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 not really out of hell.

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Casey S. Donahue
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Casey S. Donahue


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MessageSujet: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyMar 19 Mai - 0:24

Ce Rp est réservé à Mister Blake le nulos. Angel.



      Casey vennait sortir d'enfer. Oui, d'enfer. Un cours de Divination double. Elle détestait ce cours, elle détestait ce cours et en plus la prof la haissait. Casey n'aimait pas la divination et ne l'aimerais jamais. Elle avait peur de l'avenir. Elle avait peur de réellement avoir un don pour la divination et que ce qu'elle ait vu dans son rêve de gamine ne soit que la réflexion de comment elle mourrerait un jour. Vous avez déjà eu cette impression de déjà vu à un moment préçis ? Et si ce moment préçis était celui de votre mort ? Casey ramassait ses affaires, mais quelqu'un déposant ses doigts froids sur son épaule.

      « Miss Donahue, vous m'avez manquer de respect. »
      « Non ma'am. Enfin, ce n'était pas mon intention. »
      « Fermez-là, vous savez où est mon bureau. Ce soir à 7h00 et si vous êtes en retard, ce sera le double demain. Me suis-je bien fais comprendre. »
      « Oui ma'am. »

      La prof relachait son épaule alors que Casey refoulait un soupir d'exaspération. Elle se dépêcha pour ramasser ses trucs et de sortir de la classe avant que les chose n'empire. Elle descendit de la tour de divination, refermant la porte de l'antre de la cruelle professeur. Elle vennait de sortir de l'enfer. Du moins si ce n'était pas l'enfer, ça avait drôlement le même goût de souffre. Maladroite, la boule de cristal de Casey tomba de ses bras, roulant sur le sol pour se rendre tout au bout du couloirs. Elle arrêta sa course et se cognant doucement contre un mur. Casey soupira. Mettant ses pieds l'un devant l'autre alors que son cerveau lui obéissait à peine tellement il avait été lavé. Elle se rendait dans le coin et attrapait sa boule de cristal. Elle se relevait doucement, tennant celle-ci dans sa main. Elle était face au mur et fixa la sphère. Quelque chose brillait à l'intérieur. La main de Casey se serrait doucement contre elle alors qu'une chaleur électrisante envahissait sa main. Casey fermait les yeux une fraction de secondes.

      « Il est là. »
      « Endoloris. »
      « Nonnn ! »

      Elle ouvrait à nouveau les yeux, haletant. Elle laissait tomber la sphère par terre avant de se retournée pour s'adosser au mur. Fermant les yeux un moment pour reprendre ses esprits et oublier ce qu'elle avait vu. Row couché par terre, Ethan lui lançant un sort, Row qui se tortillait de douleur. Elle qui criait. Non, non. Elle n'avait aucuns dons, juste trop d'imagination. Juste trop d'imagination...
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Blake Milton-White
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Blake Milton-White


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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyMar 19 Mai - 23:47


réponse dédiée à la Gryff crétine Angel.


    Un jour comme les autres dans les contrées brumeuses écossaises. Des cours à n'en plus finir, des élèves affalés sur leur table à attendre que l'heure tourne, des conversations intempestives au détour des couloirs ainsi que quelques rires.... Excepté pour Blake dont la routine lui était fatidiquement insupportable ; pourtant petit génie avide de culture et de savoir, les cours administrés au château n'étaient pas toujours pour lui une partie de plaisir. Non pas qu'il ne parvenait pas à suivre, mais il s'ennuyait. Car dès lors que cela ne l'intéressait pas, le jeune Serpentard décrochait bien vite, au grand désarroi de ses professeurs. Pour autant, sans doute était-ce plus avisé de le voir s'ennuyer en cours que de ne pas l'y voir du tout, car il arrivait bien souvent que le plus débauché des verts-et-argent n'en sèche un ou deux pour sa satisfaction personnelle : répondre à un besoin de nicotine voire de quelques substances illicites, ou bien à une envie bien plus portée sur la luxure qu'il s'adonnait avec son amie de toujours : Charly Nicholls. Aujourd'hui donc, le cours commun de divination se devait de réunir nombre d'élèves toutes années confondues, néanmoins il manquait deux serpentards à l'appel. Quelques minutes avant le début des cours seulement, le ténébreux Milton avait attrappé délicatement la main de sa douce amie qui était à présent dotée du titre peu reluisant mais si véridique "fucking friend", l'entrainant loin du regard des autres dans la plus grande discrétion et s'engouffrant dans les couloirs sombres. Blake avait eu tôt fait de trouver un placard dans lequel il poussa sa belle blonde le regard plein d'avidité, un rictus sombre au coin des lèvres, avant de refermer la porte derrière lui. Au final, le cours fort ennuyeux de divination avait été remplacé par une partie de jambe en l'air exercée dans un placard sombre et étroit, de quoi pimenter la journée bien que Blake ne tombait que rarement dans la routine. Excessif et débauché, il aimait par dessus tout enfreindre les réglements et pousser ses violations le plus loin possible. Un jour, sans nul doute, le Serpentard se ferait virer, mais pour l'heure sa préoccupation première était de donner du plaisir à sa blonde tout en tentant de demeurer discret et silencieux afin de ne pas éveiller les soupçons. Ce fut finalement après des ébats passionnels lui arrachant un sourire satisfait et pervers que le Serpentard passa sa tête brune par l'entrebaillement de la porte, vérifiant que personne ne se dressait à l'horizon afin de sortir de son placard de fortune. S'échappant alors des portes de ce dernier, Blake renoua sa cravate émeraude, reboutonna sa chemise et passa une main dans ses cheveux afin de paraître un tant soit peu "clean", avant de finalement jeter une oeillade malicieuse à Charly scellant leur au revoir. C'est ainsi que lorsque la sonnerie annonça la fin de l'heure de cours, le ténébreux serpentard s'engouffra dans les couloirs sinueux. Il avait pour lui l'odeur des parfums qui vous chamboulent, les yeux sombres dardant le monde avec arrogance, le charisme certain et le sourire diablement attirant. Tout chez Milton ne se prêtait qu'à ces effluves félines de prédateur prêt à vous bondir dessus lorsque vous vous y attendez le moins, et malheureusement aujourd'hui, cela tomberait sur Casey. Car ses yeux pleins de vices se posèrent bientôt sur la demoiselle, adossée contre le mur froid et visiblement troublée, il n'en fallut pas plus au rusé vert-et-argent pour cerner l'âme hésitante et perdue de la brunette qui en se montrant aussi faible avait commis sa plus grande erreur du jour ; car elle laisserait la voluptueuse satisfaction à son bourreau de s'amuser d'autant plus avec elle. Blake se stoppa, un sourire en coin, la dévisageant dans un mutisme froid alors qu'elle même ne l'avait pas encore vu, et comme pour parfaire son entrée en matière, le Serpentard s'approcha à pas de félin, jusqu'à la belle demoiselle. D'un geste furtif et expérimenté, comme le loup pratiquant depuis toujours la chasse à la brebis, le jeune garçon se plaça devant Casey, terriblement proche de cette dernière il posa une main sur sa hanche fine, la toisant de son regard brûlant. Tout chez le Serpentard n'était que provocation ; de son rictus satisfait à son regard imposant et froid, jusqu'à sa voix terriblement suave et sensuelle ; il la défiait de vouloir se dérober à lui. Et alors que la Gryffondor leva son regard troublé à son encontre, le fait qu'elle demeure taciturne poussa Blake à prendre la parole dans une tirade cynique.

    BLAKE - « Bonjour Casey. »

    Un sourire, une oeillade diablement brûlante, et un murmure suave et bas à vous en faire frémir l'échine. Si Blake pouvait être attachant, chaleureux et sympathique envers ses amis, il demeurait diaboliquement vénéneux avec ses proies et ses ennemis. Casey ne dérogeait pas à la règle ; de par son excès de douceur, et le fait de se laisser manipuler comme une poupée de son, elle était devenue son pantin. La marionnette tenue entre ses mains de sadique joueur, et Blake ne lui épargnait rien. Ni les passages dans son lit, ni les ordres superflus, ni les quelques humiliations encore gentillettes mais rabaissante. Le plus acide et dépravé des Serpentards adorait s'amuser avec la jolie brune, sentir ses frémissements de peur sous ses doigts était terriblement jouissif. Aussi il porta sa main sur sa joue dans une caresse, portant une mèche de cheveux de la demoiselle derrière son oreille avant de prendre dans un murmure suave, pourvu d'un sourire en coin face au mutisme de la belle.

    BLAKE - « Quelle malpolie, tu ne me dis pas bonjour ? Je ne vais pas te manger. »

    Non pas tout de suite... Blake finit par ôter sa main, son regard noisette se posant alors sur la sphère que la demoiselle avait entre les mains, arquant un sourcil. Car, visiblement, ce n'était autre que la boule de cristal qui l'avait mise dans cet état, aussi le regard du jeune garçon brilla d'une étincelle interrogative à l'encontre de la demoiselle, curieux, dépravé, impatient de commencer le jeu avec sa souris chétive.
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Casey S. Donahue
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Casey S. Donahue


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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyMer 20 Mai - 2:41


      Ce n'était pas assez ? Non apparament pas. Casey vennait de passer une journée plus qu'héxubérante. Elle était à bout de forçes à cause du truc étrange que cette sphère de malheur lui avait fait subir. Non. Il fallait également que son enfer personnel vienne la coinçer dans un petit coin. Il s'était placé devant elle avant même qu'elle n'ai le temps de comprendre ce qui ce passait. Il l'étouffait, il était prêt d'elle, trop près d'elle. Son odeur écoeurante la persécutant de plein fouet. Non pas que le jeune homme sente mauvais. Mais elle avait trop de fois étouffé un cris de désepoir dans cette même épaule qui humait ce parfum. Elle en était devenue écoeurante. Dégoutante parce que Blake faisait ce qu'il voulait d'elle. La première fois, la toute première. Il lui avait promis la lune, plus encore même. Elle l'avait innocement crut. Puis il était revenu en réclamer encore. Elle avait dit non, mais il avait insister. Il lui avait fait peur, affreusement peur. Elle n'avait pu faire autre chose que de se plier aux désirs du jeune homme en baissant les yeux. Elle l'évitait autant qu'elle le pouvait. Mais Blake était rusé, il arrivait toujours surnoisement. Où il voulait, quand il voulait. Elle esseyait de lui refuser, de s'éclipser, mais il trouvait toujours un moyen de la forçée. Toujours un moyen de la faire flanchée et de la rabaisser à se détester à cause de lui.

      Il posa une de ses mains sur sa hanche. Elle aurait voulu crier. Mais alors qu'il plongeait sont regard de terre brûlant dans le sien, elle ne pouvait plus bouger. Elle était tétaniser par la peur. « Bonjour Casey. » murmura-il par une voix qui aurait sans doutes été très belle si moins diabolique. Immense, un frisson parcouru son dos. Le serpentard amena sa main vers la joue de la demoiselle qu'il caressa. Replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille de la rouge et or. Elle trembla encore, un tressaillement qui ce glissa doucement vers son cou. Elle évitait son regard, elle regardait le sol. Ou du moins, enfin, le torse du jeune homme car il n'y avait plus vraiment de sol pour les séparer l'un de l'autre. Il reprit ensuite avec un autre murmure. Casey entrevoyait son sourire en coin qu'elle se refusait à regarder. « Quelle malpolie, tu ne me dis pas bonjour ? Je ne vais pas te manger. » Oh que si, il allait la manger. Il allait avoir ce qu'il voulait, il ne la persécutait que pour cella et ça la répugnait amèrement. Casey eu enfin le courage de lever son regard vers lui. Il regardait la sphère qu'elle avait rattrapée avant qu'il n'arrive. Elle n'avait vraiment pas envie de lui confier sa vie. Au moins il avait retiré sa main de sur son visage. Ce n'était pas la même chose pour la main qui restait sur sa hanche. Elle avait de crier et de s'enfuir. Casey n'avait pas du tout envie qu'il l'amène encore une fois dans ses draps. Elle rebaissa rapidement son regard, mordant férocement sa lèvre inférieur avec une envie imonde de l'envoyer promener comme elle savait si bien le faire. Mais, elle ne pouvait pas. Elle laissa sa lèvre tranquille et ce déçida à répondre à son questionnement.

      « C'est, je, le. Cours de divination. »

      Le pire dans tout cella c'est que s'il n'avait pas aggit en parfait salaup avec elle, Casey aurait sans doutes été comme toutes les autres. Elle se serrait sûrement laissée tombée dans son lit avec plaisir. Mais il en avait déçider autrement, il l'y avait obliger. Il ne pensait qu'à lui. Il se fichait de ce qu'elle ressentait. Il l'empêchait même de crier, lui couvrant parfois la bouche avec ses lèvres, mais plus souvent avec sa main. Lorsqu'elle lui disait d'arrêter, il croyait qu'elle en voulait plus. C'était affreux, tout simplement affreux que de ce laissée utilisée ainsi. Elle releva doucement son regard bleuâtre vers lui. Ses yeux se faisaient suppliant. Elle était triste, elle était chamboulée, les choses allaient de mal en pi dans sa vie, elle n'avait pas du tout besoin de cella. Elle ne pouvait pas le repousser simplement parce qu'il avait déjà user de la forçe une fois avec elle et elle avait peur qu'il recommence. Elle se retrouvait donc comme une esclave. À le supplier de la laisser partir sans lui en faire payer le prix.

      « Blake je... Dois partir. S'il te plait... »

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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyMer 20 Mai - 19:46

    Il était vrai que si la relation unissant le ténébreux Serpentard et la frêle Gryffondor était diaboliquement satisfaisante pour lui, était plus qu'effrayante pour elle. Blake l'avait prise sous son joug, parce qu'il l'avait trouvée à son goût mais aussi et surtout parce qu'il s'amusait de cette situation dans une satisfaction malsaine et écoeurante pour la rouge-et-or qui ne pouvait rien y faire. Car une fois perdues entre ses griffes, les victimes de Blake ne pouvaient que se débattre jusqu'à l'épuisement, ou demeurer sages et subir le jeu cruel du vert-et-argent. Certes, Milton n'était pas ainsi avec tout le modne, il résidait des personnes, ic au château, avec lesquelles il demeurait gentleman voire chaleureux et confiant, mais le paradoxe du jeune homme résidait dans le fait qu'il pouvait tout aussi bien demeurer votre ami que vous tomber dessus sans préavis. Si Casey avait pu finir comme toutes les autres ; une amante de passage qu'il aurait fini par ignorer après leurs ébats, elel était devenue sa poupée personnelle et attitrée. Parce que le félin qu'il était avait voulu sa souris préférée, parce qu'il ne pouvait avoir une journée sans que son sadisme ne fasse surface, parce qu'il adorait la sentir trembler contre lui, mais aussi parce que, comble de l'ironie malsaine, il demeurait persuadé qu'elle aimait cela et que leurs ébats dans son lit lui plaisaient bien plus qu'elle ne le faisait croire. Pire encore, il arrivait à Blake de faire venir la belle Gryffondor durant ses fêtes illégales, la forçant alors à ingurgiter quelques pillules hallucinogènes juste pour s'amuser et la laisser en pâture à ses amis... Le diable en personne avait pris Casey sous son aile, et la belle ne pouvait rien faire ; souillée et brisée, Blake s'en amusait sans même penser à ses sentiments ni même la voir comme une jeune fille. Il la voyait d'avantage comme un objet dont il finirait sans doute par se lasser. Demain peut-être, dans un mois ou deux, allez savoir. Pour le moment néanmoins, la pauvre petite brebis restait sa martyr, dans une relation malsaine et perverse, sans que jamais Milton n'appose le mot concret de "viol" quant à ses ébats envers la douce. Et pourtant il souillait bien sa dignité en la manipulant ainsi, la mettant sous son joug afin de la forcer à rejoindre ses draps, sans jamais vraiment penser ce mot atroce. Dans l'esprit du Serpentard, il n'en était rien, mais paradoxalement il avait tout à fait conscience du fait qu'il abusait corps et âme de la brunette, sans jamais mettre un terme à son jeu. Un jeu cruel et tout à fait inutile en somme, car Blake demeurait un jeune homme aux multiples conquêtes qui n'avait guère besoin de faire pression pour les avoir dans son lit ; un claquement de doigts suffisait largement. Mais au final, cette satisfaction malsaine et vicieuse lui allait amplement, aussi il continuait son jeu selon ses règles sadiques. Toisant la belle dans un regard froidement amusé, un sourire diabolique aux lèvres portant des effluves ténébreuses à vous en faire frémir l'échine, il écouta la voix de sa poupée sans pour autant venir la couper dans son élan ; plus Blake laissait des silences, plus la tension était à son apogée, et plus la belle frémissait d'angoisse.

    « C'est, je, le. Cours de divination. »

    Manipulateur de génie, sadique expérimenté, Blake se contenta de lui sourire d'un rictus faussement chaleureux, restant taciturne face aux paroles de la douce. Plus il la laisserait s'enfoncer dans ses tirades, ne sachant que dire, plus il la mettait en position de faiblesse, position dans laquelle elle se trouvait déjà mais véritablement pas assez pour Blake qui se redressa légèrement. Sa main remonta doucement dans une caresse frémissante le long de sa hanche, dans un jeu expérimenté afin de faire monter en elle son angoisse, avant de la stopper dans un regard ténébreux et sadiquement amusé. En vérité, le Serpentard ne voulait en cet instant strictement rien de la belle ; il venait de prendre du plaisir dans un placard étroit dissimulé derrière une tapisserie du septième étage. Malheureusement pour elle, cela n'avait pas éteint les flammes perverses du vert-et-argent qui voulait s'amuser autrement ; en se nourrissant de ses craintes et en toisant son regard trouble et effrayé. Le silence s'installant alors, suite à la volonté perverse de Blake qui se délectait de la situation, sa belle poupée ne put supporter le poids de la tension, levant alors ses yeux bleus et implorant sur le Serpentard qui lui offrit un sourire avant de planter ses prunelles dans les siennes.

    « Blake je... Dois partir. S'il te plait... »
    BLAKE - « Oui, je comprends. » murmura-t-il de sa voix suave en feintant le sourire amical, faisant croire l'espace de quelques secondes à sa victime qu'il la laisserait partir. « Mais je n'en ai pas envie. »

    Il pouvait sentir le soulagement de Casey redescendre aussi rapidement qu'il était monté en elle, alors qu'il haussa brièvement les épaules dans une attitude zélée et décontractée, comme par provocation. Arquant de nouveau les sourcils quant à la boule de cristal qui semblait être la source du trouble de la Gryffondor -en dehors de lui même-, il renchérit alors :

    BLAKE - « Allons tu peux tout me dire, tu le sais bien. Tout de suite, ou ce soir. »

    Dardant le regard implorant de la belle, Blake avait rétorqué d'une voix tranchante quoique amusée. Le deal était clair : soit elle faisait part de son trouble maintenant, soit il l'obligerait à venir le retrouver dans la nuit, pour des confidences sur oreiller après des ébats forcés... Bien entendu, dans le fond, le Serpentard se fichait bien des états d'âme de la demoiselle, mais c'était pour lui comme un jeu de dominateur ; il voulait savoir pour la forcer à lui confier ce qu'elle ne voulait pas, et faire naître en elle la douloureuse humiliation de se confier à son bourreau quand en vérité celui s'en fichait éperduement.
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Casey S. Donahue
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyJeu 21 Mai - 1:24


      « Oui, je comprends. » Avait-il murmurer avec sa voix douce. Des tendres fausettes s'étaient creusées dans ses joues alors que son visage prennait des traits d'humain. Pendant ses quelques secondes où le jeune homme avait cette délicate expression au visage, Casey arriva presque à le trouver beau. Elle avait elle aussi retrouver quelques peu l'espoir et le sourire alors qu'elle obsevait minucieusement ses jolis yeux bruns et son sourire presque enjoleur. « Mais je n'en ai pas envie. » Le beau jeune homme se transforma à nouveau en la bête dégoutante qu'il avait toujours été. La frayeur la gagnait à nouveau. De longs frissons envahissait ses jambes juste à immaginer la scène déjà vue qu'elle allait sans doutes revivre. Il haussa les épaules comme une menace. Tout chez lui n'était que provocation. Il le faisait exprès, c'était son truc à lui. Et elle, ça l'horrifiait plus que tout.


      « Allons tu peux tout me dire, tu le sais bien. Tout de suite, ou ce soir. » Ce soir... Rien qu'à entendre ce mot sortir de sa bouche la de Blake la faisait trembler. Un autre tressaillement d'horreur partait du bas de son dos pour remonter jusqu'au sommet de son crâne. Elle n'avait aucunes envie d'un oaristys moins la galanterie avec lui. Pourtant elle savait qu'elle ne pouvait y renonçer. Aucuns solutions plausible. Qu'elle lui dise maintenant ou qu'elle attende à ce soir, elle serait forçée de lui dire malgré tout. Elle aurait pu ce confier maintenant en espérant en être épargnée. Espérant ne pas avoir à se rendre où il voulait le soir venu pour le satisfaire. Il trouverait un moyen de la faire plier malgré tout. Lui jeter un sort d'obéissance ou se rendre dans sa chambre par un moyen X après avoir lançé on ne sait trop quel sort pour que ne se faire déranger par les voisines somnolentes ou un arrivant surprise.

      « Tu va trouver ça cinglé. Moi même je n'y crois pas. »

      Mais quelle fille idiote se disent les lecteurs. Non pas idiote. Casey savait qu'elle ne pouvait pas s'en défaire. Elle ne pouvait pas sortir de ce cercle vicieux. Si elle voulait en sortir, elle savait qu'il lui ferait mal. Plus de mal encore qu'il ne lui en faisait déjà. Il était imprévisible, il était capable de n'importe quoi. Il savait tout contrôler, il savait jouer avec elle comme avec un pantin. La faire sourire, la faire pleurer, la faire trembler. Elle se sentait vraiment stupide de confier sa troumente à celui qui la tourmentait, mais vous savez déjà ce qui en est.

      « Je vois de trucs. Genre qui vont se passer. J'ai des visions de des trucs graves qui vont arriver. Je déteste. C'est effrayant. J'ai même vu comment j'allais mourir... »

      Il allait la trouver dingue, complètement folle. Ou alors il ne la croirais simplement pas. Le jeune homme pouvait penser ce qu'il voulait. Si ça pouvait l'éloigner d'elle, elle serait satisfaite. Ce serait bien la première fois qu'elle serait satisfaite dans cette relation de parasitisme. Où bien entendu, Casey était l'hôte et Blake le parasite qui buvait son sang gouttes par gouttes et léchant bien la chaire béament ouverte et douloureuse. Casey soupira longuement, s'appuyant complètement contre le mur qui la conçait et la faisait prisonière des griffes de ce monstres. Plusieurs auraient penser. Pfff... Quand même pas ici, là, dans les couloirs alors que tout le monde pouvait passer. S'il prennait la peine d'aller se cacher dans un placard avec ses amantes, il ne réservait pas le même sort à la lionne. C'était où il voulait quand il voulait. Dans la bibliothèque, sur une table de recherche d'un allée miraculeusement déserte. Ou encore contre les barreaux froid des donjons jusqu'à où il l'avait persuadé de ce rendre. Est-il vital à votre existance de savoir tous les autres ? Non je ne crois pas. Suffisait de dire que rien n'était délicat et que ça la tuait. Qu'elle ne pouvait même pas tomber amoureuse parce qu'il ne la lâcherait pas pour autant. L'agneau n'était pas masochiste, simplement prisonier.

      « Je peux partir maintenant ? » Demanda-elle à nouveau. Non sans être emplie de la crainte qu'il se fâche.
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptySam 23 Mai - 12:37

    La petite poupée tremblait sous ses mains expertes et mesquines, il n'était d'ailleurs pas à nier que cela satisfaisait amplement Blake qui se délectait de la sentir frissonner contre lui, chétive et fragile. Un jeu qui ne se profilait sans doute pas à armes égales, seulement aux yeux du Serpentard la seule faiblesse de la belle était de ne pas avoir une mentalité assez forte pour venir esquiver les manipulations de son bourreau qui en avait fait sa marionnette à sa propre disposition. Ce n'était pour lui qu'un jeu, ne cherchant pas à comprendre si cela la dégoutait ou si au contraire malgré ses regards implorants, elle s'en délectait elle aussi ; puisqu'elle ne demeurait qu'une poupée sans âme ni besoins, un objet de plus créé pour l'amuser. Les mains du ténébreux Serpentard parcouraient ses hanches dans des gestes trop audacieux et violant la dignité de la jolie Gryffondor sans qu'elle n'en dise rien cependant, comme il se montrait pseudo chaleureux tout en lui offrant des sourries charismatiques aux effluves diablement angoissantes. Plongeant son regard sombre dans les prunelles satinées de sa martyr, Blake esquissa un bref sourire, à la fois sympathique, rassurant, et diablement pervers ; il jouait avec les sentiments de la demoiselle dans une adresse parfaite et perverse, s'amusant à faire descendre en elle le soulagement, aussi vite qu'il était monté. Ne cillant pas, se trouvant bien trop près de la demoiselle à lui en marquer la peau d'opale de son souffle brûlant et frissonnant, Blake avait porté la provocation jusqu'à lui intimer de lui parler de ses "soucis". A proprement parler, le Serpentard s'en fichait bien, il souhaitait simplement exercer son pouvoir sur sa poupée en lui faisant cracher le morceau quand bien même elle aurait préféré tout lui cacher ; un coup de maître en matière de domination du domaine de la psychologie ; Blake pouvait lui faire dire tout et n'importe quoi... autant qu'il pouvait lui faire faire ce qu'il voulait. La voix frêle de la brunette hésitante s'éleva alors dans un souffle.

    « Tu va trouver ça cinglé. Moi même je n'y crois pas. »

    Le jeune homme butta sur le mot "cinglé", fronçant alors les sourcils dans un air glacial à vous en faire frémir l'échine. La propre mère de Blake n'étant qu'une de ces "folles à lier" de plus internées à Ste-Mangouste, il prenait toujours assez vivement les remarques du genre, même si elles ne lui étaient pas destinées. Par ailleurs, il aurait fallu être cinglé soit-même pour attaquer le Serpentard sur le terrain sinueux de ses faiblesses ou de ses colères et surtout ne pas trop tenir à sa vie sociale. Son sourire envolé, il ne demeurait plus que ce visage si ténébreux mais peu rassurant, alors que la belle s'évertuait à continuer sur sa lancée.

    « Je vois de trucs. Genre qui vont se passer. J'ai des visions de des trucs graves qui vont arriver. Je déteste. C'est effrayant. J'ai même vu comment j'allais mourir... »
    BLAKE - « Tu vois le futur... »

    Un murmure suave comme un souffle sensuel, tandis que ses prunelles se firent plus pensives. Voilà qui en soit demeurait fortement intéressant ; les projets de Blake étaient nombreux, et il s'était concrètement investi dans la magie noire, aussi il demeurait toujours plus sûr de pouvoir lire le futur afin d'être certains que lesdits projets aboutiraient. Mieux encore, il demeurait ces rêves étranges qui assaillaient Blake toutes les nuits depuis qu'il s'était retrovué en tête à tête avec Aenkilah ; une délicieuse blonde qu'il ne pouvait supporter sans savoir vraiment pourquoi. Peut-être était-il possible que la douce Casey ne soit celle qui l'aide à percer ce mystère, aussi les informations précieuses qu'elle lui donna ne tombèrent guère dans l'oreille d'un sourd. La voix de la demoiselle le fit sortir de ses pensées, et son regard jusque là songeur se posa de nouveau sur le délicieux visage de la brunette.

    « Je peux partir maintenant ? »

    Aucune réponse ne lui fut donné, si ce n'était que ce sourire ténébreux logé en coin, presqu'indicernable. Et comme pour sentir les battements de son palpitant s'agiter d'autant plus, Blake se pencha, son souffle brûlant parcourant la peau d'opaline de la douce alors qu'elle retenait son souffle dans un autre frisson d'angoisse. Approchant ses lèvres des siennes, si proches qu'il pouvait en sentir le doux frôlement, le Serpentard se ravisa finalement et se pencha sur sa joue avant de lui déposer un baiser suave et tendre. Un geste qui ne pouvait que destabiliser la demoiselle tant il se montrait soudain bon prince plein d'attention et charmant, lui qui d'habitude n'aurait pas hésité à laisser ses mains se balader audacieusement sur les courbes de son corps, voilà qu'il lui offrait un baiser chaste et frissonnant. Pour autant, cela n'avait rien à voir avec le service que le bourreau allait demander à sa poupée, ce n'était encore là que de la pression purement psychologique pour la troubler d'avantage.

    BLAKE - « Tu vois l'avenir, mais vois-tu le passé, Casey... » murmura-t-il suavement alors qu'il se pencha à son oreille. « J'ai quelques rêves étranges que tu pourrais m'aider à décrypter... »

    Le jeune homme parlait sombrement, il ne voulait pas s'aventurer plus loin tant qu'il n'avait pas l'approbation de la belle. Certes, il n'en avait pas véritablement besoin, en l'occurrence Casey n'était pas même en position d'accepter, mais sa demande demeurait des plus sérieuses, persuadé que ces rêves en question demeuraient les prémices d'une vie antérieure.
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Casey S. Donahue
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyMar 26 Mai - 22:17


      Aucunes réponses. Casey s'attendait au pire, son pauvre petit coeur naïf et sans défenses battait à tout rompre. Blake se penchait doucement vers elle, la demoiselle s'attendait au pire. Elle fermait les yeux, parce que supporter de voir ses yeux de vainqueurs alors qu'il la forçait à l'embrasser, c'était bien pire que de la torture. Elle sentait les lèvres du vert et argent frôler les siennes tandis qu'un goût amer naissait au creux de sa bouche. Elle détestait qu'il l'embrasse. Qu'il lui vole ce truc qui était très sentimental à ses yeux, mais qui n'avaient aucunes valeurs pour le jeune homme. Casey ne pu faire autre chose qu'ouvrir des yeux étonnés qu'elle posa sur le jeune homme en sentant ses lèvres se posées tendrement sur sa joue. Casey était boulversé, elle ne comprennait pas ce changement soudain d'attitude. Il ne pouvait pas être amoureux d'elle, ça s'était certain. Un bourreaus qui s'éprend de son marthyr c'est tout à fait taré. Parfaitement lui. Il n'en fallu pas plus à la jeune rouge pour être boulversée. « Tu vois l'avenir, mais vois-tu le passé, Casey... » La demoiselle le regardait fixement. Ses pupilles bleus callées dans l'infinité sombre des siennes alors que leurs visages n'étaient séparés que par un infime espace vide. « J'ai quelques rêves étranges que tu pourrais m'aider à décrypter... » Casey vennait de comprendre la raison de son baiser tendre. Il avait besoin d'elle, il avait besoin de ses services. Mais le problème était que même s'il aurait été méchant avec elle, Casey aurait obéis.

      « J'aimerais bien, mais je ne peux pas. »

      Commença doucement la gryffondor dont son regard ne pouvait plus se cétacher de celui du serpentard. Le simple fait d'avoir son regard encré dans celui du jeune homme provoquait un frisson perpétuel dans sa nuque. Comme si ce n'était pas assez d'être coinçée et d'avoir peur, il fallait en plus qu'elle le satisfasse en tremblant sans cesse de peur.

      « Je ne contrôle rien. Je ne te serais d'aucune aides... »

      Non, elle ne contrôlait pas ses visions et elle ne voulait pas les contrôlées non plus. Elle voulait simplement les oublier, elle voulait tout simplement ne pas avoir ce fichu don. La professeur de divination n'arrêtait pas de la harceler en lui proposant son aide. Mais Casey ne voulait pas. Déjà qu'elle était un monstre pour sa mère moldue, elle ne voulait pas être un monstre pour les sorcier aussi. La demoiselle affrontait toujours son regard en espèrant pouvoir partir, mais elle savait que ses chances étaients vaines, même nulles.

      « Allez, embrasse-moi qu'on en finisse... »
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Blake Milton-White
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyVen 29 Mai - 0:18

    « J'aimerais bien, mais je ne peux pas. »

    Il n'en fallut pas plus pour réduire tous les brefs espoirs du Serpentard à néant, aussi ce dernier s'était redressé avant de planter son regard soudain devenu sombre et glacial dans les prunelles satinées de la demoiselle. Qu'elle lise le futur lui importait peu, qu'elle ait vu sa propre mort également en vérité, cela n'attendrissait pas plus le coeur de Blake qui voyait Casey comme une simple poupée. Si encore, elle avait été pour lui bien plus qu'une simple martyr, il aurait très certainement fait preuve d'une douceur attendrissante, et lui aurait apporté soutien et mots doux, mais n'étant nullement autre chose pour lui qu'un pantin, le jeune homme s'en souciait guère. Quand bien même elle aurait pu lui dire que sa mort arriverait le lendemain, Blake n'en aurait eu que faire. Fidèle à lui-même quant à sa relation ambiguë avec la jeune fille, il ne souleva donc pas plus ce point, ni ne s'aventura sur le mal-être qui pouvait ressortir d'elle face à ce qui devait être de terribles visions. Au final, on en apprenait tout de même tous les jours ; la belle demoiselle qu'il prenait pour sa poupée avait pour elle le don de voyance, et après tout ce temps passé à martyriser la douce rouge et or, ce n'était qu'aujourd'hui qu'il l'apprenait. Comme quoi, Milton se fichait bien de ses petites victimes en question, ce qui lui importait c'était encore leurs réactions face à ses jeux cruels, rien de plus. Il toisait donc la demoiselle de ses obsidiennes trop froides, alors que cette dernière rétorqua d'une voix frêle que même si elle en avait envie, elle n'était pas en mesure de l'aider. Blake soupira, agacé, visiblement personne ici n'était dans l'incapacité de décrypter ces rêves étranges, dans lesquels Milton soupçonnait d'y voir les prémices d'un passé véritablement lointain. Le regard d'acier du Serpentard se déporta sur le mur, pensif, lorsque la voix de la chétive brunette résonna de nouveau, le sortant de ses songes, et faisant glisser de nouveau son regard noisette sur cette dernière.

    « Je ne contrôle rien. Je ne te serais d'aucune aides... »

    Encore et toujours serré contre la chétive poupée, il pouvait la sentir frissonner de peur malgré ses paroles qu'elle voulait détachées. Malgré tout, il pouvait ressentir cette angoisse s'émanant de la jeune fille ; peur qu'il ne le prenne mal, peur qu'il réagisse excessivement, peur que, peut-être, il ne trouve un moyen de profiter de son âme autant que de son corps, là maintenant, dans les couloirs du château. Néanmoins le Serpentard semblait déjà las de sa petite victime trop frémissante, il l'avait entre ses griffes mais la Gryffondor semblait être frappée de cette fatalité qui teintait sa voix ; elle subissait le joug cruel de Blake sans mot dire, presqu'avec lassitude, sans se rebeller ni oser implorer de nouveau. Milton semblait être las soudain, malgré la satisfaction malsaine de la sentir frissonner contre lui, il ne voulait plus jouer avec la douce aujourd'hui, ni même la faire sienne dans son lit ou s'évertuer à l'humilier publiquement. Sans doute lui fallait-il de la chair fraîche ; Casey était déjà trop marquée par le venin de Blake infiltré en son sang. Et alors que le regard de la rouge et or ne se détachait plus du sien, dans une oeillade soumise, sa voix résonna de nouveau quand Milton s'évertuait à demeurer taciturne.


    « Allez, embrasse-moi qu'on en finisse... »

    Un rire léger s'échappa des lèvres de Blake comme il arqua les sourcils, amusé et étonné par l'audace de la demoiselle. Elle expédiait sa phrase comme si les actes de son bourreau demeuraient un fardeau pour elle... Certes, cela ne devait guère être aisé pour la Gryffondor tous les jours, et si Milton était persuadé que la belle adorait froisser ses draps, il savait également que ce n'était guère pour elle une partie de plaisir tous les jours, mais l'air désabusé de Casey l'énerva autant qu'il l'agaça. Le sourire au coin des lèvres, la dardant alors de son regard noisette de cet air songeur qui ne pressentait rien de bon si ce n'était que les quelques idées farfelues et manipulatrices qui lui rôdaient en tête, Blake laissa le silence s'installer quelques instants, avant de laisser entendre sa voix incandescente dans un murmure suave.

    BLAKE - « Voilà que mademoiselle ordonne... Soit. »

    Ses yeux luisants de cette étincelle à la fois amusée et glaciale, il n'était pas aisé de savoir à quel jeu s'adonnait le Serpentard lorsque, contre toute attente, il se pencha pour déposer un doux baiser sur le front de la demoiselle. Par provocation sans doute, dans la volonté de la troubler certainement, dans tous les cas, Milton avait le don pour destabiliser jusqu'à ses victimes qui, visiblement, ne pouvaient guère le haïr entièrement. Peut-être était-ce aussi cela qui le rendait autant agaçant. Mais le comble était encore à venir ; car amplement imprévisible, Blake n'avait pas encore finit de jouer avec sa petite poupée qui devait sans doute se demander combien de temps encore il s'amuserait avec ses nerfs avant de l'achever d'un coup de griffes. Car, alors qu'il se redressa dans un visage sérieux, le sourire légèrement en coin et la voix suave, Blake prononça des mots que Casey avait sans doute attendus depuis bien trop longtemps.

    BLAKE - « Il semble que ce soit ton jour, Donahue. Tu ne m'amuses plus vraiment. » fit-il en fronçant les sourcils et en arborant une moue surjouée. « Tu es libre, maintenant, je ne viendrai plus te voir ni même faire attention à toi. Ni un regard, ni une parole, ni même un simple frôlement. Peut-être qu'un jour je reviendrai te chercher, si je te juge digne de me distraire un peu plus... Tu peux y aller. » rétorqua-t-il enfin après un court silence.

    Et le plus étonnant résidait dans le fait que Blake demeurait des plus sincères. Mais là encore, c'était jouer avec sa petite victime en la rendant implicitement coupable de son ennui, comme si la douce n'était pas digne de demeurer sa poupée, simplement parce que d'un seul coup, le Serpentard s'était lassé. L'on disait déjà que Milton était complètement imprévisible, mais parfois il fallait savoir le suivre dans ses retours de situation étonnants.
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyVen 29 Mai - 2:57


      « Voilà que mademoiselle ordonne... Soit. » Il la regardait, la torturait. Son seul regard posé sur elle. La demoiselle aurait donner n'importe quoi pour qu'il la laisse tranquille. Juste pour qu'elle en finisse avec elle. Il s'approchait d'elle, déposant un doux baiser sur son front. Elle ne comprenait pas, mais pas du tout. Pourquoi était-il si doux avec elle. Il était tendre comme elle aurait éperdument espérer que Adam le soit. Mais il ne voulait pas d'elle. Oh non pas du tout. Elle se le répétait encore et encore pour se cacher l'idée d'elle en lui ensemble. Blake ne pouvait pas être amoureux d'elle, c'était impossible et elle le savait. Blake ne pouvait pas aimer, tout comme les trolls ne pouvaient pas voler.

      « Il semble que ce soit ton jour, Donahue. Tu ne m'amuses plus vraiment. » Quoi ? Il ne voulait plus d'elle ? Adam ne voulait plus d'elle, Sorrow non plus, James encore moins et maintenant elle n'amusait plus Blake. C'était impossible, totalement impossible. Casey était confuse, perdue, elle ne savait plus que penser, que ressentir. Elle se sentait rejetée, rejetée par tout, de tout. Ça mère qui n'avait plus voulu d'elle, son père qui n'en avait jamais voulu. Comment se sentir avec un rejet de plus. Il fronçait les sourcils avec cette moue difficile à décrire.« Tu es libre, maintenant, je ne viendrai plus te voir ni même faire attention à toi. Ni un regard, ni une parole, ni même un simple frôlement. Peut-être qu'un jour je reviendrai te chercher, si je te juge digne de me distraire un peu plus... Tu peux y aller. » Avait-il dit après un court silence. Non, il n'allait pas la laisser comme ça, elle allait crever toute seule.

      « Non... » Commença-elle, le regard vide en posant ses mains sur les bras du serpentard. « Tu sais que c'est faux Blake, tu le sais. » Sortit-elle nerveusement. Elle ne voulait pas qu'il parte. Même si c'était pour la torturée, même si elle devait se plier à ses moindres désirs, elle le ferait. Elle ne supportait tout simplement pas la boule dans la gorge qui s'installait lorsqu'on la laissait seule avec sa tête est ses idées noires.

      « Fait ce que tu veux Blake, mais me laisse pas. » Supplia-elle, caressant doucement les bras du jeune homme. Elle était plus que désespérée, plus que pathétique pour supplier son assaillant de continuer à la tourmenter. Dans un moment de folie intense, Casey monta ses bras jusqu'au coup du jeune homme. L'attirant contre elle, l'attirant tout près d'elle dans le coin. Son visage à quelques centimètre du sien, la demoiselle s'empara passionnément de ses lèvres, sans un mot de plus.
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptySam 30 Mai - 21:01

    Il ne pouvait feindre ne pas voir ce désemparement voiler le visage de Casey lorsqu'il lui annonça vivement qu'il ne voulait plus d'elle... En tout logique, la demoiselle aurait dû être soulagée, après tout n'avait-elle pas cessé de frissonner d'angoisse à chaque frôlement du jeune homme ? Néanmoins cela aurait été sous-estimer l'emprise psychologique que Blake pouvait avoir sur ses petites victimes : aussi pervers que tendre, ses proies s'attachaient fatalement à leur bourreau, et la désertion de ce dernier engendrait chez elles un vide et une absence qu'elles ne parvenaient pas à combler. Cependant pour le cas de la Gryffondor, Blake demeurait des plus sincères ; bien que cela l'amusait de faire naître en elle le soulagement que l'angoisse en l'espace de quelques brèves secondes, il demeurait las de la belle brunette et pensait réellement à aller se chercher une autre poupée. Certes, la brunette chétive était appétissante et loin d'être désagréable à regarder, en outre Milton ne choisissait jamais les plus laides parmi ses victimes, loin de là, mais il était temps pour lui de renouveller le gibier... En ce sens, Blake faisait véritablement figure de jeune homme cruel et sans coeur, alors qu'en vérité le Serpentard pouvait se montrer au contraire très sympathique, aimant et tendre envers ses amis ou demoiselles qu'il avait aimées ; cela dépendait amplement de la personne qu'il avait en face de lui et de ce qu'il voulait en faire. Malheureusement pour Casey, Blake avait jeté son dévolu sur elle comme le loup traque la brebis, et elle était devenue sa poupée qu'il jetait aujourd'hui, dans un geste qu'il pensait véritablement salvateur pour cette dernière. Pour autant le jeune homme savait pertinnement que ses mots demeuraient blessants : personne n'aimait à s'entendre dire qu'on serait à présent complètement indifférent, c'était presqu'avouer à Casey qu'elle serait désormais inexistante aux yeux de son bourreau. Sitôt sa sentance tombée de sa voix suave et de son sourire à la fois tendre et glaciale, Blake alla pour tourner les talons, prêt donc à faire ses adieux à celle qui l'avait si longuement diverti, lorsque la main frêle de Casey se posa sur son bras. Le Serpentard alors légèrement étonné, se retourna doucement, son regard noisette toisant la main de la jeune fille avant de glisser sur le visage de cette dernière, d'une lueur interrogative, avant qu'il n'arque les sourcils. Certes, le Serpentard s'était attendu à ce que, peut-être, sa victime se sente destabilisée par l'absence de son bourreau qu'elle aurait pris presqu'en "affection", mais pas aussi rapidement, pas avec autant de virulence. A croire que Blake était la seule personne qu'il lui restait...

    « Non... » Les prunelles noisettes du jeune homme plongèrent dans les yeux suppliant de la belle Casey, à la fois surpris et impassible, pris de cours par la réaction de son ancienne poupée, lorsqu'elle rétorqua. « Tu sais que c'est faux Blake, tu le sais. »
    BLAKE - « Je suis tout ce qu'il y a de plus sincère. Lâche-moi maintenant, tu me fais perdre mon temps. »

    Déjà le jeune homme se montrait soudain plus glacial, le regard presque méprisant pour la belle et si délicieuse suppliante. Lui qui s'était montré tendre quelques secondes auparavant devenait soudain froid et distant : sans doute n'avait-il pas apprécié le fait que la jolie Casey ne tente de douter de sa sincérité. En outre il était bien connu que Milton était lunatique. Quelque part, le sombre prince se congratulait d'avoir rendu l'appétissante Gryffondor aussi dépendante, mais d'un autre sens, il éprouvait tant ce besoin de changer de petite poupée que de la voir s'accrocher ainsi l'exaspérait, autant qu'il ne comprenait pas véritablement le comportement de Donahue. Certes, les paroles du Serpentard n'avaient pas été complètement blanches et sympathiques, certes il était grisant de voir une si belle jeune fille dépendant à lui, mais il ne pouvait comprendre comment elle était venue à le supplier aussi rapidement. Prêt à partir de nouveau dans un soupir las, il fut retenu par la douceur de la main de la jeune fille, venue caresser son bras dans un regard implorant.

    « Fait ce que tu veux Blake, mais me laisse pas. »

    Blake fronça les sourcils, son air impassible plaqué sur son visage parfait ne s'envolant pas lorsque, contre toute attente, les mains de la demoiselle glissèrent jusqu'à son cou afin de l'attirer jusqu'à elle. Plus encore, ce fut sentir les lèvres de la demoiselle s'emparer passionément des siennes qui l'étonna. D'habitude, c'était lui qui faisait preuve de fougue envers la poupée, c'était lui qui la possédait corps et âme, et bien que visiblement il la possédait toujours, au vu de la dépendance de Casey, il percevait derrière ce baiser un geste presque désespéré. Ce n'était rien d'une idylle, on ne pouvait parler d'affaires de sentiments ; la Gryffondor n'agissait ainsi que par désespoir et par solitude dans doute, un fait que Blake avait senti sur le coup bien qu'il n'en dit rien. D'abord surpris, le jeune homme se laissa aller contre la demoiselle, lui rendant le baiser passionné comme ses mains vinrent enlacer ses hanches. Ses doigts audacieux et peu sages tentèrent d'abord de passer sous la chemise de la brunette troublée et perdue, mais contre toute attente, ils dévièrent de leur parcours initial et finirent leur course sur les joues de la brunette, comme un amant pour sa dulcinée. Toujours étrangement tendre dans son attitude, il n'en demeurait pas moins que le baiser du Serpentard avait du mordant. Pour autant, Blake n'était pas dupe ; la réaction de Casey n'était dûe qu'à sa seule peur demeurer seule, sinon elle n'aurait jamais réagit aussi vivement quant à la sentance de Milton. Le Serpentard se redressa doucement, plantant ses yeux dans les prunelles satinées de la pauvre demoiselle au bord du désespoir.

    BLAKE - « Tu sais ce que l'on dit, Casey ? ...Le bourreau et la victime ne font qu'un au moment de la mise à mort. C'est parce que je me détruis déjà que je veux te détruire, toi. Sentir ce néant en moi s'abattre sur les autres. Mais voilà que je vois que ma propre victime tente de se détruire également et retourne mon arme contre elle. Veux-tu vraiment que l'on ne fasse qu'un ? Ai-je pour toi l'âme d'un prince ou d'un bourreau, les deux peut-être. » Blake marqua un court silence, sa voix vacillant entre le sérieux de sa sincérité et le tranchant de son venin qu'il insufflait à la demoiselle. « Dis moi ce que tu veux vraiment... juste une personne qui sera là pour combler ce vide et cette absence, parce qu'ils t'ont tous abandonnée, n'est-ce pas ? »

    Fallait-il qu'il soit devin pour savoir cerner aussi rapidement une personne, ou aimait-il simplement faire du mal par ses paroles blessantes. Quoiqu'il en soit, la douce jeune fille perdue et seule avait réussi sa requête ; elle avait retenu son bourreau, et avait même finit par attirer pour la première fois son attention, et ce même si Blake n'avait rien d'une âme charitable avec son sourire ténébreux logé au coin de ses lèvres.
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptySam 30 Mai - 21:52


      Elle avait cru que tout était finit. Qu'il allait la laisse, comme les autres. Qu'il allait partir en la laissant crever seule, le cœur ouvert et ensanglanté. Elle l'aurait regardé partir, disparaitre avec sa démarche de roi. Puis elle serait montée en haut, tout en haut de la tour d'astronomie. Elle n'aurait plus que eu à s'assoir sur le rebord. Qu'à fermer les yeux et puis elle aurait voler. Se laissant tomber dans le vide avec une plénitude paradoxale avant de finir en milles miettes contre le sol glacial à plusieurs mètres plus bas. Mais non. Il était resté. Elle avait su le retenir. Usant d'une passion qu'elle n'aurait jamais cru avoir envers celui qui lui faisait aussi mal. Il la suivit dans son jeu, ses mains agrippant doucement sa taille. Il ne fut pas surprenant de savoir que encore une fois, un frisson parcouru le corps maigrichon de la demoiselle. Même si c'était elle qui avait commencer et même si elle le voulait de tout son âme. Cet à cet instant que les choses vinrent se mélanger dans la tête de la gryffondor. Et si en vérité ses frissons n'avaient jamais été ceux de la peur. Et si tout au fond d'elle, Casey adorait l'attention que le serpentard portant envers elle qu'elle s'évertuait à jouer le rôle de la pauvre victime. Une victime est une personne qui se laisse faire... Le jeune homme remontait doucement ses doigts qui se dirigeaient dangereusement sous le chemisier de Casey. Mais ils dévièrent de leur route et le jeune homme alla étrangement cueillir les joues de la demoiselle entre ses doigts. Exactement comme l'aurait fait deux personnes qui s'aimaient. D'un amour pur, profond, vrai, tendre. D'un amour que Casey n'avait jamais connu et ne connaîtrait sans doutes jamais. Mais même si les gestes étaient tendres, le baiser cachait un désir profond et apparemment mutuel. Séparant leurs lèvres, Blake se redressa. Planquant ses yeux sombres dans ses prunelles claires.

      « Tu sais ce que l'on dit, Casey ? ...Le bourreau et la victime ne font qu'un au moment de la mise à mort. C'est parce que je me détruis déjà que je veux te détruire, toi. Sentir ce néant en moi s'abattre sur les autres. Mais voilà que je vois que ma propre victime tente de se détruire également et retourne mon arme contre elle. Veux-tu vraiment que l'on ne fasse qu'un ? Ai-je pour toi l'âme d'un prince ou d'un bourreau, les deux peut-être. » Ce monologue la laissa perplexe. Blake était sans aucuns doutes un prince. Mais il n'était pas son prince à elle. Non, jamais Blake ne pourrait être son prince. Jamais ensemble ils ne pourraient être heureux. Jamais ensemble ils ne pourraient avoir plus que quelques heures, quelques nuits. Peut-être était-il son bourreau, mais le condamné ne peux pas aimer se faire trancher la tête, aussi fou soit-il. Blake était indescriptible attirant et à la fois repoussant pour la demoiselle. Tout à la fois ce qu'elle désirait le plus et ce qu'elle détestait inépuisablement. Le silence se faisait maitre alors que leurs yeux ne se quittaient pas une seule seconde.

      « Dis moi ce que tu veux vraiment... juste une personne qui sera là pour combler ce vide et cette absence, parce qu'ils t'ont tous abandonnée, n'est-ce pas ? » C'était cruel, affreusement cruel. Une fille normal l'aurait giflé et serait partie. Mais Casey n'était pas une fille normal, elle était désespérée et affreusement perdue. Ses lèvres s'entreouvrèrent trop vite pour sa tête qui n'avait pas encore trouvé de réponse. Après un moment de silence, elle ne su que répondre.

      « Exactement... »

      Elle n'avait su trouver d'autres réponses potable. Dis moi ce que tu veux vraiment... Comment pouvait-elle lui dire alors qu'elle ne savait même pas ce qu'elle voulait. Elle le voulait lui. Ses yeux quittèrent le visage du jeune homme durant une fraction de seconde où elle regarda sa cravate dont le nœud était quelque peu négligé. Leurs regards se retrouvèrent à nouveau.

      « Je veux que tu sois mon prince Blake. Une dernière fois. Juste pour cette nuit. Ensuite je disparaitrais de ta vie. Mais depuis le temps que cette tourmente dure, je crois qu'elle mérite des adieux honorables. »
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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyDim 31 Mai - 21:32

    Bien sûr qu'il était cruel, Blake était connu pour être passé maître dans l'art d'entailler la chair et l'âme par ses syllabes acérées, et il n'épargnerait en rien la belle Casey. Parce que sentir cette souffrance lui faisait du bien, parce qu'il aimait ce regard implorant, parce que pour lui, faire éclater la vérité était grisant, quand bien même elle était blessante, éternel égocentrique qu'il était. En quelques secondes donc, Blake avait frappé par deux fois la petite Gryffondor par la seule force de ses mots cassants : qu'elle n'existerait plus à ses yeux, et qu'elle demeurait seule, abandonnée de tous. Pour autant la belle ne pleurait pas, là où beaucoup auraient fléchi sous le poids de cette cruauté vexante, elle demeurait debout, toujours aussi chétive et faible, pas aussi forte qu'elle l'aurait souhaité puisqu'implorant son bourreau, mais le dos droit tout de même. Il pouvait sentir le trouble dans son regard satiné, voir le désemparement voiler son visage maigre mais aux traits parfaits, ressentir le moindre battement de son petit coeur de poupée perdue ; le contrôle d'une personne était toujours grisant, et en l'instant Blake savait pertinnement qu'il contrôlait aussi bien son corps que son âme, se montrant à la fois bourreau et prince. Bourreau par l'enfer psychologique qu'il lui faisait vivre, prince par ses gestes et ses baisers tendres qui en vérité n'étaient là que pour la voir s'accrocher un peu plus à lui. Par ailleurs, un simple mot s'échappa des lèvres de Casey quant à la cruauté de la réplique de Blake. "Exactement". Voilà ce que Milton appréciait en outre chez la petite poupée ; elle parlait peu, et ne s'étendait ni sur sa vie, ni sur les affreux mal-être qu'elle ressentait, au moins elle ne l'affublait pas des sentiments qu'elle conservait, ni même ne venait l'exaspérer avec ses histoires dont Blake se ficherait éperduement. Lui même n'étant pas des plus bavards et ayant horreur de parler pour ne rien dire, appréciait que cette qualité ne s'attache à Casey ; c'était aussi pour cela qu'il avait été si aisé de la faire sienne durant ces longs moins interminables. Elle se rebellait à peine, ne se plaignait pas, implorait de temps à autres -ce qui en réalité satisfaisait amplement le bourreau-, se débattait parfois lorsqu'il la voulait dans son lit lorsqu'elle ne le désirait pas ; suffisament pour rendre la situation diablement plus ennivrante, pas assez pour éveiller la colère du Serpentard. En un certain sens, Casey était parfaite, dans son rôle de martyr. Qu'il était dommage de changer de poupée finalement, sans doute que Milton était en train de changer d'avis. Sans doute même reviendrait-il sur sa décision le lendemain, voire dans deux jours ou deux semaines, afin de peut-être éveiller une plus forte dépendance chez sa si belle poupée de porcelaine. Il était certain que selon les réactions de la demoiselle, le bourreau viendrait récupérer son otage... ou non. Mais pire encore, il ignorait que la douce était aussi imprévisible, car ses paroles l'étonnèrent véritablement.

    « Je veux que tu sois mon prince Blake. Une dernière fois. Juste pour cette nuit. Ensuite je disparaitrais de ta vie. Mais depuis le temps que cette tourmente dure, je crois qu'elle mérite des adieux honorables. »

    Blake arqua d'abord les sourcils, prompt à la mettre véritablement mal à l'aise dans ce léger silence quand en vérité Milton se délectait de la proposition de la douce. Son regard se plantant dans celui de Casey, un sourire en coin finit par se loger sur ses lèvres, sombre et ténébreux, un sourire qui pouvait la faire frémir d'envie autant que d'angoisse lorsque l'on savait que Blake n'avait jamais les idées les plus pures.

    BLAKE - « Tu me soumets à un affreux dilemne, Casey... Je refuse ton avance et je te vois sombrer d'avantage dans ton amère solitude en te faisant comprendre que même ton bourreau ne veut plus de toi, ou j'accepte et je passe une dernière nuit avec une délicieuse jeune fille qui visiblement serait prête à faire mes quatre volontés. Quelle cruelle exécutante es-tu, princesse... »

    Ce sourire toujours sur les lèvres, Blake parlait d'une voix suave et basse, comme toujours, à vous en faire frissonner l'échine. Le charme du Serpentard, s'il n'avait pas le physique d'un éphèbe grec, était tout de même écrasant, et le timbre de sa voix incandescente jouait pour beaucoup. De nouveau, Blake installa un silence, cruel, sadique, joueur, mettant en suspens l'horrible attente des espoirs de la petite poupée perdue. Plus encore, Milton demeurait diablement ironique en l'affligeant de "cruelle" jeune fille, quand il n'en pensait pas un mot et quand en vérité, c'était bel et bien lui, le véritable bourreau. Qu'il était plaisant de jouer avec sa proie, surtout quand la victime en question était aussi délicieuse et appétissante. Enfin, sa voix suave s'éleva de nouveau dans un murmure.

    BLAKE - « ... Reste à savoir, si j'accepte, si je t'afflige l'humiliation ou si je décide de t'offrir la plus tendre de tes nuits en m'offrant à toi comme le prince que tu désires. »

    Blake se délectait de la situation, laissant entrevoir les pires décisions possibles à la si belle mais fragile poupée qui déjà devait se souvenir quel sadique geôlier le Serpentard pouvait être. Entre l'idée de la laisser sur place, celle de passer une nuit au creux de ses draps, partagée entre l'humiliation ou le romantisme, le suspens semblait être à son comble. Le jeune homme la regardait avec intensité, de son regard à la fois tendre et glacial, celui que nul ne pouvait comprendre. En outre Blake réfléchissait ; décidait-il de lui donner le mot de passe de sa salle commune, afin de laisser la Gryffondor entrer dans l'antre des Serpents et passer une nuit dans son dortoir non sans avoir supporté le regard moqueur des verts-et-argent, lui infligeant donc l'humiliation dont parlait Blake, ou allait-il lui proposer la Salle sur demande ; promesses délicieuses de la nuit la plus tendre qu'il ne lui avait jamais offerte et qui sans doute demeurerait la plus douce nuit jamais vécue par la demoiselle. Doucement, Blake passa une main dans les cheveux sombres de la petite poupée, jouant de ce silence lourd et cruel, quand enfin il se pencha à son cou, lui déposant un baiser brûlant qui ne pouvait que la faire frémir de quelques frissons exquis. Puis dans un souffle, le jeune homme approcha ses lèvres de l'oreille de la belle Casey, prêt à faire tomber la sentance.

    BLAKE - « Je t'apprécie dans le fond, Casey, tu as été une petite poupée si docile. Rejoins-moi à la salle sur demande pour minuit, et je te promets les plus doux adieux que tu n'aies jamais pu vivre. »

    Un très bref sourire, légèrement vicieux, orna les lèvres de Blake comme il se retenait de gouter de nouveau à la peau blanche de la demoiselle frémissante.
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Casey S. Donahue
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Casey S. Donahue


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MessageSujet: Re: not really out of hell.   not really out of hell. EmptyLun 1 Juin - 2:44


      Casey s'était sentie mal, affreusement mal. Il avait arqué ses sourcils juste après sa réplique. Il allait dire non, c'était clair, tout à fait clair. Pourquoi Blake voudrait-il d'elle de toutes façons. Il pouvait avoir toutes les filles, même ceux déjà prises et ce avec une facilité déroutante. Pourquoi donc voudrait-il de Casey qui plus est si il pouvait l'avoir sans la forcer. Il n'y avait plus rien de spécial là dedans. Elle devenait l'une parmi tant d'autres. Mais n'était-ce déjà pas mieux que de n'être personne. Le regard du cruel homme était encré dans le sien tandis qu'un sourire de délectation était posé à ses lèvres. Un sourire qui lui disait; chérie, je vais te faire souffrir. Elle sentait déjà son coeur se déchirer dans sa poitrine sous l'effet du refus de Blake.« Tu me soumets à un affreux dilemme, Casey... Je refuse ton avance et je te vois sombrer d'avantage dans ton amère solitude en te faisant comprendre que même ton bourreau ne veut plus de toi, ou j'accepte et je passe une dernière nuit avec une délicieuse jeune fille qui visiblement serait prête à faire mes quatre volontés. Quelle cruelle exécutante es-tu, princesse... »

      Il installait un nouveau silence entre ses paroles. La pauvre petite Casey le regardait, le regard suppliant. Attendant comme un criminel reconnu, la sentence qui tomberait sur elle. Elle espérait le son de sa voix comme elle n'avait jamais rien espéré. Ce silence lui pesait et l'attente était plus que cruel et plus que inutilement surtout. « ... Reste à savoir, si j'accepte, si je t'afflige l'humiliation ou si je décide de t'offrir la plus tendre de tes nuits en m'offrant à toi comme le prince que tu désires. »

      Il acceptait, il acceptait. Casey avait presque envie de sourire. Casey ne se posait pas de questions, elle connaissait Blake. S'il lui donnait le privilège d'une dernière nuit, ce n'était pas à n'importe quel prix. Il allait sans doutes faire comme il l'avait déjà fait. Lui donner le mot de passe et ainsi lui faire supporter l'humiliation de traverser la salle commune pour se rendre jusqu'au dortoir de Blake. Il l'avait déjà fait et Ethan était l'un des serpentard dans la salle. Depuis ils ne s'étaient plus parlés, Ethan avait honte et Casey également. Mais maintenant elle s'en fichait, elle n'avait plus de dignité à perdre. Son regard ne se détachait pas d'elle. À la fois cruel et doux. Mais Blake vient passer doucement sa main dans les cheveux de la jeune Gryffondor. Le silence régnait toujours alors que Blake pencha sa tête vers son coup. La gravité sembla cesser d'avoir son effet sur eux lorsque le jeune homme déposa un baiser brûlant dans le coup de la demoiselle. Elle entre ouvrit la bouche, fermant les yeux une fraction de seconde alors qu'un immense tremblement la parcourait. « Je t'apprécie dans le fond, Casey, tu as été une petite poupée si docile. Rejoins-moi à la salle sur demande pour minuit, et je te promets les plus doux adieux que tu n'aies jamais pu vivre. » Un doux sourire s'apposa sur les lèvres de la demoiselle. Quoi qu'elle soit encore incertaine de si cette nuit allait être une bénédiction ou une malédiction. Blake souriait aussi, mais lui c'était différent. C'était un sourire de victoire. Parce qu'il avait réussit à lui faire avouer qu'elle le désirait. Ce que jamais encore, elle n'avait cru penser. Et si en fait elle tenait plus au serpentard qu'elle n'avait jamais voulu se l'avouer ? Casey ne voulait pas y penser. Saisissant doucement le visage du jeune homme en approchant ses lèvres des siennes. Ne l'embrassant pourtant pas. Laissant ce moment spécial lorsque deux amants se regarde dans les yeux juste avant de s'embrasser. Sentant le souffle de l'autre contre ses lèvres.

      « À ce soir... » Murmura-elle doucement
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