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 • • intrigue 2 - s. commune serdaigle

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Hazard Dust

Hazard Dust


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MessageSujet: • • intrigue 2 - s. commune serdaigle   • • intrigue 2 - s. commune serdaigle EmptyMer 10 Juin - 21:23

    La vie à Poudlard c'est ce qu'il y a de plus banal. Après tout on fait ce que font les gens "normaux". Les élèves de Poudlard sont comme les moldus, les étudiants moldus qui vont en cours, vaquent à leurs occupations diverses... La vie à Poudlard ne change pas même si l'on apprend d'autres choses que la composition chimique de l'azote ou à conjuguer le verbe dire au passé simple. La vie à Poudlard c'est pas tout les jours une partie de plaisir aussi. Bien oui. Certains ont quelques fois des coups de blues, un éclair de nostalgie. Certains bien sûr sont nés avec la magie mais d'autres, nés moldus ou ayant vécu chez eux, ont un problème avec Poudlard ou du moins des moments où ils ne se sentent pas chez eux...

    Poudlard, c'est comme une grande famille aussi. Chacun est ami avec certains mais pas avec d'autres. Même si certains se détestent, les élèves sont tous solidaires. Bien sûr, il règne souvent un esprit de compétition entre les maisons. Mais au final ; les Serpentards sont-ils si différents des Gryffondors ? Et qu'en est-il pour les poufsouffles ? Et les Serdaigles ? Au fond, ils sont tous les même.

    La nuit tombe sur Poudlard. Une nuit noire comme on en connaît beaucoup en ce mois d'octobre. Une nuit où le ciel est plus sombre que l'ancien seigneur des ténèbres. A poudlard, chaque nuit d'octobre est à peu près pareille ; sombre et délicate comme la fleur. Personne n'aime ses nuits où le ciel est très voir trop sombre...

    Chaque élève, chaque professeur, chaque elfe, chaque tableau, chaque feuille vaquent à leurs occupations ça et là. Certains jouent, certains étudient et d'autres s'ennuient. Les choses habituelles que l'on fait à poudlard pour un soir d'automne. On s'ébahit, on se dispute, on se fait des papouilles. Les choses que tout le monde, même si l'on est moldu, fait. La vie est si morne, banale, même ici. On s'émerveille certaines fois aux remarques des autres mais on est jamais complètement surpris.

    Tic. Tac. Tic. Tac. Les minutes passent. La pendule affiche désormais vingt deux heures cinq. Un bruit. Une explosion. Rectification. Quatre explosions. Toutes en même temps. Le monde est choqué et tout le monde s'arrête à ses activités...

    Il n'y a pas d'ordre de passage. Vous raconterez l'explosion vue par votre personnage et pourraient y inclure ses blessures.
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Romy Lolà Carmichael

    jeunesse lève-toi. Puisqu'ici il n'y a qu'au combat qu'on est libre.

Romy Lolà Carmichael


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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serdaigle   • • intrigue 2 - s. commune serdaigle EmptyMer 10 Juin - 22:31

    Les pas de la sorcière retentissaient dans le hall, quasi vide. Elle montait à toute allure dans sa salle commune, avant de se faire repérer par qui que ce soit, le couvre feu était déjà passé. Elle avait sous son bras trois livres. Elle portait son uniforme d'étudiante. Bien que le froid de l'automne commençait à lui geler les jambes. La sorcière se fraya un passage quasi incognito jusqu'à la tour des serdaigles. Une soirée profondément banale, elle s'ennuyait presque de ces soirées comme toute les autres. Mais la rupture du quotidien peut n'avérez brutale, et dangereuse, bien plus que jamais nous aurions pu l'imaginer. Les pas de la serdaigles la conduisirent à la salle commune, bondée, comme à l'accoutumée. Elle ne s'arrêta presque pas, elle se fraya juste un passage, adressant un sourire, puis un signe de la main à une de ses amies à l'autre bout de pièce. Elle ne s'attarda point, pressée de monter dans son dortoir. Une bonne douche, voilà ce dont elle avait envie, une bonne douche ( bien qu'elle en ai prise une en fin d'après midi après l'entrainement de quidditch, mais on est jamais trop propre ). une bonne douche, suivit d'une bonne lecture au chaud, dans la fin fond de son lit.

    Elle quitta la salle commune, à toute vitesse, elle monta avec la même vitesse les escaliers conduisant au dortoir des filles de serdaigle. Ses pieds s'appuyaient sur les marches. Elle atteignit presque les dernières, quand soudain, tout bascula. La serdaigle, ou plutôt, la totalité de la tour des serdaigles subit un événement fortement inhabituel. Une bombe ? Une explosion ? Un élève avait il raté un puissant sortilège ? La secousse fut si forte. Si forte. Le sol se déroba sous les pieds de la sorcière au yeux océans. Perdant l'équilibre, perdant ses repère, elle chuta. Du haut des escaliers, elles roula jusqu'en bas. Une chute, rude violente, douloureuse. Elle roula à toute vitesse dans les escaliers. Elle voyait si floue, cette descente fut si rapide que la sorcière en perdit ses repère. Tout tournait dans sa tête. Où était donc le haut ? Où était donc le bac ? Elle ne savait plus, tout se mélangeait dans sa tête, tout. Et cela additionnée à la douleur de la chute. Elle était préoccupé à se soucier de ses repères, mais inconsciemment le pourquoi, que se passe t il lui traversa vivement l'esprit. Arrivé en bas, elle s'écrasa sur le dos, une chute, grave, très douloureuse.

    Allongée sur la dos, les yeux fermé. Romy avait perdue tout ses repères. Elle avait mal. Ne sachant plus où elle était réellement, elle écarquilla tant bien que mal ses yeux. Ses jambes lui donnaient l'impression d'être engourdie, mais cette sensation fut de très courte durée. Sa jambe droite la lançait si fort. Si fort. Elle ne la bougeait, plus c'était impossible. Mais la douleur la plus vive fut celle de son dos. Son dos. Une douleur intense l'empêchait de bouger. Romy ferma ses yeux. Ses yeux se fermèrent, son visage exprimait une grand douleur. Ses cheveux en bataille, décoiffé, lui donnait un air. Mais la douleur était la seule chose qu'elle avait en ce moment à l'esprit, une telle douleur... Une douleur pareil, c'était à en perdre la raison. L'impression d'être coupée en deux, l'impression de ne pas pouvoir bouger, l'impression de mourir écraser. La douleur transcendante de son dos, additionnée à celle de sa jambe, s'en était vraisemblablement beaucoup trop pour la sorcière.

    Ses yeux entrouverts. Elle tourna la tête. Autour d'elle c'était la chaos. Le chaos. Elle peinait à tourner la tête. Une douleur encore plus vive se fit ressentir le long de sa colonne vertébrale qui semblait comme belle et bien enflammée, la douleur l'enflammait. Elle retourna la tête. Elle ferma de nouveau les yeux. Sous le poids de la douleur, des larmes se mirent à couler sur ses joues si pâles. Des larmes de douleurs. Romy avait si mal, si mal. Son cœur battait si vite. L'instant d'après romy se sentie encore plus étrange, la douleur était toujours aussi vive, elle avait même l'impression que cette dernière augmentait de façon exponentielle au cours du temps. La tête tournait. Tout autour d'elle devenait de plus en plus floue. L'agitation de la salle commune dévisagé par cette explosion augmentait elle aussi, elle entendit des cris, mais incapable de crier, elle se contenta de fermer une peu plus ses yeux, toujours un peu plus. Sentant que la douleur vive l'endormait, ou plutôt la rendait folle, folle au point d'en tomber dans les pommes. ai..dez...moi... dit elle dans un souffle avant de fermer ses yeux, comme si elle venait de s'endormir.
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Juliet E. Halley

Juliet E. Halley


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MessageSujet: Re: • • intrigue 2 - s. commune serdaigle   • • intrigue 2 - s. commune serdaigle EmptyVen 12 Juin - 14:13

    La nuit était douce, calme. Le vent s’engouffrait dans les cheveux dorés de la jeune Serdaigle. Ses pas s’enfonçaient dans le sol, le soleil était parti depuis longtemps maintenant, délaissant la terre et privant le château des doux rayons qui avaient brillé toute la journée durant. La lune avait pris le pouvoir dans le ciel, éclairant le chemin qu’empruntait Juliet alors qu’elle se dirigeait vers la salle commune de bleu et bronze. Elle était retournée dehors, à nouveau elle s’était laissée prendre au piège, elle était retombée dans ce filet qu’elle pensait avoir quitté depuis toujours. Son cœur se serra dans sa poitrine, comment pouvait-on être aussi naïve ? Comment pouvait-on être aussi stupide ? Une larme coula le long de sa joue alors qu’elle baissa le regard, cette larme roula sur son visage avant de finir sa course folle dans le cou de la demoiselle et d’aller se perdre dans ses vêtements. Elle frotta ses yeux humides d’un revers de main, essayant de guider ses pensées vers d’autres horizons, des horizons où le visage de celui dont elle s’était éprise voilà plus d’un an n’apparaissait pas. Mais son cœur ne voulait pas l’écouter, il ramenait tout au ténébreux jeune homme et à ce regard qui envoutait l’adolescente naïve qu’elle était. Elle serra les dents, leva les yeux. Elle était en colère, cela se lisait dans ses yeux. Elle était en colère contre elle-même d’avoir ne serait que songer qu’il se montrerait en cette douce soirée, elle était en colère car elle s’était laissée espérer à de nouveau vivre quelque chose avec lui. Quelle idiote .. Ne comprenait-elle pas ? Elle ne représentait rien pour lui, juste une demoiselle qui s’était bêtement jetée dans ses bras, une demoiselle qui avait naïvement espérer que, peut-être, il serait celui qui la sauverait, celui qui l’aiderait à être heureuse. Mais elle s’était trompée, elle en était sûre à présent. Elle aurait aimé ne jamais sentir ce sentiment de plénitude, elle aurait aimé ne jamais se sentir entière dans ses bras, pourtant elle ne pouvait s’y tromper, il lui avait permis d’avoir un moment de répit dans cette douleur constante qui consumait son cœur petit à petit au fil des jours qui passaient. Elle rageait de l’intérieur. Si elle avait pu, elle se serait giflée. Elle pensa à sa mère, ses yeux s’éclaircirent, prenant une teinte emplie de tristesse. Sa mère .. Elle aurait su quoi faire, elle aurait su la conseiller, Juliet en avait l’intime conviction. Elle baissa à nouveau le regard. Les larmes montèrent à nouveau. La belle demoiselle était particulièrement à fleur de peau ces derniers temps, tous ces souvenirs qui n’arrêtaient pas d’aller et de venir dans sa mémoire, ses apparitions qu’elle avait en rêve, cette voix qui la sortait de son lit chaque nuit. Elle était à bout, n’en pouvait plus. Voilà bien longtemps que son monde s’était effondré, voilà bien longtemps qu’elle aurait du tout oublier, mais ces derniers temps, tout remontait à la surface, la prenant à la gorge dans les moments où elle s’y attendait le moins. En cours, à la bibliothèque, à table, quand elle dormait. On voyait la fatigue se marquer un peu plus sur son visage au fil des jours, mais elle niait tout en bloc. Juliet ne voulait pas parler de ce genre de chose, elle ne voulait pas être la pauvre petite orpheline qui ne se remet pas de la mort de ses parents, mais plus encore .. Elle ne se faisait pas à l’idée qu’elle avait quelque chose à voir dans la mort de ses géniteurs, chaque jour les mots de son père lui revenait en mémoire : « tu l’as tuée, tu me l’as prise, tu n’es qu’une meurtrière .. ». Des mots qui résonnaient encore et encore dans sa mémoire, la brisant au plus profond de son être. Mais Juliet ne se laissait aller à montrer ses sentiments que quand elle était seule, personne ne devait savoir, personne ne pouvait comprendre. Elle avait sur ses mains le sang de sa mère, elle était celle qui avait poussé son père à accrocher cette corde et à mettre le feu. La demoiselle revoyait les flammes danser devant elle, s’approchant comme si elles désiraient l’emporter aussi, envelopper tout son être pour qu’il n’en reste plus que cendres et poussières. Elle devait se réjouir maintenant, ces danseuses rouges et jaunes, elles avaient réussi ce qu’elles avaient commencé. Elles avaient consumé le cœur de la Serdaigle, elles l’avaient emporté avec elle sans même le savoir. Juliet leva les yeux au ciel, observa les étoiles. Elle aurait aimé voir un signe envoyé par sa mère, un signe lui disant qu’elle pouvait être heureuse, qu’elle pouvait vivre, qu’elle avait assez payé, mais jamais ce signe ne venait.

    La demoiselle pénétra dans le château. Tout était calme, quoi de plus normal à pareille heure .. Elle pouvait presque entendre les murmures des tableaux dans leur sommeil. Elle se mit à gravir les escaliers en silence, ce n’était pas le moment de se faire repérer. Juliet referma son gilet sur elle alors qu’elle sentit un courant d’air glacé l’atteindre. Elle frissonna. La demoiselle passa sa main dans ses cheveux et les ébouriffa légèrement. A nouveau, elle sentait la nostalgie peser sur son cœur. Elle aurait aimé que Midnight se montre ce soir, elle aurait voulu le voir, mais à nouveau elle avait été déçue. Parfois, elle se demandait comment elle faisait pour toujours sortir le soir, tout en sachant pertinemment qu’elle ne le verrait probablement pas. Elle soupira, se trouvait stupide à nouveau. La demoiselle réveilla le tableau des Serdaigles qui lui ouvrit sans même lui demander le mot de pass. Elle sentit la fatigue peser sur ses épaules tout d’un coup. Le silence de la salle commune ne l’aida pas. Un silence profond ..

    Et puis, le bruit, assourdissant, effrayant. Un monde qui se détruit, une existence qui se termine. Juliet fut jetée à travers la pièce comme une vulgaire allumette. Elle eut le réflexe de se protéger la tête, réussit à se redresser, elle n’avait pas rencontrer d’obstacle et tenait toujours debout. Elle vit Romy dévaler les escaliers, mais alors qu’elle essaya de s’approcher d’elle, elle sentit le sol se dérober sous ses pieds, des bouts de plafond tombaient autour d’elle, bientôt, elle se retrouverait ensevelie sous la pierre. Les flammes se mirent à danser devant ses yeux, des flammes bien réelles qui se mélangeaient à celles qui se trouvaient dans ses souvenirs. Bientôt, elle vit son père devant elle, son corps se balançait au bout de la corde qu’il avait accrochée dans son bureau. Elle n’était plus à Serdaigle, elle n’était plus la jeune fille de 7ème année, non, elle était à nouveau la petite fille de onze ans qui voyait son père mourir devant ses yeux. Elle essaya d’avancer, de décrocher son père, mais elle n’était pas assez forte. Elle était trop petite, les flammes la repoussèrent vers l’extérieur.

    Juliet : « Papa .. Ne me laisse pas .. »

    Un murmure qui s’échappa de ses douces lèvres alors que le souvenir s’effaçait pour laisser place à la réalité. Juliet entendait des cris autour d’elle, elle voyait des élèves courir dans tous les sens, la plus part se précipitaient vers la sortie, ne faisant pas attention à ceux qui se trouvaient coincer sous un bout de plafond ou sous une poutre. Elle se mit à avancer, sortit la baguette qu’elle gardait toujours dans une poche bien cachée et écarta les flammes. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Ses oreilles émettaient de drôle de sifflement, mais elle n’y fit guère plus attention. La demoiselle jeta un coup d’œil vers la sortit de la salle commune, mais elle ne pouvait se résoudre de sortir en sachant que d’autres se trouvaient encore là-dessous et pouvaient être encore vivant. Elle se mit à chercher sous les gravas, seulement à jouer les héroïnes on se brule les ailes, une autre fissure, un autre pan du plafond qui tomba, une pierre isolée qui trouva le chemin jusqu’à la tête de la demoiselle qui s’effondra sur le côté. La douleur était fulgurante, elle essaya de résister, sourit une dernière fois, pensa à Midnight. Où était-il ? Allait-il bien ? Elle vit son visage au loin, comme un lointain souvenir et ferma les yeux alors que le noir l’enveloppa de sa couverture mystérieuse ..

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