nous mener? La vie réserve de drôles de choses parfois. Des fois c’est plaisant. Des fois non. Mais tu sais, ça ressemble à un proverbe de grand-mère ça, mais…Tout vient à point à qui sait attendre, et tout s’arrange quand l’orage a fini de gronder. Quoi? Ce n’est pas ça? »
Un sourire s’invita sur les lèvres de la russe. Elle devait s’être trompée, mais l’idée était là. Mission suivante? Faire sourire James. Lui faire retrouver sa bonne humeur et son humour d’antan. Celle qui avait su la charmer un an plus tôt, lors de cette fameuse fête qui s’est contentée de croiser leurs chemins.
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Jeu 13 Aoû - 20:25 | |
| Les sentiments a fleur de peau, il ne pût s’empêcher d’avoir un léger rire nerveux et bref a sa réplique. Il n’était pas en train de se moquer d’elle mais de se libéré du stress qu’il endurait depuis ses dernières minutes. Il avait en quelque sorte le rire facile et la moindre bêtise lui aurait tiré un éclats. Façon d’éviter de se remettre a pleuré sans aucun doute. Lorsqu’il la vit sourire, il sourit a son tour. Etrange qu’il soit capable de faire une telle chose alors que son cœur le faisait tant souffrir et que la peine s’était emparé de lui quelque minute plus tôt. Des résidu persister d’ailleurs encore. Impossible de se vider la tête aussi rapidement et d’oublier ses tracas en un claquement de doigt. Mais déjà il sentait une étincelle d’espoir nourrir en lui, une étincelle qu’il voyait dans les yeux de Svetlana. Jamais il ne l’aurais imaginé capable de réconforter quelqu’un et elle le faisait d’une façon des plus originale mais le résultats était des plus positif car James commençait déjà a sortir de sa dépression.
Ellôra avait a peine était évoqué et la raison de son états démuré toujours mystère, les deux élèves respectant la pudeur de l’autre. Etrange comme ils étaient si différent et pareil a la fois sans jamais en avoir pris conscience auparavant. Les yeux toujours fixer sur Svetlana, le jeune homme semblait ne pas vouloir baisser le regard. Etait-elle devenu le phare capable de le guider dans cette nuit de brouillard et prêt a l’empêcher de s’écraser contre les rochers ? Tout prêter a le croire et le Gryffondor s’y accrocher avec ferveur. En l’espace de quelque seconde sa vision de Svetlana avait changer et la façon qu’il avait de la considéré également. Etaient-ils amis ? Impossible de le déterminer pour l’instant mais il comptait bien tout faire pour qu’ils le deviennent si ce n’était pas déjà le cas car la jeune fille était dorénavant de ceux qui mériter son intérêt. Mieux son amitié et ceux là ne pouvaient se compter que sur les doigt d’une seule main. La façon d’être de la Russe lui donner envie de se confier d’avantage. Il était maintenant plus a même d’utiliser les mots pour parler avec elle mais il nourrissait a présent une certaine affection pour cette façon unique qu’ils avaient de communiquer. C’étaient a eux et rien qu’a eux. Le sortilèges dureraient le temps qu’il dureraient, peu importe, James comptait bien l’utilisait jusqu'à la dernière seconde. Sa joie de vivre n’était pas encore revenu, mais son expression se faisait déjà moins triste et désespéré.
« J’ai retrouvé ma sœur. C’est elle qui refuse de m’adresser la parole. Je cherche seulement a la protéger mais je croit que j’ai tendance a mal mis prendre avec ceux auquel je tiens. »
Il eut un léger sourire. Léger seulement, le cœur semblant encore manquer. Il voulait retrouver sa légèreté et sa joie de vivre. Il voulait retrouver son arrogance et sa fierté. A cet instant il se sentait tellement sincère, sentimentale, faible et pathétique qu’il se dégouter presque de lui-même. Il aurait voulut sortir une blague, faire preuve d’humour pour détendre l’atmosphère mais il semblait en être incapable. Elle peut-être y arriverait-elle et il n’aurait alors qu’a enchainer et la suivre sur cette voie... Il devinait dans son expression son désir de l’aider et il appréciait son geste, ayant décidément perdu son égo pour l’instant. Plus tard peut-être il lui reprocherait de l’avoir aider lui qui n’avait besoin de rien ni personne mais ça ne serait là que mensonge car la vérité était qu’il était touché par tant d’égard qu’il n’était pas certain de mérité.
« Puisqu’on en est aux confidences. Puit-je te poser une question ? » Il marqua un temps d’arrêt et repris. « M’as-tu haïe ? M’as-tu détesté ? Je veux dire… M’as-tu mépriser d’avoir vue se que j’ai vu l’autre fois a la salle sur demande ? »
Il la regarda de nouveau avec insistance, voulant deviner ses pensée qu’il était incapable de lire bien que le sort lancé aurait aussi eut avoir cet effet s’il avait était complètement réaliser.
« Je me posait juste la question… Tu n’est pas obliger de répondre. Quoiqu’il en soit, ou cas où tu en douterais…. Je n’en ai parler a personne et ne compte jamais le faire ! »
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Ven 14 Aoû - 22:29 | |
| Porter le masque de la méchanceté et du cynisme, c’était parfois fatiguant. L’image de garce qu’on se trimballait depuis des lustres, c’était aussi usant. C’était si dur que ça de croire que Svetlana pouvait être gentille? C’est à croire. Il faut dire que d’habitude, elle était plus prompte à emmerder les gens, à les chercher, les provoquer, à tirer sur la corde jusqu’à ce qu’elle casse. Jamais on ne voyait une Svetlana à l’écoute, et disponible pour quelqu’un d’autres, sans condition aucune. Quand elle faisait cela, généralement, c’était quand elle était intéressée. Elle profitait de la confiance de l’autre pour leur donner ensuite un coup de poignard dans le dos magistral. L’attitude stéréotypée de la garce, en somme. Mais cette fois ci, c’était différent. Svetlana n’était pas intéressée. Quand je dis intéressée, qu’on ne s’y méprenne pas, elle ne cherchait pas à tirer profit de la situation pour son propre compte, assouvir une vengeance ou quelque chose du même genre, mais elle était réellement intéressée par son camarade de Gryffondor. Certes, dans le temps, ils avaient été amants, et la russe se demandait si on pouvait vraiment être ami avec quelqu’un avec qui on a déjà couché sans trop se connaître, sinon de vue. La vérité était là. Ca pouvait se faire, la preuve en images. Ou si ce n’était pas encore là, en tout cas, le lien se tissait. Tout sûr que ça préexistait depuis leur entrevue dans la salle sur demande. Elle ne faisait que de le confirmer. Alors qu’elle aurait bien pu l’infirmer. Mais soit. Même Svetlana pouvait se découvrir des bons côtés. Comme quoi, les gens savent s’avérer des plus surprenants. Il suffisait juste d’aller plus loin que les apparences. Parce que Svetlana, c’était le stéréotype de la garce. Elle est froide, distante, elle joue les allumeuses, elle mord, elle est cynique, machiavélique, et j’en passe. Ce qu’on ne voit pas, c’est son côté sombre, torturé. Et quand on dit torturé, ce n’est pas le problème de savoir si pour le bal elle allait mettre la robe rouge ou la robe bleue. Ses problèmes à elle étaient plus importants, moins futiles. Ce qui au fond revenait au même.
En réalité, c’était beaucoup plus compliqué. Svetlana en était arrivée à un point où elle devait se battre, à défaut de s’enfuir, pour assurer sa survie. Elle avait peur, elle aussi. Peut-être pas du noir, mais ça y ressemblait presque. L’être qu’elle fuyait avait l’âme aussi noire que le charbon, elle doutait qu’il y ait vraiment quelque chose d’humain en lui. Certes, il était beau, extrêmement désirable. C’est pour cela d’ailleurs que d’emblée, il a su la fasciner, il a su l’attirer. Quelle naïve elle avait été alors! Elle ne se doutait pas qu’un piège monstrueux s’était refermé sur elle, la pourrissant de l’intérieur, empirant ce qu’elle était déjà. Petite, Lana avait toujours eu la langue bien pendue, une franchise à toute épreuve, elle n’hésitait pas à répondre et avait déjà un humour acide. Acidité qui s’est renforcée avec son vécu, ses expériences. Elle se défendait comme elle pouvait. La russe n’était pas violente avec ses poings, mais avec ses mots. D’ailleurs, les mots faisaient parfois plus de mal qu’un coup de poing. Un nez cassé se répare, un cœur brisé plus difficilement. Svetlana était une dure, en apparence. Un monstre, disait-on parfois. Elle savait être ignoble et abjecte. Elle savait parfois concurrencer son vieux démon en matière de méchanceté. Mais elle était profondément névrosée. Elle souffrait de trop, parfois. Les sentiments qu’elle éprouve sont extrêmes, pour peu qu’elle puisse en éprouver. Tout ça lui faisait mal, trop mal, plus que de raison. Et dire qu’il y en avait, des salauds qui trouvaient ça jouissif de la voir morfler. Mais pendant des années, c’est elle qui faisait morflait, torturait psychologiquement aussi. Elle avait des côtés sadiques qui n’échappaient à personne. Après tout, petite, elle traînait avec ses cousins de quatorze ans qui buvaient de la vodka derrière l’abri de jardin pour ne pas se faire voir de leurs parents, ces mêmes cousins se retrouvèrent plus tard toxico, et l’un d’entre eux finit par passer l’arme à gauche à cause de la drogue. Ce qui n’empêchait pas la Svetlana âgée de presque 19 ans d’user et d’abuser de la poudre blanche au point de ne plus pouvoir s’en passer. Ce qui faisait que quand elle était seule, dans sa période de descente, elle avait peur, elle tremblait, elle pleurait aussi. Mais personne ne le voyait.
Svetlana prit une profonde inspiration lorsque James évoqua sa sœur. Et qu’il en souffrait parce qu’elle refusait de lui parler. Pour le coup, la russe se sentait vraiment mal à l’aise. En fait, les paroles de James claquèrent, comme s’il venait de lui mettre une paire de gifles. Elle avait cru pour le coup que James parlait à sa place. C’est exactement ce qu’elle ressentait vis-à-vis de sa propre sœur. Certes, c’était Svetlana qui s’éloignait de Kira, et qui ne lui parlait plus. Mais c’était sa façon à elle de la protéger. Svetlana n’était pas quelqu’un à fréquenter quand on était pure, naïve et innocente comme elle. Svetlana n’était pas quelqu’un de bien. La raison première invoquée pour pouvoir virer Kira de sa vie sans remords, c’était que la petite a toujours été la fille modèle, la préférée des parents. C’est vrai, en partie. La raison est plus quelque chose du genre…elle a des mauvaises fréquentations, elle ne voudrait pas que Kira tombe dans le même genre d’enfer qu’elle à cause de ses fréquentations. Autant donc éloigner la source du problème, c’est-à-dire elle. Ce qui n’empêchait pas pour autant que sa sœur pouvait aisément se laisser entraîner dedans, lui semble-t-il. Elle battit des paupières, regarda un instant ailleurs, et posa à nouveau ses yeux verts sur James. Elle réfléchit à ce qu’elle allait dire. Elle se gratta la nuque, ramena ses cheveux blonds sur le devant, par-dessus son épaule. Elle joua un moment avec, le regard songeur, elle s’humidifia les lèvres d’un coup de langue, et elle murmura:
« -Tu sais…Je n’ai jamais été très proche de ma sœur. Je ne vis plus avec elle depuis onze ans maintenant, et à dire vrai, je n’ai jamais cherché à la revoir à partir du moment où j’ai quitté la maison. Je la vois au détour d’un couloir de Poudlard sans lui parler…Et je me dis que j’ai bien fait de la laisser. Parce qu’au moins elle ne subit pas ma mauvaise influence. Elle est peut être plus heureuse comme ça. Qui sait, peut-être qu’elle serait devenue comme moi si nous étions restées ensemble. Alors je me dis que c’est pas plus mal. Elle ne m’a pas dans sa vie, elle n’est pas malheureuse alors que moi je le suis. Alors je te le dis James, nous sommes deux à nous y prendre comme des manches. »
Elle n’avait exprimé aucune émotion dans son discours, juste l’amertume transparaissait dans sa voix. Elle ne regrettait rien. Si elle avait été plus proche de sa sœur, ça aurait dégénéré, sans aucun doute. Mais ce qui la fit sourire, ce n’était pas tellement sa remarque, mais plutôt le sourire qui anima brièvement le visage de James, contrastant singulièrement avec l’expression de son visage, tout à l’heure. La jeune femme sourit, avant de soupirer légèrement. Elle regarda à nouveau James. Mais ce n’était pas un regard scrutateur, froid, implacable, son regard se voulait au contraire chaleureux et réconfortant. Mais pourquoi même quand elle essayait d’être humaine, son regard trahissait la chose effroyable qui était en elle, pourquoi un de ses sourires se transformait si vite en rictus? Elle détourna le regard quand il parla de confidences. Elle n’aimait pas vraiment cela, et elle était d’autant plus mal à l’aise vis-à-vis de la question qu’il lui avait posée. Elle le fixa de ses yeux écarquillés par la surprise, puis elle murmura:
« -Pourquoi je t’aurais haï? Parce que j’étais en soi-disant position de faiblesse? Tu sais, pendant des années, j’ai voulu que quelqu’un se soucie de moi. S’occupe de moi comme tu l’as fait. Peu importe la façon dont tu m’a vue, et qui t’a amenée à faire ça. Je m’en fiche. Tout ce que j’ai vu, c’est l’aide que tu m’as apportée. Tu aurais pu me laisser tomber en disant comme tous les autres que je ne suis qu’une sale garce, mais…Tu m’as aidée. Je te suis très reconnaissante. »
Encore une fois, elle avait été sincère. Le fait qu’elle soit complètement pétée lorsque c’est arrivé lui importait peu, mais voilà. Après tout, on ne pouvait pas être dans son meilleur jour tout le temps. Elle baissa le regard, et elle tripota ses cheveux.
« -Et toi? Tu me détestes de te voir comme ça? »
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| | | James Slayers Kent
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Lun 17 Aoû - 21:35 | |
| James avait du mal à comprendre comment elle faisait. Comment arrivait-elle a survivre en étant ainsi si éloigner et proche a la fois du sang de son sang ? Lui avait vécu sans famille. Abandonné dès le plus jeune âge pour de bonne raison qu’il ignorait pourtant encore. Il se voyait comme un homme indépendant et solitaire et pourtant sans se l’avouer a lui-même les siens représenter plus que tout a ses yeux. Sa grand-mère Karly. Sa cousine Katherine et plus que tout sa sœur Ellôra. Ils étaient sa seule famille et pour rien au monde il n’aurait accepté de les voir sans pouvoir leurs parler. Si a cet instant il se retrouvait dans un états aussi lamentable c’était pertinemment pour ça. Fier fort et courageux mais ayant ses faiblesses comme les autres. La famille c’est important…. Alors comment Svetlana pouvait-il dire « ce n’est pas plus mal ». Comment la situation avec sa sœur aurait-elle pût empiré alors qu’elles ne se parlaient plus ? Etait-ce pour ça que la vert et argent s’adonner tant aux drogues, a la boisson et a la perversion ? James commençait peu à peu a comprendre pourquoi elle était devenu ainsi et il avait presque envie de le serré dans ses bras pour lui faire oublier tout ses malheur. Geste de tendresse complètement désintéressé mais dont il ne se sentait malheureusement pas capable a cet instant, son cœur brisé lui rappelant trop qu’il avait tendance a faire souffrir lorsqu’il se laisser aller. Peu importe qu’il y ait derrière une simple affection amicale ou d’avantage. Le résultat était toujours le même. Toujours de la peine…..
Svetlana - « Alors je te le dis James, nous sommes deux à nous y prendre comme des manches. »
Il eut un léger sourire. Etrangement il n’avait aucune envie de démentir les propos de la Russe et pensée que quelqu’un d’autre que lui manquer parfois de finesse le consoler d’une certaine manière. Il n’était pas du tout en train de juger Svetlana, se trouvant mal placer pour lui faire des reproches mais il savait tout comme elle que son comportement manquer de logique. Svetlana aimait sa sœur de tout son cœur et pourtant elle s’en éloigner pour la protéger. Illogique en effet. Et pourtant… Pourtant il aurait pût agir de même bien que dans son cas c’était elle qui l’avait fuit et non l’inverse. Ellôra refusé de lui parler a cause de sa franchisse quand a son avis sur ses parents adoptifs. Etait-ce sa faute a lui si les gens qui avait adopter sa sœur lorsqu’elle n’avait seulement que huit ans était profondément déranger d’après lui ? Jalousie avait elle clamer aussitôt mais il s’était montré têtue et obstiner comme toujours et le conflit n’avait pût alors être éviter. Alors qu’il repensait encore a cet évènement qu’il aurait bien voulut esquiver, ses pensée dérivèrent vers se qui se passerait après. Après quand il se sentirai mieux et que la déprime l’aurait quitter et une question lui effleura l’esprit qu’il s’empressa de transmette a Svetlana en pensée. L’avait elle détesté lorsqu’il l’avait vu l’autre fois a la salle sur demande ? Elle sembla être surprise par cette interrogations mais lui répondit toutefois.
Svetlana - « Pourquoi je t’aurais haï? Parce que j’étais en soi-disant position de faiblesse? »
Elle était bien fidèle a elle-même malgré la bonté dont elle faisait preuve a son égard. « Soi-disant ». A sa place il aurait certainement réagit a l’identique et se faisant cette réflexion il eut de nouveau un léger sourire amusé au coin des lèvres.
Svetlana – « Tu sais, pendant des années, j’ai voulu que quelqu’un se soucie de moi. S’occupe de moi comme tu l’as fait. Peu importe la façon dont tu m’a vue, et qui t’a amenée à faire ça. Je m’en fiche. Tout ce que j’ai vu, c’est l’aide que tu m’as apportée. Tu aurais pu me laisser tomber en disant comme tous les autres que je ne suis qu’une sale garce, mais…Tu m’as aidée. Je te suis très reconnaissante. »
Il savait qu’elle le pensait. Il n’en doutait pas une seule seconde. Il lui faisait confiance. C’était rare. James n’était pas de ceux qui la donner a tout va. Sa confiance était soigneusement cacher dans un coffrer en or, verrouillé a double tour et protéger par une armure en acier tout prêt de son cœur qu’il offrait encore moins souvent si ce n’est jamais. Hors là elle semblait avoir trouver la combinaison gagnante et cela le rendait légèrement mal à l’aise. Il avait l’impression qu’elle le remercie d’avoir était là et le rouge lui monter légèrement au joues. Elle n’avait pas besoin de faire ça. Il n’était pas habituer a un tel comportement a son égard, ayant trop souvent étant considéré comme un simple compagnon de nuit. Un gigolo juste bon a contenter des désirs inavoué mais pas assez bien pour mériter un autre intérêt . Il ne se plaigniez pas de son sort. Cela faisait bien longtemps qu’il l’avait accepte. Hors Svetlana semblait voir en lui autre chose qu’un simple beau gars et le trouvait même digne de sa reconnaissance. Ça le rendait alors très mal à l’aise mais en même temps…. Cela le toucher et bien plus qu’elle n’aurait pût le soupçonner. Il continuait de la regarder et une certaine sérénité régner a présent en lui a défauts de retrouver sa jovialité.
« Il n’y a pas de quoi. Je ne l’ai pas fait dans le but que tu me rende la pareille mais seulement dans celui de t’apaiser. Ce soir là je n’ai pas pût m’en empêcher…. C’était plus fort que moi. Peut-être m’a tu jeter un sort avec ton simple regard sans que je le sache ?! »
Il eut léger rire bref. Voilà qu’il retrouvait son sens de l’humour. Blague douteuse et manquant sans contexte de profondeur mais qui refléter déjà la naissance d’une voie de guérison a sa peine de cœur.
« Je suis content que tu ne me m’ai pas détesté… Bien que j’aurait pût le comprendre…. » Svetlana - « Et toi? Tu me détestes de te voir comme ça? »
Il déglutit avec difficulté, ne s’étant pas attendu a ce qu’elle lui pose la même interrogation. Il avait bien du mal a déterminer ce qu’il ressentait a cet instant. Il était confus et troubler. Il n’était pas habitué a se laisser consumer par la peine et encore moins a se confier. Il n’était pas habituée a ressentir aussi intensément et cela commencer a faire beaucoup pour lui. Il aurait voulut que cela cesse bien qu’il ne désirait en rien la voir partir. Il aurait voulut fermer les yeux et ne se réveiller que le lendemain lorsque la souffrance ce serait un peu atténué ou que sa blessure aurait était cacher par les apparences. Recouverte elle aurait continuer de s’aggraver et de pourrir au dessous, comme il faisait toujours avec ses plus gros ennuis fessant comme s’ils n’existaient pas. Au moins ainsi il aurait cesser de se plaindre. Il détestait se sentir aussi sentimentale. Il détesté encore plus l’être en public. Mais la détesté-t-il pour autant ? Cela restait a voir….
« Je ne pense pas. J’aimerai. Désolé de te dire ça mais… Oui j’aimerai. J’aimerai terriblement. J’aimerai te haïr de toute mes forces et avec rage et maudire ton noms pendant la nuit entière, priant pour que la mort t’emporte et que ton âme subisse mille torture. J’aimerai… »
Il marqua une pause où il la regarda droit dans les yeux, son calme et sa sérénité étant presque troublante. Un mystère semblait se dégager de lui et son charisme était omniprésent, le rendant plus charmant que jamais. Son regard avait quelque chose de calme et d’apaisant comme les vagues de la mer ou le bruit du vent. D’ailleurs une brise légère agiter ses cheveux qui les tiré en arrière mais qui ne semblait en rien le dérangeait. Brisant de nouveau le calme de la volière où tout les volatiles semblaient s’être donner le mots pour rejoindre le pays des songes ou partir en chasse, il lui expliqua alors ses dires.
« Ainsi cela serait plus simple. Si je pouvais te détesté je cesserai alors de croire que quelqu’un peu réellement m’apprécier pour ce que je suis, bien loin des apparences que je donne. Si seulement je pouvait te trouvait mille excuse pour être rester. « Elle a eut pitié » « Elle n’aime pas être redevable ». Je pourrais certainement t’en trouver de bien bonne et je te détesterai alors. Ainsi ça serait plus facile et je conserverai ma fierté et mon égo. Besoin de rien ni personne… » De nouveau un silence avant qu’il ne reprenne. « …. Mais je n’en ai pas envie car je crois qu’on se ressemble beaucoup plus que je ne le pensait jusqu'à lors. Alors non… Non je ne te déteste pas. »
Un bruissement d’ailes. Quelque hiboux et chouette revenaient a la tour. La nuit se faisait moins profonde et déjà le ciel s’éclaircissez. Les premier rayons de Soleil n’allait sûrement pas tarder. Etonnant comme le temps passait vite. Les deux élèves perdu dans leurs états d’âme et leurs conversation a demi mots semblaient avoir oublier qu’a cet heure ils auraient dût se trouver dans les bras de Morphée, rechargeant leurs neurones en vue d’une journée éreintante dans l’école. Les cours commencerait dans quatre heures. Peut-être moins. Rien n’indiquer l’heure dans la volière mais la lumière du jour qui commençait a l’envahir trahissait le petit matin. Il était peut-être temps pour eux d’aller dormir….
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| Sujet: Re: Confessions Intime {Svetlana} Ven 28 Aoû - 11:25 | |
| [oui, je sais…Mais malgré la fermeture du forum je tenais à poster, parce que j’ai horreur de laisser un topic sans réponse surtout que c’était à moi de le finir. Au plaisir de RP de nouveau avec toi ] Lana n’avait jamais besoin de personne. C’Est-ce qu’elle répétait à qui elle voulait l’entendre. Elle était indépendante, elle n’avait pas besoin d’avoir une cour pour vivre. Elle ne mettait pas en avant le fait qu’elle soit la fille de, puisque de toute façon, à quoi cela servirait-il puisque ses parents, dans le monde magique, étaient des illustres inconnus? Les familles de sang-pur avaient le mérite de se connaître les uns les autres. Pour un sorcier de sang typiquement pur, quand on disait le nom de Vasilyev, il demandait qui ça? Par contre, dans le monde Moldu, là d’où ils venaient, ils étaient quand même connus. Mais ces gens n’étaient pas de la famille de Svetlana. Ils n’avaient rien en commun avec elle, si ce n’était que le patrimoine génétique. Elle avait été sorcière dans une famille de personnes dénuées de pouvoirs magiques. Si c’était pas de la chance, ça…Mais de toute façon, ce n’était pas le plus important. Svetlana n’était plus des leurs. Ils l’avaient bannie. Peut-être pas officiellement, mais Svetlana pensait qu’il en était ainsi. A partir du moment où ils ont souhaité qu’elle ne vive plus sous le toit familial, l’exilant parmi d’illustres inconnus afin de parfaire une éducation qu’ils n’avaient pas su donner, excusez du peu, mais si ce n’est pas bannir, alors elle ne s’y connaissait pas. Quoiqu’il en soit, elle avait fait sans eux. Et n’allez pas dire que c’est parce que ses parents n’ont pas été là pour la recadrer parce qu’elle rirait jaune. S’ils s’étaient justement un peu plus préoccupés d’elle, elle n’en serait pas là. Point. C’était peut-être catégorique, mais c’est ainsi qu’elle le ressentait. Et elle n’ira pas se faire plaindre, elle assume pleinement son passé, et cherche même à le laisser loin derrière, même si ces temps ci ses souvenirs la rattrapaient. Elle savait bien qu’elle n’y pouvait rien. Elle n’avait pas d’autres choix que se taire et laisser ces images se rappeler à elle. Il ne fallait pas croire qu’elle était nostalgique ou toute autre chose du même goût. En fait, Svetlana n’aimait pas se rappeler sa vie passée. Elle ne se souvient pas avoir été excessivement malheureuse, pas battue, n’ayant subi aucun sévices ni humiliation. Elle a juste manqué d’affection, d’amour, de considération de la part de ses parents, et c’était peut-être pour ça qu’aujourd’hui, elle ne savait faire preuve de tout cela. L’amour? Elle ne connaissait pas. Elle n’avait jamais aimé, ni été aimée, elle se contentait d’aventures d’un soir, et d’amants occasionnels. Et comparé à d’autres jeunes filles qui passaient leur vie à courir après le prince charmant -qui n’existait que dans des contes niais à souhait- elle ne cherchait pas à se caser. Elle était très bien seule, elle dépendait encore d’elle-même et non de quelqu’un d’autre. L’affection? Eh bien, c’est clair que Svetlana n’est pas très affectueuse. On ne peut pas non plus dire d’elle qu’elle est spécialement collante. Elle se montre même parfois glaciale avec le monde qui l’entoure, parfois même ses proches. Et la compassion? Eh bien, hormis ce soir, avec James, la jeune femme n’avait pas beaucoup montré qu’elle était capable de s’apitoyer. Ou même d’aider quelqu’un dans le besoin. Mais en voyant James dans la détresse qui était la sienne, Svetlana ne pouvait s’empêcher de penser à nouveau à ce qu’elle avait été l’autre fois dans la salle sur demande. Pour elle, ce n’était pas une obligation de lui venir en aide. Elle le faisait parce que c’était le juste retour des choses. Elle voulait savoir ce qui le tracassait, mais d’un autre côté, elle n’était pas en droit de lui soutirer des informations, alors elle se contenta de rester stoïque, et ce afin de réfléchir correctement, analysant la situation, s’arrangeant du même coup pour essayer de conserver un regard qui se voulait critique et objectif. Et elle se rendait compte à quel point c’était difficile de rester franche avec les personnes qu’elle appréciait un minimum. Si elle s’en fichait de froisser les uns et les autres en donnant un avis trop tranché, Svetlana, elle, cherchait ses mots pour ne pas froisser James tout en restant le plus proche possible de ce qu’elle pensait. C’était peut-être ça l’amitié, qui sait. L’amitié qui poussait à se montrer parfois hypocrite. Ce n’était pas pour enfoncer davantage l’autre, mais c’était un gage d’affection, on ne voulait pas blesser l’autre parce qu’on l’appréciait. Et que de le voir souffrir à cause de soi ne ferait que de se rendre mal à l’aise. On pouvait bien penser que la coiffure d’une amie qui vient de sortir de chez le coiffeur était complètement ratée, alors qu’elle demande si ça lui va bien, tout le monde est tenté de lui répondre par l’affirmative. Parce que c’Est-ce qu’elle veut entendre, que ça lui va bien. Alors, on lui dit que ça va bien pour lui faire plaisir. Même si on en pense pas moins. Parce que justement, c’est une amie. Dans le cas de James, elle ne savait pas trop ce qui se passait. Elle savait juste que sa sœur ne lui parlait plus, et ce pour une raison qu’elle ignore. Après tout, elle ignorait tout de l’histoire du Gryffondor. Son vécu, ce par quoi il est passé. Ce qui l’a amené dans la présente situation. Les circonstances de leur dispute. Tant qu’elle connaissait pas l’histoire, elle ne pouvait pas donner un avis objectif. Elle-même de toute façon n’était pas la plus avisée concernant les relations entre frère et sœur. Sœurs jumelles, dans son cas. Elle n’était pas une sœur très brillante, alors lui donner des conseils sur une certaine marche à suivre serait très déplacé de sa part. L’hôpital qui se fout de la charité, si vous voulez. Tout ce qu’elle pouvait faire, actuellement, c’est de donner implicitement ses conseils en lui racontant ce qui se passait avec sa propre sœur. A lui alors d’analyser la situation et de tirer les conclusions qui s’imposaient. Le plus qu’elle puisse dire, c’est ne fais pas les mêmes erreurs que moi. c’était juste le message qu’elle avait à faire passer. Réagir avant qu’il ne soit trop tard. Svetlana avait laissé les liens existant entre Kira et elle se flétrir, puis se détruire. Elles ne pouvaient pas revenir en arrière. De toute façon, elles n’avaient en commun que leur ressemblance physique. Quand Svetlana regardait Kira, elle avait l’impression de se regarder dans un miroir. C’était cependant bien différent de celui que lui renvoyait le vrai miroir. Kira avait des chances de s’en sortir. Svetlana, elle, avait fait n’importe quoi. Plus le temps passait, plus Svetlana s’enfonçait dans la drogue, la décadence, la débauche. Elle n’était pas certaine de pouvoir s’en tirer. Mais c’était comme ça. « Il n’y a pas de quoi. Je ne l’ai pas fait dans le but que tu me rende la pareille mais seulement dans celui de t’apaiser. Ce soir là je n’ai pas pût m’en empêcher…. C’était plus fort que moi. Peut-être m’a tu jeter un sort avec ton simple regard sans que je le sache ?! » Svetlana émit un léger rire à la remarque de son camarade, et une lueur espiègle qu’on ne lui connaissait pas s’alluma dans son regard. Peut-être que là-dessous, sous sa carapace inaccessible et peu avenante se cachait un cœur qui palpitait et qui malgré tout souffrait. Quelque chose de tout à fait humain en somme. Qui tranchait bien avec ce qu’elle laissait passer habituellement. Elle rejeta ses cheveux sur son épaule, avant de murmurer doucement: « -peut-être. »Elle regarda légèrement songeuse par l’ouverture de la volière, celle par laquelle s’échappaient par centaines les hiboux le matin lors de la distribution des courriers. Les étoiles commençaient à parsemer le ciel d’encre de leurs éclats laiteux, et elle frissonna légèrement, la fraîcheur de la nuit avait commencé à se faire sentir. « Je ne pense pas. J’aimerai. Désolé de te dire ça mais… Oui j’aimerai. J’aimerai terriblement. J’aimerai te haïr de toute mes forces et avec rage et maudire ton noms pendant la nuit entière, priant pour que la mort t’emporte et que ton âme subisse mille torture. J’aimerai… » N’importe qui se serait offusqué d’une telle remarque, mais pas elle. Elle se contenta de sourire légèrement. Elle se reconnaissait dans ce que James disait. Parce qu’elle aurait réagi pareil. Elle aurait détesté quiconque l’ayant vue dans un état qui selon elle était compromettant. Mais elle n’avait pas pu le détester. Tout comme lui ne pouvait pas la détester non plus, même s’il le désirait de toutes ses forces. La vert et argent se dit alors qu’ils avaient un sacré nombre de points communs. Ils se ressemblaient plus qu’ils ne pouvaient le croire, et ce malgré qu’ils aient été envoyés dans deux maisons que tout semblait opposer. Elle le laissa néanmoins s’exprimer, ne trouvant rien à répondre, se contentant de hocher la tête, compréhensive, et avec approbation. « Ainsi cela serait plus simple. Si je pouvais te détesté je cesserai alors de croire que quelqu’un peu réellement m’apprécier pour ce que je suis, bien loin des apparences que je donne. Si seulement je pouvait te trouvait mille excuse pour être rester. « Elle a eut pitié » « Elle n’aime pas être redevable ». Je pourrais certainement t’en trouver de bien bonne et je te détesterai alors. Ainsi ça serait plus facile et je conserverai ma fierté et mon égo. Besoin de rien ni personne …. Mais je n’en ai pas envie car je crois qu’on se ressemble beaucoup plus que je ne le pensait jusqu'à lors. Alors non… Non je ne te déteste pas. »Elle hocha la tête. Elle voyait parfaitement où il venait en venir. Elle regarda à nouveau au dehors, songeuse, avant de s’humidifier les lèvres d’un coup de langue et de murmurer, comme s’ils se tenaient dans un lieu qui incitait au respect: « -Je crois qu’on aimerait tous que tout soit facile. Mais je crois que vivre n’est pas facile malheureusement. On doit surmonter des épreuves. C’est comme ça qu’on devient plus fort. Ca nous plaît pas mais c’est comme ça, et rien ne pourra y changer, même si on le veut de toutes nos forces. Et tu sais…Ce que l’on déteste chez un autre, c’Est-ce que l’on déteste en soi et qu’on ne voit pas forcément. A méditer, donc. »A présent, le soleil commençait à se lever, promesse d’une nouvelle journée. Une journée aussi longue et monotone que les autres, la routine pouvant être presque infernale, mais c’était le lot de tout le monde de s’enliser dans ses petites habitudes. Elle savait qu’elle devrait dormir. Mais la russe ne se sentait pas fatiguée. Elle savait très bien que d’ici à ce que les cours commencent, elle ne dormirait pas. Bah. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait une nuit blanche. Cette fois, cette nuit n’était pas placée sous le signe de la débauche et des excès, cette nuit avait été une révalation pour elle, dans le sens où elle savait maintenant qu’elle avait -peut-être - un cœur, et qu’elle pouvait avoir de la considération pour les autres. Elle ne savait pas si elle avait réussi à réconforter James comme elle le voulait, mais la nuit, disait-on (ou du moins, ici, ce qui en reste) porte conseil. La russe afficha un sourire qui se voulait avenant, puis elle finit par déclarer, faisant pour une fois preuve de bon sens « - Allez James, vas te reposer. Je crois que ça ira mieux demain, enfin…Tout à l’heure. Tu iras mieux quand tu verras tout ça d’un autre œil. Moi aussi je vais y aller de toute façon. J’aurais quelques petits trucs à faire d’ici le début des cours. »Comme par exemple, essayer de terminer sa lettre à Katarina. Mais bizarrement, cette nuit, Svetlana n’avait plus trop envie d’écrire. Trop remuée par ce qui s’était passé. Elle regarda la feuille de papier, puis elle prit son stylo. Elle nota alors en début de page: Aujourd’hui, Svetlana Vasilyevna aura fait une bonne action.
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